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flotox - Bibliothèque Ecole Centrale Lyon - École Centrale de Lyon

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N° d'ordre: 83-08Année 1983THÈSEprésentéeDEVANT U ECOLE CENTRALE DE LYONpour I' obtention duTITRE DE DOCTEUR INGENIEURSpécialité : Micro - électroniqueParMICHEL BÉTIRACIngénieur école centrale <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>ÉTUDE D'UN DISPOSITIF NON VOLATIL A GRILLEFLOTTANTE DU TYPE "FLOTOX" ET DE SONUTILISATION DANS LES MEMOIRES VIVES NON VOLATILES.Soutenue le 23 Septembre- 1983 <strong>de</strong>vantla Commission d' ExamenMM.J.J. URGELLprési<strong>de</strong>ntJ. BORELJ.M. BRICEM. GARRIGUESP. GENTILP. VIICTOROVITCHExaminateurs


N° d' ordre: 83 -08 Année 1983THÈSEprésentéeDEVANT L ECOLE CENTRALE DE LYONpour 1 obtention duTITRE DE DOCTEUR INGENIEURSpécialité : Micro - électroniqueParMICHEL BÉTIRACIngénieur école centrale <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong>ÉTUDE DUN DISPOSITIF NON VOLATIL AGRILLEFLOTTANTE DU TYPE "FLOTOX" ET DE SONUTILISATION DANS LES MEMOIRES VIVES NON VOLATILES.Soutenue le 23 Septembre. 1983 <strong>de</strong>vant la Commission d ExamenMM. J.J. URGELL Prési<strong>de</strong>ntJ. BORELJ.M. BRICEM. GARRIGUESP. GENTILP. VIKTOROVITCH IExaminateurs1-,ECOLE CENTRALE DE LYONBIBLIOTHEQUEOP 163 F. 69131 ECULLY CEDEX


Sont aussi habilitées ì diriger <strong>de</strong>s UsesI'E.C.L.les personnes dont les noms suivent:MM.E. ALCARAZH. ARBEYJ. BATAILLEJ. BOREL (LETI)CI. CAMBONB. CAMBOUJ.P. CHANTECHARNAYB. COOLJILLETJ. DIMNETA. HAUPAISJ. JOSEPHPh. KAPSACI. MARTELETJ.M. MARTINJ.R. MARTINT. MATHTAMONTESR. MORELNGUYEN DUR. OLlERR. PHILIPPEG. ROJATJ.P. SCHONM. SUNYACHCl. SURRYA. TAILLANDG. THOMASL. VINCENT


A Conne, niaA tou niínÇeninia


AVANT-PROPOSLe travail présenté dans ce mémoire a été effectué au sein<strong>de</strong> la société Thomson-EFCIS (Société pour l'Etu<strong>de</strong> et la Fabrication <strong>de</strong>Circuits Intgrés Spéciaux) dans le service "Mémoires et circuitslogiques (MECL) <strong>de</strong> la Direction Technique.Nous ne saurions en faire l'exposé sans remercier tous ceuxqui par leur confiance, leur enseignement, leur expérience ontcontribué è sa réalisation.Tout d'abord, nous tenons è exprimer toute notre gratitu<strong>de</strong>à Monsieur J. BOREL, Directeur Technique <strong>de</strong> la Société Thomson-EFCISpour la confiance qu'il nous a accordée en nous accueillant, l'intérêtqu'il porte à nos travaux et sa participation à notre Jury.Nous remercions Monsieur le Professeur J.J. URGELL <strong>de</strong> l'<strong>Ecole</strong><strong>Centrale</strong> <strong>de</strong> <strong>Lyon</strong> pour ses enseignements antérieurs et l'honneur qu'ilnous fait en acceptant la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> notre Jury <strong>de</strong> thèse.Nous exprimons nos sincères remerciements è MonsieurM. GARRIGUES, Chargé <strong>de</strong> Recherche au CNRS, à Monsieur P. GENTILProfesseur <strong>de</strong>s Universités en poste è l'Institut NationnalPolytechnique <strong>de</strong> Grenoble, à Monsieur P. VIKTOROVITCH, Maitre <strong>de</strong>Recherche au CNRS, qui ont bien voulu participer à notre Jury.Que Monsieur J. M. BRICE, chef du service "Mémoires etcircuits logiques' <strong>de</strong> la Société Thomson-EFCIS trouve ici l'expression<strong>de</strong> nos profonds remerciements pour la confiance qu'il nous a accordéeen nous accueillant dans son groupe et les conseils qu'il nous aprodigués pour l'aboutissement <strong>de</strong> nos travaux.Nous remercions également Monsieur V. LE GOASCOZ, chef duservice EEPROM <strong>de</strong> la Société Thomson-EFCIS, pour l'accueil qu'il nous afait dans son groupe en début <strong>de</strong> ce travail.Nous tenons aussi à remercier tous ceux qui dans laDirection Technique <strong>de</strong> la Société Thomson-EFCIS ont apporté leur ai<strong>de</strong>technique ou leur soutien et plus particulièrement Mesdames J. AUDOUZE,H. ULLMANN, Messieurs, N. BALLAY, B. GUILLAUMOT, M. LAURENS, G. MORIN,S. RAVEL, B. ULLNANN.Enfin, nous ne saurions oublier dans nos remerciementsMesdames F. BRILLET et A. LOYAU pour le soin qu'elles ont apporté à lafrappe et à la réalisation <strong>de</strong> ce mémoire.


LECTURE RAPIDELes paragraphes cités ci-<strong>de</strong>ssous représentent une synthèsedu document. Leur lecture permettra d'apprécier rapi<strong>de</strong>ment lesobjectifs <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s entreprises et les principaa résultats.Introduction <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>Généralités sur les dispositifs non volatilsparagraphe I-1paragraphe I-3paragraphe I-4Présentation générale du dispositif Flotoxparagraphe I-1-1paragraphe II-1-2paragraphe II-1-2--1 Cparagraphe II-l-3p là 3p 5è 6p 13p 41 è 43p 45è 47p 47p 60è 62p 66è 74Caractéristiques électriques (résultats et modélisation) du Flot oxparagraphe II-2-1 à II-2-3 p 75è 99paragraphe II-2-5 p 106 è 127Caractéristiques physiques (résultats et modélisation) du Flotoxparagraphe II-3-2-1 p 137 è 147Problèmes liés è l'utilisation du Flotox en circuitparagraphe II-7 p 190Evolution du Flotox et comparaison avec les dispositifs "HUGHES" et"FETMOS"paragraphe IV-2 et IV-3 p 194 è 203paragraphe IV-5 P 213Généralités sur les mémoires non volatiles et leurs applicationsparagraphe I-1 p 215 è 219paragraphe I-4 p 241 à 244Présentation générale du circuit "NOVEAM" et cho:ix <strong>de</strong>s cellulesmémo iresparagraphe II-2 p 248paragraphe II-3-2-3 p 255 à 258paragraphe II-6 p 268Description du circuitchapitre III p 271 à 296Conclusion <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> p 298 è 299


EV /mchamp électrique critique longitudinalE0V /mcomposante normale du champ électrique dansl'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grilleEsV Imcomposante normale du champ électrique dans lesiliciumA/Vtransconductance du transistor NOSJ .sconstante <strong>de</strong> PLANCKJ .sIDAcourant <strong>de</strong> drain du transistor NOSDSSAcourant <strong>de</strong> drain lorsque VD = VDSSJA /m2<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courantJ n,pA Im2<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courant <strong>de</strong>s électrons, <strong>de</strong>s trouskJ / °Kconstante <strong>de</strong> BOLTZMANNK1 K Bcoefficient d'éffet <strong>de</strong> substratLnilongueur du canalL <strong>de</strong>pnidistance du drain au point <strong>de</strong> pincementmKgmasse <strong>de</strong> l'électron libre (9,108 1O31Kg)


n,rn Kgoxrnasse effective <strong>de</strong> l'électron dans le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>s i lic i urnNBrn3dopage en irnpureté dusubstratncaconcentration en électronsnirnconcentration intrinsèqueen porteurspcaconcentration en trousQßC/rn2charge d'espace dans leilicium par unité <strong>de</strong> surfaceQ BIC/rn2charge d'espace dans le silicium par unité <strong>de</strong>surface pour +QCC/rn2charge par unité <strong>de</strong> <strong>de</strong>d 'inversionsurface dans la coucheQ CFCcharge <strong>de</strong> la grille flottanteQ GFCC ¡ca2charge <strong>de</strong> la grille flottantesurfacepar unité <strong>de</strong>Q0Ccharge initialesur la grille flottanteQ oxFC/rn2<strong>de</strong>nsité totale <strong>de</strong> charges fixes dans l'oxy<strong>de</strong> et àl'interface, dans lesconditions <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> plateQsC/rn2charge, par unité <strong>de</strong> surface dans le siliciumqCvaleur <strong>de</strong> la charge d'un électron (1,6 lO'9C)Rrésistances


VPVpseudo potentiel <strong>de</strong> FERMI au point <strong>de</strong> pincementVTVtension <strong>de</strong> seuilximprofon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> jonctionzmlargeur du canalaA/V2constante <strong>de</strong> l'expression <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courantFOWLER-NORDHEIMV /mconstante <strong>de</strong> l'expression <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courantFOWLER-NORDHEIMF IMpermittivité absolue du l'oxy<strong>de</strong>CF ¡Mpermittivité absolue du siliciumsFe.vhauteur <strong>de</strong> barrière <strong>de</strong> potentiel à l'interfacesilicium oxy<strong>de</strong> ; à l'interface grille flottanteoxy<strong>de</strong> sous grille flottante)Vdifference <strong>de</strong>s potentiels <strong>de</strong> FERMIVpotentiel <strong>de</strong> FERMIVpotentiel <strong>de</strong> surfaceVexcès du potentiel <strong>de</strong> surfaceMSVdifference <strong>de</strong>s potentiels d'extraction métalsemiconducteur


SOMMAIREINTRODUCTIONPREMIEREPARTiEP.4 CHAPITRE I : Gn&uiLi-t4 w. Les dí...spo4í_tL4 vio vi voLwti2,1.1 TNTROVUCTION1.2 POINTS MEMOIRE NON VOLATILS INTEGRES1.2. 1. Sg4.tme bu.Ue mag tLqae1.2.2. StJ4-tmeA ve,'tXe. 4enLcondact.e.uX1.2.3. SyotJne4 chaìtge c..tk.LqLLeA1,3 MEMOIRES NON VOLATILES A MATERIAUX SEM1CONVUCTEUR LES EEPROM1.3. 1. M vL6meA pekmeJtrni-t L'nje.c.tLon <strong>de</strong>A cha/Lge.4 e.t Le.wr.4-tOCJZttge.I. 3. 1. 1. Ivije.ctLori pa.t ponte.w cha.acLsA - McuxriLsme. gn&taLB - Inje.c.téovi <strong>de</strong>. po'c-te.wd'une. jonc.tLonC - 1vije.ctLovt pair.. vio vi avaLanche.cíiaud6 pair.. ctvaìance.1. 3. 1.2. Inje.c.-tLon pair.. c.ondac,ton <strong>de</strong>. pon.te.wt4 .t&Ctveir.ALe. di.oxy<strong>de</strong>. <strong>de</strong>. ÁLLc..Lwn1.3. 1. 3. 1nje.c.tLori <strong>de</strong>. pote.uir. &. .t,'taveius une. cowthe.d'L6oLavr..t ttet' m.Lnc.e.1.3. 1.4. 1njectLori palL conductLon <strong>de</strong>. pon_te.uxs à titave.oLe. nLwLe. <strong>de</strong>. LLcLwni. 3. 1.5. Inje.c..tLon <strong>de</strong>. po/.te.wt4s pair.. photo-cowutvit1.3,1.6. Conc2u.o-Lon1.3.2. Pn1.se.nta-tLon e,t avlaLy4e. du ovicLLonnejne.n,t <strong>de</strong>. qae2queAdí po.oLt.L1.3.2. 1. S-t,'utctwLe,.s ir.aLL e.n te.c.hnoLogie. MOSA - StJuLc,twLe. MIOS (Mta2 l4oLant Oxj<strong>de</strong>. S-LLcLum)B - S-t'uictwte. FAMOS CMOS Lnje.ct.Lon pwtavaLanche. danA une. git-Ue Lo-ttante.)


wt-ULss1.4 COPtJCLUSIOWSC - EEPROMV - EEPROMFowee-'r. Woìr.dheíjníijec.tLon pc.t po'riewus c.híxathsnjectLori pair. ee,t -tw'ivteLE - S uctwr.ei nvLx-tes et a..wt'r.eA c..hnoLog.LeÁ1.3.2.2. Stk twr.e.6 bLpoLaJJr.e.6P.44 CHAPITRE II Le cWpo4í.tL FLotox cØac/rtLqaeA e-t modLL6atLoviIl. i VESCIZIPTIOW-PRIWCIPE VE FOWCTIONNEMEUT ET TECHNOLOGiE11.1.1. VeAoJr.Lptíorl11. 1.2. Pnínc.Lpe. <strong>de</strong>. onwt.Lonnemen.t11.1,2.1. Ee.t <strong>de</strong> La aha./r.ge emmctgcoLne 4wr. La. girUeLottttn.te.A - 1Za.ppe2 da ovct4ovtnement d'an tk .L&toìr. MOS- Exp.'r.eA4Lon <strong>de</strong> La tenLon <strong>de</strong> 4eULLC - 1n7Luenc.e <strong>de</strong> La c.haitge emmagane davs LagìrLUe ÇLo.tta.vtte 4WL La -tevzLon <strong>de</strong> 4ew2'11.1.2.2. Mc.avrL6me <strong>de</strong> c.kair.ge e-t <strong>de</strong> dahLvr.ge <strong>de</strong> La git-LUe.gotta.nte11.1.3. Tec.hncLog.Le wtLLe powr. i aLLseir. Le cUpo4.íJtJ FLo.tox.11.2 CARACTER1ST1ÇUES ELECT1Z1ÇUES ET MOVELISAT1ON11.2. 1. Ca ct&r..&tLqae. Uect'ríqae.s11.2.1.1. Psenta...tLon <strong>de</strong> dípo4.L.tL74sme-6 WLe411.2.1.2. RouLtats qucJ..Lta.tL4powr. Les11.2.2. V-teAmí.na.ti.on exp&thnen.taLe <strong>de</strong> La .'r.eLatLon qwL ex.íte.ent'r.e La -tej.ve»Lon <strong>de</strong> La gir.LUe LotLante e-t Le-o ten&Lan.oext&z-Leuìr.eo11.2.2.1. Pn...Lnc.Lpe <strong>de</strong> L'exp&rLence11.2.2.2. V&nair.cite exp&r.ónert.taLe11.2.2.3. RsuLtat expJthnentaux11.2.3. Exp/Le-o4Lon thonJ.que <strong>de</strong>A vaLe.wr.o <strong>de</strong>. coupLage en.tìr.e La..ten&cíon gU2e ÇLotta.nte e-t Le-o -tervo-Lon4 exirÁ.eu/r.eAappLLqaeA


11.2.3. 1. EpMA4.Lon <strong>de</strong>6 J atLon4 en-t'Le. Le..6 d.L&Lente.411.2.3.2. VL75Lc.a2Lon e.xpJnte.nta2e.11.2.3. 3. OJt_LgLne. <strong>de</strong>. La cov&n..te. exp&t.úne.n-to.Le11.2.3.4. R4ULta.tA thon_LqaeA e,t eip&rJme.n-taLLx Lon2qae.La. owc.e. eAs.t .sLtaée. du. côté zone m.Lnc.e.11.2.4. Exten.&Lon da sy4tnie <strong>de</strong>. me UJLe. da c.ou.pLage.11.2.5. Expke..os.Lon <strong>de</strong> La .te.n4-Lon <strong>de</strong>. e.uíJL et da e.ouctnt d'w..Ln4oWic.e. du. FLo.to,c11,2.5.1. Te.n4-L0YI <strong>de</strong>. 4e.uU11.2.5.2. Ca c.t&zL4tiLqae. -thoìt.Lqae. c.otm..ant te.rt-Lon11.2.5.3. LocaLLatLovi e,t oJrígLne. <strong>de</strong>. La e.hw.ge ¿nLtaLe.11.3 CARACTE1Z1ST1QL1ES PHYSIQUES ET MOVELISATION11.3. 1. PJtLricLpe <strong>de</strong>. ba4e. e...t pkobLme.ì.s po4411.3,2. ModLeA powt L'-Lnje.e.téLovL11.3.2.1. ModILea.tLon11.3.2.2. Remaqae6 e,t Jt4wí.tat6 4WL Le.s hawte.w<strong>de</strong>. bcLJLe2p. 156 CHAPITRE III : P'wbLrneA ¿L L'u,tUóatLon du. FLo.tox en cL.c.uLt111.1 IMTROVUCTION111.2 CYCLES VE PROGRAMMATION111.3 ENVUPSANCE VES VISPOSITIFS111.3.1. RaL-tat6 exp&me.n-taax111.3.2. ExptLcatLon thoìtqae <strong>de</strong>. La dg'tada.tLon111.4 EFFETS VU TEMPS VE MONTEE VE LA TENSION VE PROGRAMMATION111.5 RETENTION VE L'INFORMATION111.5.1. Rie.n..tLovt "na..twteLe"111.5.2. R,te.rvtLon ows poLaìiLoa..tLon111.6 LiMITATION VE LA PROGRAMMATION LIEE AU TRANSISTOR SERIE111.7 CONCLUSiON


P.191 CHAPITRE IV CompaìuvLoon da cUpo4W Fotox ave.c. d'a.wtxeA 4-tkaetuxe,odu. minie. .typ e,t voI_wt,í.oj'i <strong>de</strong> c.e dÁpoLtLIV. i INTROVUCTIONIV.2 POINT MEMOIRE VU TYPE HUGHESIV. 3 STRUCTURE MOTOROLA (FETMOS)IV.4 PRESENTATION VU POINT MEMOIRE UTILISE VANS LES CIRCUITS NON VOLATILSET EVOLUTION POSSI&E VE CE TYPE VE POINT MEMOIREIV.5 CONCLUSIONVE WU EMEPARTIEP.214 CHAPITRE I GnMUt4. .6W. £e4 c2LtC.uLt6 non vo&a.-tJ141. 1 INTROVUCTION1.2 CIRCUITS VU TYPE EEPROM1.2.1.1.2.2. Ve4c/tLp-tí..on du. onUonnement1.3 CIRCUITS VU TYPE MO VRAM1.3.1. Gn&aLító1.3.2. Ce aeí3 mmoL'ieo1.3.2. 1. PLncLpe <strong>de</strong> bas e1.4 CONCLUSION1.3.2.2. P)ien,ta,t,Lon <strong>de</strong> qae2qu.eA aeL&Lee.6 mmOíJieAA - CeL&t&e bírctnche dqwU..LbieAS - Ce.Uu&e4 noead. d&quLtLbk


P. 245 CHAPITRE II : P 4ert-ta-t-LovL du. cxcwí,t NO VRAM : ehoLx <strong>de</strong> ceLeuLeAmmoíjtes e,t cthoLx <strong>de</strong> La tecJinoLogLe11.1 INTROVUCT1ON11.2 ORGANiSATION GENERALE VU CIRCUIT11.3 CHOIX VES CELLULES MEMOIRES11.3.1. Coricept <strong>de</strong> cWpo4LtL FLo.tox ¿oL11.3.2. P'Ls en,ta.tLovi et <strong>de</strong> cLptLort <strong>de</strong> e. eL&i.Zes e.haLLes11.3.2.1. Repo4LtLorrteJnen-t 4.ta.tLqLLe11.3.2.2. Repo4LtLonnement dynam.Lqu.eII.3..2,3, CeLeuLeahoL.&Le11.4 CHOIX ET VESCRIPTION VE LA TECHNOLOGIE11.4.1, ChoLx <strong>de</strong> La. tedinoLoge11.4.2. Ve4cLptLort <strong>de</strong> La. teahnoLog.Le11.5 PRiNCIPALES REGLES VE VESSIN11.6 CONCLUSIONP. 270 CHAPITRE UI VeAe/1LptLan du. e.L'tcuLt NO VRAM111. 1 1NTROVUCTION111.2 VESCRIPTION VES ELEMENTS CONSTITUTIFS VU CIRCUIT111.2.1. Sytme d'EejLtwte - Lec-twe.111.2.2. C&tcuLt d'En JeA/So'LLeo111.2.3. Vco<strong>de</strong>wt L4igne.s111.2.4. CeLLuìeo rn&no-uJLe4 : nvL e en rnmo.ixe - 'Lepoí..tLonnemen.t111.3 IMPLANTATION VU CIRCUIT111.4 CONCLUSIONP.297 C O N C L U S I O NRE1-LRLNCESANND


I NTRODUCT I ON


Le be,òoLn cxoíarvt <strong>de</strong>. .ótoc.Iaeì. <strong>de</strong>A £rto'una.tLovt4 <strong>de</strong>manLAe non voLtvtJie, .towt en con.6ed'wan.L La. po44LbíJt <strong>de</strong>mod..LLe/t ou.. d'ctc.tiicLL.6e/t aLment e.e,s Lno.&ma-tLon4 a. c.onduLtda.n4 c.eA <strong>de</strong> LxeA ctnrleA au dve2oppeinervt <strong>de</strong>.6 mmoíAeA Ln4-c.níptLbLe.o e..t ectçabLes Uea..ttLqaeme.n..t (EEPROM).Ce..6 m&nouJLeA pert.en.t quaiYre po44LbíJJt4tockage d'une Lno'unatLovi (etw.e)- c.oyioexvaJJ.on <strong>de</strong> c.e.tte £noìuna,tLon 4a.n4 aLt&uz-tLon dan4 Le .temp4e,t &tn4 appo/Lt d' neg-Le ex.tkLeWt.e.- modí4Lca.tLon ven.tueL?Le <strong>de</strong> c.e,tte £no.'unatiLon. (e.ac.ement pwL.6ven-tu.e!2emen-t citLtw.e) w'vLquemen-t 4Wt an. od&e <strong>de</strong> L' wíAa.teW.e44LteA d' qwLpementA 4pcíauX exJ1)t..LeW4 au 4y4..tJnee..t 4Sa.n.4 ncon,t'wíJtemen.t aux EPROM(rnmoíJLe4 moteA p'wg'iamia.bLeA Uee.t'uLquemen-t)- 'teístLtutLon <strong>de</strong> L'Lyionjna-tLon towt en cort.6e.Iwavi-t Le c.a c.,tXe nonvoLatíi <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>nL/Le.Le ca1uzc..t)Le <strong>de</strong> non votati1Lt <strong>de</strong> L'Lno.'unatLon, da.n.ó LesmmoiJte4 .o Leo ndwi-tews, 4e. t'uzdwL.t <strong>de</strong> i,Lie pky'4Lqae palL u-n&toc.fzage <strong>de</strong> ckw.ge..6 iee...t&..Lque4 dans un .oLte -íoL <strong>de</strong> L' ex-t&rLeuX ;L'cLtwte et L'eac.emen-t conLtant aJo a chLvLgelL ou. dchw.gelLce .óLte. La. MtLtwt.Lon <strong>de</strong> L'-Lno'unc.-tLon eo.t 'iLLe paA Le.6 ee-t4d'-LnLaence <strong>de</strong> cette chaìge, no.tammen..t pc La. rnodí4Lcat-Lon <strong>de</strong> Laten,6-Lon <strong>de</strong> .oewíi d'un tkan4-t6.to)L MO.S.CeA pnop'i...Lt4 <strong>de</strong>A cUApo&LtL4 non vOLatíl4 on..t pu. it/Le.at-íLLeA powt La. ir1aVa.tLon <strong>de</strong> rn&noiiteA vLveA 4.ttttLqLLe4 non'JOLa.tLLQA 1NOVRAM).0


