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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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Deux médecins ont prescrit Narcan à Streetworks. Grâce au financement du projet,Streetworks a acheté la naloxone de ses partenaires de Chicago, où elle coûtequelque 2,50 $ le flacon, comparé à 89 $ le flacon localement.Le projet a pris fin le 31 mars 2007 et l’on tente de prolonger le programme. SelonMarliss Taylor, le projet fructueux a fait plus que seulement sauver des vies :« On se réjouit particulièrement des changements chez les gens. Comme vous lesavez, quand les gens commencent à croire qu’ils ont une valeur et une certaineimportance, des tas de choses changent dans leur vie, et nous avons donc vubeaucoup de ces changements… L’une des personnes que [Lisa] a formées faisaitune surdose deux fois par semaine, sinon plus. Elle lui a donné une formation,et il disait : “Je ne pense pas, Lisa, je ne sais pas pourquoi tu fais ça, je ne croispas que ce soit une bonne idée.” Il n’a pas fait de surdose depuis un an et demi.Il est dehors, il circule. En fait, lui et un autre jasaient avec moi hier, et ils ontdit : “Aurais-tu jamais cru que nous serions comme nous sommes aujourd’hui?”J’ai répondu : “Pour être honnête, non, je ne pensais pas vous voir vous en sortirsi bien.” Ils font tous deux partie du réseau des utilisateurs [voir AAWEAR et« As It Is »]. Ils ont tous deux été formés à la naloxone. Ils ont été inclus dansdes trucs et y ont participé, et c’est la première fois que je les vois si enthousiastes. »« Streetworks et StreetYouth… c’est ça monsoutien. »– groupe de discussionLa dernière évaluation du projet montre que 18 % des participants ont utilisé lanaloxone. Habituellement, aux É.-U., on prévoit que 10 % des participants vontl’utiliser la première année.Les personnes engagées dans ce projet souhaitent que d’autres personnes quitravaillent auprès des utilisateurs d’opiacés soient au courant de ce programme, dansl’espoir qu’il soit offert ailleurs. Une pharmacie les a même approchées, qui aimeraitque ses employés reçoivent une formation en prévention de surdoses.Obstacles et réussitesStreetworks n’a pas eu la tâche facile pour faire en sorte que tous les partenaires duconseil des organismes soient tous aussi sensibilisés et se sentent égaux. L’utilisationd’un langage commun était un obstacle, et l’adhésion de tous les services de lacommunauté de Boyle Street était aussi un défi. Quand la prestation du programmea débuté, Boyle Street Community Services craignait un peu l’inconnu et étaitréticent. Il n’a pas reçu l’appui de tous, peu importe que le directeur général lesoutenait ou pas. Le modèle de service de Streetworks était aussi contraire à celuide certains organismes partenaires.106<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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