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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Une campagne médiatique proactiveLa coalition désirait aussi rallier les médias. Les Yukonnais sont très ouverts, et globalement,la réduction des méfaits est bien acceptée. Néanmoins, la coalition a mis au point unestratégie médiatique proactive. Elle a communiqué aux médias un reportage sur les troussesd’utilisation sécuritaire du crack avant l’inauguration du programme. C’était un reportageprogressif qui a été bien reçu. Il n’y a pas eu de lettres à la rédaction, ni d’indignation. Destrousses de presse ont aussi été préparées pour tous les ONG qui participaient à la coalition,de sorte qu’ils puissent répondre aux médias après l’annonce du programme. En décembre2005, l’inauguration du programme a été réussie. Leur prévoyance avait devancé touteréaction craintive de la collectivité.Logistique et approvisionnementQuand il y a eu consensus sur le lancement du programme, la coalition a dû s’occuper delogistique, comme par exemple le contenu des trousses, et les meilleures méthodes pourdistribuer les trousses d’utilisation sécuritaire du crack. Un sous-comité a donc été formépour s’occuper de ces questions. En outre, un protocole a été élaboré pour traiter avec lesjeunes et les nouveaux clients venant au véhicule pour des trousses de crack.Une fois le programme en œuvre, la question la plus importante à régler étaitl’approvisionnement du matériel pour les trousses. Le véhicule de service d’approchecirculait deux soirs par semaine à l’époque, et la demande initiale de trousses, tant auvéhicule d’approche qu’au programme d’échange de seringues de Blood Ties, a augmentédavantage et plus tôt que prévu. La coalition et Blood Ties avaient de sérieuses difficultésà obtenir des filtres de laiton pour les trousses et ils en ont manqué vers la mi-janvier2006. Le seul fournisseur en ville était l’exploitant du « head shop » local (où l’on vend lesaccessoires de consommation de drogue) qui ne voulait pas commander les filtres parcequ’il ne voulait pas être associé aux fumeurs de crack. Puisque les guides des pratiquesexemplaires indiquaient que les travailleurs ne devaient distribuer que des troussescomplètes, le programme a dû être interrompu. Ils ont aussi épuisé la provision de baumepour les lèvres.Leçons apprisesDans les quatre premiers mois, il y a eu de constantes interruptions d’approvisionnement,ce qui a causé des frictions avec les clients. Patricia Bacon a une suggestion pour ceux quisongent à mettre en œuvre un tel programme : « Assurez-vous de régler vos problèmesd’approvisionnement et prévoyez le triple de la demande que vous croyez avoir. » Lesproblèmes d’approvisionnement ont été réglés en mars 2006, et il n’y a pas eud’interruption du programme depuis.L’état du programmeBlood Ties est en mesure de repérer les données sur les trousses d’utilisation sécuritaire ducrack grâce à son programme interne de réduction des méfaits. Ils possèdent maintenant lesdonnées de toute une année. Ils avaient prévu accueillir une nouvelle clientèle quand le75<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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