-2-L 'aznLLoìwtLovi <strong>de</strong>A techvioLog-LeA et <strong>de</strong>.o moge.n4 <strong>de</strong>ctbnLcatLon, e.vidan po44íbLe La 'taLLsa-t.ori <strong>de</strong> e.oucheAs in.Lnc.eAd'oxy<strong>de</strong> (80 a. 200 A) ep/wdu.e.tLbLeA, a. peftJ7lL6 aux 4uC-tWLe.6 VlanvoLa.tíie, <strong>de</strong> c.Ovina.WLe ¿ewt v&LtabLe. eA4ofl. a. patíi <strong>de</strong>A a.vtne.4 1980.Cet ctopect <strong>de</strong>. 'Lep/wducÍ.LbLfít <strong>de</strong>A oqf <strong>de</strong>A nvLnceA ct pe)unAen pantÁcuLLex, Le. dve2oppement <strong>de</strong>A tuLe..-twe4 oil Le. 4.toeízage. <strong>de</strong>. Lac.hLvLge. Uect'i.Lqae eA.t ee.ca da.nA une Ue.ct'w<strong>de</strong> ¿oLe. ("g'i-2Le.Lo.ttan.te"), tandLs que. pouiL <strong>de</strong>.4 4uc-twLeA oil Le. 4stockage <strong>de</strong> La.c.ha/ige Ue.et'tLque. eA-t e ec-tu. a. L'Ln-tex7ace. <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux £oLa,n.t, teLLe.La s&w.twie MUOS (mtaL-v_tw/ie.-oxy<strong>de</strong>-&íLLcLwn), on 4e. he.uìi-tee.nc.otea. <strong>de</strong>A p/wbLmeA <strong>de</strong>. 1ctbnLcatLon <strong>de</strong> L'oxy<strong>de</strong>. t.xè m-Lnc.e (20 a. 30 A).L e. .tjtavaLe p4 ent da.no ce mmoíAe 'L<strong>de</strong>. dctn4 L' ta<strong>de</strong>.d' une. t'Lac-twLe. non voLc.tíie. a. gn.LUe Lottuvte. Le FLo.tox(FLoat.Lng ga..te. Tannei Ox2<strong>de</strong>.) ei <strong>de</strong>. .00n u .at_Lon dai'lA Le.4 CÍ)LCWi6noii voLaií.L6, no.tamment LeAs mmoÁJi.eA v.veAs non voLztiLeo (WOVRAM).Ce. .tjutvai.2 4e. 4abdLvL6 e en <strong>de</strong>ux pa/ltLe.4.VanAs une pìtenvLì'.e. pa1ztLe, nouA &tudíon4 LeA cc ctLs.tLqaeA phy.o.LqueAeAt Uec-t'iiqueA <strong>de</strong>. La 4tkuctWLe. FLo.tox.L' Laboiia.tLon d'an modUe gri&taL 'ie.poctn-t 4WL an 4y4tme.<strong>de</strong> coupLage ca.pacLt ei une. condac.-t,Lon tiinne2 Foweeir. 1'do'Ldhthn a..tkLtvet6 L' oxy<strong>de</strong>. <strong>de</strong> 4LUC.Lwfl a. peìtmí d' expLiquen. LeA /r14uLtatAex pJLíJne.ntaLLx co nce)tnan-t Le4 ccaeAt&aAtLqLLeA coWtant--ten4-Lo n, LecycLeA <strong>de</strong> p/La gn.aniatLovt eAt LeA phnornvte4 <strong>de</strong> ittentLon.LeA awt/teA aApec.tA ¿L4 a.L 'wtLLLòa-tLon du FLotox en cL'LcuLtei La compa..&a-íAon du FLotox avec, <strong>de</strong>ux awtkeA 4t&uc-tWLe4 non voLa-tíleAa. gníLLe Lottan-te on,t auA4-L ei abon.d4 ei on-t a,L-t L'objei <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>-LíAatLonA patLcuLLxe4.


-3-La <strong>de</strong>.ux.Lme. paxtíe. <strong>de</strong>. notM tLzvaÁ2 a e.Ofl4S-twt..LLeìtLa fLactuXe. FLo-tox powt La aonce.p-tLon d'arie. mmoí.xe. v-Lue. rtOn. vo!a_tLLe.Le. buA <strong>de</strong>. c.e.tte. e.oric.e.ptLon -tartt <strong>de</strong>. d&non.tte't La aLabLLLt d'ari-te.L aL'.e.uLt ¿t L'aL<strong>de</strong>. <strong>de</strong>. 4'uwtwLe.s FLoto, nou4 n.ou4 4omme4 paA-tLe.a-LWie.me.ri.t aux c.eLeuLe4 mmoíjz.e. e,t ¿t Le.wr. onc.tLarineme.ri.-t&Ltw.e., Le.c.tw.e. e..t po44LbLUt <strong>de</strong>. p'wg.'iammatLori e..t <strong>de</strong>. eA-tL.twtLorL<strong>de</strong>. L'LriwtmatLori ; nows avori4 a..Ln4L ame.n&s p/wpo4eir. an. rioave.au-type. <strong>de</strong>. aeliwee. mmo-L'e. non. voIatí1e.. Now avon. £mpLariìl c.eAs d-Lve.1t4e6e.eJ2uLe.s 4Wi an mcqae. tet, que. now pl e.ivton.6 bi..Lve.me.n,t ¿t LaLrt <strong>de</strong>. c.e. rnmoLne..


PREMIEREPARTIE


CHAP! TREIGENERALITES SUR LES DISPOSITIFS NON VOLATILS


-5-1.1 INTRODUCTIONLa nécessité <strong>de</strong> stocker <strong>de</strong>s informations <strong>de</strong> manière immuablea conduit au développement et à l'utilisation <strong>de</strong>s mémoiresROM ("Read only memory" ou "mémoire morte"). Ces mémoires sont<strong>de</strong>stinées à enregistrer <strong>de</strong>s programmes figés tels <strong>de</strong>s tables <strong>de</strong>conversion, <strong>de</strong> codage ou décodage, ou bien les programmes <strong>de</strong> comman<strong>de</strong><strong>de</strong>s systèmes gérés par microprocesseur. Cependant, bien queces mémoires soient <strong>de</strong> faible prix, leur réalisation nécessite unepério<strong>de</strong> relativement longue entre le moment où la configuration àinscrire est donnée par l'utilisateur et la sortie <strong>de</strong>s circuits,c'est pourquoi il est utile <strong>de</strong> donner à l'utilisateur la possibilité<strong>de</strong> programmer lui même le contenu <strong>de</strong> la mémoire morte. Cebesoin a donné naissance aux mémoires mortes programmables (PROM);Celles-ci se sont développées suivant <strong>de</strong>ux axes :- Les PROM programmées généralement par <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> fusibles oucourt circuit <strong>de</strong> jonction,- les EPROM programmables électriquement et effaçables par ultraviolet.Toutefois ces types <strong>de</strong> mémoires programmables manquentencore <strong>de</strong> soupLesse dans leurs utilisations. En effet pour êtreprogrammés, ou effacés dans le cas <strong>de</strong>s EPROM-U.V., ces dispositifsnécessitent <strong>de</strong>s équipements spéciaux extérieurs aux systèmes <strong>de</strong>l'utilisateur. Pour cette raison un nouveau type <strong>de</strong> dispositif aété déveLoppé : les EEPROM (Electrically ErasabLe programmable readonly memory) ou mémoire morte inscriptible et effacable électriquement.Ces mémoires présentent l'avantage <strong>de</strong> pouïoir être programméesdans le système.L'introduction <strong>de</strong> la première mémoire non volatile commercialedate d'une dizaine d'années. Depuis les EPROM ont progressérapi<strong>de</strong>ment et au même rythme que Les mémoires vives (RAM), tantdu point <strong>de</strong> vue coût que du point <strong>de</strong> vue performance etcomplexité.


6Les EEPRCM par contre n'ont évolué que lentement, mais actuellementla tendance s'inverse : la place leur est cédée et Leur taux <strong>de</strong>croissance prévisionnel est le pLus élevé cki marché <strong>de</strong>s mémoires.us donnons dans le tableau ciaprès l'évolution en pourcentage <strong>de</strong>la place prise par les EEPROM par rapport aux autres types <strong>de</strong> mémoiresmortes [1].ANNEETYPE DE MEMOIRE1979 1981 1985 EVOLUTIONROM 28 X 37 X 38 X STABILITEPROM 35% 29 X 24 Z DECROISSANCEEPROM 32 X 24 X 22 Z DECROISSANCEEEPRCM 4 X 10 X 16 Z CROISSANCELes utilisations actuelles <strong>de</strong>s EEPROM peuvent être classéessuivant <strong>de</strong>ux grands axes :- applications sauvegar<strong>de</strong> comportant généraLement peu <strong>de</strong> pointmémoires : compteur non volatil, circuit type vram, microprocesseuret EEPRI,- application ROEl comportant beaucoup <strong>de</strong> points mémoire : EEPRCMstandards, microprocesseurs et EEPRCM.Ces applications seront présentées plus en détail dans Lepremier chapitre <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième partie.


-7-1.2 POINTS MEMOIRE NON VOLATILS INTEGRESLes fonctions que doivent remplir un point mémoire nonvolatil peuvent se résumer en trois points :Stokage d'une information,Conservation <strong>de</strong> L'information sans altération durant une duréeindéterminée,Possibilité <strong>de</strong> récupérer â tout moment l'information stockée.Le principe <strong>de</strong> base pour stocker une information <strong>de</strong> manière non volatile consiste à modifier <strong>de</strong> manière curable mais nonirréversible les propriétés physiques d'un matériau. Jusqu'à nosjours trois principes ont été utilisés et développés :Systèmes à bulles magnétiques,Systèmes à verre semi-'conducteur,Systèmes à charges électriques.1.2.1 Systèmes à bulles magnétiquesLes systèmes à bulles magnétiques ont donné Lieuau développement <strong>de</strong>s mémoires à bulles magnétiques (MBM) dontnous donnons succinctement le principe et Le fonctionnement.Sur un substrat non magnétique (généralement ungrenat <strong>de</strong> gadolinium - gallium) est déposé une couche mincemagnétique. A la surface <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier un réseau <strong>de</strong> conducteurset <strong>de</strong> barreaux faits dans un alliage magnétorésistant(par exemple le permalloy) est déposé, et permet les opérationsd'écriture - lecture et d'effacement.


Ui aimant permanent <strong>de</strong> forme appropriée fournit unchamp magnétique continu perpendiculaire au plan <strong>de</strong> la mémoire.Le passage d'un courant <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> lOOmA dans uneboucle conductrice à la surface <strong>de</strong> la couche magnétique créeponctuellement un champ opposé à celui qui polarise la couchemince, et donne ainsi naissance à une zone cylindrique dontle sens d'aimantation est inverse <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> la couche mince.Ces cylindres sont appelés "bulles magnétiques". Ellesont un diamètre <strong>de</strong> 4 à 6 tm.Lh champ tournant, créé par un bobinage extérieur,ainsi que la présence <strong>de</strong>s barreaux en alliage magnéto résistantpermettent <strong>de</strong> déplacer les bulles. La disposition <strong>de</strong>sbarreaux est telle qu'ils forment <strong>de</strong>s registres à décalagedans lesquels l'information binaire est donnée par la présenced'une bulle ("1") ou son absence ("O").La magnétisation propre <strong>de</strong> la bulle se traduit parune variation <strong>de</strong> résistance lors <strong>de</strong> son passage dans un matériaumagnéto résistant et donc pour un courant donné par unechute <strong>de</strong> tension. Ce principe est utilisé pour la lecture dupoint mémoire. L'écriture consiste à créer une bulle, etl'effacement à la faire disparaître, soit par augmentationponctuelle du champ <strong>de</strong> polarisation <strong>de</strong> la couche mince (ef facementpar bit), soit par augmentation globale <strong>de</strong> ce mêmechamp (effacement global).La figure 1-1 illustre la structure <strong>de</strong> base d'unemémoire à bulles magnétiques. La non volatilité <strong>de</strong> la mémoireest assurée par la présence d'un champ magnétique permanent.Ce type <strong>de</strong> mémoire présente l'avantage d'avoir unetechnologie<strong>de</strong> fabrication simple et une bonne <strong>de</strong>nsité d'intégration1O bits/mm2 [21. Toutefois leur temps d'accès estlong : i à 4 ms et leur consommation moyenne élevée (supérieureà 1W).


9Couche mincemag ne t iqueSens <strong>de</strong> I aimantation<strong>de</strong> I. bulleSens <strong>de</strong>I aimantahonJfacileJ4 <strong>de</strong> la coucheminceSubstratnon magnetiqueBullesmagnétiquesFIGURE 1-1Principe d'une mémoire à bulle magnétiqueM.ten.v amorphe .ctir Electro<strong>de</strong>. (molTbdèn,)SubstratverreContactMitriel amorphe actifCantici veis electro<strong>de</strong>nierivur,a u min ejmpour electro<strong>de</strong> euprIeure (aluminium)Electre uperieure(malybdine)Dilect riq uyElectro<strong>de</strong> unferieure (molVbdine)Dio<strong>de</strong>Commutateur OvaniqueAluminium MolyWine Osy<strong>de</strong> krrt specialt point-memoire)FIGURE 1-2 : Différents types <strong>de</strong> mémoires ovoniques


- lo -1.2.2 Systèmes à verre semi-conducteurLes systèmes à verre semi-conducteur se sont concrétiséspar les mémoires ovoniques. Leur principe repose surle passage <strong>de</strong> l'état amorphe à un état ordonné <strong>de</strong> verresspéciaux lors <strong>de</strong> l'application d'une impulsion électrique,et cela se traduit par un changement <strong>de</strong> résistivité du matériau.En absence d'impulsion électrique ou <strong>de</strong> variation<strong>de</strong> température, les états amorphe et ordonné sont stables.Il est ainsi aisé grace à ce procédé, <strong>de</strong> co<strong>de</strong>r une informationet <strong>de</strong> la conserver <strong>de</strong> manière non volatile.La figure 1-2 donne la structure d'un commutateurovonique. L'opération d'écriture requiert une tension d'environ25V et un courant <strong>de</strong> 5mA pendant 2 à 20 ms. L'effacementse fait avec une tension inférieure à 25v et le passage d'uncourant inférieur ou égal à 200mA pendant 10 sis. La lecturese fait par la détection <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> tension ou <strong>de</strong> courantdOe à la variation <strong>de</strong> résistance du matériau.Bien que ce procédé présente <strong>de</strong>s aspects intéressants,il semble que Les processus relatifs aux verresn'aient pas encore fait l'objet d'étu<strong>de</strong>s suffisantes pourtirer <strong>de</strong>s conclusions.1.2.3 Systèmes à charges électriquesLes systèmes à charges électriques ont été et sontessentiellement développés dans les circuits MOS et bipolaires.Lhe revue <strong>de</strong>s différents principes et technologiessera faite au paragraphe suivant. Q peut toutefois noterL'existence d'un point mémoire mixte : circuit intégré MOS(métal - oxy<strong>de</strong> - semi-conducteur) et tube à vi<strong>de</strong>. Ces mémoiresconstituent les BEA MOS (beam adressed MOS) c'est-à-dire<strong>de</strong>s MOS adressés par faisceau. Il est composé d'un tube àvi<strong>de</strong> à catho<strong>de</strong> et dont la cible est un réseau <strong>de</strong> circuitsM OS.


L'inscription se fait en injectant <strong>de</strong>s chargespositives dans Le silicium en Lots, quatre puces <strong>de</strong> MOS <strong>de</strong>15mm2, chacune sont disposées côte à côte. Les couches <strong>de</strong>silicium N et P forment une dio<strong>de</strong> polarisée en inverse.L'adressage est assuré par <strong>de</strong>ux étages <strong>de</strong> déflexion et unréseau <strong>de</strong> Lentilles électroniques. (figure 1-3).Pour écrire, une tension <strong>de</strong> 60V est appliquée entrela métallisation d'aluminium et le silicium N. Le faisceaud'électrons attaque une zone ponctuelle et crée <strong>de</strong>s pairesélectron-trou. Les électrons sont collectés par l'aluminiumalors que les charges positives restent piégées à l'interfaceoxy<strong>de</strong> - silicium. Pour lire, une faible polarisation négativeest utilisée, le faisceau crée â nouveau <strong>de</strong>s paires électrontrou,les charges positives sont repoussées par la chargestockée seiL y a lieu et se manifestent par un courant <strong>de</strong>sortie. L'effacement consiste à neutraliser toutes les chargesBien que présentant une gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité d'intégration(15.10 bits/mm2) [3], ce type <strong>de</strong> mémoire semble présenter<strong>de</strong>s défauts majeurs :- Lecture <strong>de</strong>structive au <strong>de</strong>là d'une vingtaine <strong>de</strong> cycles <strong>de</strong>le ct u r e,une durée <strong>de</strong> vie du système <strong>de</strong> 20 000 heures,- et une non volatilité <strong>de</strong> l'information qui ne dépasse pasplusieurs mois.Les systèmes à charges électriques sont actuelLementLes plus développés et industrialisés à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> matériauxsemi-conducteur. Les mémoires non volatiles sont généralement réalisées en technologie MOS, mais il en existeaussi en technologie bipolaire.


- 12 -Alu minieFdi$CCJU d 'é/ectroAORESSAG(PAGES 1I4TILLLSEntréeerituteS. 02S i l'ci umpitaeial NSilicium PVacte Flac- 4.& I&4;.d p.cSortielectureAM PLI F.POI 3 rit iteSorti electureI-i-IIllIiPlaquemémoire NOSM.;Matrice <strong>de</strong>IentilleSélection <strong>de</strong> pageCathod,( WehneltModulateurSélection <strong>de</strong>lentjllFIGURE 1-3 : Mémoire non volatile à faisceau d'électronsSOURCE(s)GRILL E(G)DRAIN(D)'eI"t"N"w_r-"/SUBSTRAT(B)FIGURE 'l-4Structure d'un transistor MOS canal N


- 13 -1.3 MEMOIRES NON VOLATILS A MATERIAIJX SEMI-CONDUCTEL : LES EEPRCt4Jusqu'à présent Le procédé <strong>de</strong> stockage <strong>de</strong> l'informationdans Les points mémoires non volatils à semi-conducteur est effectuépar stockage <strong>de</strong> charges. Celui-ci peut-être effectué :Dans le volume d'un isolant,A l'interface <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux matériaux isolants,Dans un conducteur isolé entre <strong>de</strong>ux couches d'isolants.En fait seuls les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers procédés ont été développés,ils correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> dispositifs :Les structures <strong>de</strong> type MIOS (métal - isolant - oxy<strong>de</strong> - semiconducteurs),Les structures à grille flottante.En technologie MOS, le principe général <strong>de</strong> fonctionnement<strong>de</strong>s points mémoires non voLatiLs repose sur la modification <strong>de</strong>conduction d'un transistor MOS : l'état conducteur correspond àl'état "O" et l'état bloqué correspond à l'état "1". (Pour un MOS<strong>de</strong> type canal N) nous rappelons à la figure 1-4 la constitutiond'une structure MOS.En technologie bipolaire, c'est aussi une modification <strong>de</strong>conduction qui permet <strong>de</strong> déceler l'état di dispositif.Différents phénomènes physiques sont utilisés pour programmerou effacer les dispositifs.


