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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Profil des personnes vivant avec le VIH/sida dans la région« Même en 2007, avoirle cancer, c’estaccepté socialement,mais pas le VIH… jesuis convaincue qu’àforce d’en parler, onréussit à briser desbarrières. »– Danielle Gélinas,infirmière coordonnatrice,Clinique régionale de soinsintégrés en VIH/sidaEnviron 35 à 40 personnes ont un dossier à la clinique. Elles voient le spécialiste du VIHtraitant à la clinique et leur propre médecin de famille peut aussi participer à leurtraitement. Les médecins travaillent ensemble à assurer un suivi conjoint.Bien des personnes qui vivent avec le VIH/sida à Rouyn-Noranda ont habité dans degrands centres urbains et sont revenues dans la région pour être auprès de leur famille. Il ya un besoin criant de logement pour les personnes qui reviennent dans la région. Elles sontsouvent plus âgées, plus malades et sans abri. Elles vont dans les refuges, et le personnel dela clinique doit parfois intervenir et les aider à accéder aux refuges, étant donné ladiscrimination et l’incompréhension qui règnent relativement au VIH/sida.La discrétion dans une petite villeUne petite ville présente des problèmes particuliers en ce qui concerne la protection de lavie privée et la confidentialité. Par exemple, les gens supposent que toutes les personnes àqui Danielle parle sont séropositives. À titre d’infirmière coordonnatrice, on lui demandesouvent de synchroniser les rendez-vous afin d’éviter que les gens de la même ville ne serencontrent dans la salle d’attente, ce qui est difficile à accomplir, car le médecin vient deMontréal à la clinique pour quelques jours seulement par mois.Peur, ignorance et stigmatesDanielle Gélinas, l’infirmière coordonnatrice de la clinique, et Kathleen Sullivan, latravailleuse sociale de la clinique, s’étonnent encore du nombre de professionnels de lasanté qui n’ont jamais été exposés à une personne vivant avec le VIH, ou même à unhomme gai. Dans la collectivité, elles rencontrent beaucoup de stigmates associés au VIH.L’équipe multidisciplinaire continuera à sensibiliser la collectivité et à travailler auxquestions de discrimination. Il y a des difficultés à se rendre dans certains endroits pourdonner la formation. Elles constatent qu’elles ont plus de succès lorsqu’elles donnent à laformation le nom de « séances d’information », plutôt que séances de formation. Ellesconstatent aussi qu’elles doivent faire preuve de créativité afin de trouver des moyens etdes endroits pour parler du VIH/sida. La Semaine de sensibilisation au sida annuelle estl’occasion idéale. Les gens ont soif d’information, et lorsqu’on les rassemble dans unepièce, ils sont intéressés à apprendre et à en parler.130COORDONNÉESClinique régionale de soins intégrés en VIH/sidade l’Abitibi-TémiscamingueCentre de santé et de services sociaux de Rouyn-Noranda4, 9 e rueRouyn-Noranda QC J9X 2B2Tél. : 819.797.8816Sans frais : 1.877.269.7844Téléc. : 819.797.8666<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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