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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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jugés. Bien que certaines pharmacies donnent un bon service, d’autres font payer lesseringues, et le coût est un obstacle pour plusieurs. Pour ces raisons, les gens préféraient allerà un endroit où ils pouvaient obtenir le matériel sans frais.« Moi j’aime mieux venir chercher mes affaires ici qu’à la pharmacie. À la pharmacie ondirait que des fois ils te regardent bizarre puis ils ont des préjugés. Ici il y a moins depréjugés, tu te sens plus à l’aise. »« Je crois que les mentalités ont changé assez rapidement chez les pharmaciens au début desannées 1980, et j’en ai connu au moins deux à Ottawa qui, si vous n’aviez pas d’argent pour acheterles seringues, vous en donnaient. Et ça c’est seulement à la fin des années 1980. Et [le programme]Site, je pense qu’il vient d’ouvrir sur Somerset, je ne suis pas certain. Mais j’ai seulement commencéà me servir de Site quand j’ai appris cette affaire-là d’échange de seringues, ce qui était moins cherque de les acheter ou d’aller à ces pharmacies en demander un sac gratis. »UN ENVIRONNEMENT SANS PRÉJUGÉS; AUCUNE LIMITE SUR LENOMBRE DE SERINGUES ET DE MATÉRIELLes gens appréciaient le milieu sans préjugés des programmes communautaires d’échangede seringues. La bonne humeur du personnel amical était contagieuse. Ils appréciaient aussid’être en mesure d’obtenir autant de matériel que nécessaire dans une seule visite, ce quileur assurait d’avoir tout ce qu’il leur faut pour une utilisation sécuritaire.« Moi ce que j’aime sur Point de repères c’est qu’on n’est pas jugé. On est vraiment accueillitout le temps de bonne humeur. Puis si on arrive et qu’on n’est pas de bonne humeur, çanous remonte. Ils n’ont pas peur de donner, tu sais, quand on en demande plus pour ne pasen manquer… il y a moyen d’en avoir une quantité suffisante pour ne pas en manquer. Çaj’apprécie beaucoup, parce que moi, j’ai pas tout le temps le moyen de me déplacer. »SERVICES OFFERTS AU MOMENT ET AU LIEU NÉCESSAIRESLes participants aux groupes de discussion ont rapidement indiqué que les programmesde distribution de seringues sont très utiles, et qu’il est important que ces services soientdisponibles quand ils en ont besoin. Les heures d’ouverture sont donc un facteurimportant pour eux. Ils appréciaient également le seul fait que ces services existent. Sesouvenant d’un temps où il n’était pas facile d’obtenir le nécessaire, des participants ontrévélé comment ils obtenaient des seringues.« Dans les années 1970 à Vancouver, on ne pouvait pas trouver de seringues nulle part, et jedevais les affiler avec des crayons et des cartons d’allumettes. Et oui, on les partageait, onles nettoyait une fois, on les passait, on les nettoyait deux fois, on les repassait. C’étaitcomme ça. J’ai été très chanceux, tout ce que j’ai eu, c’est l’hépatite B là-bas. Mais ensuiteje suis parti avant l’épidémie de sida… Et quand j’ai recommencé, c’était facile d’obtenirdes seringues. On pouvait entrer dans une pharmacie et demander un sac et… si ontrouvait la bonne pharmacie, personne ne posait de questions. »« J’en volais pour mepiquer, des seringuesjetées vous savez, on lesobtenait des hôpitaux toutle temps… Maismaintenant on peutentrer et même quand onn’en a pas à retourner, onpeut en avoir une demidouzaineou 15 unités. »35<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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