1.3.1 Mécanismes permettant l'injection <strong>de</strong>s charges et leurstockage1.3.1.1 Injection par porteurs chaudsA - Mécanisme généralLa hauteur <strong>de</strong> la barrière d'énergie àl'interface silicium - dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium est<strong>de</strong> sensiblement, 3,1 e.v. pour les électrons, et3,8 e.v. pour les trous. Pour franchir ces barrières,en excluant toute possibilité d'effettunnel, il faut que les porteurs soient trèsénergétiques.On peut donc grâce à un champ électrique élevé donner à ces porteurs une énergie telleque leur température effective soit supérieure àcelle du réseau. C'est la raison pour laquelle onles appelle "porteurs chauds" [4]. Leur injectionest favorisée par la présence d'un champ verticalqui est constitué par le champ dans l'oxy<strong>de</strong>.L'injection d'électrons a été modéliséedans la littérature [31 par une probabilitéd'émissionP A exp (-dix) (1-1)Où :- A est le libre parcours moyen <strong>de</strong>collision phonon optique - électron.(X = AO th (ER/2kT), avec ER = 0,063 e.v.AO = 108A)


- 15 -- A est une constante, A = 2,9 [51- d est La distance entre l'interface etLe point <strong>de</strong> La ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduction oùl'énergie est égale à l'énergie <strong>de</strong>barrière 4.Cette hauteur <strong>de</strong> barrière <strong>de</strong> potentieln'est pas constante, mais dépend cli champ dansl'oxy<strong>de</strong> := 3,1 8 EOxh/2 - a E0x2/3 en e.v.8 Eox'/ est un terme correctif prenant encompte l'abaissement <strong>de</strong> la barrière <strong>de</strong> potentielpar effet schottky.= (q3/k ir Eox)h/2 ; (8 = 2,59 1O e.v. cm/2pour le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium).a E0X2/3 prend en compte l'effet tunnel FowlerPbrdheim. Ce terme n'est applicable que pourles énergies inférieures à l'énergie <strong>de</strong> barrière.L'équation (1-1) indique que la probabilitéd'émission est d'autant plus forte que <strong>de</strong>st faible. Il est donc préférable d'avoir etcela est confirmé par l'expérience [51, unevariation <strong>de</strong> potentiel rapi<strong>de</strong> au voisinage <strong>de</strong>l'interface.La dépendance du potentieL dans lesubstrat en fonction du profil d'impuretés étantdonnée par :d2v = q NA(x) (1-2)dx2cSi


- 16 -Il faut donc ajuster ce profil <strong>de</strong> manièreà obtenir un fort gradient <strong>de</strong> potentielprès <strong>de</strong> l'interface.Lors du parcours <strong>de</strong>s porteurs chaudsdans l'oxy<strong>de</strong>, on constate le piègeage d'une partied'entreeux dans l'oxy<strong>de</strong>. Ce phénomène entrainela diminution di champ électrique verticalà l'interface SiSio2, qui a pour conséquence unechute <strong>de</strong> l'efficacité d'injection qui s'autolimite.Les trous chauds dont le transport dansl'oxy<strong>de</strong> est surtout assuré par une conduction ck.itype PooleFrenkel (abaissement par champ électrique<strong>de</strong> la barrière <strong>de</strong> potentiel <strong>de</strong>s centrescoulombiens dont les porteurs piègés peuvents'échapper par excitation thermique) ont uneefficacité d'injection moindre que celle <strong>de</strong>sélectrons , et une tendance au piègeage plusélevée. C'est pourquoi il semble plus intéressantd'utiLiser une injection par électrons chauds.B - Injection <strong>de</strong> porteurs chauds par avalanche d'unejonction : [61 [71 [81.La mise en avalanche d'une jonctiongénère <strong>de</strong>s porteurs chauds dans la zone <strong>de</strong> désertionsurfacique. Ceuxci, sous l'action d'unchamp vertical (champ dans l'oxy<strong>de</strong>) dû à la polarisationd'une grille <strong>de</strong> contrôle placée au <strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> la jonction peuvent être injectés dansl'oxy<strong>de</strong> durant l'avalanche. (figure 1-5).


- 17 -Les porteurs chauds majoritaires sontinjectés lorsque la polarisation <strong>de</strong> grille produitune accumuLation déplaçant La zone <strong>de</strong> transitionsurfacique vers la région la plus dopée(figure 1-5(a) et 1-5(c)).Les porteurs chauds minoritaires sontinjectés lorsque la polarisation <strong>de</strong> grille produitune désertion <strong>de</strong> La zone la moins dopée(figure 1-5(b) et 1-5(d)). Dans ce cas, contrairementau précé<strong>de</strong>nt, La gradient du champ électriquelongitudinal surfacique est plus faible.Aussi â efficacité d'injection i<strong>de</strong>ntique, Lapolarisation <strong>de</strong> grille doit être plus importante.Pour cette raison, ce sont souvent <strong>de</strong>s injections<strong>de</strong> porteurs majoritaires que L'on met en oeuvreen pratiqueC Injection par non avalanche :IL est possible d'injecter dans <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium <strong>de</strong>s porteurs chauds sansfaire appel à l'avalanche d'une jonction. L'apportd'énergie correspondant provient alors d'unchamp électrique surfacique important.Cela peut se faire <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux manières :A partir du courant <strong>de</strong> canal d'un transistorMOS. Lorsqu'un transistor MOS est polarisé ensaturation, les porteurs circulant <strong>de</strong> La sourcevers le drain acquièrent une forte énergiecinétique dans La région <strong>de</strong> cham intense existantà l'extrémité canaL. Pour <strong>de</strong> fortestensions <strong>de</strong> drain ou <strong>de</strong>s tensions modérées siLe canal est court, l'énergie <strong>de</strong>s porteurspeut-être suffisante pour permettre leur injectiondans l'oxy<strong>de</strong> [91 [io].


VRoL,VCo.-NVRO-,,J.»lone <strong>de</strong>pieteeVG ¿OpVRVG L ON+p-s-p3-tNd-LIFIGURE 1-5Injection <strong>de</strong> porteurs chauds par mise en avalanche<strong>de</strong> jonction P+N (a et d) N+P (b et c)r-w, 'w"9PVG)Vth3 a 4 j mVO eieveeD///FIGURE 1-6 :Injection<strong>de</strong> porteurs chauds par un courant drain élevé


- 19 -La figure 1-6 illustre cette injection.Les résuLtats expérimentaux et la modélisationmontrent que les porteurs chauds injectéssont issus d'une zone <strong>de</strong> faibles dimensionslocalisée près du drain.A partir du courant d'une jonction volumiquepolarisée en direct [11] [12].. Q, crée unezone <strong>de</strong> désertion surfacique à l'ai<strong>de</strong> d'unetension grille convenable, la jonction volumiqueest alors polarisée en direct. Si l'épaisseur<strong>de</strong> la zone substrat est comparable à lalongueur <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s électrons injectés,ceuxci sont susceptibles d'atteindre la zone<strong>de</strong> désertion induite par champ où ils sontaccélérés. Certains acquièrent alors suffisamentd'énergie pour franchir la barrière àl'interface SiSio2. (figure 1-7)..1.3.1.2 Injection par conduction <strong>de</strong>s porteurs à travers ledioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> siliciumCe mécanisme sera étudié en détail auchapitre II, toutefois nous résumons les pointsessentiels :Nous avons dit précé<strong>de</strong>mment que la hauteur<strong>de</strong> barrière d'énergie à l'interface SiSio2 étaitplus faible pour les électrons que pour les trous.D'autre part la mobilité et la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s troussont telles vis à vis <strong>de</strong> celles <strong>de</strong>s éLectrons [81,que la conduction à travers l'oxy<strong>de</strong> est dOe essentiellementaux électrons.


- 20 -Lenz linger et Snow [131 ont montré que laconduction dans le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium est du typeFowler Pbrdheim. La loi <strong>de</strong> courant étant <strong>de</strong> laforme :J = a E2 expa et 8 sont <strong>de</strong>ux constantes dépendant <strong>de</strong>différents paramètres physiques, notamment <strong>de</strong> lahauteur <strong>de</strong> barrière <strong>de</strong> t'interface métal - S1o2 ouSi-Sio2, Cette conduction tunnel assistée par champnécessite <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> champ électrique élevées :<strong>de</strong> 7 à 10 MV/cm0peut noter toutefois dès à présent quecette conduction est fortement dépendante <strong>de</strong> la hauteur<strong>de</strong> barrière. Lorsque l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium croftsur du silicium polycristallin, la hauteur <strong>de</strong> barrièreest beaucoup plus faible que dans le cas d'unecroissance sur silicium monocristallin. (<strong>de</strong> l'ordre<strong>de</strong> 1V au lieu <strong>de</strong> 3,1V [141).Cette forte différence donne Lieu à <strong>de</strong>uxtypes <strong>de</strong> dispositifs :- dispositifs à injection à partir <strong>de</strong> siliciummonocristallin,- dispositifs à injection à partir <strong>de</strong> siliciumpolycristallin.


- 21 -1.3.1.3 Injection <strong>de</strong> porteurs à travers une couche d'isolantultra minceCe type d'injection se rencontre essentiellementdans les structures du type MNOS où sur lesubstrat <strong>de</strong> silicium repose une couche ultra mince(20 à 30 A) <strong>de</strong> dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium, ellemême surmontéed'une couche <strong>de</strong> nitrure <strong>de</strong> siLicium d'une épaisseurvariant actuellement entre 200 et 500 A.Sous l'effet d'un champ électrique dansl'isolant, <strong>de</strong>s porteurs peuvent transiter par effettunnel à travers la couche d'oxy<strong>de</strong>, dans <strong>de</strong>s piègessitués à l'interface (et légèrement au <strong>de</strong>là) dioxy<strong>de</strong><strong>de</strong> silicium - nitrure <strong>de</strong> silicium.Les modèles récents [15] [16] décrivant lephénomène <strong>de</strong> conduction à travers l'oxy<strong>de</strong> proposentune conduction modifiée <strong>de</strong> type Fouler Nordheim dansun premier temps, puis Lorsque la quantité <strong>de</strong> chargespiégées s'accroît, une conduction du type tunnelban<strong>de</strong> à ban<strong>de</strong> : c'estàdire que les électrons issus<strong>de</strong> La ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduction du silicium passent directementdans celle du nitrure.L'effet modifié tunnel Fouler 1brdheimconsidère que les charges passent <strong>de</strong>ux barrières <strong>de</strong>potentiel : celle <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> et partieLlement une dunitrure. La probabilité <strong>de</strong> passage est expriméepar :P = Po exp (tox/Àox) exp (-8 tx/Xox) (1-3)


- 22 -Po est une constante, tox est l'épaisseur<strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong>, tx est La profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> pénétration <strong>de</strong>scharges dans le nitrure, Aox et An sont Lesconstantes <strong>de</strong> <strong>de</strong> BrogUe pour L'oxy<strong>de</strong> et Le nitrure(Aox = h , h est la constante <strong>de</strong> PLanck,4r /2mox* oxmox* est la masse effective <strong>de</strong> la charge dansl'oxy<strong>de</strong>, ox est la hauteur <strong>de</strong> barrière <strong>de</strong> potentiel<strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong>).8=n mn* 1/2ox mox*1.3.1.4 Injection par conduction dans le nitrureLa conduction <strong>de</strong> porteurs est du typePooleFrenkel c'estàdire que La conduction <strong>de</strong>sporteurs se fait <strong>de</strong> piège à piège et par excitationthermique, le champ électrique ayant pour effetd'abaisser La barrière <strong>de</strong> potentiel <strong>de</strong>s centrescoulombiens. t.he expression <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courantest donnée par [171 :Jn = C En exp ((qe) ) exp (.aj8 En)h/2 (1-4)KT KT Ioù En est le champ électrique dans Le nitrure, estla hauteur <strong>de</strong> barrière <strong>de</strong> potentiel du centre coulombien,C et 8 sont <strong>de</strong>s constantes qui dépen<strong>de</strong>nt duniveau <strong>de</strong> piège et <strong>de</strong> La constante diéLectrique.


- 23 -+VG- VSUBTJONCTIONFIGURE l-7 : Injection <strong>de</strong> porteurs chauds à partir du courantd'une jonction volumique (N+P) polarisée en directiALUMINUM GATEooA 513N4F lELOOXIDE1/GATE OXIDE\\\N.15?O& SlO?//IN T ERFACEFIGURE l-8Structure MNOS à grille métallique


- 24 -1.3.1.5 Injection <strong>de</strong> porteurs par photocourantsCe procédé très répandu est utilisé pourdécharger un dispositif préalablement chargé. Ilutilise un rayonnement électromagnétique, généralementune lumière ultra violette (mais on peut aussiutiliser un rayonnement X, ce qui donc ne nécessitepas <strong>de</strong> fenêtre en quartz dans le boitier <strong>de</strong>s circuitsdu type EPROM). Ce rayonnement active les porteurs etun photocourant est ainsi créé à travers l'oxy<strong>de</strong>.1.3.1.6 ConclusionLes mécanismes décrits précé<strong>de</strong>mment constituentles mécanismes principaux <strong>de</strong> charge et <strong>de</strong> déchargeà travers <strong>de</strong>s oxy<strong>de</strong>s. Toutefois cette revuen'est pas exhaustive dans la mesure où toutes lescombinaisons possibles <strong>de</strong>s mécanismes précé<strong>de</strong>ntspeuvent être utilisées, ainsi que l'utilisation <strong>de</strong>nouveaux diélectriques : oxynitrure - S1o2 riche ensilicium... La tendance actuelle est d'ailleursd'utiliser <strong>de</strong> nouveaux diélectriques.1.3.2 Présentation et analyse du fonctionnement <strong>de</strong> quelquesdispositifs1.3.2.1 Structures réalisées en technologie MOSA - Structure MIOS (métal - isolant - oxy<strong>de</strong> -silicium) :C'est <strong>de</strong> tous les points mémoire nonvolatils à écriture et effacement électrique Leplus ancien.


- 25 -Etudiées <strong>de</strong>puis une quinzaine d'années,tout au moins pour le MNOS [18], ces structuressemblent à L'heure actuelle un peu délaisséesbien que certains constructeurs tels HITACHI [191[20], NCR [21] continuent leur recherche etfabriquent <strong>de</strong>s produits.Récemment d'autres structures du mêmetype mais utilisant <strong>de</strong> L'alumine (Al203) ou unsandwich nitrure-alumine à La place du nitrureont été développées. Il s'agit <strong>de</strong>s structuresMAOS (métal - alumine - oxy<strong>de</strong> - silicium) etMANOS (métal - alumine - nitrure - oxy<strong>de</strong> -siLicium) [22].La figure 1-8 décrit une structureclassique actuelle <strong>de</strong> MNOS avec grille métaLlique.La forme particulière <strong>de</strong> La grillepermet d'isoler le transistor MNOS proprementdit, grke aux transistors qui lui sont adjacentset qui sont du type enrichi.La figure 1-9 décrit une autre structureactuelle <strong>de</strong> MNOS avec une grille en SiPo ly.- W procédé type <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>cette structure est le suivant [201 :Substrat <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> type N (100) et <strong>de</strong> résistivité8 à 12 Q cm.Des caissons <strong>de</strong> type P sont réalisés pour isolerle MNOS <strong>de</strong>s MOS <strong>de</strong>s circuits périphériqueset cii plan mémoire.


- 26 -La région canal <strong>de</strong>s dispositifs MNOS est couverteavec du nitrure <strong>de</strong> silicium.Les régions <strong>de</strong> type n sont formées sélectivementen utilisant le nitrure comme masque.Le nitrure joue aussil'oxydation.le r6le <strong>de</strong> masque pour- Après avoir enlevé le nitrure, les couchesd'oxy<strong>de</strong> ultra minces <strong>de</strong> nitrure et <strong>de</strong> siliciumpolycristallin sont formées et déposées simultanément.Enfin les zones N+ sont réalisées, le siliciumpolycristallin servant <strong>de</strong> masque.Les avantages du MNOS sont présentéspar le fait qu'ils possè<strong>de</strong>nt une bonne enduranceC > 10 000 cycles), ils sont peu sensibles auxproblèmes liés aux polarisations en mo<strong>de</strong> lecturedu point mémoire. D'autre part, la conduction sielle a lieu le long <strong>de</strong> l'interface oxy<strong>de</strong> ultrafin - Si3 N6 étant très lente, cela signifiequ'un défaut dans l'oxy<strong>de</strong> ultra fin affecteraseulement un centre <strong>de</strong> piège local et ne déchargerapas le système entier. Ces dispositifs sontaussi peu sensibles aux perturbations extérieures(rayonnement a par exemple).


GRILLE DE CONTROLE Sn SI POLYCRI3TAUINFIGURE 1-9 : Exemple <strong>de</strong> structure MNOS actuelleALsALGRILLE FLOTTANTESLBTRAT SI N\. ZONE DE DESERTIONFIGURE 1-10 : Dispositif FAMOS sous polarisation


- 28 -Par contre les rétentions <strong>de</strong>s dispositifsMNOS sont peu élevées C i an), les MNOSnécessitent <strong>de</strong> polariser le caisson à une hautetension, ainsi que la griLLe <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> ou biend'avoir une double polarité en haute tension pourla grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.A ces inconvénients s'ajoutent lesdifficultés du particularisme du procédé : eneffet La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> dép6t du nitrure est critique,et l'épaisseur d'oxy<strong>de</strong> agit directement surla rétention, la tension d'écriture et sadurée..B - Structure FAMOS (MOS à injection par avalanchedans une grille flottante) :Cette structure qui a maintenant unedizaine d'années [23] et développée par INTEL,est à l'origine <strong>de</strong> toutes les structures programmablespar génération <strong>de</strong> porteur chauds. En faitla structure FAMOS n'est pas entièrement programmabLe électriquement puisqu'elle est effaçab Lepar ultra violet. La structure <strong>de</strong> base <strong>de</strong> cedispositif est donnée par la figure (1-10).Cette structure est la structure d'origine duFAMOS [241, elle est réalisée en technologiecanal P, et ne comporte qu'une grille flottanteen silicium polycristallin isolée entre 1000 <strong>de</strong>dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium du c6té substrat et10 000 <strong>de</strong> Sio2 à la partie supérieure. La miseen avalanche <strong>de</strong> la jonction zone p+ substrat apour conséquence l'injection d'électrons chaudsvers la grille flottante. (he fois la chargestockée, en l'absence <strong>de</strong> polarisation, le canalest inversé et ce MOS <strong>de</strong>vient donc passant.


- 29 -L'effacement est réalisé par l'insoLationd'un rayonnement ultra vioLet qui provoqueun courant photoélectrique véhiculant les électronspiègés <strong>de</strong> La grille vers Le substrat.A l'heure actueLle La technologie estgénéraLement du type canal N et une grille estsouvent pLacée au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la grille flottante.Cette <strong>de</strong>rnière favorise les opérations d'écritureet d'effacement.D'autre part l'injection est généralementréalisée par conduction <strong>de</strong> courant dans LecanaL. Ce type <strong>de</strong> dispositif présente une bonnerétention, il ne présente pas <strong>de</strong> perturbation enlecture, toutefois sa durée <strong>de</strong> vie est limitée àqueLques centaines <strong>de</strong> cycles à cause di fortpiégeage d'électrons dans L'oxy<strong>de</strong> lors <strong>de</strong> l'écriture.D'autre part une exposition prolongée <strong>de</strong>cette structure à un rayonnement <strong>de</strong> type a ou àla lumière solaire peut provoquer un effacementpartiel.C - EEPROM à injection par porteurs chauds :Nous présenterons tout d'abord leDIFMOS (dual injector fLoating gate MOS : MOS àgrilLe flottante et <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> porteurs pourl'injection).


- 30 -Ce dispositif bien qu'utilisant unmécanisme <strong>de</strong> programmation par porteurs chauds,diffère fondamentalement i FAMOS par le faitqu'il s'agit là d'un véritable composant EEPRCM,c'estàdire inscriptible et effaçable électriquement.Ce but est atteint en utilisant dans unemême structure <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> porteurs chauds :les électrons et les trous.Ce dispositif [25] a été développé parTEXAS INSTRLPIENT et l'application a été réaliséeen canal P. La structure <strong>de</strong> ce dispositif [26]est présentée à la figure. (1-11)Ce dispositif est entièrement recouvertd'une grille flottante et peut se décomposer enquatre parties élémentaires :un transistor MOS commandé par La grille flottante,un injecteur d'électrons <strong>de</strong>stiné à chargernégativement la grille flottante et constituépar une jonction P+ N+,un injecteur <strong>de</strong> trous permettant d'annuler Lacharge négative stockée sur la grilleflottante, il est constitué par une jonctionP+ N++.une capacité bootstrap entre silicium P++ etgriLle f Lottante, elle permet d'avoir unchamp électrique plus important et favorableà l'injection <strong>de</strong>s trous.


- 31 -L'écriture <strong>de</strong> ce dispositif est réaliséeen polarisant à une tension <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> -30V la zone P++ <strong>de</strong> la jonction P++ Nf. Cettejonction est alors mise en avalanche et la capacitébootstrap renforce l'efficacité d'injection<strong>de</strong> trous chauds vers la grille flottante. Lalecture s'effectue directement grâce au MOS commandépar la grille flottante.itre les dimensions importantes <strong>de</strong> cesystème (4 éléments) on peut aussi reprocher à cedispositif le fait que le piègeage très important<strong>de</strong>s trous dans l'oxy<strong>de</strong> limite sérieusement l'injectionU, autre dispositif [2711 bien que dumême type que le FAMOS, se distingue <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnierpar l'utilisation <strong>de</strong> jonctions Nf P+ dontles zones Nf sont réalisées par les zones sourceset drain du 110SF et les zones P+ par <strong>de</strong>s dif f u-sions latérales le long du canal. Ainsi les jonctionssont réalisées aux coins du canal et celajustifie l'appellation : FCAT (floating siliciumgate channel corner avalanche transition), c'està-diretransistor à injection par avalanche àeffet <strong>de</strong> coins du canal dans la grillef lottante.D'autres structures utilisant uneinjection par porteurs chauds ont été étudiées oudéveloppées., Certaines utilisent pour l'injectionla mise en avalanche <strong>de</strong>s jonctions drain-substratet source substrat [281 ou encore la mise enavalanche d'une jonction en volume [291.


irGCf,IIC flottantes.a o y\"\\\'\\\\\N p':iNLCapact, bootstrap.FIGURE 1-11 : Structure DIFMOSi.SAILLE FLO1TANTE t 21"OLY)\r'r ì'J/tELECTRODE 0 EFFACEMENT C3''POLY)N+ J N O*aj,4TTRAIX8TDA DE LECThEasTRAT 8! PELECTRODE OECAITUREC i" POLYrFIGURE 1-12Représentation schématique <strong>de</strong> la structure à3 niveaux <strong>de</strong> poly <strong>de</strong> chez XICOR


- 33 -Q peut noter aussi L'existence <strong>de</strong> lastructure SIMOS (stacked gate injection MOS : MOSà injection et griLles empilées) <strong>de</strong> chez SIEMENS[30]. Ce dispositif utilise <strong>de</strong>ux grilles dontL'une est flottante et l'autre sert à favoriserLes mécanismes d'injection par porteurs chauds.L'injection se fait par Le canaL et est accruepar l'utilisation d'un canal court <strong>de</strong> forme trapézoidale.L'effacement se fait par l'injection<strong>de</strong> trous chauds issus <strong>de</strong> l'avalanche <strong>de</strong> la jonctionsource substrat.tbus citerons enfin la structure proposéepar FUJITSU [31] qui présente La particularité<strong>de</strong> s'effacer par la mise en avalanche d'unejonction P+ N située dans la grille flottanteelle-même : une troisième grilLe située au-<strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> la zone P+ <strong>de</strong> cette jonction permet d'activerLa jonction par couplage capacitif, les électronschauds sont alors émis vers la griLle <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.L'écriture se fait d'une manière classique :<strong>de</strong>s électrons chauds sont émis à partir ckicanal.D - EEPROM à injection par effet tunnel Fouler-Nordheim :Les structures â injection par effettunnel Fouler Nordheim reposent toutes surprincipe <strong>de</strong> La structure Flotox [32] développéepar INTEL. Toutefois La structure Flotox faisantl'objet <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> qui suit et où nous parleronsaussi <strong>de</strong>s structures Itighes et Motorola, nousparlerons seulement ici d'une structure à troisniveaux <strong>de</strong> Si poly [33] développée par XICOR[341, et dont une représentation schématique estdonnée à La figure 1-12.le


- 34 -L'écriture est réalisée par l'émission d'électronspar effet FowlerNordheim <strong>de</strong> la premièregrille vers la grille flottante. L'effacement estréalisé <strong>de</strong> la même façon mais les éLectrons sontémis <strong>de</strong> la grille flottante vers une troisièmegrille. Pour réaliser ces mécanismes d'injection,les grilles sont convenablement polarisées, celase fait pour la grille flottante par Le biais <strong>de</strong>couplages capacitifs. tons enfin que l'utilisation<strong>de</strong> surface <strong>de</strong> silicium polycristallin surlequeL croft (ou est déposé) <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium,permet d'accroitre le champ injectant grâceàla nature rugueuse <strong>de</strong> la surface du Si poLy[35].Ce type <strong>de</strong> dispositif présente <strong>de</strong> bonnescaractéristiques d'ensemble : bonne rétention<strong>de</strong> l'information (lo ans), une endurance <strong>de</strong>10 000 cycles (malgré la génération <strong>de</strong> piègesdans l'oxy<strong>de</strong> dOe aux champs électriques élevés).D'autre part et contrairement aux structures àporteurs chauds, il ne nécessite pas <strong>de</strong> courantdans le canal.E - Structures mixtes et autres technologiesBeaucoup <strong>de</strong> structures utilisent uncompromis entre l'injection par électrons chauds(pour écrire un dispositif par exemple) etL'effet tunneL Fowler Nordheim (pour effacer).


