13.07.2015 Views

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Le programme de service d’approche d’OasisEn 1996, Oasis a démarré son service d’approche en livrant des condoms aux agencesd’escorte. Oasis était associé à Santé publique Ottawa pour fournir de l’informationsur la santé et des vaccins contre l’hépatite B aux danseuses exotiques de la régiond’Ottawa. En 1998, ils ont créé le premier groupe d’entraide pour travailleurs du sexe.Par la suite, ils ont formé des partenariats avec les organismes communautairescomme le Centre Amethyst pour les femmes toxicomanes, Bruce House (maisonBruce) et Sobriety House (maison Sobriété). Ils ont introduit les projets par les pairset les programmes de <strong>connaissances</strong> pratiques, et ils dispensent une éducation desensibilisation au VIH/sida, aux toxicomanies et à la réduction des méfaits au sein dela grande communauté d’Ottawa. Ils offrent aussi un encadrement à leurs clients etrevendiquent la représentation des consommateurs aux comités et conseils consultatifs.Le mandat d’Oasis est régional, il offre donc un certain soutien aux clients deKingston, Brockville, Carleton Place et de la région à l’est d’Ottawa.La grossesse, l’utilisation de drogues et le service d’approcheOasis travaille présentement auprès de femmes qui utilisent des drogues, qui sont enceinteset qui ont des enfants de moins de six ans à répondre à leurs besoins de traitement de latoxicomanie. En partenariat avec le Conseil régional de santé Champlain, la Société d’aide àl’enfance et un établissement de traitement pour les femmes, ils ont élaboré des programmespour la famille et les jeunes, et des centres de ressources pour les parents. Par exemple, Oasisanime un groupe de parents pour les enfants souffrant de déficit de l’attention et de troubled’hyperactivité avec déficit de l’attention (DA/THADA).Oasis siège au comité consultatif de Champlain pour le développement de la petite enfanceet au projet des femmes toxicomanes depuis 2001. Le projet, financé par le ministère de laSanté et des Soins de longue durée, collabore avec des alliés des secteurs de la toxicomanie,de la petite enfance et du bien-être des enfants, en vue d’améliorer les services de traitementpour les femmes toxicomanes qui sont enceintes ou ont des enfants en bas âge. L’un desobjectifs du Comité était de mettre au point des modules de formation pour contribuer àdéceler les toxicomanies précoces, et d’instaurer et mettre en œuvre des stratégies deréduction des risques. La formation était offerte aux travailleurs de première ligne et auxorganismes qui dispensent des services aux femmes, y compris la Société d’aide à l’enfance,les Services de toxicomanie et de santé mentale, Ontario au travail, le Programme ontariende soutien aux personnes handicapées, et les services sociaux.Ryta Peschka a contribué à élaborer et à mettre en œuvre une composante de réduction desméfaits dans les modules de formation du manuel didactique sur le développement de lapetite enfance. À titre d’animatrice communautaire, elle est allée à Brockville, Cornwall etKingston pour dispenser la formation, représenter les clients, et aider les parents à risqueélevé à apporter les changements nécessaires pour accroître leurs chances de garder leursenfants. Quand les enfants leur sont retirés, son rôle en est un de soutien intensif quand lesfemmes vivent le deuil et le trauma de la séparation, qu’elles sont à risque accru de rechuter,et qu’elles ont besoin de revendiquer leurs droits légaux et de visite.« Nous avions unefoule de programmesformidables,innovateurs. Lefinancement a cessé,et en ce sens, les…utilisateurs desservices ont étéabandonnés en quelquesorte. C’est donc commeun élastique, au sens oùnous étions en mesurede les attirer, puis quandil n’y avait plus d’argent,ils disparaissaient,et nous devionsrecommencer à leschercher. »– Ryta Peschka, travailleusecommunautaire de serviced’approche et éducatrice communautairesur la réductiondes méfaits, Oasis137<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!