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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Les participants aux groupes de discussion ont déclaré que la distribution de seringues et dematériel d’injection fonctionne le mieux dans un milieu communautaire impartial. Recourir à despairs pour l’approche et la distribution secondaire est essentiel, car cela permet aux programmesd’atteindre des gens qui n’ont habituellement pas accès aux services. Les services doivent fournir desheures d’ouverture prolongées, les livraisons à domicile, et tout le matériel requis pour uneutilisation sécuritaire. Il ne doit pas y avoir de limite au nombre de seringues qu’on peut obtenir à unpoint donné. La distribution de seringues doit être instaurée en milieu rural et éloigné, ainsi quedans les prisons. Les trousses d’utilisation sécuritaire du crack doivent être universellementdisponibles, et les sites sécuritaires de consommation de drogues sont une nécessité.Les participants aux groupes de discussion ont dit que les haltes-accueils et les refuges sontplus efficaces quand ce sont des travailleurs souriants, chaleureux qui y offrent un espaceaccueillant et sans préjugés aux personnes qui utilisent des drogues. Le personnel est souventperçu comme une famille de substitution. La disponibilité de professionnels de la santé sur leslieux des refuges est aussi favorisée pour offrir des services sur place aux personnes qui utilisentdes drogues et pour fournir aux travailleurs de la santé l’occasion de mieux connaître les réalitésvécues par celles-ci. Il faut assouplir la pratique consistant à fermer les refuges dès la premièreheure du matin et à interdire aux personnes qui utilisent des drogues ou celles qui ont desanimaux l’accès aux refuges ou aux haltes-accueils. Il faut un plus grand nombre de ces derniers,et plus de personnel.En ce qui concerne l’éducation, la sensibilisation et la diffusion de l’information, lesparticipants aux groupes de discussion ont manifesté un intérêt marqué pour l’éducation des genssur les réalités de l’utilisation de substances, à la faveur d’exposés en public et de prestations sur laprévention aux jeunes des écoles. Ces messages doivent aussi être livrés selon l’approche de laréduction des méfaits. De même, la police doit être éduquée en matière de réduction des méfaits. Ladiffusion de l’information sur les services et sur le VIH, l’hépatite C et autres conséquencespossibles de l’utilisation de substances doit être accrue, et d’autres moyens de diffusion doiventêtre élaborés et utilisés.Les participants aux groupes de discussion ont apprécié les professionnels de la santé et lesprestataires de services qui étaient chaleureux, intéressés, impartiaux et positifs, et qui fournissaientleurs services inconditionnellement. Ceux qui avaient une expérience personnelle de l’utilisation desubstances ou qui avaient été immergés dans un milieu fréquenté par des personnes qui utilisent desdrogues étaient souvent perçus comme étant les plus utiles et les plus efficaces. Les possibilités pour laclientèle d’avoir des contacts directs avec les professionnels de la santé contribuent à éliminer lesobstacles aux soins, à accroître l’aiguillage externe, et à diminuer la résistance des professionnels àservir une clientèle marginalisée. Dans l’ensemble, les participants souhaitaient que la formation detous les professionnels de la santé mette davantage l’accent sur la réduction des méfaits. Ils ont vuque la plupart des médecins sont réticents à fournir des analgésiques aux personnes qui utilisent desdrogues et ont recommandé une formation qui serait axée sur les enjeux spécifiques du soulagementde la douleur chez les personnes qui utilisent des drogues. Ils ont trouvé que les soins n’étaient pascohérents d’un professionnel de la santé à l’autre, et ont recommandé que les médecins et autresprofessionnels de la santé acquièrent l’expertise de soigner les personnes qui utilisent des drogues.Ils ont indiqué que les attitudes des professionnels de la santé sont souvent un obstacle àl’obtention de services et de matériel des pharmacies et des hôpitaux. Enfin, ils s’attendent à ceque les professionnels de la santé et les prestataires de services adoptent la perspective de laréduction des méfaits, qu’ils offrent aux clients des options en ce qui a trait à leur utilisation desubstances, et qu’ils célèbrent leurs réussites plutôt que de les punir pour leurs échecs.Les services d’approche étaient appréciés des participants aux groupes de discussion. Lestravailleurs de service d’approche, surtout les pairs, sont capables d’établir des relations deconfiance avec un groupe de clients extrêmement circonspect. Les équipes d’approche pourraientencore consolider leurs efforts en offrant plus d’information, en prolongeant leurs heures detravail, et en desservant les endroits où les personnes consomment. L’approche des gens incarcéréset hospitalisés est essentielle, car ceux-ci sont particulièrement seuls et isolés dans ces situations.En général, il faut un plus grand nombre de travailleurs et de véhicules de service d’approche.« Ouvrez vos bras,ouvrez votre cœur,ouvrez votre esprit,vous savez, c’est çala réduction desméfaits. »– groupe de discussionSommaire des visitesde sitesWhitehorse YT• Véhicule de serviced’approche No FixedAddress – un modèle decoalition qui fonctionne• Centre Blood Ties FourDirections – un organismede service duVIH/hépatite C qui adoptela réduction des méfaitsVictoria BC• Society of LivingIntravenous Drugusers –« Des gens qui aidentles gens »• Prostitutes EmpowermentEducation ResourceSociety – par et pour lestravailleuses et travailleursdu sexe• Le modèle pilote detraitement de la toxicomaniedestiné aux travailleuseset travailleursdu sexe de la Coalitionnationale canadienne• Vancouver IslandCompassion Society –un accès sûr aucannabis à des finsmédicalesv<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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