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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Ce qui ne fonctionne pas pour les professionnels de la santé etles prestataires de servicesUN TRAITEMENT MÉDIOCRE À L’HÔPITALDe nombreux participants aux groupes de discussion ont déclaré avoir reçu untraitement médiocre dans les hôpitaux. Ils ont dit être ignorés, laissés de côté et jugés.Ils avaient aussi de la difficulté à être admis en désintoxication. Certains avaient reçudes commentaires inconvenants. On s’inquiète de ceux qui mettent leur santé en périlen n’accédant jamais aux soins de santé, afin d’éviter d’être l’objet d’humiliation de lapart des professionnels de la santé.« Puis quand tu es une personne qui s’injecte, va te chercher des seringues à l’hôpital.C’est du stock! “Avant que moi je touche celle avec le sida…” Un mois passé ils m’ontlaissée sortir… C’était tout infecté puis tout… “Envoie-moi le cas de sida, envoie, elleest prête à sortir.” Ils m’ont tout laissé la tuyauterie là puis tout. »« Et j’ai eu une vraie grosse plaie sur la jambe. C’est là que je me suis piquée la dernièrefois. Et là il me disait : “Va à l’hôpital, va à l’hôpital.” Mais j’aime mieux la laisser guérirtoute seule pendant un mois, ou perdre ma jambe que d’aller chez le docteur… parcequ’eux, tu sais, tu y vas et ils te traitent comme de la merde. »LA DIFFICULTÉ D’OBTENIR DE L’AIDE AU SOULAGEMENTDE LA DOULEURUn autre thème commun était la difficulté des gens à obtenir un traitement appropriéà la douleur. Certains recouraient à obtenir des médicaments illégalement poursoulager la douleur.« Je me souviens d’une fois… J’ai rampé jusqu’à l’hôpital… J’avais un mal de dosterrible. Je ne pouvais pas marcher… Ils ont dit : “Oh,… vous preniez de la drogue.À votre dossier, ici, vous avez déjà fait une surdose. Et nous ne pouvons pas vousdonner de médicaments pour la douleur.” J’ai dit : “Quoi?” Alors j’ai appelé mon ami.Il m’a donné un paquet d’héroïne. Man, je peux pas le croire. Je suis allé auxtoilettes, je me suis injecté de l’héroïne, [et j’ai dit] : “C’est ça, à plus tard!”, et jesuis sorti tout droit de l’hôpital… c’était ridicule. »« Je suis allé me faireopérer à la têteencore. Et ils ont dit :“Oh, il est sur laméthadone. Il n’apas besoind’analgésiques.” »LE MANQUE D’INFORMATION SUR LES PRATIQUES ET LES MÉFAITSDE L’UTILISATION DE DROGUESDes participants croyaient que les professionnels de la santé et les prestataires deservices n’avaient pas suffisamment d’information sur l’utilisation de drogues et lesméfaits connexes.49<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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