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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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En 2007, ESSAIS a décidé de mettre à jour sa politique de distribution et de reprendreles visites de sites. Le programme a obtenu le financement de l’Agence de la santé et desservices sociaux et a demandé une augmentation au provincial. Il a aussi mené uneintervention de travailleur de service d’approche afin d’aborder l’utilisation de droguespar les clients au site d’accès de l’hôpital.En ce qui concerne les besoins des Autochtones, ESSAIS sensibilise les conseils de bandeset les communautés à l’importance d’agir en matière d’utilisation de drogues injectables.L’accès au matériel d’injection a été rendu possible grâce aux centres de santé des réservesde Pikogan et Kitcisakik. Dans une autre localité, l’infirmière offre un accès informel.Comme nous l’avons mentionné, l’approche doit respecter le rythme de la collectivité. Lasensibilisation est lente et il faut du temps pour former des relations de confiance.D’autres problèmes subsistent. Au sein des services de santé et sociaux, l’information, lavaccination, le dépistage et le soutien des personnes utilisatrices de drogues injectablesdoivent s’accroître. L’élimination et la récupération adéquates du matériel utilisédoivent être améliorées. En outre, c’est un problème perpétuel que d’encourager lespersonnes utilisatrices de drogues injectables à utiliser du matériel d’injection neuf.ESSAIS examine aussi des stratégies pour empêcher les gens de commencer à s’injecter.Les conditions de vie des jeunes ont aussi besoin d’amélioration.Le Programme travail de rueLe Programme travail de rue a été l’un des premiers du genre à être instauré dans larégion de l’Abitibi-Témiscamingue, au Québec. Le programme semblait être une mesureessentielle pour travailler auprès des personnes qui utilisent des drogues injectables. Ilest en activité depuis maintenant 14 ans, grâce à un financement récurrent.La région compte neuf travailleurs de service d’approche, financés annuellement parl’Agence de la santé et des services sociaux, à hauteur de 400 000 $, dont une partie estallouée à la coordination. Le financement récurrent a apporté de la stabilité auxtravailleurs et au programme de service d’approche. Malheureusement, aucun véhiculene dessert la région, en raison de son étendue, et l’on n’y distribue pas non plus detrousses d’utilisation sécuritaire du crack.ESSAIS a mené une étude du travail d’approche avec l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et le service de santé publique, et rédigé un manuel de formation pour lestravailleurs de service d’approche, lequel servira à tous les nouveaux travailleurs et aideraaussi les membres des conseils d’administration des organismes de service d’approche.Le programme d’approche a rencontré des difficultés quand il a reçu des plaintes de laDirection de la protection de la jeunesse, de la police et d’autres groupes qui necomprenaient pas ce travail. Ils ont dû sensibiliser les gens à l’approche de la réductiondes méfaits. Ils ont organisé des rencontres avec les élus municipaux afin de les aider àcomprendre. Des efforts continus importants assurent le maintien de la sensibilisationau sein de la collectivité. Les programmes sont constamment contestés, mais au moins,ils n’ont pas à s’inquiéter du financement.126<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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