13.07.2015 Views

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

« Moi je fais, comme infirmière, des suivis de traitement d’hépatite C puis j’ai desgens qui consomment de la cocaïne intraveineuse toutes les semaines, puis ilsréussissent leur traitement. Ils prennent leur traitement comme il faut et ils viennentà leurs rendez-vous. Quand ils ne viennent pas, ils m’appellent. C’estcomme n’importe qui qui ne consomme pas. Tout est, je pense, dans la relationde confiance ou la relation thérapeutique avec cette personne-là… notre force estdans l’accueil de ces personnes puis dans le développement de relations. On se ditsi on a une bonne relation, on va être capable de travailler avec cette personnelàpuis de l’amener jusqu’où elle veut aller. »Isabelle souligne aussi que bien qu’il soit bon et important de parler de préventiondu VIH et de l’hépatite C, ce n’est souvent pas la plus grande préoccupation desgens de la rue. Bien d’autres priorités s’imposent, comme la nourriture et lelogement, par exemple. Et pour être en mesure d’agir sur le VIH et l’hépatite, nousdevons peut-être aborder avant tout les déterminants de la santé.La recherchePoint de repères a changé sa vision quant à la recherche, comme l’explique MarioGagnon, directeur général :« Les chercheurs venaient, effectuaient leur étude, s’en allaient sans qu’il y ait desuivi. Nous sommes dorénavant plus sélectifs par rapport aux recherches où nousparticipons. Nous choisissons des études qui combleront <strong>nos</strong> besoins et ceux denotre clientèle, et qui donneront quelque chose de concret à la fin, qui ne servirontpas qu’à publier des articles scientifiques ou à poser une plaque d’or ou debronze au mur du chercheur. »L’organisme est bien servi par le soutien des chercheurs universitaires, qui luiprocurent des preuves scientifiques à l’appui de ses propositions et services. Lesemployés de Point de repères ont aussi été formés à faire de la recherche, qui lesa aidés à mieux comprendre les besoins de santé des gens qu’ils servent. Ils ontaussi un meilleur accès à la documentation scientifique, ce qui a accru leurs<strong>connaissances</strong> des problèmes liés à l’utilisation de drogues dans d’autres régionsdu Canada, leur permettant ainsi de prévoir ce qui les attend à l’avenir.COORDONNÉESPoint de repères530 St. Joseph Street EastQuébec QC G1K 3B8Tel: 418.648.8042Fax: 418.648.0972Website: www.pointdereperes.comRESSOURCES UTILESDISPONIBLES À POINTDE REPÈRES• Guide de rue : un fasciculede poche contenant desrenseignements pratiquessur l’injection sécuritaire,afin d’éviter lescomplications et de savoirque faire si ellessurviennent;• Guide « Ressources » :un fascicule de pocheénumérant les servicessociaux et de santédisponibles;• Guide de pratique 1 : Lescomplications aiguës de lapeau et des tissus mousassociées à l’injection dedrogue chez lesutilisateurs de droguesinjectables : les connaître,les reconnaître, les gérer;• Le Petit guide « Letransposon » : un fasciculede poche pratique quirésume le Guide depratique 1, à utiliser dansla rue;• Guide de pratique 2 : Lesoverdoses de cocaïne etd’opiacés : les connaître,les reconnaître, les gérer;• Guide de pratique 3 : Lafièvre et l’hyperthermiechez les personnes quiutilisent des drogues parinjection153<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!