ØRILLE 0E c0NTMEpFIGURE 1-13Structure à écriture par injection <strong>de</strong> porteurs chaudset effacement par la partie supérieure rugueuse <strong>de</strong>la grille flottante813)14 700 ZGRILLE 0E CONTROLEGRILLE FLOTTANTESL8TAAT SI NFIGURE 1-14 : Structure à écriture par injection <strong>de</strong> porteurs chaudset effacement par conduction dans le nitrure


- 36 -indicatif :l'bus en citerons quelques unes à titre- Structure constituée d'une grille flottantechargée à partir ó.j substrat par injection paravalanche, et déchargée par effet tunnel partransit <strong>de</strong>s électrons <strong>de</strong> la grille flottantevers une grille "d'effacement". Le procédéd'effacement étant facilité par l'état <strong>de</strong> rugosité<strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la grille flottante [361.Ce type <strong>de</strong> structure (mais en utilisant pourl'injection <strong>de</strong> porteurs chauds, le champ électriqueélevé régnant dans la zone <strong>de</strong> pincementd'un transistor MOS à canal court) a été développépar TEXAS IPTRUlENT. G, donne à la f igure1-13 la représentation <strong>de</strong> ce dispositif.Lkautre dispositif analogue mais danslequel la grille d'effacement est située sousgrille flottante a été développé par TOSHIBA[38]. l'btons encore une structure analogue àcelle <strong>de</strong> chez TEXAS mais réalisée avec un MOScanal P et en technologie CMOS [391 et qui présentel'avantage d'utiliser très peu <strong>de</strong> puissance.la- Stuctures à effacement par conduction dans lenitrure telles les structures développées parNEC [40] ou par GENERAL ELECTRIC [41]. Le schéma<strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier dispositif est donné à lafigure 1-14. L'écriture est réalisée par lamise en avalanche <strong>de</strong> la jonction source substratet l'effacement par conduction Poole-Frenkel dans le nitrure par le biais d'unetension appliquée à la grille supérieure.


- 37 -- Structure à injection <strong>de</strong> porteurs chauds àtravers une couche <strong>de</strong> nitrure telle La structureNAMIS (nitri<strong>de</strong> barrier avaLanche injectionmetal insulator semiconductor) [42]. Cettestructure utilise un procédé original <strong>de</strong> nitrurationthermique du silicium, pour former lacouche isolante entre le canal et la grilleflottante. Cet isolant présente l'avantaged'avoir une faibLe concentration en centre <strong>de</strong>piègeages et une faible conductivité intéressantedans le cas <strong>de</strong> l'injection par porteurschauds. De plus les hauteurs <strong>de</strong> barrière àl'interface siliciumnitrure sont modérées(1,05 e.v. pour les électrons et 1,85 e.v. pourles trous). L'écriture se fait par injectiond'électrons chauds, l'effacement par injection<strong>de</strong> trous chauds.D'autres structures utilisent une conduction, à travers <strong>de</strong>s isolants d'un type nouveaux.Q notera parmi ces <strong>de</strong>rniers :l'oxynitrure [43] [44] et le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>silicium riche en silicium [45].i pourra aussi noter que La majorité<strong>de</strong>s structures sont réalisées sur silicium massif,toutefois certains dispositifs sont réalisésen technologie sur saphire en technologie monocanaL [46] ou en technologie CMOS [47].


- 38 -ILLE PLØ17MflECANlN!ALANTaJeemATFIGURE 1-15Structure "Lubistor"S ¡02 (C.v.D.)Sj02B'sff///4G2(AI)irPolyojie<strong>de</strong>G1 (potySi!& AASiODNN4wP SubsIfatFIGURE 1-16 : Structure "BIPEAROM"


- 39 -1.3.2.2 Structures bipolairesBien qu'il existe <strong>de</strong>s mémoires EPROEI utilisant<strong>de</strong>s structures bipolaires [481, les structures<strong>de</strong> types EEPR'1 sont à notre connaissance très peudéveloppées. bus citerons <strong>de</strong>ux structures :Le "LWISTOR" (lateral, unidirectional, bipolartypeinsulated-gate transistor) ou transistor bipolaireà conduction unidirectionnelle et à grilleisolée latérale, et dont Le fonctionnement s'apparenteà celui d'une dio<strong>de</strong> [49]. La représentationschématique <strong>de</strong> cette structure est donnée à lafigure 1-15.La structure "BIPEARCM" [50] dont le schéma estdonné à la figure 1-16. ElLe est constituée d'untransistor bipolaire et d'une grille flottantepermettant <strong>de</strong> contrôler la base du transistor. Lavariation <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong> la base : accumulée, déplétéeou inversée permet <strong>de</strong> moduler la valeur ducourant <strong>de</strong> base. C'est la variation <strong>de</strong> La valeur dugain qui permet la lecture <strong>de</strong> ce dispositif.L'effacement (qui correspond à une dégradation dugain) s'effectue en chargeant positivement la grilleflottante par un effet tunnel Fowler-brdheimentre la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> et la grille flottante.L'écriture (c'est-à-dire le retour au gain normal)s'effectue par injection d'électrons chauds issus<strong>de</strong> l'avalanche <strong>de</strong> la jonction émetteur-base sanspolarisation <strong>de</strong> La grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.


- 40 -Ce type <strong>de</strong> structure bipolaire a pouravantage <strong>de</strong> conduire à <strong>de</strong>s EEPR1 <strong>de</strong> faibles tempsd'accès (< lOOns). Leur rétention est équivaLente auxstructures en technologie MOS, par contre ces EEPRCMprésentent <strong>de</strong>ux inconvénients majeurs :la nécessité d'utiliser une tension <strong>de</strong>programmation pulsée très élevée C> 40V),un seuil d'endurance limité à une dizaine <strong>de</strong>cyc les.


- 41 -1.4 CONCLUSIONParmi tous les systèmes <strong>de</strong> mise en mémoire non volatileprécités, nous ne retiendrons que les systèmes à semiconducteurscar ils présentent le triple avantage d'avoir <strong>de</strong> faibles dimensions,d'être d'une utilisation aisée et d'être réalisés dans <strong>de</strong>stechnologies déjà au point ou très avancées. Ce type <strong>de</strong> mémoire nonvolatile (EEPROM) suit une forte croissance et sera amené à suppléerles mémoires ROM.Sil'on considère donc les mémoires inscriptibLes eteffaçables électriquement, on constate que chaque dispositif nonvolatil est caractérisé <strong>de</strong> manière prédominante par l'un <strong>de</strong>s pointssuivants :technologie MOS : structures type MNOSStructures à grille fLottante ) mécanismed'injectionpar effettunne Lmécanismed'injectionpar émission<strong>de</strong> porteurschaudstechnologie bipolaireLes structures bipolaires sont aujourd'hui très peudéveloppées et leurs caractéristiques actuelles sontrédhibitoires vis â vis <strong>de</strong>s composants réalisés en technologieMOS.


- 42 -Le MNOS comparé aux dispositifs à grille flottante présente<strong>de</strong>s caractéristiques moins bonnes ou équivalentes. Les inconvénientsmajeurs sont liés d'une part à la difficulté <strong>de</strong> fabriquer<strong>de</strong> très faibles épaisseurs d'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium reproductibles,d'autre part ils rési<strong>de</strong>nt dans l'existence <strong>de</strong> sites <strong>de</strong> stockage"sauvages" dont la localisation est mal déterminée et qui a pourconséquence une redistribution et une perte <strong>de</strong> charges au cours <strong>de</strong>slectures et <strong>de</strong>s programmations répétées. Sa supériorité par rapportaux autres dispositifs rési<strong>de</strong> essentiellement dans une moins gran<strong>de</strong>sensibilité aux perturbations extérieures telles par exemple lerayonnement <strong>de</strong> particules a (structures "durcies").préférera donc les structures à grille flottante. Pources structures, il est difficile <strong>de</strong> se prononcer <strong>de</strong> manière absolueen faveur du mécanisme d'injection par effet tunnel plutdt que parporteurs chauds , car d'une part, globalement les avantages <strong>de</strong>suns semblent compenser celui <strong>de</strong>s autres, d'autre part <strong>de</strong>s structuresutilisant <strong>de</strong> nouveaux oxy<strong>de</strong>s diminuent les inconvénients liésau mécanisme tunnel, et enfin <strong>de</strong>s structures utilisant les <strong>de</strong>uxmécanismes liés aux <strong>de</strong>ux principes d'injection en atténuent lesdéfauts.Les inconvénients majeurs <strong>de</strong> l'injection par porteurschauds semblent etre le bon contr6le <strong>de</strong> l'injection et la consommationélevée <strong>de</strong> courant liée à cette injection. Pour l'effet tunnell'inconvénient majeur semble être une dégradation possible <strong>de</strong>l'information à la lecture. Cet inconvénient peut-être masqué par<strong>de</strong>s améliorations technologiques ou l'utilisation d'une conf igurationparticulière en circuit (par exemple : lecture sous tensionnulle).


- 43 -Le choix d'un point mémoire à injection du type tunnelpermet, relativement aux points mémoires à injection par porteurschauds, une diminution <strong>de</strong> la consommation. Cette réduction <strong>de</strong> consommationpeutêtre assurée aussi par le développement <strong>de</strong> la technologieCMOS appliquée à La réalisation <strong>de</strong> mémoire non volatile.Les performances actuelles moyennes <strong>de</strong>s points mémoires àgrille flottante sont les suivants :temps <strong>de</strong> programmation : i à lOms- tension <strong>de</strong> programmation : 15 à 20V- seuil d'endurance : 10 000 cycles écritures/effacements- rétention <strong>de</strong> l'information i0 ansEnfin nous noterons que si La taille actuelle <strong>de</strong>s EEPROMest <strong>de</strong> 1,5 à 3 fois celle <strong>de</strong>s mémoires vives et les ren<strong>de</strong>mentscomparativement élevés [511, l'amélioration <strong>de</strong>s technologies doitpermettre <strong>de</strong> pallier ces désavantages.


CHAP! TREIILE DISPOSITIF FLOTOX : CARACTERISTIQUES ET MODELISATION


11.1 DESCRIPTION - PRINCIPE DE FONCTIONNENENT ET TECHNOLOGIE11.1.1 DescriptionLa structure Flotox représentée schématiquement àla figure 2-1 est une structure à grilles empilées.L'une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux grilles est entièrement situéeentre <strong>de</strong>ux couches d'isolants et n'est reliée à aucuneconnexion extérieure. Le potentiel <strong>de</strong> cette grille est doncflottant et c'est pour cette raison qu'elle est appelée"grille flottante".Si l'on fait abstraction <strong>de</strong> cette grilleflottante, le reste <strong>de</strong> la structure s'apparente à untransistor MUS classique. Elle est en effet composée d'unsubstrat <strong>de</strong> silicium <strong>de</strong> type N ou P <strong>de</strong> résistivité élevéedans lequel sont réalisée<strong>de</strong>ux zones fortement dopées(diffusions) et d'un type <strong>de</strong> conductivité opposé à celui dusubstrat. L'espace entre les diffusions est recouvert d'unecouche isolante elle-même surmontée d'une électro<strong>de</strong> <strong>de</strong>grille commandée par un potentiel extérieur.Dans la structure considérée dans sa totalités'insère la grille flottante dont la forme est tellequ'elle présente une zone amincie d'isolant au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>l'une <strong>de</strong>s diffusions ; c'est cette particularité quidistingue le dispositif Flotox <strong>de</strong>s autres dispositifs àgrille flottante.Les couches Isolantes sont généralement réaliséesen dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium (Si02). Toutefois d'autres typesd'isolants peuvent etre utilisés, notamment entre les <strong>de</strong>uxgrilles constitutives <strong>de</strong> la structure, et tel, par exemple,que le nitrure <strong>de</strong> silicium (SI3N).


- 46 -ISOLANT 2GRILLE 0E CONTROLEISOLANT iGRILLE FLOTTANTEZONEAMINCIEZONES DIFFUSEESrSUBSTRAT1'FIGURE 2-1: Structurschêmatque dUdìsposìtif FlotoxSOURCEGRILLEDRAIN(s) 1(G) (D)(ySUBSTRAT(B)FIGURE 2-2 : Structure du transistor MOS


Les grilles sont généralement réalisées ensilicium polycristallin.L'épaisseur <strong>de</strong> la premiare couche d'oxy<strong>de</strong> situéeentre le substrat et la grille flottante correspondl'épaisseur d'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille classique d'un transistor NOSpour une technologie donnée. L'épaisseur <strong>de</strong> la zone aminciedans l'état actuel varie entre loo et 200 , mais sa valeurexacte ainsi que la valeur <strong>de</strong> l'épaisseur <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> entregrilles sont déterminées comme nous le verrons, en tenantcompte <strong>de</strong>s possibilités technologiques et <strong>de</strong> l'optimisationdu fonctionnement du composant.II0L.2 Principe <strong>de</strong> fonctionnement<strong>de</strong>ux principesLe fonctionnement du dispositif Flotox repose sur- la possibilité d'emmagasiner une charge sur la grilleflottante,- l'utilisation <strong>de</strong> la conduction contrôlée par effet <strong>de</strong>champ à travers la zone amincie pour véhiculer lescharges que l'on veut emmagasiner dans la grilleflottante, ou au contraire, enlever <strong>de</strong> celle-ci.


VFR< V0 VrC-1ranai.tor ond_?rin.tat.r entort. L ion tort. I ion.Canal non piaci.Canal piaciIDbioqud(albi. J piaci.pralon1.vD= <strong>de</strong>nonpl na'Ionon Ipineifiptned%,f0_dt.eID(VG)ID(vD)FIGURE 2-3 : Prtnclpe dé fonctionnément du transìstórMOS


- 49 -11.1.2.1 Effet <strong>de</strong> la charge emmagasinée sur la grilleflottanteARappel du fonctionnement d'un transistor MUSDans ce qui suit, nous feronsréférence à la structure classique d'untransistor MOS, telle celle qui estreprésentée <strong>de</strong> maniàre schématique à la figure2-2Si l'on suppose que la source et lesubstrat du transistorS sont à la masse etqu'une tension VD positive est appliquée audrain, une tension appliquée sur la grille setraduit à l'interface Si-6i02, par un champélectrique dont les effets[521 sontreprésentés à la figure 2-3.- VG


:- VG> VT forte inversion. Lecourant drain <strong>de</strong>vientnotable et, suivantles valeurs relatives<strong>de</strong> VG et VD, lecanal d'inversion estpincé ou non.D' VG T' FBles tensionsreprésentent respectivementdrain, grille, tension <strong>de</strong> seuil et tension<strong>de</strong> ban<strong>de</strong> plate.B - Expression <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuilLes expressions <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong>courants, qui caractérisent le transistor 1DSainsi que l'expression <strong>de</strong>s différentspotentiels peuvent être obtenues à partir <strong>de</strong>séquations suivantes<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courant d'électronsJn = qi.tn nE + q Dn Vn (2-4)<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courant <strong>de</strong> trous+Jp = qi'p pE - qDpVP (22)équation <strong>de</strong> PoissonV2V +i_ = O (2-3)


- 51 -- A l'interface Si-BiO2loi <strong>de</strong> Gauss à l'interfacecox Eox - E = Qox (2-4)- Dans l9oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grilleéquation <strong>de</strong> Poissonv2v = O (2-5)où :q est la charge <strong>de</strong> l'électrontn, ip la mobilité <strong>de</strong>s électrons,<strong>de</strong>s trousDn, Dpla constante <strong>de</strong> diffusion<strong>de</strong>s électrons, <strong>de</strong>s trousn, p la concentration <strong>de</strong>s électrons,<strong>de</strong>s trousEle champ électriqueEox, Es la composante normale duchamp électrique dansl'oxy<strong>de</strong>, dans le siliciumVle potentieleox,la permittivité absolue <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong>, du silicium


FIGURE 2-4REpARTITIoi OU POTENTIEL ET DES CHARGES DANS LE TRANSISTOR MOS


- 53 -p la charge, par unité <strong>de</strong> volume,dans le silicium, Qox la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> chargesfixes dans l'oxy<strong>de</strong>, par unité <strong>de</strong> surfaceramenée à l'interface Si-BiO2.La résolution <strong>de</strong> ces équations dansle cas <strong>de</strong> l'approximation graduelle <strong>de</strong>Shockley)(c'est-à-dire lorsqueVl»32V9y2Ic2et valable en régime <strong>de</strong> non pincement ducanal) permet d'obtenir <strong>de</strong>s expressionsanalytiques <strong>de</strong>s courants.Lorsque l'on applique une tensionpositive entre la grille et le substrat, ilapparatt une zone <strong>de</strong> charge d'espace dans lesilicium et <strong>de</strong>s porteurs libres (électrons) àl'interface Si-BiO2. On peut considérer queles porteurs sont dans un état <strong>de</strong> pseudo-équilibrethermodynamique, donc que leurs <strong>de</strong>nsitéssont définies par <strong>de</strong>s pseudo-niveaux <strong>de</strong> Fermi.Comme il n'existe pas <strong>de</strong> composante <strong>de</strong> courantnormale à l'interface Si-BiO2, les pseudoniveaux<strong>de</strong> Fermi sont constants dans la zone <strong>de</strong>charge d'espace. La différence <strong>de</strong> potentiel(x) qui s'établit entre la couche d'inversionet le substrat neutre, se traduit par unecourbure <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s d'énergie sur une distancexd (figure 2-4).Lors <strong>de</strong> l'emploi <strong>de</strong>s transistorsMOS, les courants utilisés <strong>de</strong> manière pratiquecorrespon<strong>de</strong>nt à ceux <strong>de</strong> la forte inversion.


On définit la tension <strong>de</strong> seuil,c'est.L4jre la tension qu'il faut appliquersur la grille pour obtenir une conductionaisément détectable dans le canal, commel'extrapolation 1D = O, <strong>de</strong> lacaractéristique 'D (VGS) en forteinversion pour V tras faible. Celarevient définir la tension grille sourcepour laquelle la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> charges Qc, dansla couche d'inversion est nulle en régime <strong>de</strong>forte inversion.La résolution <strong>de</strong> l'équation (2-3)permet d'obtenir la <strong>de</strong>nsité totale <strong>de</strong> charges(par unité <strong>de</strong> surface) Q5 dans le silicium.En régime <strong>de</strong> forte inversionRs = - K Cox vTI/2 [ - i + exp(L-2UF-UC) (2-6)K-(2q NB)'"2C ox(2-7) est le coefficientd'effet <strong>de</strong> substratNUF = log () =est le potentiel<strong>de</strong> Fermi normaliséUCest l'écart <strong>de</strong> potentielnormaliséentre les pseudoniveaux<strong>de</strong> Fermini est la concentration intrinsèqueen porteurs du silicium et NB le dopage dusilicium.


