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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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INITIATIVE D’UTILISATION SÉCURITAIRE DU CRACK DE SANTÉPUBLIQUE OTTAWALe contexteSanté publique de la Ville d’Ottawa cite la recherche qui suggère que les gens quifument du crack sont à risque accru d’infection au VIH, à l’hépatite C et à d’autresinfections transmises sexuellement, comme la syphilis et l’herpès 21 . Les pipes servantà fumer le crack, qui sont souvent improvisées à partir de métal, de verre ou deplastique peuvent causer des brûlures, des cloques et des coupures sur les lèvres etdans la bouche des utilisateurs. Étant donné que les pipes de crack sont souventpartagées, les gens qui en fument et ont des lésions buccales peuvent s’exposer ausang potentiellement infecté laissé sur la pipe par d’autres fumeurs 22 . Des études ontaussi conclu que les gens qui fument du crack sont à risque accru de contracter leVIH lors de relations sexuelles orales passives non protégées 23, 24, 25, 26 .La Ville d’Ottawa est au beau milieu d’une crise de santé publique en ce quiconcerne l’infection à VIH et à hépatite C chez les personnes qui utilisent desdrogues injectables, qui sont au nombre de 3 000 à 5 000 à Ottawa, et on estimeque 70 % d’entre elles fument aussi du crack. Le taux de prévalence du VIH dans cegroupe est de 21 %, soit le plus élevé de la province de l’Ontario, et le deuxièmeen importance au Canada. Il est trois fois plus élevé que le taux de Toronto etquatre fois plus élevé que celui du reste de l’Ontario. On estime que l’hépatite Cest de 10 à 15 fois plus transmissible que le VIH, et qu’elle est significativementplus prévalente chez les personnes qui utilisent des drogues injectables à Ottawa.La prévalence est estimée à 76 %, plus élevée que celle de Montréal (70 %) ou deToronto (54 %). Un nombre significativement plus grand de personnes quifument du crack ont déclaré être infectées à l’hépatite C (45 %) comparativementaux non-fumeurs de crack (14 %). Les efforts de prévention de la maladie sonttrès nécessaires dans cette population.21Wong J, Cheung Y, Wilson W et Methven T. A Review of the Literature Concerning the Risk of Transmission of HIV/hepatitis/TBamong Crack Users in Toronto. Toronto : rapport inédit.22Porter J et Bonilla L. Crack users’ cracked lips: An additional HIV risk factor. Am J Public Health 1993; 83: 1490.23Faruque S, Edlin BR, McCoy CB, Word CO, Larsen SA, Schmid DS, von Bargen JC, Serrano Y. Crack cocaine smoking and oralsores in three inner-city neighbourhoods. J Acquired Immune Defic Syndromes 1996; 13: 87-92.24Jones DL, Irwin KL, Inciardi J, Bowser B, Schilling R, Word C, Evans P, Faruque S, McCoy HV et Edlin BR. The high-risk sexualpractices of crack-smoking sex workers recruited from the streets of three American cities. The Multicenter Crack Cocaine and HIVInfection Study Team. Sex Transm Dis 1998; 25: 187-93.25Wallace J I, Weiner A, Steinberg A et Hoffman B. (1996) Fellatio is a significant risk behaviour for acquiring AIDS among NewYork City streetwalking prostitutes. 11 th International Conference on AIDS 1996, Vancouver (Abstract no. PoC 4196).26Wallace JI, Porter J, Weiner A et Steinberg A. Oral sex, crack smoking, and HIV infection among female sex workers who donot inject drugs. Am J Public Health 1997; 87: 470.139<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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