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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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L’EXPOSITION DES PROFESSIONNELS AUX CLIENTS DES HALTES-ACCUEILS EST BÉNÉFIQUELes participants croyaient que les professionnels de la santé et autres bénéficiaient deleurs visites aux haltes-accueils et de leurs rencontres avec les clients. Ils avaient ainsil’occasion de comprendre les besoins et les réalités de ces personnes, et d’améliorerleur attitude à leur endroit.« Nous avons aussi un médecin. Elle vient ici… C’est utile d’avoir un médecin qui vient icinous soigner. Elle comprend probablement ce qu’on vit… Elle écoute vraiment les gens. »« Bien… l’attitude des gens qui viennent ici […] quand ils viennent ici, je sais qu’aprèsun bout de temps, disons une semaine ou deux, leur attitude change complètement. »DES SOLUTIONS ORIGINALESLes gens étaient débrouillards pour trouver des moyens de dispenser des services. Unehalte-accueil avait conclu une entente avec un traiteur local afin d’obtenir des restes denourriture à donner. Une personne d’un groupe de discussion travaillait à créer un refugeplus convivial, qui n’obligerait pas les gens à quitter à la première heure et qui offrirait uneformation en <strong>connaissances</strong> pratiques et du soutien, et qui aiderait les clients à trouver unlogement permanent.Ce qui ne fonctionne pas pour les haltes-accueils et les refugesLA DISCRIMINATION À L’ENDROIT DES PERSONNES QUI UTILISENTDES DROGUESLes haltes-accueils et les refuges n’accueillent pas tous les personnes qui utilisent desdrogues. Les participants aux groupes de discussion ont rapporté des incidents dediscrimination, d’attitudes négatives et de mauvais traitements des employés. Les gensétaient renvoyés ou interdits de séjour dans ces établissements en raison de leur utilisationde drogues. Ces situations dépendaient parfois de l’employé en fonction à ce moment-là.« Il y a beaucoup dejugement encore.Moi je suis barré làbasparce qu’ils onttrouvé des seringuesdans mes affaires. »« Je suis allé dans un tas de haltes-accueils au Canada et aux États-Unis. Ils vousnourrissent, ils vont vous laisser laver votre linge, prendre une douche, mais ils vontvous traiter comme de la merde. »DES POLITIQUES DIFFICILESCertaines politiques des haltes-accueils et des refuges étaient sévères. Les gensperdent leur lit s’ils ne se présentent pas deux soirs de suite. On exige aussi qu’ilsquittent le refuge tôt le matin, quand les haltes-accueils sont encore fermées. Parconséquent, ils n’ont nulle part où aller et traînent dans les rues. Des clients sontmême forcés de recourir à des mesures extrêmes, comme feindre la maladie mentale,pour s’assurer d’avoir une place où rester.45<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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