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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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5. ROUYN-NORANDA, QUÉBECLA RÉDUCTION DES MÉFAITS EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUEL’Abitibi-Témiscamingue est une région du nord du Québec, à environ septheures de route de Montréal. La région compte quelque 145 000 résidents,répartis dans six villes dont la population varie entre 10 000 et 40 000. Rouyn-Noranda est une de ces villes, et compte 40 000 habitants.Bien que l’utilisation de drogues injectables ait eu lieu dans cette région au milieu des années1980, les personnes qui utilisent des drogues n’avaient ni voix ni leader à l’échelle régionale pouraborder leurs problèmes. Tout cela a changé en 1985, avec l’arrivée de Pauline Clermont, uneinfirmière à l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue. L’utilisationde drogues injectables est une question qui lui tient à cœur. Lorsqu’elle s’est jointe au service desanté publique, elle a abordé les enjeux des services de santé élargis liés à l’utilisation de droguesinjectables avec une approche de réduction des méfaits, même quand elle excédait le mandat desanté publique.Mme Clermont a étudié les données épidémiologiques de la région, ainsi que les services qui yavaient été mis sur pied. Les estimations révélaient qu’approximativement 200 personnes de larégion utilisaient des drogues injectables, et qu’environ 50 % d’entre elles avaient contractél’hépatite C. Les conclusions d’une étude de séroprévalence des habitants de la région quiutilisaient des drogues injectables (SurvUDI) indiquaient que 7 % d’entre eux étaient séropositifs,comparativement à 17,5 % à Montréal et à 10 % à Québec. Néanmoins, la prévalence était assezimportante pour justifier l’établissement d’une clinique de services intégrés dans la région. On yoffrait une distribution de seringues, mais l’étude a révélé que malgré cela, les gens de la régionpartageaient leurs seringues plus souvent que les utilisateurs de partout ailleurs. Ils subissaientégalement moins souvent de tests de dépistage du VIH et de l’hépatite C que les utilisateursd’autres régions.123<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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