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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Le leadership en ces matières est réellement venu de l’agence régionale de santépublique. Ils ont élaboré des outils de formation et, depuis 10 ou 12 ans, ils offrent uneformation sur la réduction des méfaits au personnel des services correctionnels, auxintervenants en toxicomanie, aux infirmiers et à la police au moyen d’un projet enmilieu carcéral. En outre, les travailleurs de service d’approche rencontrentrégulièrement les policiers pour les informer au sujet de la réduction des méfaits.D’après Mme Clermont, la formation est continue, puisque les gens déménagent etchangent d’emploi.Le Programme d’échange de seringues, services d’aide et d’informationsur le sidaLa région de l’Abitibi-Témiscamingue offre maintenant l’accès à du matérield’injection 24 heures par jour, sept jours par semaine. Comment s’y prennent-ils?L’objectif du programme d’échange de seringues, services d’aide et d’information sur lesida (ESSAIS) est de prévenir la transmission des infections, surtout du VIH et del’hépatite C, en offrant du matériel d’injection et de l’information sur son utilisationdans 35 sites d’accès, y compris des pharmacies privées, qui sont les principauxcollaborateurs. La santé publique achète les trousses, les envoie aux pharmacies, puisles pharmacies les remettent au comptoir des ordonnances. Les trousses contiennentchacun des articles suivants en quatre exemplaires : des « sécuricups », des bouteillesd’eau, des tampons d’alcool, et des seringues, ainsi que des condoms. Des infirmièresd’urgence distribuent le matériel d’injection après la fermeture des pharmacies. Danscertains endroits, les travailleurs de service d’approche en distribuent aussi, même sice n’est pas leur principal rôle. Ils se chargent de cette tâche pour aider les clients etleur dire où obtenir le matériel.Les évaluations ont révélé une augmentation du nombre de trousses d’injectionsécuritaire distribuées depuis la mise en œuvre du programme, en 1993. Lespharmacies sont les sites les plus souvent visités. Il semble que les consommateurssont plus jeunes et que le nombre des femmes qui s’injectent s’accroît.La mise en œuvre du programme ESSAIS ne s’est pas faite sans obstacles. Lesinfirmières d’urgence et les décideurs ne comprenaient pas bien les objectifs duprogramme. Les coûts étaient élevés et les fonds, insuffisants. L’accès auxcommunautés autochtones de la région posait aussi problème. Pour surmonter cesobstacles, on a diffusé plus d’information sur le programme et des visites de sites ontété organisées. ESSAIS a aussi fait circuler sa politique de distribution de matérield’injection, a offert une formation sur l’approche de la réduction des méfaits, etobtenu un appui financier au niveau régional.Après 14 ans d’activité, ESSAIS rencontre encore des difficultés, comme la résistancedes nouveaux employés des urgences à remettre le nombre de trousses que demandentles gens, le manque de financement suffisant, l’utilisation de drogues aux sites dedistribution, et les aguilles souillées jetées au sol.125<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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