- 55 -sest le potentiel<strong>de</strong> surface normaliséest la tensionthermodynamiquek est la constante <strong>de</strong> Boltzmann et Tla température absolue.Cox est la capacité d'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>grille par unité <strong>de</strong> surface.L'écriture <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> Gauss (2-4)permet <strong>de</strong> déterminer le potentiel <strong>de</strong> surface.La <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> charge Qox ramenée àl'interface est la somme <strong>de</strong> 2 termesQox = QoxF - kT Ds ( - ) (2-8)avec QoxF : <strong>de</strong>nsité totale <strong>de</strong> charges fixesdans l'oxy<strong>de</strong> et à l'interface,dans les conditions <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>splates (1. = = O)Dss :<strong>de</strong>nsité d'états <strong>de</strong> surface parunité <strong>de</strong> surface et par e.v.,supposée constante dans la ban<strong>de</strong>interditeL'équation (2-4) donneVG VFB = + -soxox(2-9)


- 56 -QFavec = oxVFB MS C oxla tension <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> plates et ladifférence <strong>de</strong>s potentiels d'extraction métalsemiconducteur.= qDla capacité par unité <strong>de</strong> surface associéeétats <strong>de</strong> surface.acLa combinaison <strong>de</strong>s équations (2-6)et (2-9) conduit l'équation donnant lepotentiel <strong>de</strong> surface en régime <strong>de</strong> forteinversion=avec+C+ V log(V- y.)2K2'TVT+ 1] (2-10)CsSVGE = VG - VFB +(2-11)1=1+ CS5C (2-12)ox


- 57 -avecVFB=MSOXFoxla tension <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s plates et ladifférence <strong>de</strong>s potentiels d'extraction métalsemiconducteur.= qLla capacité parunité <strong>de</strong> surface associée auxétats <strong>de</strong> surface.La combinaison <strong>de</strong>s équations (2-6)et (2-9) conduit à l'équation donnant lepotentiel <strong>de</strong> surface en régime <strong>de</strong> forteinversion= 2tE + v log(VGEK2 "T "T2+ 1 (2-10)V -v +avec VGE = G FR Cox C(2-11)"Y'= +Css (2-12)ox


- 58 -Le potentiel <strong>de</strong> surface est peudépendant <strong>de</strong> VG [53] et l'équation (2-10)se réduitS2F (2-13)où est "l'excès" du potentiel <strong>de</strong> surface enforte inversion.L'expression (2-13) étantdépendante <strong>de</strong> VG, on peut alors écrirepeuQS Q + Qß et la relation<strong>de</strong> neutralité (2-9) s'écritssVG VFB= + )- _- e- (2-14)La charge Q dans la couched'inversion est obtenue à partir <strong>de</strong> cetterelationBQc=C ox(V G-V GI )(2-15)avecV =V +GI FBBIc55C I Cox F Cox+ n A - - + 2 (1 + ) (2 16)n' =COXFCDI+ CSSCox(2-17)


- 59 -C =[ IDI 2(2$F+ CVT)N (2-18)BI =+ CDI M'et : = - [2q NB - VT)1(2-19)/2 (2-20)La définition <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>seuilpar Q = 0, conduit d'après (2-15) et (2-16)â:1/ 2V = V + 2 + K (V +2 _VT)+ A1+ 2F -- (2-21)T FB F B Fsoit :VT = VTC +V] 1/2où :VTC VFB + 2F + K (VB + 2 (2-22)qui est l'expression approchée classique(et où on néglige VT <strong>de</strong>vant VB + 2F)VT = M n1 + 2 ,CSs-;----ox(2-23)qui est la déviation <strong>de</strong> la tension<strong>de</strong> seuil due â M' et â ASS.L'écart M' du potentiel <strong>de</strong> surfaceen fonction <strong>de</strong> la tension grille est obtenuepar la relation[2F ++ A - VT + ' T exp - [21/2 'ft++A- VTIi= - (VG - VGI)K(2-24)


- 60 -C - Influence sur la tension <strong>de</strong>seuil <strong>de</strong> la chargeemmagasinée sur la grille flottanteLorsque l'on emmagasine une chargesur la grille flottante par un mécanisme différent<strong>de</strong> ceux qui interviennent dans l'utilisationdu Flotox en tant que transistor ltS(par exemple mécanisme d'injection par champsélectriques élevés), on peut considérer quela charge <strong>de</strong> la grille flottante se comportecomme une charge fixe lors d'une utilisationdu Flotox en tant que transistor MOSOCette charge "fixe" <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> modifieles équations décrites précé<strong>de</strong>mment par unterme supplémentaire qui intervient dans l'expression<strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s plates.En effet cette expression <strong>de</strong>vientVFB =(QOXF + QGFC (2-25)Cox CoxOù QGFC est la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> charges situéesdans la grille flottante au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>la zone canal.


- 61 -L'expression générale <strong>de</strong> la tension<strong>de</strong> seuil du transistor Flotox peut alorss'écrire, si l'on conserve les notationsclassiques du transistor MOST FB Cox 2F + K (VB + 2F - VT) + (QFG)n1 + 2 2!!V =V _QGFC+F CoxLorsque VG = VT, cela signifieque Qc = O et donc VG - VGl = Od'après (2-15)A partir <strong>de</strong> 2-24, on en déduit quet. ne dépend pas <strong>de</strong> VFB ; l'expression<strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil se réduit alors àQGFC+V =VnT FB Cox 2F + K (VB 2FVT) + 1F I F Cox1/2+2'


- 62 -Il est toutefois important <strong>de</strong>remarquer que cette expression <strong>de</strong> tension <strong>de</strong>seuil correspond à la tension qu'il faudraitappliquer sur la grille flottante pour avoirun début <strong>de</strong> conduction dans le canal. Or, lagrille flottante n'étant pas accessible directementà la mesure, cette expression <strong>de</strong> latension <strong>de</strong> seuil ne correspond pas comme nousle verrons à une réalité expérimentale.Cependant elle met bien en évi<strong>de</strong>ncela relation linéaire quiexiste entre la chargeemmagasinée et le début <strong>de</strong> conduction. Onpeut ainsi, suivant la charge stockée avoir untransistor "bloqué" lorsque l'on applique à lagrille <strong>de</strong> contr6le <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>tensionutilisées classiquement en circuit intégré, ouau contraire un transistor "passant".Un tel système permet donc le codagebinaire d'une information.11.1.2.2 Mécanisme <strong>de</strong> charge et <strong>de</strong> décharge <strong>de</strong> la grillef lo t t anteNous venons <strong>de</strong> voir que les dispositifsà grilles flottantes sont <strong>de</strong>s composants à seuilajustable. La particularité du Flotox est que cetajustement se fait électriquement par une conduction<strong>de</strong> porteurs à travers une couche mince d'oxy<strong>de</strong>située au <strong>de</strong>ssus d'une diffusion.


- 63 -- Si cette couche est suffisamment mince,et s'il existe ungrille flottante et la zonechamp suffisant entre ladiffusée, <strong>de</strong>s électronsou <strong>de</strong>s trous peuvent transiter, suivant lesens du champ et le type <strong>de</strong> porteurs, <strong>de</strong>diffusée vers la grilleflottante ou <strong>de</strong> la grilleflottante vers la zone<strong>de</strong> porteurs peut êtredirect si l'isolant a une50 A ou par conductionélectriques <strong>de</strong> typeisolants tel le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>épaisseurs supérieures à 50la zonediffusée. Ce transitréalisé par effet tunnelépaisseur inférieure àtunnel assitée par champsFowler Nordheim pour <strong>de</strong>ssilicium et pour <strong>de</strong>sSi on utilise un isolant<strong>de</strong> silicium, l'émissiontel le nitrure<strong>de</strong> porteurs est essentiellementdu type Frenkel-PoOl, c'est-àdirequ'elle est due à l'excitationthermique augmentéepar effet <strong>de</strong> champs<strong>de</strong>s électrons piégésdans la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduction. [5411 115511.un isolantIl est toutefoisintéressant d'utiliserprésentant un type <strong>de</strong> conduction quidépend faiblement <strong>de</strong> latempérature, afin d'éviter<strong>de</strong>s changements<strong>de</strong> comportement du dispositiflors d'éventuellesvariations <strong>de</strong> température.Cet avantage est<strong>de</strong> silicium, qui <strong>de</strong> plus estprésenté par le dioxy<strong>de</strong>très facilementréalisable d'un point <strong>de</strong> vue technologique.C'est pourquoi on utiliserale dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> siliciumcomme isolant minceFlotox. (Dans ce qui suit nousparlerons désormais<strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince).dans les structures


- 64 -- Le champ électrique nécessaire à laconduction est réalisé grê.ce à l'application d'unetension externe ; cependant durant le stockage <strong>de</strong>scharges sur la grille flottante,cette accumulation<strong>de</strong> charges créera un champ interne qui viendras'opposer au champ externe appliqué ; on peutdonc d'ores et déjàpenser que pour un champ électriqueexterne donné, le stockage <strong>de</strong> charges surla grille flottante s'auto limitera.- Si les diffusions et le volume dusemiconducteur sont à un même potentiel <strong>de</strong> référence0V et si l'on applique une tension positiveà la grille <strong>de</strong> contrôle,on augmente par couplagele potentiel <strong>de</strong> la grille flottante, Si ce <strong>de</strong>rnierest suffisant, le champ dans l'oxy<strong>de</strong> minceorienté<strong>de</strong> la grille flottante vers la zone diffusée permettrapar effet tunnel Fowler Nordheim le passage<strong>de</strong>s électrons <strong>de</strong> la zone diffusée vers la grilleflottante et par conséquent,l'accumulationd'électrons dans la grille flottante dans lamesure où le transport d'électrons dans l'isolantentre la grille flottante et la grille <strong>de</strong> contrôleest inexistantou tras faible. Cette <strong>de</strong>rnièrecondition peut être atteinte en utilisant l'une ouplusieurs <strong>de</strong>s propriétés suivantes <strong>de</strong> l'isolantinter grillesutilisation d'un isolant inter grilles dont lapermittivité diélectrique est gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant lapermittivié diélectrique <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince.utilisation d'un isolant inter grilles dont lahauteur <strong>de</strong> barrière est plus élevée que celle <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong> mince.


- 65 -réalisation d'un isolant inter grilles dontl'épaisseur est gran<strong>de</strong> en regard <strong>de</strong> l'épaisseur<strong>de</strong> lt oxy<strong>de</strong> mince <strong>de</strong> façon à minimiser le champdans l'isolant inter grilles.Il faut <strong>de</strong> plus, afin <strong>de</strong> minimiser lescourants <strong>de</strong> fuite dans i' isolant inter grilles quel'épaisseur <strong>de</strong> la grille flottante soit suffisammentgran<strong>de</strong> pour que les électrons émis soientrevenus au niveau <strong>de</strong> Fermi <strong>de</strong> la grille flottanteavant d'atteindre l'isolant inter grilles.Pour décharger la grille flottante,voire même y stocker <strong>de</strong>s charges positives,nécessaire d'appliquer un champ aux bornes <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong> mince <strong>de</strong> sens opposé au précé<strong>de</strong>nt. Pourcela on connecte la grille <strong>de</strong> contrôle à 0v, lazone diffusée sous oxy<strong>de</strong>il estmince est polarisée à unetension positive, l'autre zone diffusée peut êtresuivant les ii<strong>de</strong>s d'utilisation à 0V, en "l'air",ou au même potentiel que la zone diffusée situéesous oxy<strong>de</strong> mince ; quel que soit le no<strong>de</strong> <strong>de</strong>polarisation <strong>de</strong> cette zone diffusée, on ne changepas le principe <strong>de</strong>Le volume, lui, est laissé à 0v.fonctionnement du dispositif.Dans ce cas le champ dans l'oxy<strong>de</strong> minceest orienté <strong>de</strong> la zone diffusée vers la grilleflottante, ce qui provoque le départ <strong>de</strong>s électrons<strong>de</strong> la grille flottante et éventuellement l'apport<strong>de</strong> trous dans cette <strong>de</strong>rnière. Dans ce <strong>de</strong>rnier casla charge stockée sur la grille flottante estpositive.


- 66 -11.1.3 Technologie utilisée pour réaliser le dispositif FlotoxLes dispositifs d'étu<strong>de</strong> Flotox ont été réalisésen technologie canal N.Le matériau <strong>de</strong> départ (substrat)utilisé est dusilicium <strong>de</strong> type P d'orientation cristallographique et <strong>de</strong> résistivité 14-22 cm (c'est-à-dire correspondant àun dopage <strong>de</strong> 8 10 à I 10 cm3).positive.La résine <strong>de</strong> masquage utiliséeest une résinesuivantesLes différentes étapes <strong>de</strong> réalisation sont les- nettoyage initial du matériau <strong>de</strong> départo- croissance oxy<strong>de</strong> thermique 700 Ao- dép6t nitrure 1000 A+ 1er masque :définition zone active- implantation <strong>de</strong> champ bore- gravure nitrure- oxydation Locos+ 2ème masque :ajustement tension <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong>stransistors Flotox- implantation bore- élimination oxy<strong>de</strong>/nitrure/oxy<strong>de</strong>


- 67 -- croissance <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille (850+ 3ème masque:définition <strong>de</strong> la zone préimplantée avantle dépôt <strong>de</strong> silicium polycristallin- implantation N++ 4ème masque ouverture zone mince sur diffusion- croissance oxy<strong>de</strong> mince (80 à 200- dépôt <strong>de</strong> la première couche <strong>de</strong> siliciumpolycristallin (silicium polycristallin+ 5ème masque gravure silicium polycristallin 1implantation (source-drain)- oxydation silicium polycristallin io(<strong>de</strong> 500 à 1000 A)- dépôt <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième couche <strong>de</strong> siliciumpolycristallin (silicium polycristallin+ 6ème masque : gravure silicium polycristallin 2- oxy<strong>de</strong> thermique + oxy<strong>de</strong> épais+ 7ème masque ouverture contact- dépôt aluminium+ 8ème masque : gravure aluminium- dépôt verre <strong>de</strong> passivation


OUVEU * PCXIrLANTATIONP.Y I¡iIL_HLJJjPY 2jzone active (1er masque)préimplantation (3ème masque)ouverture zone mince (4ème masque)gravure silicium polycristallin 1 (5ème masque)gravure sili:cium polycristallin 2 (6ème masque)FIGURE 2-5 :Réalisation technologique du dispositif Flotox (vue <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssus)


- 69 -+ 9ème masque : ouverture plots <strong>de</strong> thermocompression- opérations finalesLe schéma, comportant les 5 niveaux <strong>de</strong> masque lesplus significatifs <strong>de</strong> la réalisation du dispositif Flotoxest donné en vue <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssus à la figure 2-5.Les étapes technologiquessont décrites à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s2-6énoncées précé<strong>de</strong>mmentschémas constituant la figure


- 70 -FIGURE 2-6 :Etapes technologiques <strong>de</strong> fabrication du dispositif FlotoxOxydation 7009102SUBSTRAT SI (P)oNitrure 1000 ASUBSTRAT SI (P)Dépôt résineRES I NE9X3 N49X02SUBSTRAT SI (P)1er masque- Insolation avec le1er masque4RESINE91g N49102SUBSTRAT St (P)


- Attaque du nitrure- Implantation ioniqued'isolement Bore2.1013 at/cm235 keVElimination résine- Nettoyage implantationionique- Recuit d'isolement bore(diffusion <strong>de</strong>s ions positifszone p+) - 71 -LLsRESINESI 3N 4SUBSTRAT SI(;) ( (1:,RESINES13N4SUBSTRAT SIS13N4SUBSTRAT SI(P)(P)(P)SIQ2FIGURE 2-6


- 72 -- Oxydation Locos- Dépôt nitrure2e masque : définition<strong>de</strong>s zones à ajuster- Insolation- Implantation ionique bore5.1012 at/cm2; 70 keV- Elimination résine- Attaque nitrure- Attaque oxy<strong>de</strong>FIGURE 2-6


- 73 -- Oxydation grilleS132- Dépôt résine2' P3ème masque- implantation ionique phosphore4.1015 at/cm2 loo keV- dépôt résine4ème masqueouverture zone mince Flotox+ insolation+ attaque Si02 grille+ élimination résine+ nettoyage- Oxydation fine Flotox-Dépôt du silicium polycristallin- Dépôt résineFIGURE 2-6


5ème masque- 74 -- Gravure silicium polycristallin+ insolation e e+ gravure du Si poly+ élimination résine1.. J. J' J'+ nettoyage- Implantation ionique N++ drainssources : phosphore- Nettoyage- Oxydation entre poly i etpoly 2- Dépôt résine6ème masque : gravure du silIciumpolycristallin 2$1 POLY 2- Gravure du poly- Elimination résine- Nettoyage- Oxydation thermique- Dépôt <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> épais- Dépôt résine7ème masque- Insolation- Attaque <strong>de</strong>s contacts- Elimination résine- Implantation ionique phosphore5.1014 at/cm2 ; 35 keV- Recuit 9000 d'implantation- Dépôt <strong>de</strong> l'aluminium- Dépôt résineCYUN.AI$8ème masque- Insolation- Attaque aluminium- Recuit aluminium- Elimination résine- Dépôt verre <strong>de</strong> passivation- Gravure oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> passivationAUJNINflaI9ème masque- Ouverture <strong>de</strong>s plots thermocompression- Opérations finales


11.2 CABACTERISTIQUES ELECTRIQUESET MODELISATION11.2.1 CaractéristiqueS électriquesEn faisant référence â la figure 2-1 on constatequ'il existe <strong>de</strong>ux possibilités d'utilisation du Flotoxlorsque l'on veut mesurer le courant drain-sourceSoit la zone diffusée située sousamincie est connectée à la masse ;la source est située du côté zone mince.la zone d'isolantet on dira alors queSoit cette diffusion est connectée â un potentiel positiftandis que l'autre diffusion est mise à la masse ;dira alors que le drain estonsitué du côté zone mince.11.2.1.1 Présentation <strong>de</strong>s dispositifsutilisés pour lesmesuressont <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux typesLes dispositifs utilisés pour la mesureUn dispositif Flotox tel qu'il aété décrit dansle paragraphe 11.1, et auquel est adjoint untransistor série. Ce <strong>de</strong>rnier transistor permet<strong>de</strong> se placer dans une configuration telle quecelle qui est couramment utilisée dans unemémoire EEPROM.Un dispositif Flotox i<strong>de</strong>ntique au précé<strong>de</strong>nt maisdont la grille flottante est connectée à unplot extérieur. A ce dispositif est aussiadjoint un transistor série.


- 76 -Nocif NItypa ¿s dispositifgraa4s na,.rc.FONCTZOI4 ITFE 0E D [SPOSIrIF CARACtERISTIQUESTsdaoire : Z/L S/St accès Z/V_ S/ST.énaireZIL 6/ST accès ¿IL 6/SLa grilLe 62 astCo_Un, avac lepoint .4.o&reprEce<strong>de</strong>ntF1'GURE 2-7 : Motif Comportant 3 types <strong>de</strong> transistors FlotoxIt--ICTZF AZU.i p.crTmT& TzstIOU TWNL$TOUI(I-prlL.pLaur*tiondraitFIGURE 2-8 :Figure détaillée du motif précé<strong>de</strong>nt


un même motif sontEn fait ces dispositifs,transistor série commune. Leregroupés survoisins et ont la grille dumotif comporte enoutre un ensemble transistor Flotox-transiStorsérie dont les règles <strong>de</strong>que celles <strong>de</strong>s autres dispositifs.<strong>de</strong>ssin sont plus serréesCe motif est représenté à la figure 2-7.Une figure détaillée où le silicium polycristallin2 n'a pas été représenté est donnée à la figure2-8.La photographie <strong>de</strong> ce motif et celle dudispositif Flotox avec son lIDSsérie sont donnéesà la figure 2-9.Ce même type <strong>de</strong> motif à été réalisé avecune surface d'ouvertureet pour <strong>de</strong>ux valeurs <strong>de</strong>polycristallin 2 et 1.mince plus faible (3x3 I.Lm)surface en regard siliciumCes différents motifs ont été réalisésavec la technologie décrite précé<strong>de</strong>mment etimplantés sur le masque "BED".11.2.1.2 Résultats qualitatifsNous avons réalisé les mesuresclassiques <strong>de</strong>s courants drain-source en fonction<strong>de</strong> la tension drain lorsque la grille <strong>de</strong> contrôleest polarisée à une valeur<strong>de</strong>ux configurations possiblesdispositif Flotox.constante, dans lesd'utilisation du


FIGURE 2-10FIGURE 2-11


- 80 -Lors <strong>de</strong> ces mesures, il estnécessaired'appliquer sur la grille dutransistor série unetension suffisamment élevée pourne pas limiterpar la tension <strong>de</strong> seuil la tension appliquéeréellement à la diffusion sous oxy<strong>de</strong> mince (cemécanisme sera étudié ultérieurement).Suivant le type <strong>de</strong> configurationutilisée, les caractéristiques ont<strong>de</strong>s aspectstrès différentsLorsque la source est situéecôté "zone mince"la caractéristique est tout à fait semblable <strong>de</strong>manière qualitative à la caractéristique d'untransistor ??VS classique (figure 2-10).Par contre lorsque le drain est'°zone mince" la caractéristiquesitué du côtéprésente undomaine <strong>de</strong> fonctionnementparticulier (figure2-11).Dans la zone ohmique lacaractéristique estsemblable à celle d'un transistor ìDSclassique.Dans la zone qui correspondà la zone <strong>de</strong>saturation d'un transistor ÌOSclassique, lacaractéristique est courbe et s'apparente à unecaractéristique : courant drain-source enfonction <strong>de</strong> la tension grille <strong>de</strong>une tension drainclassique.contrôle pourconstante d'un transistor ÌDS


11.2.2 Détermination expérimentale <strong>de</strong> la relation qui existe entrela tension <strong>de</strong> la grille flottante et les tensions extérieuresappliquées11.2.2.1 Principe <strong>de</strong> l'expérienceLe principe <strong>de</strong> base <strong>de</strong> l'expérienceréalisée repose sur le fait que lorsque <strong>de</strong>ux TMOSsont absolument i<strong>de</strong>ntiques, ils donnent <strong>de</strong>svaleurs<strong>de</strong> courants i<strong>de</strong>ntiques pour une mêmevaleur <strong>de</strong> tension grille.En supposant alors que les disparitésd'ordre technologique entre <strong>de</strong>ux dispositifsvoisins sont suffisamment faibles pour êtrenégligés (pour le motif décrit précé<strong>de</strong>mment ladistance entre les <strong>de</strong>ux canaux <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux dispositifsvoisin est <strong>de</strong> 75 um).On pourra utiliser <strong>de</strong>ux dispositifs pourfaire une nsure différentielle.Ainsi l'utilisation du dispositif Flotoxgrille flottante sortie permettra, en utilisantsa grille flottante comme grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> <strong>de</strong>déterminer par comparaison <strong>de</strong>s caractéristiquescourant - tension avec celles du dispositif Flotoxvoisin, la tension "vue" sur la grille flottanted'un dispositif Flotox lorsque diverses tensionsextérieures sont appliquées.La tension "vue" sur la grille flottantecorrespond à la tension qu'il faudrait appliquerréellement à la grille flottante pour obtenir lesmêmes caractéristiques qu'avec la grille flottantesortie.


