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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Le Dr Kolbe aimerait voir une information de meilleure qualité offerte au milieumédical et au public, et une amélioration du traitement que les personnes prenant dela méthadone reçoivent des professionnels de la santé, qui les décourage de rechercherdes soins médicaux quand ils en ont besoin.« Nos patients aboutissent à l’urgence, pour une raison quelconque. Ils sont traitéscomme des toxicomanes, ce qu’ils détestent, et ils se sentent l’objet de discrimination.Donc, même s’ils ont un problème sérieux non lié aux drogues, ils refusentsimplement de s’y rendre… ou ils y vont et je téléphone au médecin de l’urgence etlui dis que ce patient veut être observé pour 24 heures… Un cas typique… un patientm’a dit qu’il sentait que sa méthadone était trop forte. Nous avons vérifié lesétiquettes pour nous assurer que tout était conforme. La méthadone est envoyée ànotre clinique par une pharmacie. Je l’ai envoyé chez lui, il m’a retéléphoné dansl’heure, disant qu’il se sentait somnolent. Alors je lui dis : “Bon, tu t’en vas directementà l’urgence.” J’ai téléphoné au médecin, je lui ai expliqué que laméthadone a une longue durée, et que nous devons supposer que ce patient a faitune surdose, ce qui semble certainement être le cas. On l’a renvoyé au bout d’uneheure, et il a été très mal traité. C’est un scénario fréquent, malheureusement. »Les facultés de médecine de <strong>nos</strong> universités offrent peu (ou pas) de formation surles drogues illégales, sans parler du maintien à la méthadone, dans leur programmed’études. Peu de médecins sont diplômés avec un concept solide des questionsentourant l’utilisation de drogues. Le TMM lui-même demeure stigmatisé, et unnombre insuffisant de médecins veulent en fournir. Les médecins de la méthadonesont débordés et ne peuvent servir le nombre de gens qui recherchent le traitement.Le traitement de maintien à la méthadone a été instauré il y a presque 50 ans. Il estencore sous-financé, incompris, et lourd de stigmates et de mythes. Les gestionnairesde cas aident, mais on ne peut laisser dans leurs seules mains l’amélioration de laprestation de ce traitement vital.RESSOURCES UTILES• Rapport du Grouped’étude sur les pratiquesentourant le traitement demaintien à la méthadone,mars 2007. Disponible àl’adresse :http://www.health.gov.on.ca/french/publicf/pubf/ministry_reportsf/methadone_taskforcef/methadone_taskforce.pdf• Traitement de maintien àla méthadone : manuel duclient, révisé (2008) :disponible au Centre detoxicomanie et de santémentale, à l’adressehttp://www.camh.net/fr/Care_Treatment/Resources_clients_families_friends/Methadone_Maintenance_Treatment/index.html147<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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