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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Les besoins en matière de distribution de seringues etde distribution par les pairsLES SITES D’INJECTION SÉCURITAIREDans nombre de groupes de discussion, les gens ont identifié le besoin d’un centred’injection sécuritaire (CIS). Ils aimaient l’idée de pouvoir s’injecter dans un endroitsûr, propre et bien éclairé, sans qu’on ne leur pose de questions ni qu’on ne les juge.Ils croyaient que les CIS réduiraient le nombre de surdoses, ainsi que le nombre deseringues jetées sur la place publique. Ils croyaient aussi que les CIS profiteraient à lapolice. Même si une partie du public appuie les CIS, les participants se rendaientcompte qu’il y avait beaucoup de travail à faire pour rallier un plus grand nombre àl’idée. Cela dit, certains tentaient déjà d’obtenir des CIS dans leur ville. Quelques-unsont dit qu’ils n’utiliseraient pas de CIS, parce qu’ils ont besoin d’aide pour s’injecter,et que le CIS de Vancouver ne le permet pas. Cependant, ils croyaient quand mêmeque le CIS serait une source valable de renseignements et de services.« Une maison d’injection sécuritaire, ça serait un rêve. C’est drôle d’avoir un rêve demême mais c’est un rêve. C’est une place que quelqu’un est en sécurité, il n’a pas àavoir peur de faire ce qu’il a à faire puis à pas être jugé. Arrêter de nous juger. Des foison a vraiment besoin de ce qu’on fait. »« Ouais, je pense pas que je m’en servirais… Parce que j’ai trop de misère à me piquermoi-même… J’ai besoin que quelqu’un le fasse pour moi… Je pourrais y aller pourapprendre… »« …C’est parce que moi il faut que j’aille me piquer dans un parc public moi. Puis si jevais dans un parc public je me fais arrêter par la police. Si je vais dans un parkingintérieur je me fais arrêter par la police. Il n’y a aucun endroit où j’ai le droit de mepiquer. Puis je laisse mes seringues à terre parce que je panique. Moi je ne le fais pasmais il en a plein qui vont le faire. Ils vont jeter leur seringue à terre parce qu’eux ilsont peur. Ils paranoïent, ils font leur hit de poudre. Bon bien là ils vont paranoïer, ilsvont crisser leur seringue à terre. S’il y avait une piquerie légale, il n’y en aurait pas deça. On parle de réduction des méfaits, là, à quelque part… »« Personnellement, j’aimerais mieux être à l’intérieur… Honnêtement, je ne le faisjamais tout seul parce que je trouve ça vraiment con. Parce que j’ai sauvé la vie àdeux personnes… »HEURES D’OUVERTURE PROLONGÉES – ET DISTRIBUTION PAR LESPAIRS POUR COMBLER LES ÉCARTSDe nombreux participants ont parlé du besoin d’heures d’ouverture prolongées pourles services de distribution de seringues. Idéalement, ils aimeraient que les servicesfonctionnent 24 heures par jour, sept jours semaine.41<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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