11.2.2.2 Démarche expérimentalePour réaliser cetteutilise le motif du masqueen plaçant lesdrain c6té zone mince.sont reliésréférence pour lesexpérience onBED (gran<strong>de</strong> ouverture)Flotox dans la configurationLa source et le substratla masse (0V qui servira <strong>de</strong>tension). Le relevé <strong>de</strong>scaractéristiqUeS est effectué à l'ai<strong>de</strong> d'untraceur <strong>de</strong> courbesTektronic 576.Un premier relevé <strong>de</strong>s caractéristiquescourant drain en fonction <strong>de</strong> la tension drain esteffectué sur le dispositif à grille flottantesortie ;cette grille joue alors le même rôlequ'une grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> pour un transistor MOSclassique.Le tracé est effectué pour différentesvaleurs <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> lagrille flottante.On effectue ensuite sur le dispositifvoisin du précé<strong>de</strong>nt (transistorle relevé <strong>de</strong> la caractéristiquefonction <strong>de</strong> la tension drain pourvaleurs <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> ladu type Flotox),courant drain endifférentesgrille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.En se rapportant alors à la premièrecaractéristique cette valeur dutension drain correspondante,trouver la tensionpour obtenir ce courant.courant et lapermettent <strong>de</strong>grille flottante nécessaire


- 83 -flottante peut êtreCette valeur <strong>de</strong> la tension grillesoit lue directement, si lel'une <strong>de</strong>s caractéristiques.point est situé sursoit évaluée par interpolation linéaire si lepoint est situé entre <strong>de</strong>ux caractéristiques.Cette métho<strong>de</strong> permet <strong>de</strong> tracer lacaractéristique <strong>de</strong> la tension grille flottantefonction <strong>de</strong> la tension drain.enOn utilise la même démarche afin <strong>de</strong>tracer la caractéristique <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> lagrille flottante en fonction <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> lagrille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>, en se plaçant à tension drainconstante sur la caractéristique 1D <strong>de</strong> VD dutransistor Flotox, puis en procédant commeprécé<strong>de</strong>mment afin <strong>de</strong> trouver la valeur <strong>de</strong> latension grille flottante pour une valeur <strong>de</strong> latension grille donnée.Résultats expérimentauxUn exemple <strong>de</strong>s résultats obtenus à partir<strong>de</strong> la démarche expérimentale précé<strong>de</strong>nte estdonné à la figure 2-12. Cette figure représenteles variations <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> la grille flottanteen fonction <strong>de</strong> la tension drain pour une tensiongrille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> donnée, et les variations<strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> la grille flottante en fonction<strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> pour unetension drain donnée.


__ li - ROI(LI - ..4t ISVOS-1. 3VYiI'___ I¡I MOTIF ISVOS -LI VSFIGURE 2-12 :Variations <strong>de</strong> la tensìon <strong>de</strong> la grille flottante en fonctìon<strong>de</strong>s tensions drain et grflle <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>


- 85 -A partir <strong>de</strong> ces résultats expérimentaux,on constate qu'il existe une relation linéaireentre la tension <strong>de</strong> la grille flottante et latension drain. Il en est <strong>de</strong> même entre la tension<strong>de</strong> la grille flottante et la tension <strong>de</strong> la grille<strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.Dans le cas où les mesures se fonttension grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> constante, la relationentre la tension <strong>de</strong> la grille flottantetension drain peut s'écrireet laVFG BVD + B' (2-27)où VFG est la tension <strong>de</strong> la grilleflottante, VD est la tension drain (ces tensionsétant référencées par rapport la source), B etB' sont <strong>de</strong>s constantes et l'on peut écrireB' = AVG + K' (2-28)où VG représente la tension <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong> pour laquelle sont effectuées lesmesures.(VG est référencée par rapport au potentielsource). A et K' sont <strong>de</strong>s constantes.Dans le cas où la mesure est effectuée àtension drain constante,on peut écrireVFG AVG + A' (2-29)où A' peutencore s'écrireA' BVD + K'' (2-30)


- 86 -A, A', B, K" sont <strong>de</strong>s constantes.Expérimentalement on trouveK' K" = K (2-31)L'ensemble <strong>de</strong> ces relationspermetd'affirmer que la tension <strong>de</strong> la grille flottantesera reliée la tension grille et â la tensiondrain par la relationVFG=AVG+BVD+K (2-32)où A, B, et K sont <strong>de</strong>sconstantes.On peut noter dès à présent que lavaleur expérimentale <strong>de</strong> K est différente <strong>de</strong> zérobien que les mesures aientété effectuées sur <strong>de</strong>sdispositifs vierges.


- 87 -11.2.3 Expression théorique <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> couplage entre latension grille flottante et les tensions extérieuresappliquéesHypothèse <strong>de</strong> baseOn suppose que tous les couplages sont effectuéspar l'intermédiaire <strong>de</strong> capacités planes : les armaturesétant formées par les éléments conducteurs <strong>de</strong> la structureet les diélectriques par les divers oxy<strong>de</strong>s.11.2.3.1 Expression <strong>de</strong>s relations entre les différentestensionsOn définit les capacités suivantes(relativement à la figure 2-13)- la capacité C2 est formée par l'oxy<strong>de</strong> situéentre les <strong>de</strong>ux couches <strong>de</strong> siliciumpolycristaflin (oxy<strong>de</strong> "interpoly") et sesarmatures sont constituées par le siliciumpolycristallin 1 et le silicium polycristaflin2.On définit la surface S2 comme étantcelle du silicium polycrjstafljn 1 moins lasurface <strong>de</strong> l'ouverture pratiquée dans celui-cipour permettre l'implantation <strong>de</strong> lazone drain.- la capacité Cl est formée par l'oxy<strong>de</strong> mince etses armatures sont le silicium polycristallin 1situé au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la "zone mince" et la zoneimplantée correspondante.On définit la surface Sicelle <strong>de</strong> la "zone mince".comme étant


COUPE AU MILIEU OU CANAL DANS LE SENS OES "L"GRILLE POLY. ZGRILLE NOSO ACCESCZDRAINC3IC1LSOURCSUDSTRATcotRE Mi MILIUi- CANALLOCOS/.zSU9STRATFIGURE 2-13 : Représentation <strong>de</strong>s différentes capacitésTa grille flóttantereliées à.


- 89 -- la capacité C3 est formée par l'oxy<strong>de</strong> sous lesilicium polycristalljn i et ses armatures sontle silicium polycristallin i et lacôté zone mince.zone diffuséeOn définit la surface S3 comme étantcelle du silicium polycristallin i situé au<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la zone diffusée côté zone mince moinsles surfaces <strong>de</strong> la zone mince et <strong>de</strong> l'ouverturepour implantation.la capacité C4 est formée par l'oxy<strong>de</strong> sous lesilicium pølycristallin i et sur la zone canal;ses armatures sont le silicium polycristallin iet la zone canal. Le potentiel <strong>de</strong> surfacen'étant pas uniforme dans le canal, C4 est enfait une capacité équivalente <strong>de</strong>s capacitésréparties Ci4.On définit la surface S4 comme étantcelle <strong>de</strong> la zone canal.- la capacité C5 est formée par l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> champentre le silicium polycristallin i et lesubstrat ; ses armatures sont le siliciumpolycrjstallin i et le substrat.On définit la surface S5 comme étantcelle du silicium polycristallin i moins lessurfaces <strong>de</strong>s zone drain et zone canal (surface<strong>de</strong> silicium polycristallin débordant<strong>de</strong> champ).sur l'oxy<strong>de</strong>Pour chaque surface Si, S2, S3, S4, S5on définit une <strong>de</strong>nsité surfacique <strong>de</strong> charge al,a2, , a5, positive par convention.


- 90 -En formulant l'hypothèse que lesarmatures se comportent comme <strong>de</strong>s métaux parfaits,c'est-à-dire qu'àl'équilibre- la charge globale en volume est nulle- le potentiel est uniformedans toutei 'armature.On peut écrire lesrelations entre lesdifférences <strong>de</strong> potentielet les charges <strong>de</strong>sarmaturesPour cela on supposera, sansperte <strong>de</strong>généralité, que VG> VD> O (dans les autrescas <strong>de</strong> figures, les variations <strong>de</strong> signe <strong>de</strong>sdifférences <strong>de</strong> potentiel et <strong>de</strong>s charges sonttelles que le résultat <strong>de</strong>meurera i<strong>de</strong>ntique).On écrira doncVG - VGF- VD =Vpc -VFG - VB -a2 SC21 S1ClcY3S3csS5C5(2-33)(2-34)(2-35)(2-36)S. iL,(2-37)C.i',


- 91 -On considère dans la relation 2-37 quela capacité sur la zone canal est une capacitérépartie équivalente à l'association <strong>de</strong> capacitésen parallèle <strong>de</strong> coefficient ci, <strong>de</strong> surface Si etdont le potentiel appliqué à leurs armatures estVGF - Vi où Vi est le potentiel <strong>de</strong> surfacedéfini en un point du canal (Vi = f (VD)).La comparaison <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> Ci, C3et EC14 C4 montre que même si l'on Considère quele potentiel, <strong>de</strong>surface dans tout le Canal est aumême potentiel que le drain, la contribution <strong>de</strong> C4au couplage n'est que <strong>de</strong> 20 Z visC3.vis <strong>de</strong> C1 etNous ferons alors l'approximationsuivante : entre source et drain, les <strong>de</strong>uxpremiers tiers du canal sont au potentiel <strong>de</strong> lasource, le <strong>de</strong>rnier tiers au potentiel du drain,ainsi 2-37 <strong>de</strong>vientVFG - VD04 S4 (1/3)C4 (1/3)(2-38)c4 s4 (1/3)sC4 (1/3)(2-3 9)D'autre part, bien que légèrementimplanté en Bore, on supposera que l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>champ se comporte comme l'oxy<strong>de</strong> sous siliciumpolycristallin 1. (même constante diélectrique).La charge nulle ou non sur la grilleflottante est exprimée par


- 92 -soit- VD) +C3 (VFG - VD) + C4 (1/3PFG - VD)+ C42/3) (Vrc - Vs) + C5 (V - VB) -C2 (VG - VFG) = Qau potentiel leLe substrat enpotentiel <strong>de</strong> référencetechnologie canal N étantplus bas, nous l'utiliserons comme(2-4 1)VFG (C1 + C3 + C4(1/3) + C4(2/3) + C5 + C2)= C2 VG + (C1 + C3 + C4(1/3)) VD + Qen posantC1 + C2 + C3 + C4(1/3) + C4(2/3) + C5 = EC (2-42)on obtientVFGC2VG + (C1 + C3 + C4(l/3)VD + C4(2/3)V5 + Q (2-43)ECen posantAC2EC(2-44)etC + C3 + C4(1/3)B- 1 (2-45)ECC4(2/3)B'-ECl'expression <strong>de</strong> VFG <strong>de</strong>vientVFG = AVG + BVD + B'v5 + (2-46)


VG - 4 VVC-I VVG - 2 VVG - 2 VVG - i VVG - i Vu fl1cU2U DPfZLp5(a)FIGURE 2-14Tension <strong>de</strong> la grille flottante en fonction <strong>de</strong> la tension drain (a) et <strong>de</strong> la tension<strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> (b)


- 94 -Où Q est la charge sur la grilleflottante, et les potentiels sont référencés parrapport au substrat. Dens ce qui suit, dans lamajorité <strong>de</strong>s cas nous aurons V O, c'estpourquoi on ne prendra pas en compte lecoefficient B'.11.2.3.2 Vérification expérimentaleLes coefficients A et B <strong>de</strong> la relation2-46 sont déterminés en calculant les capacitésdéfinies plus haut. Les surfaces sont mesurées àl'ai<strong>de</strong> d'un microscope optique et d'un vidéomtresur le transistor même où sont réalisées lesmesures ;les épaisseurs sont déterminées parmesure capacitive sur <strong>de</strong>s capacités témoins <strong>de</strong> latranche utilisée pour les expériences.En supposant que sur un dispositifvierge il n'existe pas <strong>de</strong> charge sur la grilleflottante, à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> A et Bcalculées et <strong>de</strong> la relation 2-46, on peut tracerla caractéristique tension grille flottante en:fonction <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>pour une tension drain fixée De même, on peuttracer la caractéristique tension grilleflottante en fonction <strong>de</strong> la tension drain pour unetension grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> donnée.Le tracé <strong>de</strong> ces caractéristiquesthéoriques et <strong>de</strong>s caractéristiques expérimentalescorrespondantes (tracé effectué suivant la métho<strong>de</strong>expérimentale décrite précé<strong>de</strong>mment) est représentéà la figure 2-14.


L'accord entre théorie et expérience esttrès bon en ce qui concerne les pentes ; l'erreurmaximale entre théorie et expérience estinférieure I 10 Z.Toutefois, en ce qui concerne la valeur<strong>de</strong> la constante on note une forte divergence entrethéorie et expérience. Celle-ci semble remettre encause l'hypothèse effectuée pour le tracéthéorique consistant I dire qu'il n'existe pas <strong>de</strong>charge 'sur" la grille flottante pour undispositif vierge.11.2.3.3 Origine <strong>de</strong> la constante expérimentaleAvant d'affirmer que la constante, quiapparatt lors <strong>de</strong> l'expérience, correspond unecharge "vue" sur la grille flottante, il estnécessaire <strong>de</strong> Intrer que cette constante n'estpas dûe à la mesure ou n'apparatt pas pendant lamesure.Lors d'une série <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong>scouplages et <strong>de</strong> la constante d'un dispositifFlotox que nous avons placé sous diverséclairements, nous avons constaté que la valeur <strong>de</strong>la constante était invariable quels que soient ceséclairements.On en conclut que la présence <strong>de</strong> cetteconstante n'est pas liée à un phénomène photoélectrique lors <strong>de</strong> la mesure.


- 96 -Nous avons aussi supposé que ledispositif aurait pu se charger et se stabilisertrès rapi<strong>de</strong>ment lorsque au moment <strong>de</strong> la mesure, onapplique une tension sur le drain, ou sur lagrille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.Cette hypothèse a été infirmée parl'expérience suivante : sur un dispositif Flotoxvierge on effectue une mesure <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil,on polarise ensuite graduellement le dispositifjusqu'à atteindre les tensions utilisées dans lamétho<strong>de</strong> expérimentale <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong>scoefficients <strong>de</strong> couplages. Après chaquepolarisation on effectue une mesure <strong>de</strong> la tension<strong>de</strong> seuil, celleci reste invariante durant toutel'expérience. On en conclut que les polarisationsutilisées ne peuvent pas modifier la tension <strong>de</strong>seuil du dispositif et par conséquent, la chargesituée au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la zone canal n'est pasmodifiée.La <strong>de</strong>rnière hypothèse, liée à la mesure,pour expliquer l'origine <strong>de</strong> cette "constante"serait exprimée par une erreur systématique <strong>de</strong>mesure dûe à l'appareillage utilisé. Celaimpliquerait que les tensions ou les courantslus soient décalés par rapport aux valeursréelles. Cette hypothèse a été infirmée parl'utilisation d'un autre type d'appareillage(voltmètre digital Schlumberger Solartron 7075,Picoampèremètre Hewlett -Packard 4140B)parfaitement étalonné qui a mis en évi<strong>de</strong>nce unedifférence <strong>de</strong> i % par rapport aux mesuresprécé<strong>de</strong>mment effectuées avec le traceur <strong>de</strong> courbeTektronix 576 ; cette différence est beaucoup tropfaible pour expliquer la présence <strong>de</strong> cetteconstante.


- 97 -On conclut <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong>, que cette"constante" expérimentale correspond à une charge"vue" sur la grille flottante, existant déjà surun dispositif vierge. On peut donc supposer quecette charge provient <strong>de</strong>s étapes technologiques.Dans ce qui suit nous appellerons cettecharge : "charge initiale". Elle correspond à lacharge "vue" sur la grille flottante, c'est-à-direque quelle que soit sa localisation, ses effetssont ramenés à la présence d'une charge sur lagrille flottante.11.2.3.4 Résultats théoriques et expérimentaux lorsque lasource est située du c6té zone minceDans le cas où la source du Flotox estsituéedu c6té zone mince, l'expression 2-40conduit àC1(VFG - V) + C3(VFG + C4(2/3)(VFG -+ C4(1/3)(V- VD) + C5(VFG - C2(VG - VFG) = QVB = VS = O d'où(2-47)VFGC2VG+C4(I/3)VDECQEC(2-48)VFG = AVG + B'VD+---Zc(2-49)


- 98 -LiV4.75 azro.n VZ eIsIVIL - D!wei ir Y4.-vosla YL-t. -t. -$.1 4 Jvos -' yFIGURE 2-15Relations entre la tension <strong>de</strong> la grille flottante et lestensions drain et grille <strong>de</strong> contrôle pour diverses injections<strong>de</strong> charges sur la grille flottante


Cette expression est semblable àl'expression 2-46, seul le coefficient B' a unevaleur différente et correspond dans ce <strong>de</strong>rniercas au couplage entre la grille flottante et lapartie du canal dont le potentiel est au potentieldu drain.Le rapport théorique A/B' peut varierentre loo et 500 (suivant les paramètresgéométriques utilisés). Le couplage <strong>de</strong> la grilleflottante avec le drain peut donc être négligé visà vis du couplage avec la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.Cela est confirmé expérimentalement parle tracé <strong>de</strong> la tension grille flottante enfonction <strong>de</strong> la tension drain pour une tensiongrille donnée ; on obtient pratiquement dans cecas, une droitehorizontale.11.2.4 Extension du système <strong>de</strong> mesure du couplage- La métho<strong>de</strong> décrite précé<strong>de</strong>mment a pu êtreutilisée pour déterminer la charge "vue sur la grilleflottante après avoir mis en jeu le mécanisme d'injection <strong>de</strong>charges à travers la zone mince. Une tension <strong>de</strong> 20V estappliquée sur la grille <strong>de</strong> contrôle tandis que le drain etla source sont maintenus à 0V ; la variation <strong>de</strong> la duréed'impulsion a permis <strong>de</strong> faire varier la charge.Le résultat expérimental (figure 2-15) permet <strong>de</strong>constater que les pentes (correspondant au couplage) sonti<strong>de</strong>ntiques quelle que soit la durée <strong>de</strong> l'impulsion, niais queles courbes sont décalées les unes par rapport aux autrescette translation correspond à la variation <strong>de</strong> chargegrille flottante.sur la


looDEBUTInitialisation <strong>de</strong>s tableaux et paramètres'L,Programation par les paramètres généraux <strong>de</strong>s différents appareils <strong>de</strong> mesureL.omman<strong>de</strong> <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil du dispositifnonTensions min et max & appliquer sur la G.0Valeur min +LSous programe Ecriture - JMesure sur dispositif & grille flottante sortie ?ouiTension max <strong>de</strong> la grille flottante +i -«W- ------jous program. Inesu&tTension drainnaxJComan<strong>de</strong> mesure tension <strong>de</strong> seulif2 x partie entière <strong>de</strong> VGW + 4 -* W max----'ri Sous programe MesureU+1-,.0mesure courant IDID + tableau (W,D)W = W max ?U = valeur maxouietour prog. d'appel- __JValeur min -[Sous prog. Evaluation (valeur tension G.0 en fonction <strong>de</strong>nonoD+1-"DD = 11 ?ous prog. Régression (détermination <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>s1-" U= valeur max ?'-31ouir- ------------ - -' ------------------iSous prog, Histograniiie (évaluation <strong>de</strong> la dispersion <strong>de</strong>s résultats) - - -ouiIJ- --------4jImpression <strong>de</strong>s résultatsnonoui'vooui- -------L -Sous programme Histogramme - Jr- - Sous programe "valeur <strong>de</strong> la constante et histogramme" - - -Impression <strong>de</strong>s résultatsINThFIGURE 2-16


- 101 -- Il faut toutefois noter que cette métho<strong>de</strong><strong>de</strong>stinée à déterminer les valeurs <strong>de</strong> couplage et la chargesur la grille flottante est tràs longue, en particulierence qui concerne l'exploitation <strong>de</strong>s résultats. Il est eneffet nécessaire <strong>de</strong> comparer point par point une caractéristiquedu Flotox avec le réseau <strong>de</strong> caractéristiquesdutransistor Flotox à grille flottante sortie.Pour cette raison <strong>de</strong> gain <strong>de</strong> temps,au point une métho<strong>de</strong> automatique <strong>de</strong> mesure.nous avons misCelle-ci s'appuie sur l'utilisation d'appareils <strong>de</strong>mesure programmables commandés par un calculateur HP.9825 etd'un programme <strong>de</strong> mesure implanté sur ce calculateur et dontl'organigramme est donné à la figure 2-16.La mesure effectuée et son exploitation estsystématique, c'est-à--dire que <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong>caractéristiques complets sont mesurés ; ils sont utiliséscourbe par courbe pour déterminer les valeurs ponctuellesqui par régression linéaire permettent <strong>de</strong> déterminer lesdroites du couplage.Les résultats <strong>de</strong> toutes les régressions linéairessont comparés et permettent d'obtenir les valeurs moyenneset les écarts type <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> couplage et <strong>de</strong> la chargeinitiale.On donne à titre d'exemple un extrait du listingdonnant les résultats concernant le couplage <strong>de</strong> la grilleflottante avec la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>


- 102 -A -----EFUI LIUE CU LI Çt3E__Q.EQ0._ _jûL_e_ ..e.e__c_._e_e_.-_e_.ee_..,_'_2____..'_ ___-- _._e_.____.'_Q.--..&1..G-.oeo---e -41==000t 00oo 0001HTRTflflRAMMFCLJWLÖOE:VL.UR MUT WJ*WFr.(RT TYPF -------L4 -33..3_ENTRE._T..=Q------Í !I -II ò11..1X ENTRE 0.920 ETÇONOMBRE L'E VA' EURS


- 103 -- un voltmètre digital "Schlumberger Solartron7075"- un calculateur Hewlett Packard 9825- un ampli <strong>de</strong> tension "H.P. 6826 A"- un générateur d'impulsions programmable"H.P. 8160 A"Le système <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil permet <strong>de</strong>vérifier l'invariance <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière durant la mesure.Ce système <strong>de</strong> mesure est rapi<strong>de</strong> et permet <strong>de</strong> tenircompte <strong>de</strong> la dispersion <strong>de</strong>s résultats expérimentaux.Cette métho<strong>de</strong> donne une bonne précision; l'erreurrelative dûe à la métho<strong>de</strong> et à la mesure est inférieure à5 Z. Nous avons employé la démarche suivante pour chiffrercette erreur- les valeurs <strong>de</strong>s coefficients <strong>de</strong> couplage et <strong>de</strong> la chargeétant issues <strong>de</strong> la comparaison <strong>de</strong> la caractéristiquecourant drain-tension drain du dispositif Flotoxet <strong>de</strong> lacaractéristique courant drain-tension drain du dispositifgrille flottante sortie, nous avons utilisé ces valeurspour déterminer la caractéristique du dispositif Flotox àpartir <strong>de</strong> la caractéristique courant drain-tension draindu dispositif à grille flottante sortie ; on réalise ainsiun bouclage en revenant au point <strong>de</strong> départ <strong>de</strong> la démarcheexpérimentale. Cette double utilisation <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>expérimentale pour revenirau résultat réel d'origine nouspermet <strong>de</strong> chiffrer <strong>de</strong>ux fois l'erreur dûe à la métho<strong>de</strong>.Les <strong>de</strong>ux caractéristiques : celle obtenue par ceprocédé, et la caractéristique expérimentale réelle sontprésentées I la figure 2-17.L'erreur maximale entre ces <strong>de</strong>ux courbes pour lesvaleurs <strong>de</strong>s tensions correspondantes à celles utilisées pourla mesure est inférieure à 10 %.


