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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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« Je pense que peut-êtredans certains de cesprogrammes onpourrait avoir deschoses à faire chaquejour, toute la journée.Parce que j’ai vu quequand je n’ai rien àfaire, alors je suiscomme “Bon, je vaisaller me saoulerd’abord”. J’ai besoin defaire quelque chosechaque jour, j’ai besoind’une routine. »« Je peux me débrouillerpour à peu prèsn’importe quoi… si jen’ai plus rien à manger,si j’ai besoin d’unepipe de crack ou decondoms ou de quoique ce soit, desvêtements propres…Le bouche à oreille m’aappris où en trouver. Laseule chose, c’est quesi on veut êtreabstinent ou quelquechose, là, il y a unproblème. »DES ACTIVITÉS POUR SE TENIR OCCUPÉPuisque certains ont constaté que rester occupé et avoir des responsabilités les aidait àmaîtriser leur utilisation de drogues, il faut plus d’activités, de conseillers en loisirs,d’aide aux <strong>connaissances</strong> pratiques, et une vie plus utile. Nombre de participants ontexprimé le besoin d’une routine, de choses à faire pour remplir le vide ou tromperl’ennui, et ils ont besoin d’aide pour trouver ce qui les rend heureux. Le besoin deformation en <strong>connaissances</strong> pratiques en prison a aussi été mentionné.« Il nous faut un genre de programme qui aidera les gens qui tentent d’être abstinents àréaliser quelle est la chose qui les rend heureux. Parce que je n’en ai aucune idée et c’estpourquoi je me drogue. »PLUS D’ÉTABLISSEMENTS DE TRAITEMENT ET DE DÉSINTOXICATIONLes longues listes d’attente et les difficultés à être admis en traitement, comme l’ontmentionné les participants, indiquaient la nécessité d’un plus grand nombred’établissements de traitement.Un groupe en particulier qui était frustré par le manque de services de traitementpour les drogues a noté que l’hôpital de sa ville avait de nombreux lits vacants. Ilsaimeraient que les étages vides de cet hôpital servent au traitement pour les drogueset qu’il soit doté de personnel additionnel spécialisé en ce domaine. Ils croyaient aussiqu’il devrait y avoir des hôpitaux qui se spécialisent dans le traitement de l’utilisationde substances problématique.À St. John’s, il y a eu beaucoup de discussions au sujet du besoin de désintoxicationassistée par des médecins, plutôt qu’un simple endroit où se sevrer en dormant. ÀVictoria, la désintoxication rapide a été mentionnée, de même que l’offre croissante debuprénorphine comme solution de rechange à la méthadone ou pour aider les gens àse sevrer de méthadone. Des participants ont aussi demandé le soutien des pairsdurant la désintoxication, outre les services médicaux.« Nous avons vraiment besoin d’une désintox médicale… C’est de valeur qu’il n’y aitpas de place où on peut simplement être diminué [graduellement] plutôt que d’avoir àchanger de drogue. »« J’aimerais voir plus de soutien par les pairs dans le processus de désintoxication, passeulement une approche médicale. Je me souviens d’avoir été complètement seul endésintoxication. »PLUS DE CONSULTATION ET D’INTERVENANTSLes participants aux groupes de discussion ont cerné le besoin d’un plus grandnombre d’intervenants et de plus de consultation pour les aider relativement à leurutilisation de substances problématique et aux facteurs sous-jacents qui y contribuent.22<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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