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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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LA THÉRAPIE PAR L’ARTQuelques participants ont suggéré que la thérapie par l’art, dans le cadre dutraitement pour les drogues, leur serait utile.« Je prenais de lacoke puis de lamorphine. Je suisallé en thérapie pourm’en sortir, puis àdate, ça va bien. Jeprends plus ça… jene me pique plus. »SE TENIR OCCUPÉCertaines personnes avaient réussi à maîtriser leur utilisation de substancesproblématique. D’autres ont partagé leurs stratégies pour gérer leur utilisation dedrogues, comme s’occuper, trouver des activités intéressantes, réduire l’utilisation dedrogues et connecter avec la nature par des activités comme le jardinage. Peu importela stratégie employée, le facteur le plus important pour la prise en charge réussie del’utilisation de drogues est la disposition de la personne à changer.« Une chose est sûre… Pour arrêter de consommer, il faut que la personne veuillearrêter. On peut mener le cheval à la fontaine, mais on ne peut le forcer à boire. »Ce qui ne fonctionne pas pour le traitement et la consultationLES LISTES ET LES PÉRIODES D’ATTENTEL’obstacle de loin le plus fréquent de l’accès au traitement et à la consultation déclarépar les participants aux groupes de discussion était le temps d’attente avant d’entrerdans un programme, indiquant le besoin d’un plus grand nombre de services detraitement ou de procédés d'admission ponctuels. Les semaines d’attente pour êtreadmis à un programme ou même les heures d’attente pour un service d’urgence nefonctionnaient pas et se soldaient souvent par une occasion ratée. Certains ontmême affirmé que la liste d’attente peut entraîner des suicides. Voici des exemplesde ce qui s’est dit :« Vous cherchez de l’aide, là, il faut qu’il y ait quelqu’un pour vous en donner. »« C’est pas juste une question d’être prêt là, c’est une question que crissetu veux arrêter, tu veux arrêter là. C’est parce que tu es écœuré de fairece que tu fais. C’est parce que tu es sur le bord de te tirer une balle. Maisdeux semaines ou trois semaines c’est long... Moi je suis persuadé qu’il ya plein de monde qui se sont suicidés finalement et puis qui auraient puêtre sauvés. »18<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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