13.07.2015 Views

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

La relation avec la collectivité voisineLe PIPQ a une bonne relation avec le quartier où il loge. Le voisinage est pauvre, et saclientèle ne se démarque pas tellement. Il n’y a pas d’insigne pour identifier le PIPQ, quireste discret.La police patrouille beaucoup dans le coin. Les policiers savent que l’organisme existe. Ilsguettent souvent les femmes, mais ne s’adressent pas à l’organisme, en bonne part. S’ilscherchent une femme en particulier, ils la trouvent habituellement avant qu’elle n’entre auPIPQ. Ils ne le font pas souvent. Comme l’explique Julie Lederman, une travailleuse du PIPQ :« Si nous nous en occupons, nous nous assurons seulement que la femme est bien traitée, queses droits sont respectés. La police n’est pas la bienvenue à l’intérieur de l’organisme. »Le projet Bas seuil d’accessibilitéLes services pour gens de la rue sont offerts à plusieurs endroits, mais ne sont pasnécessairement accessibles aux travailleurs du sexe. Nombre de critères empêchent lesgens d’utiliser certains services. Certains organismes insistent pour que leurs clientssoient sobres, en processus de réinsertion ou d’un certain âge. Pour cette raison, desorganismes comme le PIPQ et Point de repères, qui servent des personnes qui utilisent desdrogues, se sont unis et élaborent un service bas seuil.Le projet Bas seuil d’accessibilité travaille à faciliter l’accès aux soins et aux services desanté pour les personnes qui utilisent des drogues; à améliorer l’accès au dépistage, à lavaccination au traitement et au suivi; à fournir un soutien psychologique, surtout durantle traitement de l’hépatite C, par exemple; à promouvoir la santé pour les personnes quiutilisent des drogues; à encourager le maintien et la reconstruction des réseaux sociaux enlimitant l’exclusivité et en offrant des groupes d’entraide aux utilisateurs; en représentantles personnes qui utilisent des drogues; et en organisant des activités sociales.Le bas seuil signifie que les gens sont les bienvenus même s’ils sont intoxiqués, quoiquel’utilisation de drogues ne soit pas tolérée sur les lieux. Cela signifie aussi qu’ils ne sontpas tenus de fournir une preuve de résidence pour obtenir des boîtes de nourriture.Le local bas seuil au PIPQ est le poste de l’infirmière. Celle-ci dispense des services de baseà l’extérieur du système. Nul besoin de présenter une carte d’assurance-maladie.L’anonymat est assuré, excepté pour le dépistage de maladies à déclaration obligatoire. Lelocal de l’infirmière sert aussi de salle de repos, car il est doté d’un lit simple.Les organismes qui participent au projet Bas seuil d’accessibilité rêvent d’un site d’injectionsécuritaire, d’une unité mobile pour avoir accès aux populations difficiles à joindre, d’unedistribution élargie du matériel d’injection et de récupération du matériel souillé.Le PIPQ anime la formation et la sensibilisation dans les organismes qui offrent desservices aux personnes qui utilisent des drogues ou qui travaillent dans l’industrie dusexe, étant donné que le manque de <strong>connaissances</strong> nourrit la peur et les préjugés. Ilsoffrent aussi des ateliers sur la santé sexuelle.156<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!