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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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L’ALTRUISMEUn thème qui est ressorti de chaque groupe de discussion était l’altruisme qu’exprimaient lesparticipants. L’altruisme est le moteur d’une bonne partie du travail des pairs, et nombre departicipants affichaient un engagement authentique à aider les autres, car ils comprenaientce que c’est qu’avoir besoin d’aide. Ils voulaient aussi améliorer les choses pour la générationsuivante. L’altruisme est aussi un moyen de donner un sens à la vie de nombre d’entre eux.« Oui, j’étais vraiment intéressé à aider. Nous avons tous un intérêt sincère, c’estpourquoi nous sommes ici. »Pour redonner à leur collectivité, les pairs ont participé de maintes façons. Certains ontpatrouillé des parcs et des zones scolaires, ramassé les seringues et le matériel d’injectionsouillés pour en disposer adéquatement. D’autres ont participé à des groupes d’entraide, etd’autres encore aux efforts de représentation nécessaires à l’élaboration des programmes.Certains ont préparé des trousses d’hygiène et de matériel d’injection pour les véhicules deservice d’approche. D’autres ont distribué le matériel d’injection et les pipettes de crack aprèsles heures, ou en ont aidé d’autres à se sevrer des opiacés. Une personne a mentionné croire enla force du nombre, disant que plus les gens en aident d’autres, plus ils deviennent forts.« On essaye à quelque part de remettre ce qu’on a eu un peu. »« Moi je me dis que si on peut continuer comme ça je pense qu’on est dans la bonnedirection. Plus qu’on est à serrer les coudes et à s’aider, plus qu’on va devenir forts, plusqu’on a des chances de réussir. Plus qu’on met les chances de notre côté à nous autres.Puis j’espère de tout cœur que ça va continuer comme ça. »« Vous savez, aller dansces maisons, lesfumeries de crack oules piqueries decocaïne… Ils ont leursproblèmes et nousavons les nôtres. Je neles condamne pas pourleurs problèmes decrack ou de cocaïne. Jeles aide s’ils ont besoind’argent ou… s’ils ontbesoin de pipes je leuren donne ou autrechose, des cigarettes…parce que je sais ceque c’est. »LA DISTRIBUTION PAR LES PAIRSUn phénomène a lieu dans toutes les villes visitées, soit la distribution par les pairs, où lespersonnes qui utilisent des drogues prennent l’initiative de distribuer de nouvelles seringueset d’autre matériel à leurs pairs. Cette « distribution secondaire » est essentielle pour comblerles écarts des services, car elle offre le matériel après les heures, et pour joindre les gens qui neviennent pas aux services de distribution de seringues ou à d’autres programmes.L’HABILITATIONUne valeur et croyance fondamentale 15 de la SCS et du RCRM est d’habiliter les personnesqui utilisent des drogues, qui ont le droit de participer activement à toutes les décisionsqui les touchent et à toutes les activités des organismes qui les servent. Il est de notredevoir de nous assurer qu'elles ont accès aux ressources nécessaires pour le faire. Lesparticipants aux groupes de discussion ont exprimé l’importance de participer à chaqueaspect des programmes et services.15Pour les Valeurs et croyances fondamentales de la Société canadienne du sida, allez à l’adressehttp://www.cdnaids.ca/web/casmisc.nsf/cl/cas-gen-0050---Fre.29<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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