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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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OPTIONS DE TRAITEMENT LIMITÉES POUR LES PERSONNES QUIUTILISENT DES DROGUES AUTRES QUE L’ALCOOLLes participants aux groupes de discussion ont indiqué que les gens qui ont unproblème d’alcool ont plus d’options et de possibilités de traitement que ceux qui ontun problème d’utilisation d’autres drogues.En développant ce thème, ils ont aussi noté que l’approche des Douze Étapes neconvient pas à tous, bien qu’il y ait peu ou pas de solutions de rechange. Même sicertains trouvaient que les programmes de Douze Étapes étaient utiles, d’autres enavaient eu de mauvaises expériences ou n’y étaient pas attirés. Une seule approche neconvient pas à tous, de toute évidence.« Je n’aime pas l’idée de traitements basés sur la foi et ils peuvent aussi avoir unproblème. Comme le programme des Douze Étapes et des choses comme ça, jen’aime pas vraiment ce genre d’approche. Et il semble que la plupart des centres detraitement appliquent un genre de programme modifié des Douze Étapes. »« J’ai remarqué quecertains alcooliquespeuvent rechuter etrevenir… ils partentune semaine, etreviennent la semainesuivante. Quand ils’agit des utilisateursde drogues, si on a dela misère, ils ne nouslaissent pas revenir. »« Et quand les conférenciers de AA viennent à l’hôpital tous les soirs à 20 heures, etpeu importe que vous utilisiez des opiacés, des stimulants, quelle que soit votredrogue de choix, des solvants, on s’attend à ce que vous alliez à la réunion. Mais,comme je l’ai dit, ce ne sont que des réunions AA. Et moi, je suis allé à une réunion,et parce que je prends des drogues, on m’a dit que ce n’était pas ma place.Pourtant, ce sont toutes des drogues, l’alcool aussi. Mais je me suis senti… j’aipleuré les larmes de mon corps, cette fois-là. Qu’est-ce que j’étais censé faire? »LE REFUS D’ADMISSION EN DÉSINTOXICATION ET L’EXPULSION DESSERVICES DE TRAITEMENTDes participants ont aussi mentionné ne pas être capables d’entrer en désintoxication ouen centre de traitement quand ils sont intoxiqués, ce qui leur semblait aussi illogique.De même, certains réprouvaient d’être renvoyés de programmes de traitement pourdes comportements qu’ils tentaient de changer et qui étaient associés à leur utilisationde drogues :« Ça fait je pense deux ans que j’étais expulsée d’une thérapie, ça faisait presque deuxmois que j’étais là, puis il y a deux choses que j’ai faites que je ne devais pas fairepuis que je suis allée leur dire par moi-même que j’avais faites ces choses-là, j’étaishonnête pendant ma démarche. J’étais vraiment motivée et j’allais vraiment bien.Bien ils m’ont expulsée de la maison de thérapie parce que ça faisait une autre choseque je ne devais pas faire, et ce sont des choses liées à ma consommation, desaffaires qu’il faut que je change là. »19<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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