- 104 -On en déduit que pour les valeurs <strong>de</strong>tensionscommunément utilisées dans cette métho<strong>de</strong> l'erreur estinférieure 5 Z.D'autre part, par cette métho<strong>de</strong>, la comparaison<strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> couplage théorique et expérimentaleprésenteseulement une différence moyenne <strong>de</strong> 5 Z.- Un autre type <strong>de</strong> mesure (dénommé "mesure par lesmobilités") du couplage <strong>de</strong> la grille flottante avec lagrille <strong>de</strong> contr6le peut-être réalisé par une mesure <strong>de</strong>scourants drain en fonction <strong>de</strong>s tensions grilles pour unemême et faible valeur <strong>de</strong> la tension drain.En zone ohmlque la transconductance est1D)VGVD = Cte=iC L VDoxElle correspond à la pente <strong>de</strong> la caractéristique<strong>de</strong> VG et permet <strong>de</strong> déterminer la mobilité dudispositif.Cette mobilité ne correspond à une réalitéphysique que lorsque la mesure est effectuée à partir <strong>de</strong> lagrille flottante sortie.Le rapport <strong>de</strong>s pentes dans le cas <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux tracésFlotox (pente : P) et grille flottante sortie (pente : PGF)peut s'écrirePGFAIADVGFAVGFAVG


- 105 -Or d'après (2-46)VGF = AVG + BYD +et doncLVGF = A i VG (puisque VD et Q sont constants)Pd'où -A (2-50)GFLa mesure <strong>de</strong>s pentes permet donc <strong>de</strong> déterminer lecoefficient <strong>de</strong> couplage entre grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> et grilleflottante.Cette métho<strong>de</strong>, bien que rapi<strong>de</strong>, présentel'inconvénient <strong>de</strong> ne mesurer que le couplage grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong> - grille flottante et <strong>de</strong> ne reposer que sur uneseule mesure. Avec cette métho<strong>de</strong> la précisionentrerésultats expérimentaux et théoriques peut varier entre 1 et15 Z.Une mesure directe du couplagesur le dispositifgrille flottante sortie n'est pas possible, en effet le plot<strong>de</strong> sortie <strong>de</strong> la grille flottante a une surface <strong>de</strong> 10 000ptm2,et l'oxy<strong>de</strong> qui sépare ce plot du substrat a une épaisseur <strong>de</strong>9000 ¡ ; on introduit ainsi une capacité double <strong>de</strong> lacapacité totale du dispositif intrinsèque. D'autre part, lesappareils <strong>de</strong> mesure présentent soit <strong>de</strong>s capacités d'entréetrop importantes vis à vis <strong>de</strong> la capacité totale dudispositif Flotox, soit <strong>de</strong>s résistances d'entrée tropfaibles pour avoir <strong>de</strong>s constantes <strong>de</strong> temps suffisantes poureffectuer la mesure.On en déduit qu'actuellementindirecte est possible.seule une mesure


11.2.5 Expression <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil et du courant drain-sourcedu FlotoxNous avons déjà donné une expression <strong>de</strong> la tension<strong>de</strong> seuil du Flotox (formule 2-26) au paragraphe11.1.2.1 - C;nous avions toutefois noté que cette expressioncorrespondait à la tension qu'il faudrait réellementappliquer à la grille flottante pour que le dispositifFlotox conduiseLa grille flottante n'étant pas accessible nouspouvons seulement, lors d'une mesure <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil,appliquer une tension sur la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> du FlotoxLa tension <strong>de</strong> seuil du dispositif vue <strong>de</strong> la grille<strong>de</strong> comman<strong>de</strong> correspond à celle vue <strong>de</strong> la grille flottante aucouplage près, nous aurons doncVT =(VTGF)(2-51)où VT est la tension <strong>de</strong> seuil du dispositif vue <strong>de</strong> lagrille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>VTGF est la tension <strong>de</strong> seuil du dispositif vue<strong>de</strong> lagrille flottanteA est le couplage entre grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> et grilleflottanted'après 2-26 VTGF peut s'écrireVTGF - VTOGF +GPCC ox


- 107 -où VTOGF représente la tension <strong>de</strong> seuil vue <strong>de</strong> lagrille flottante du NOS dont la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> seraitconfondue avec la grille flottante.on en déduitECVT=- GFC(VTOGF+ c )oxi QGFCVT VTO + A Cox(2-52)VTO représente la tension <strong>de</strong> seuil que l'on peutmesurer sur un dispositif Flotox sans charge sur la grilleflottante.En supposant que la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> charges au <strong>de</strong>ssus ducanal est proportionellement liée par les rapportscapacitifs à la charge totale sur la grille flottante, nousauronsGFC =ox -;j::et donc :VT = VT+ GFC2(2-53)VT=[VFB+2F+K(VB+2F_vT)1/2+ 2CsSox(2-54)


- 108 -LSO_¿OS SA Ut-OSZM.E LOTOSWJZTI PMuTIUSAY¿ai ai ROlOS A SO!Uf .OTTMIT( TICVS- 5.0VVS- 4.0VVt- 4.0VVt- 3.0VVS- 1.0VVS- 3.5VVt- 3.0VVO SA VFIGURE 2-17 :Comparaison <strong>de</strong>s courbes expérimentales Flotox avec cellesobtenues par utilisation du Flotox à grille flottante sortieas-os-O*rOSITIF VI 0IrZTtF IT 1-17VVIo SA VFigure 2-18 :Variation <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil du Flotox lors <strong>de</strong> l'écrituredu dispositif


- 109 -Ces expressions ont été comparées aux résultatsexpérimentaux obtenus par les mesures <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuilsur dispositif Flotox après avoir fait varier la charge surla grille flottante. La variation <strong>de</strong> charge graduelle sur lagrille flottante a été obtenue en polarisant la grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s valeurs croissantes <strong>de</strong> tension tout engardant le drain et la source à 0V.La tension <strong>de</strong> seuil a été mesurée à chaque pas etla charge sur la grille flottante a été mesurée à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>la métho<strong>de</strong> décrite au paragraphe 11.2.3.La figure 2-18 met en évi<strong>de</strong>nce la variation <strong>de</strong>tension <strong>de</strong> seuil lors <strong>de</strong> l'écriture du Flotox.Les courbes théorique et expérimentale <strong>de</strong> latension <strong>de</strong> seuil en fonction <strong>de</strong> la charge sont représentéesà la figure 2-19eLe bon accord entre les résultats théoriques etexpérimentaux vali<strong>de</strong> l'expression <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil2-54.Il confirme aussi le fait que la chargerépartit effectivement suivant le udàle capacitif proposé.se11.2.5.2 Caractéristique théorique courant -tensionPour un transistor MOS classique <strong>de</strong>dimensions relativement élevées- en régime <strong>de</strong> forte inversion et en régime nonsaturé une expression du courant est donnéepar [56]:VDS2'D = [(vG5_VTO)vDs. 2 - KB [ (VDS + VB+ 2 - (VB + 2 (2-55)


oat.' C1.-tSIUi2.31414 ..J vi . d - 1414 -t viFIGURE 2-19Courbes théorique et expérìmentale <strong>de</strong> la tenston <strong>de</strong> seuildû Flotóx en fonctiOn <strong>de</strong> la charge sur la grille flottante


- en régime saturé une expression du courant drainest donnée par [5711DSSL <strong>de</strong>p(2-56)Lavec:0 C L oxo {(v - VSB)1DSS = V VSB1+LEcOLogO + V - 2 VF+ O + VG F VSB+ 2 [(Vr + 2- (VSB + 2 F112+ (V + O)[Argth\'VP + 2+ oF' \ I VSB 2Argth N( VTG +F)1] }ouL<strong>de</strong>p représente la distance du drain au point dupincementVp est le pseudo potentiel <strong>de</strong> Fermi au point <strong>de</strong>pincementVG'= +Qss -VGoxMSla tension grilleeffectiveEc le champ critique longitudinalQ la tension <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la mobilité dûe auchamp transversalle potentiel lié aux effets <strong>de</strong> substrat ;2q NA,D E:SiCoC2 oxle potentiel <strong>de</strong> Fermi du substrat


Si l'on considère que pour un dispositifFlotox la tension <strong>de</strong> la grille flottante est fixée,il en découle que tout ce qui est en <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> lagrille flottante n'intervient pas dans laconduction du canal.Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la conduction, leFlotox se comporte alors comme un ??1S classiquedont la tension grille est égale la tensionréelle grille flottante.l'expression 2-46Cette tension est déterminée parVFG = AVG + BVD +ECGFEn négligeant l'effet <strong>de</strong> substrat et enutilisant les équations simplifiées classiques duM en canal N : [581. zone i1DS = {(VGS - VT) VDS - VI (2-57)pourVDS < VGS - VTet zone 21DS =- (VGS - VT)(2-58)pour


- 113 -s'écrirontDans le cas du Flotox ces expressions. zone 11DS = 'GFGF 1 2ox [(AVGs+Bs+ - - VTGF)VDS - . VDSCFpour VDS < AVG5 + BVDS + -VTGF(2-59). et zone 2z'1DS = GFCox t(Av = BVDS+GFECVT)2 (2-60)GFpour VDS AVGS + B5 + ._VTGFDans ces expressions VTGFreprésente la tension <strong>de</strong> seuil vue <strong>de</strong> la grilleflottante, elle est liée à la tension <strong>de</strong> seuil vue<strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> par la relation 2-51VT =(VTGF)iGF représente la mobilité réelle dudispositif, c'est-à--dire lorsque sa mesure esteffectuée à partir <strong>de</strong> la grille flottante.Si la mesure <strong>de</strong> mobilité est effectuée àpartir <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>, on ne mesure pasvéritablement la mobilité du dispositif, mais uneconstante que nous appellerons "pseudo mobilité",significative <strong>de</strong> la pente <strong>de</strong> la caractéristiquecourant drain-tension grille lorsque la tensiongrille est la tension <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.Car la tension entre la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> etl'interface silicium-oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium necorrespond pas à la tension réelle appliquéebornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille.aux


iLa relation entre cette "pseudo-mobilité"et la mobilité réelle est donnée par la formule2-50-AGFSi donc la tension <strong>de</strong> seuil et la"pseudo-mobilité" sont mesurées à partir <strong>de</strong> lagrille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> du dispositif Flotox, lesexpressions 2-59 et 2-60 <strong>de</strong>viennent.zonel: 2Z B GFIVDS1DS = .iC [(VG + A VDS + AEC - VT)VDS - - r (2-61)pourGFVDS


FLOTOX -EHR-H jOED-R1-l2o -4IrINDEX PARAtI VALEUR EXPOS DEFINITION DES PRINCIPAUX PARANETRESUnités-II TEIIP 29$- Température2 liOX 800- Epaisseur d'oxy<strong>de</strong>3 (1* 612R- Mobilité A champ nul4DL 2.602Cm'/v.s5 DU 2,t25 - Ecart <strong>de</strong>s cotes (dimensions <strong>de</strong>ssinées - dimensions électriques) um6 CICO 0.0007 VTO 1.580- Tension <strong>de</strong> seuil A polarisations nulles d'un transistor NOS <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s8 XBI 1.131dimensionsVc,4- Coefficient d'effet <strong>de</strong> substrat relatif A la région surdopée9 VI .574- Potentiel <strong>de</strong> Fermi du substrat'4IO XB2 .370- Coefficient d'effet <strong>de</strong> substrat en volume du substratIlV2 .132V$2- Terme <strong>de</strong> décalage <strong>de</strong> la polarisation du substrat dû aux implantations ioniquesVc .624V13- Tension <strong>de</strong> raccord entre région implantée et substratVF -.894V- Tension <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s plates140.000V15 n2 0.00016 b 0.000I? DELI .200IO DEL2 .190 Coefficients <strong>de</strong> linéarisation <strong>de</strong> l'effet <strong>de</strong> substratTETA.G .020-Ec 11.912Coefficient <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la mobilité due au champ transversalI t' - Champ critique longitudinalTETA.019202$Io-.05422 ALPHI - .224 1.023 ALPH2 -.199 1.024 ALPH3 -. 092 1.025 BETAI .363I . O2 9ETA2 .754 1.02? BETA3 .799 .028 GA1IA$ -.132 1.029 CAMA2 .057 1.030 CAIIA3 1.010 LO3$ GAIIA4 - .73732 LANDI 0.000 1.033 LAMD2 0.000 1.034 Epa .228- Coefficients tenant compte <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong>s canaux courts ou/et étroits- Facteur <strong>de</strong> conductance <strong>de</strong> sortie1/vV/MmMmFIGURE 2-20


- 116 -Ces <strong>de</strong>rnières équations et ces paramètresont été utilisés pour vérifier le bon accord entrethéorie et expérience le ndèle utilisé est le;modèle <strong>de</strong> transistor MOS réalisé en technologieliMOS EFCIS [591.Ce modèle tient compte<strong>de</strong> la non uniformité du substrat- <strong>de</strong>s effets géométriques (L,Z) sur la tension <strong>de</strong><strong>de</strong> seuil<strong>de</strong>s effets géométriques (L,Z) sur le coefficient<strong>de</strong> substrat linéarisé- <strong>de</strong> la saturation <strong>de</strong> la vitesse <strong>de</strong>s porteurs<strong>de</strong> la modulation <strong>de</strong> la longueur électrique ducanal dfle aux effets <strong>de</strong> canaux étroitsLe dispositif Flotox et les motifstémoins nécessaires à l'acquisition <strong>de</strong>s paramètreset <strong>de</strong>s résultats expérimentaux ont été réalisésdans la technologie précé<strong>de</strong>mment décrite.Les transistors MOS témoins qui ontpermis <strong>de</strong> réaliser l'acquisition <strong>de</strong>s paramètrestechnologiques avaient pour dimensions <strong>de</strong>ssinéesZ/L : 10/3 ; 10/5 ; 10/7 ; 10/10 ; 100/100La valeur <strong>de</strong>s paramètres et leursignification sont donnés à la figure 2-20. Lesdispositifs Flotox et Flotox è grille flottantesortie avaient pour dimensions Z/L 5/5.Les valeurs <strong>de</strong> couplage et chargeinitiale déterminées expérimentalement étaientA = 0,87 ; B = 0,09 et = -0,75VXC


- 117 -FLOTOXO-NHII2Ø-(ç0)as00uuvas u 10 - ZN (K)4.5 LaS.S CMI.,..)S.S (Mie...).43.3VTS 1.411 (V)S. (VIbi - 1.417 (V.1.1)WICH - S.m CVIKU 0.417 CVl.SWIU7 s.m CV)N 1.1K-N (R#V*I)itTLI SMI Clvp1ZTLI - -em (11V)-1.111 (11V)T(TR.NZQ.TLI 1.741SQ.TLZ -1.415C 0.5514e-- J-2 4uu2.52VDao a u tviu.?., IS * tU.(ft*tT*Ilf( ?t(C(UIe.T*LC- .auc ?.iaFIGURE 2-21 : Courbes théori ues et expérimentales <strong>de</strong> la caractéristiquecourant-tension drain du Flotox à grille flottante sortieRMI ta i :111-111HOTF 1Q C CENTRE )V- 1.0!VC- 4.0!FIGURE 2-22 : COURBES THEORIQUES ET EXPERIMENTALES DE LA CARACTERISTIQUECOURANT TENSION DRAIN DU FLOTOX


- 118 -Ces valeurs ont été déterminées alors quele drain du dispositif Flotoxmince. C'est cette mêmeutilisée pour le tracé <strong>de</strong>sétait situé c6té zoneconfiguration qui estcractéristiques.Le tracé expérimental etthéorique <strong>de</strong> lacaractéristique 1D <strong>de</strong> sur le dispositifà grille flottante sortie (figure 2-21) met enévi<strong>de</strong>nce un bon accord entre le modèle utilisé etl'expérience. L'écart entre les valeurs théoriqueset expérimentales est inférieur à 5 LLa figure 2-22 présente la comparaison<strong>de</strong>s tracés théoriques et expérimentaux dudispositif Flotox ;l'écart maximal entre lesvaleurs théoriques et expérimentales està 10 %, ce qui constitue un bonaccord théorie-expérience,compte tenu du modèle duinférieurS utilisé et<strong>de</strong>s erreurs sur la détermination <strong>de</strong>s coefficients<strong>de</strong> couplage.On en conclut que le dispositif Flotox dupoint <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la conduction se comporte comme untransistor MOS classique mais dont la tensiongrille dépend <strong>de</strong> la tension drain ainsi que <strong>de</strong> lacharge emmagasinée sur la grille flottante et <strong>de</strong> latension <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.


- 119 -En ce qui concerne la conduction, lacomparaison du transistor MUS classique et dutransistor Flotox conduit aux conclusions suivantes- La zone 2 (saturée) pour le transistor MUS classiquea une caractéristique courant-tension indépendante<strong>de</strong> VDS (formule 2-58) ou dépendantfaiblement et linéairement <strong>de</strong> V alors que,cette caractéristique varie fortement en fonction<strong>de</strong> la tension drain pour le dispositif Flotox(formule 2-60). On ne peut donc pas atteindre lasaturation avec le dispositif Flotox.- La transconductance dans la zone 2 est donnéepartir <strong>de</strong> (2-60) par1DS= 3VGS GFVDS = Cteox LA (A VGS + B VDS +VTGF) (2-63)i;-Alors que pour le MUS classique la transconductanceest relativement indépendante <strong>de</strong>V en zone saturée, pour le Flotox elledépend directement <strong>de</strong> la tension drain.- La limite entre les zones i et 2 est décalée dansle cas du Flotox par rapport au transistor MUSclassiquepour le MUS classique idéalpour le FlotoxVDS = VGS - VTVDS - 1-B'AVGS+ -re VTGF 1 (2-64)(cette expression est obtenue â partir <strong>de</strong> 2-60)


- La conduction du transistor I1S correspond àl'inversion <strong>de</strong> la zone canal et cette conditions'exprime parVGSVTdans le cas du Flotox cette relation <strong>de</strong>vientA VGS + B VDS +GF_>,VTGFO(2-65)1GFBou VGS + VDS + ¡ - . VTOsi l'on ramène la tension <strong>de</strong> seuil à la grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>.VTGFO et VTO représentent lestensions <strong>de</strong> seuil du dispositif vierge, c'est-àdiresans charge sur la grille flottante, "vues"soit <strong>de</strong> la grille flottante, soit <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>.Dans ces expressions on constate que le terme Vcontribue au seuil <strong>de</strong> conduction : ainsi même siVGS< VT, le couplage entre le drain et lagrille flottante peut permettre la conduction.


- 121 -11.2.5.3 Localisation et origine <strong>de</strong> la charge initialeLa mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la charge initialeréalisée par la comparaison<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux dispositifs Flotoxsimilaires mais dont l'un a une grille flottante sortie,prouve que cette charge ne peut pas être située dans l'oxy<strong>de</strong><strong>de</strong> grille (entre grille flottante et zone canal) puisque latension <strong>de</strong> seuil du dispositif <strong>de</strong> référence (dispositif ègrille flottante sortie) prend en compte cette charge ; parcontre on peut formuler les hypothèses suivantes- il existe une charge fixe située dans l'oxy<strong>de</strong>mince entre zone diffusée et grille flottante. La chargeréelle <strong>de</strong> la grille flottante, nulle ou non, peut alors serépartir inégalement le long <strong>de</strong> la grille flottante si cettecharge dans l'oxy<strong>de</strong> mince est assez importante ; une chargeapparaitrait alors au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille.(figure 2-23-a).- une <strong>de</strong>uxième hypothèse est exprimée par laprésence d'une charge réelle sur la grille flottante d'undispositif vierge (une représentation schématique est donnéeè la figure 2-23-b).- une <strong>de</strong>rnière hypothèse est exprimée par lalocalisation <strong>de</strong> la charge initiale dans l'oxy<strong>de</strong> entre grillesou è l'interface grille flottante - oxy<strong>de</strong> entre grilles(figure 2-23-c).


- 122 -vaVGtt..Ie_JN.p(a)p(b)vap(c)FIGURE 2-23 : Diverses configurations <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong> la "charge initiale"POL.Y 21K.POL.Y iPFIGURE 2-24 :Schéma du dispositif à grille flottante utilisé lors <strong>de</strong> ladétermination <strong>de</strong> l'origine dla "charge initiale"


- 123 -Afin <strong>de</strong> préciser la localisation <strong>de</strong> la chargeinitiale nous avons réalisé les expériencessuivantesLa mesure <strong>de</strong> la charge initiale effectuée sur un dispositifà grille flottante dont la configuration <strong>de</strong> base est donnéepar la figure 2-24, qui ne comporte pas <strong>de</strong> zone amincie,qui a ses zones diffusées auto-alignées par rapport à lagrille flottante et dont les épaisseurs d'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille etentre grille sont semblables à celles du Flotox, montrequ'il existe aussi sur un tel dispositif une chargeintiale. (Notons que cette charge est toutefois inférieure àcelle décelée sur le dispositif Flotox situé sur la mêmepuce).L'hypothèse <strong>de</strong> la localisation <strong>de</strong> la charge initiale dansl'oxy<strong>de</strong> mince est donc infirmée, ou si cette charge existe,elle est suffisamment faible pour ne pas être sensible à lamesure. Ce <strong>de</strong>rnier point a été confirmé par une injectionprolongée <strong>de</strong> charges par effet Fowler Nordheim; nous avonssupposé alors que durant ce temps qui correspond à la limite<strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> sous l'effet du champ appliqué, laquantité maximale <strong>de</strong> charges que puisse accepter l'oxy<strong>de</strong>mince avait été piégée ; la tension <strong>de</strong> seuil avant et aprèscette opération étant restée constante, nous en avons déduitqu'une éventuelle charge dans l'oxy<strong>de</strong> mince n'a aucun effetlatéral ni aucun autre effet sur la tension <strong>de</strong> seuil.


