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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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« Safeway… on peut allerchez Safeway enacheter maintenant,et des fois, en casd’urgence, je vais enacheter une. Ça coûtecomme 3,50 $ pour 10. »« La seule façon detrouver une seringuepropre en prison c’estd’être sur l’insuline etquand le gars ne regardepas, il faut en voler dansla boîte… et sortir dubureau. C’est la seulemanière. »LA CAPACITÉ D’ACHETER DES SERINGUES COMME OPTIONQuelques participants appréciaient qu’il y ait des endroits hors des programmes d’échangede seringues où ils pouvaient acheter des seringues, au besoin. Des participants achetaientdes seringues, car il n’y avait pas de services de distribution dans leur région.LA POLITIQUE DES PHARMACIES POUR DISTRIBUER DU MATÉRIELD’INJECTIONDans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, au nord du Québec, une politique a étéadoptée qui oblige les pharmacies à distribuer du matériel d’injection stérile et àprocurer aux gens autant de trousses qu’ils le demandent. Cela a fait une différencepour les gens qui utilisent les services.« C’est comme avant qu’ils sortent le papier là, la pharmacie, des fois on avait de la misèreà avoir un kit. À cette heure là, ils nous en donnent comme qu’on le demande. »UN CENTRE D’INJECTION SÉCURITAIREDes participants aux groupes de discussion ont eu l’occasion de faire l’essai du centred’injection sécuritaire de Vancouver et en ont vanté les avantages : distribution de matérield’injection, injection supervisée, élimination sécuritaire, et accès à une infirmière.LA LIVRAISON À DOMICILELa livraison à domicile de matériel d’injection par un véhicule de service d’approchedans certaines villes est très appréciée.Ce qui ne fonctionne pas dans la distribution de seringues et dematériel d’injectionLA RÉACTION VARIABLE DU PERSONNEL DES HÔPITAUX ET DESPHARMACIESMême si les hôpitaux et les pharmacies participent à la distribution de matérield’injection stérile, les réactions des employés aux demandes des personnes qui utilisentdes drogues par injection varient.« Ils m’ont refusé [à l’hôpital]. “Tu n’as pas le droit d’en avoir.” Pas de problème, je vaisaller en chercher à la pharmacie. »36« Les pharmacies ça reste tel que tel. Elle me voit rentrer. Je dis, je veux un kit, elle sait,elle me connaît, elle m’en donne un. J’arrive, j’en veux deux, ils m’en donnent deux. Maisquand tu arrives à l’hôpital vers minuit… Des fois ça dépend de l’infirmière que tupoignes. Quand elle est fatiguée, elle marmonne un peu. Des fois elle te regarde detravers puis elle chiale. “T’attendras, puis je ne veux pas t’entendre sonner deux, troisfois la sonnette.” Puis ils rushent sur notre cas un peu. Je me suis fais revirer de bord à<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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