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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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CONTEXTE DU PROJETLes personnes qui utilisent des drogues illégales font face à de multiplesproblèmes complexes qui peuvent avoir des répercussions importantessur leur santé et leur bien-être. Une grave préoccupation de santé publiqueest la propagation du VIH/sida et de l’hépatite C par l’utilisation dedrogues par injection. Au Canada, environ 17 % des cas de VIH à ce joursont attribués à l’utilisation de drogues par injection. Il est encourageant devoir que les nouvelles infections à VIH chez les personnes qui utilisent desdrogues par injection sont passées de 19 % en 2002 à 14 % en 2005.Néanmoins, on estime que de 350 à 650 personnes ont encore contracté le VIH parl’utilisation de drogues par injection en 2005, ce qui est inacceptablement élevé 2 .L’hépatite C, une maladie infectieuse qui attaque le foie, affecte quelque 240 000Canadiens, et environ 5 000 nouvelles infections apparaissent chaque année 3 . On estimequ’environ 70 % des personnes infectées sont des utilisateurs anciens ou actuels dedrogues par injection. Des études révèlent qu’il peut aussi y avoir une association entre lepartage d’une pipe de crack et la transmission du virus de l’hépatite C (VHC) 4 .Ces importantes questions de santé publique touchent toutes les collectivités. Cependant,ces préoccupations sont souvent moins immédiates pour les personnes qui utilisent desdrogues illégales que ne le sont d’autres problèmes de santé, de bien-être et de sécurité.Parmi ce qui les inquiète davantage, nommons : la « cotton fever » ou la fièvre provoquée parles tampons d’ouate (sepsie), le « poumon de craie » par l’injection de comprimés, les abcèssérieux, l’itinérance, la faim, la douleur chronique et la tuberculose, les risques des droguesde force et de pureté inconnues, les conséquences des pratiques imparfaites d’utilisation dedrogues, et, bien sûr, la surdose et la mort. La plupart des personnes sans abri qui utilisentdes drogues souffrent aussi de problèmes de santé mentale comme la dépression ou letrouble de stress post-traumatique, de même que d’une gamme de maladies somatiques 5 . Il ya encore d’autres obstacles : le manque de logement, d’emploi, d’instruction et de formation,le manque d’accès à des programmes acceptables de traitement de la toxicomanie, unealimentation inadéquate, et surtout, le manque de traitement juste et équitable et de respect.« On se réjouitparticulièrement deschangements chez lesgens. Comme vous lesavez, quand les genscommencent à croirequ’ils ont une valeuret une certaineimportance, des tas dechoses changent dansleur vie, et nous avonsdonc vu beaucoup deces changements ».– Marliss Taylor,Streetworks,Edmonton, AB2Agence de la santé publique du Canada. Actualités en épidémiologie sur le VIH/sida, novembre 2007. En ligne à l’adressehttp://www.phac-aspc.gc.ca/aids-sida/publication/epi/epi2007-fra.html.3Santé Canada. Réduire les méfaits associés à l’usage des drogues par injection au Canada. 2001. ISBN 0-662-86087. No cat. :H39-589-2001F. En ligne à l’adresse http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/pubs/adp-apd/injection/index_f.html.4Fischer, B. HCV virus transmission among oral crack users: viral detection on crack paraphernalia. European Journal of Gastroenterologyand Hepatology. Sous presse (en anglais seulement).5Vicky Stergiopoulos et Nathan Herrmann. <strong>Canadian</strong> Journal of Psychiatry, juillet 2003, v. 48: 374-380.3<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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