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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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DIRECTION 180 – UN PROGRAMME COMMUNAUTAIRE DE MAINTIENÀ LA MÉTHADONE DE SEUIL BASL’historiqueLe programme de maintien à la méthadone de seuil bas Direction 180est né après dix ans de travail avec Mainline Needle Exchange. Àl’époque, un comité a été formé pour revendiquer un programme deméthadone communautaire. Mainline siégeait au comité, comme lemédecin hygiéniste, des représentants de la santé publique et lepersonnel du ministère de la Santé.Le programme provincial de services de prévention et de traitement de latoxicomanie avait des critères stricts pour son programme de maintien à laméthadone, et beaucoup n’y satisfaisaient pas. Il était basé surl’abstinence, et l’est toujours. Si une personne est en retard à un rendezvous,utilise un langage grossier, ou a un résultat positif à un test pourtoute substance, elle est pénalisée, et après cinq entorses, elle est retiréedu programme. Il fallait un programme qui tienne compte des réalités desgens, et ce, dans la communauté où les gens qui utilisent des droguesavaient accès aux services.En 2001, Direction 180 a inauguré un projet pilote pour 30 personnes, grâce à unfinancement de l'Initiative de partenariats en action communautaire (connu sous lenom de financement « Skippy »), après que la directrice de Mainline, Diane Bailey, deconcert avec la commission consultative sur le sida de la Nouvelle-Écosse, a attribué laproposition du programme à une initiative pour les sans-abri.« Contrairement au beurre d’arachides Skippy, le financement ne s’étendait pas trèsloin, car au bout de deux ans, nous envisagions la fermeture, à cause d’unmanque de financement durable », raconte Cindy MacIsaac, directrice générale deDirection 180. « Par chance, les gens qui ont participé à l’ébauche du programmeavaient prévu élaborer un processus d’évaluation de la première année du programme,afin de confirmer qu’il accomplissait ce que nous nous proposions defaire et qu’il répondait aux besoins des personnes dépendantes des opiacés. Unedemande de subvention a été présentée et acceptée par le Programme d'action communautairesur le sida (PACS) de l’Agence de la santé publique du Canada, qui arévélé que le programme réussissait à atteindre ses buts et objectifs. Avec des fonds162d’exploitation pour traiter 30 personnes, le programme en traitait plus de 60 dansles trois premiers mois, et il y avait une liste d’attente. »<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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