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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Les groupes d’entraide comme Narcotiques Anonymes ont été mentionnés dans cecontexte. Certains préféraient la consultation individuelle et d’autres cherchaient del’aide à diverses sources. Une seule personne des groupes de discussion a dit avoir lesmoyens de payer une consultation privée.Les participants ont aussi indiqué qu’ils trouvaient utile que les intervenants soientattentifs, prêts à écouter, et disponibles au besoin. Traiter les gens avec dignité et respectest nettement bénéfique, et la réputation d’un service ou d’un travailleur en particulierse répand par le bouche à oreille. Une approche de seuil bas, comme les foyers de groupepour le rétablissement ou le programme de maintien à la méthadone, qui tolèrel’utilisation de certaines substances comme le cannabis, aide aussi certaines personnes.Voici quelques extraits :« Je… parle aux intervenants ou à n’importe qui présent, et je trouve qu’ils sont trèsaidants. Ils cessent presque ce qu’ils font. Si quelque chose vous tracasse et que vousvoulez en parler, ils sont très bons, ils sont prêts à vous écouter. »« Je n’ai pas consommé aujourd’hui, et probablement pas depuis environ trois semaines.C’est un vrai miracle pour moi. J’ai fréquenté des groupes genre, NA… Et c’est pourquoije suis passé au travers… J’ai trouvé un intervenant individuel [avec] qui j’ai pum’asseoir et tout déballer, et dire : “Regarde, c’est ce que je fais depuis que j’ai 13 ans.Et j’en ai 40.” »DISPENSER DES SERVICES SUR DEMANDEMalheureusement, l’accès aux services de désintoxication et de traitement peutêtre difficile, et exiger souvent des tentatives répétées pour recevoir le service, àcause de la forte demande. Il semble parfois que l’aide ne s’obtient que lorsqu’ons’enrage. Certains ont partagé les mesures désespérées et innovatrices qu’ils ontutilisées pour obtenir l’aide dont ils avaient besoin, notamment menacer de seblesser eux-mêmes, se saouler pour pouvoir être admis à des programmes detraitement de l’alcoolisme, prétendre souffrir d’une maladie mentale, et mêmetrouver des bénévoles pour les aider à se sevrer des drogues. Ces histoiresprouvent le besoin d’un plus grand nombre de services de désintoxication et detraitement qui répondent aux besoins des utilisateurs de drogues de rue. En outre,puisque la disposition d’une personne à changer est souvent la clé de la réussited’un traitement, il faut que l’aide soit immédiatement disponible quand lespersonnes qui utilisent des drogues la demandent.« Vous savez ce que j’ai dû faire?… Je venais de perdre mon copain de quatre ans et monpère venait de mourir, et j’essayais d’arrêter de consommer toutes sortes de drogues.Et personne ne voulait m’aider. Nous sommes allés au [Centre de santé] et j’ai dit : “Je nesors pas d’ici tant que vous ne me donnerez pas de méthadone et que vous m’aidiez àlâcher la drogue, autrement je vais me trancher la gorge dans votre portique.” C’est laseule façon dont j’ai réussi à obtenir de l’aide. »« J’y suis allée quelquesfois. La désintox… j’aiété hospitalisée. J’aides intervenants.Différents programmes,NA, et tout ce quej’ai pu trouver pourm’aider. »17<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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