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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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activités sociales. Il invite les membres de la famille et le personnel à des corvées denettoyage communautaires trois fois par année pour les aider à ramasser tout déchetcausé par l’injection de drogues.Il peut y avoir des problèmes de limites lorsqu’une personne à la tête d’un groupe d’entraideest également l’employée d’un organisme qui l’abrite. Marliss Taylor explique la situation :« [Rosie] est membre du personnel ici et donc, quand son groupe a une bonne idée, elledoit en porter le poids contre ses propres collègues, ce qui est amusant. Ça fonctionne,jusqu’ici. Nous nous en tirons bien. »Certains membres d’As It Is ont participé à l’élaboration des ressources destinées auxaidants naturels. Ils n’avaient jamais fait partie d’un comité ou d’un groupe de travailauparavant. Aujourd’hui, certains d’entre eux font partie du réseau des utilisateurs etservent de mentors aux nouveaux. Des membres ont aussi exprimé le désir de recevoir uneformation pour parler en public.Des obstacles empêchent certaines personnes d’assister aux rencontres du groupe : lesréunions ont présentement lieu le jour, ce qui ne convient pas à tous. Le groupe examinecomment se rendre plus accessible.Malgré épuisement des fonds à la fin de mars 2007, les membres du groupe entendentpoursuivre. Présentement, sauf l’animatrice, peu de femmes participent. Nombre des femmesqui ont participé ont abandonné pour des raisons de santé, parce qu’elles ont déménagé ouqu’elles travaillent et ne peuvent se libérer le jour. Certaines ont des enfants, ce qui compliqueencore les choses.Selon Rosemary Fayant, qui dirige le groupe d’Edmonton, l’organisme a eu une influenceimportante :« Certains de <strong>nos</strong> gars se sont vraiment stabilisés. Il y en avait un qui faisait une surdose deuxfois par jour, parfois trois fois par semaine. Il n’en a pas fait depuis 18 mois. Il a un logementstable depuis un an. Nous avons un autre type qui vivait dans les refuges. Il s’est trouvé uneplace. Et ils disent que c’est seulement à cause du groupe et du fait d’être reconnu comme unêtre humain, et non « moins que ». Ils disent qu’ils sont des pères, des frères, des mères, dessœurs et qu’ils sont des êtres humains à part entière. Et c’est ce que bien des gens du groupenous ont dit en tirer, qu’ils y retrouvaient leur dignité. »RESSOURCES UTILESOFFERTES ÀSTREETWORKS• Vein Care Handbook : unguide sur la façon derester en sécurité et ensanté lorsqu’on utilisedes drogues injectables• GERMS: How To StayHealthy on the Street : unguide qui explique lesmicrobes, comment lescontracter et comments’en débarrasser• Street First Aid: ‘Causeyou just never know’: unguide de premiers soinsécrit par les gens quivivent dans la rue• Uptown, Downtown: theDrug Handbook : unguide offrant desconseils de sécurité surles drogues de rue• Pamphlet on OverdosePrevention : Prévenez lepire! Ne courez pas…composez le 9-1-1COORDONNÉESRosemary FayantStreetworks/AAWEARBoyle Street Community Services10116 – 105 AvenueEdmonton AB T5H 0K2Tél. : 780.424.4106, poste 210Téléc. : 780.425.2205Courriel : rfayant@boylestreet.org109<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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