- 124 -La mesure <strong>de</strong>s charges initiales réalisée sur <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong>dispositifs <strong>de</strong> technologies différentes apportent lesrésultats suivants+ sur les dispositifs Flotox dont l'oyx<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille estun oxy<strong>de</strong> thermique, le silicium polycristallin est déposé etl'oxy<strong>de</strong> entre grilles est thermique, on constate qu'ilexiste toujours une charge initiale dont l'effet sur latension <strong>de</strong> seuil "vue" <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> correspondgénéralementun décalage <strong>de</strong> 0,4 â I V <strong>de</strong> cette tension <strong>de</strong>seuil (toutefois on peut atteindre <strong>de</strong>s décalages allantjusqu'à 2,5 V). Cette charge initiale donne lieu à <strong>de</strong>gran<strong>de</strong>s disparités qui paraissent aléatoires sur une mimetranche, cette disparité étant <strong>de</strong> plus ou moins 50% parrapport à la valeur nyenne <strong>de</strong> la charge sur une tranche.Des résultats analogues sont obtenus avec <strong>de</strong>s dispositifsFlotox dont l'oxy<strong>de</strong> interpoly est déposé.+ les mesures effectuées sur <strong>de</strong>s dispositifs Flotoxdont l'isolant entre grilles est réalisé entiârement ennitrure <strong>de</strong> silicium montre qu'aucune charge initiale n'estdécelée. II en est <strong>de</strong> name pour <strong>de</strong>s dispositifs Flotox dontl'isolant entre grilles est réalisé par un sandwich Si02-nitrure (le Si02 étant côté grille flottante).La technologie pour fabriquer ces dispositifs est absolumenti<strong>de</strong>ntique à celle <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong>s Flotox utilisant leSi02 comme oxy<strong>de</strong> inter-poly.


- 125 -La <strong>de</strong>rnière étape du procédé technologique étant un recuit à450°C en atmosphère azote-hydrogène, nous avons fait subir ànouveau ce recuit à quelques tranches pour lesquelles lesopérations suivantes avaient été effectuées au préalable.+ mesure <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong> seuil sur dispositif Flotoxvierge et sur dispositif vierge à grille flottantesortie+ écriture <strong>de</strong> quelques dispsotifs Flotox et mesure <strong>de</strong>tension <strong>de</strong> seuil+ effacement <strong>de</strong> quelques dispositifs Flotox et mesure<strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuilAprès recuit, les mesures <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong>nouveau réalisées.seuil ont été àLe tableau ci-après résume les résultats obtenus enindiquant les valeurs moyennes <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong> seuilobtenues pour les tranches SI 627 et SI 629 (BED 25) etpour <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> motif 19 et 18 présentant <strong>de</strong>ux surfacesd'ouverture différentes : 16i.tm2 et 9im2- VS représente la tension <strong>de</strong> seuil d'un dispositifvierge- VSGFS représente la tension <strong>de</strong> seuil d'un dispositifFlotox à grille flottante sortie et vue <strong>de</strong> la grilleflottante- V haut représente la tension <strong>de</strong> seuil d'undispositif Flotox auquel on a fait subirune écriture- V bas représente la tension <strong>de</strong> seuil d'undispositif Flotox auquel on a fait subirun effacement.


hautiñotif 19hautmotif 18Ç basmotif 19Ç basmotif 18Çty.motl9 type nxaif 19SI 629av. recuit7,88 7,75 - 5,37 - 5,11 2,58 1,82SI 6293,23 2,86 - 2,60 - 2,47 2,52 1,80ap. recuitSI 627av. recuit7,51 7,37 - 5,67 - 5,14 2,64 1,74SI 627ap. recuit3,79 3,19 - 4,44 - 1,74 2,60 1,75L'expérience du recuit permet <strong>de</strong> montrer que s'il existeune charge initiale dans la grille flottante lors <strong>de</strong>s étapestechnologiques, le recuit final ne permet pas d'éliminercette charge. En effet, lorsqu'une charge a été injectée, lavariation <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil lors du recuit n'est passuffisante pour retrouver la tension <strong>de</strong> seuil du dispositifvierge. D'autre part, cette différence entre la tension <strong>de</strong>seuil du dispositif après recuit et la tension <strong>de</strong> seuil dudispositif vierge est toujours supérieure à la tensonéquivalente <strong>de</strong> la charge initiale.


La mesure <strong>de</strong> la charge initiale sur <strong>de</strong>s Flotox <strong>de</strong> surfacesen regard grille flottante - grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> différentesmontre que la charge est d'autant plus faible que cettesurface est petite.L'ensemble <strong>de</strong>s résultats précé<strong>de</strong>nts permet <strong>de</strong> tirerles conclusions suivantes- la "charge initiale" n'est localisée ni dans l'oxy<strong>de</strong> minceni dans l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille- plus la surface en regard <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux couches <strong>de</strong> siliciumpolycristallin est importante, plus la charge initiale estimportante- l'expérience réalisée en utilisant le nitrure commeisolant entre silicium polycristallin permet <strong>de</strong> formulerl'hypothèse que l'origine <strong>de</strong> la charge initiale est liée èla fabrication <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> en silicium polycristallinet aux opérations qui suivent (en particulierle recuit d'implantation à 950°C). T.W. HICKNOTT [60] amontré sur <strong>de</strong>s capacités Si-6i02 - Si-poly que les recuitsaprès dép6t <strong>de</strong> silicium polycristallin sur du dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong>silicium créent <strong>de</strong>s charges et <strong>de</strong>s états <strong>de</strong> surfaces, soitè l'interface Si-6102 soit dans le Sb2 (aux endroits oùil manque <strong>de</strong>s atomes d'oxygène).La conduction <strong>de</strong> porteurs è travers le nitrure <strong>de</strong> siliciumest beaucoup plus difficile qu'à travers le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> siliciumsi donc <strong>de</strong>s charges, lors <strong>de</strong> la fabrication du siliciumpolycristallin diffusent vers la grille flottante, elles serontbeaucoup plus freinées ou arrêtées par le nitrure que parle dioxy<strong>de</strong> [1121.


11.3 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET MODELISATION11.3.1 Principes <strong>de</strong> base et problèmes posésNous avons vu qu'il était nécessaire, pour que ledispositif Flotox ait une fonction non volatile, <strong>de</strong> pouvoirvéhiculer, lorsque cela est souhaité, <strong>de</strong>s charges traversl'isolant mince. Ce transport <strong>de</strong> chargespouvant se fairesoit <strong>de</strong> la grille flottante vers la diffusion, soit <strong>de</strong> ladiffusion vers la grille flottante.Dans le cas <strong>de</strong>s oxy<strong>de</strong>s minces, la conduction estréalisée par effet tunnel. Cette injection par effet tunnelpeut être <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux typestunnel ban<strong>de</strong>-ban<strong>de</strong> où les électrons dans la ban<strong>de</strong><strong>de</strong> conduction du substrat pénètrent dans la ban<strong>de</strong><strong>de</strong> conduction <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong>. Puis ils sont accélérésdans cette ban<strong>de</strong> par le champ électrique appliqué- tunnel ban<strong>de</strong>-piège-ban<strong>de</strong> où les électrons sontd'abord piégés dans l'oxy<strong>de</strong> avant <strong>de</strong> passer dansla ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> conduction <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> où ils peuventalors être accélérés par le champ électriqueappliqué.Dans la majorité <strong>de</strong>s dispositifs réalisés,l'isolant mince est du dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium (généralementthermique). Dans ce type d'oxy<strong>de</strong>, tous les résultatstrouvés dans la littérature sont en accord pour dire quela mobilité <strong>de</strong>s électrons et leur durée <strong>de</strong> vie {61]1621sont telles que leur produit est plus grand <strong>de</strong> plusieursordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>urs vis-à--vis <strong>de</strong> celui obtenu è partir <strong>de</strong>la nobilité et la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s trous {811{6311.


- 129 -ilSILICIUMVpelyV.t ) OEFSILICIUM POLYCRISTM.LINIaEFVpoly.-V.aOSILICIUMSILICIUM POLYCRISTAU..INFIGURE 2-25 Injection par effet tunnel "FOWLER NORDHEIM" dans les <strong>de</strong>uxcas <strong>de</strong> polarisation <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong>


Ce résultat semble suffisant pour que l'onconsidère que la conduction à travers l'oxy<strong>de</strong> soit dueessentiellement aux électrons.Lenzlinger et Snow [131 ont montré que dansl'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium thermique la conduction est du type"tunnel Fowler Nordheim".Le modèle Fowler Nordheim" repose sur le modèle<strong>de</strong> Sommerfeld d'un utal dans lequel <strong>de</strong>s électrons sontsupposés former un gaz <strong>de</strong> Fermi tri-dimensionneld'électrons libres et où l'oxy<strong>de</strong> est caractérisé par unemasse effective et un potentiel effectif <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>conduction. On suppose dans ce modèle que la barrièred'énergie est rendue triangulaire sous l'effet du champappliqué et que la probabilité <strong>de</strong> passage <strong>de</strong>s électrons àtravers la barrière suit l'approximation W.K.B.La figure 2-25 illustre la conduction <strong>de</strong>s électrons àtravers l'oxy<strong>de</strong> dans les <strong>de</strong>ux sens du champ appliqué.Ce modèle, bien que présentant en regard <strong>de</strong>srésultats expérimentaux quelques contradictions physiques(notamment en ce qui concerne la dépendance du courant avecla température), peut permettre <strong>de</strong> bien rendre comptequantitativement <strong>de</strong>s résultats expérimentaux lorsque l'onajuste convenablement certains paramètres.Malgré l'existence <strong>de</strong> modèles qui prennent en comptedavantage <strong>de</strong> phénomènes physiques [641165] nous utiliseronsle modèle Fowler Nordheim en raison d'une part <strong>de</strong> sasimplicité, d'autre part en raison du gain en précisionrelativement faible qui serait obtenu en utilisant un modèleplus complexe ;en outre, quelque soit le modèle il estnécessaire d'ajuster un paramètre sans gran<strong>de</strong> significationphysique.


- 131 -Une expression du courant en fonction du champappliqué est donné par [13]J = (q3E2m/8 îrh mt) [1/t2(y)] [rrckT/sin(TrckT]ift 3frexp {- [4(2m ) /3 -Ir qE] v(y)} (2-66)et C - 2 (2 m)) t(y)/tT q E (2-67)y (1/)(q3E/4w cr co) (2-68)où h est la constante <strong>de</strong> Planck ; ir =hq est la charge <strong>de</strong> l'électronE est le champ électrique aux bornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong>est la hauteur <strong>de</strong> barrièrem est la masse <strong>de</strong> l'électron libremt est la masse effective <strong>de</strong> l'électron dans le dioxy<strong>de</strong><strong>de</strong> siliciumcr est la constante diélectrique relative <strong>de</strong> l'isolantk est la constante <strong>de</strong> BoltzmannT est la températuret(y) et v(y) représentent <strong>de</strong>ux facteurs <strong>de</strong> correction quitiennent compte <strong>de</strong> l'effet <strong>de</strong> la force image sur la hauteur<strong>de</strong> barrière.t(y) ![4S(y) - v(y) 1 (2-69) [661v(y) et s(y) sont <strong>de</strong>s expressions qui dépen<strong>de</strong>nt d'intégraleselliptiques du 1er et 2ème ordre f 67] les principalesvaleurs <strong>de</strong> ces expressions en fonction <strong>de</strong> y sont donnéesdans le tableau ci-après.


y v(y) s(y) t(y)o i i i005 0,9948 0,9995 1,0011o 1 0,9817 0,9981 1,00360,15 0,9622 0,9958 1,00700,2 0,9370 0,9926 1,01110 25 0,9068 0,9885 1,01570 3 0,8718 0,9835 1,02070,35 0,8323 0,9777 1,02620 4 0,7888 0,9711 1,03190,45 0,7413 0,9637 1,03780,5 0,6900 0,9554 1,04390,55 0,6351 0,9464 1,05020,6 0,5768 0,9366 1,05650,65 0,5152 0,9261 1,06310,7 0,4504 0,9149 1,06970,75 0,3825 0,9030 1,07650,8 0,3117 0,8903 1,08320,85 0,2379 0,8770 1,09000 9 0,1613 0,8630 1,09690 95 0,0820 0,8483 1,1037i 0 0,8330 1,1107


- 133 -Dans l'expression 2-66, le seul paramètreajustable est la masse effective m qui dépend <strong>de</strong> la nature<strong>de</strong> l'isolant, d'autre part, la hauteur <strong>de</strong> barrièreconstitue un paramètre dont il est difficile <strong>de</strong> connaître lavaleur d'une manière générale. En effet la dispersion <strong>de</strong>srésultats trouvés dans la littérature ten<strong>de</strong>nt à prouver quesa valeur dépend <strong>de</strong>s paramètres technologiques d'élaboration[13][68][69}. Pour ces raisons, nous utiliserons dans ce quisuit, une valeur donnée <strong>de</strong> la masse effectiveutilisée dans la littérature [64}[70]couraninentm= 0,5et nous chercherons à déterminer la valeur <strong>de</strong>barrière pour l'oxy<strong>de</strong> utilisé.la hauteur <strong>de</strong>Lors d'une injection du type Fowler Nordheim, pourun système à grille flottante, la valeur <strong>de</strong>s champs utiliséset l'ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s hauteurs <strong>de</strong> barrière sont telsque y est inférieur à 0,20 ; on peut donc dans ce cas,négliger t(y). D'autre part, Krieger et Swanson {65] ont misen évi<strong>de</strong>nce que l'utilisation du ndèle sans effet <strong>de</strong> forceimage est aussi précis que celui qui tient compte <strong>de</strong> cetteforce image ; seuls les paramètres ajustables sontdifférents.Nous négligerons aussi le terme correctif entempérature lorsque nous étudierons lestempérature ambiante.phénomènes à la


- 134 -Cette simplification se justifie par le fait que,pour les valeurs <strong>de</strong> champ qui nous intéresse, cela revient ànégliger un coefficient multiplicatif inférieur è 1,4 dansle terme préexponentiel <strong>de</strong> l'expression du courant FowlerNordheim ; une très faible variation du paramètreajustable que constitue la hauteur <strong>de</strong> barrière permet <strong>de</strong>corriger la faible erreur due è cette simplification.Lorsque l'on réalise <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> courant-tensionsur <strong>de</strong>s capacités dont le diélectrique est du Sb2, onconstate que la mesure n'est pas reproductible [701 ; ellene <strong>de</strong>vient reproductible qu'après un nombre suffisant <strong>de</strong>mesures réalisées.La décroissance en fonction du temps que l'on observelorsque l'on nsure le courant pour une tension appliquéedonnée et maintenue durant tout le temps <strong>de</strong> la mesuresemble être due au piégeage <strong>de</strong> chargesdans l'oxy<strong>de</strong> [7111721et la non reproductibilité <strong>de</strong>s caractéristiques couranttensionen est la conséquence. Après un certain nombre <strong>de</strong>cycles <strong>de</strong> mesure les pièges sont tous remplis et la mesure<strong>de</strong>vient reproductible. Toutefois, dans un tracé du typeFowler Nordheim, les caractéristiques courant-tension sontreprésentées par <strong>de</strong>s doites et le piégeage <strong>de</strong> chargescorrespond à une translation <strong>de</strong> ces droites ;tandis queleur pente est très peu modifiée. On peut ainsi iisurer lahauteur <strong>de</strong> barrière en ajustant les résultats expérimentauxavec la loi <strong>de</strong> conduction théorique Fowler Nordheim.


XOXYDE _. A5?LOG C I/E2)+tCAPACITE 14QJ4 - F03ßEPAISSEUR s 100 A...50 4.CAPACITE MJ4 - F830EPAISSEUR s iøa A-5g-1010.-91162T - 15$063T - 25 5$642 4 6 0 IOVOXY.y12 14- I I1/Ec16 10 2O1O°FIGURE 2-26 : Mesure <strong>de</strong> courant n fonction <strong>de</strong> la température sur <strong>de</strong>s capacités d'épaisseur 100 A


Nous avons réalisé <strong>de</strong>s sures après avoir obtenula reproductibilité sur <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> 40 000 im2 <strong>de</strong>surface et constituées par : un substrat <strong>de</strong> silicium N,d'orientation et <strong>de</strong> résistivité 2-3 e-cm, un oxy<strong>de</strong>thermique d'épaisseur 100 A et une couche <strong>de</strong> siliciumpolycristallin constituant l'armature supérieure <strong>de</strong> lacapacité.La figure 2-26 présente les résultats <strong>de</strong> la mesurepour différentes températures, l'injection d'électrons étanteffectuée du substrat vers le silicium polycristallin. Lafigure 2-26-a représente le tracé direct tandis que lafigure 2-26-b représente les mêmes courbes dans un systèmed'axe "Fowler Nordheim".Les valeurs expérimentales <strong>de</strong>s hauteurs <strong>de</strong>barrières obtenues par ce tracé sont en bon accord aveccelles <strong>de</strong> la littérature. Les valeurs obtenues à25°C : 3,03 eV diffèrent peu <strong>de</strong> celles obtenues à15dC : 2,95 eV, par contre, le facteur préexponentiel <strong>de</strong> laloi Fowler Nordheim varie notablement (on peut supposer quecette variation est due à la contribution d'une composante<strong>de</strong> courant du type conduction thermique non négligeablelorsque l'on élève la température).Nous noterons enfin que le dopage du substrat a uneffet négligeable sur le courant tunnel dans l'oxy<strong>de</strong> maisque par contre, l'orientation cristalline du silicium esttrès importante : pour un silicium orienté , lecourant est très petit vis-à-vis <strong>de</strong> celui obtenu pour lesilicium orienté [73]


- 137 -11.3.2. Modèles pour l'injection11.3.2.1 ModélisationLe modèle que nous proposons repose sur la loi <strong>de</strong>conduction du type Fowler Nordheim dans laquelle on peutnégliger, comme nous l'avons vu, l'effet <strong>de</strong> force image et âtempérature ambiante l'effet <strong>de</strong> température. Ilsur les hypothèses suivantesrepose aussi- il n'existe pas <strong>de</strong> conduction dans l'oxy<strong>de</strong> entregrilles- il n'existe pas <strong>de</strong> charges fixes dans l'oxy<strong>de</strong>mince- il n'y a pas <strong>de</strong> piégeage <strong>de</strong> charges dans l'oxy<strong>de</strong>mince durant la conductionLa première hypothèse se justifie tant que le champentre la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> et la grille flottante restefaible. Toutefois, nous verrons que cette hypothèse <strong>de</strong> nonconduction n'est plus vérifiée lorsque la charge sur lagrille flottante est telle que, si l'oxy<strong>de</strong> entre grillesestdu dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium, le champ est suffisant pourautoriser une conduction du type Fowler Nordheim. La<strong>de</strong>uxième hypothèse se justifie par les résultats trouvésdans la littérature à propos <strong>de</strong>s oxy<strong>de</strong>s. Il existegénéralement une charge positive à l'interface Si-6i02[74] [75], et quelquefois <strong>de</strong>s structures présentent <strong>de</strong>scharges négatives à l'interface ntal-S 102 [761. Toutefois,pour un oxy<strong>de</strong> dans lequel on n'a fait passer aucun courant,les charges sont toujours situées à l'interface et n'ontdonc pas d'influence sur le courant Fowler Nordheim.


La troisième hypothèse repose sur le fait que lesconstantes <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> remplissage[771 sont plus petites, <strong>de</strong> plusieurs ordres <strong>de</strong><strong>de</strong>s pièges dans l'oxy<strong>de</strong>gran<strong>de</strong>ur, queles temps utilisés pour écrire ou effacer les dispositifs.On supposera, en outre, que le champexistant dans l'oxy<strong>de</strong>mince à l'instant "t" est uniforme. La loi <strong>de</strong> conductionFoWl er Nordheim s'écrit, d'après la formule 2-66J = a E2 exp (-avec a = (q3m/81rhm*)/2et = [4 (2m)'I /d'autre part, le courant injecté(2-70)(2-7 1)(2-72)à travers une surface S1peut s'écriredQJs1 = dt- a S1 E2 exp (-(2-73)E représente le champ qui existe entre la grille flottanteet la zone diffusée sous oxy<strong>de</strong> mince (généralement le drain)E =V -VFGIDoù d1 représente l'épaisseur <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong> minceet d'après (2-46)A VG + (B - I) VDd1Qd1 EC(2-74)2-73 et 2-74 constituent une équation différentielle nonlinéaire du 1er ordre. Sa résolution est donnée en Annexe 1ainsi que les valeurs <strong>de</strong> a et .


- 139 -Lorsque E> O l'injection d'électrons se fait <strong>de</strong> la zonediffusée sous oxy<strong>de</strong> mince vers la grille flottante et aprèsinjection, la charge stockée sur la grille flottantes'écriraQ-d1ECLog [ T+ exp ( )]d1 EC EC (AVG + (B-I)v + QEC- EC (A VG + (B-I) VD (2-75)oLorsque E


- 140 -L'intégration permettant <strong>de</strong> déterminer la chargen'est possible que pour les valeurs <strong>de</strong>Q_Zc(AVG+(B -i) VD)Pour cette valeur <strong>de</strong> la charge, le champs dans l'oxy<strong>de</strong> minceest nul et aucune injection n'est possible. Cette valeurconstitue la charge maximale pouvant être stockée sur lagrille flottanteQmax - Ec (A VG + (B - 1) VD) (2-77)c'est donc la valeur <strong>de</strong> saturation lorsque l'on injecte <strong>de</strong>scharges durant un temps infini.A partir <strong>de</strong> la formule 2-53 on peut écrireVT = VT(Q 2Qo)(2-78)VT est la tension <strong>de</strong> seuil du dispositif Flotoxmesurée partir <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> et correspondant àune charge Q stockée sur la grille flottante.VTO est la tension <strong>de</strong> seuil du dispositif Flotoxmesurée à partir <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> avant injectionmais prenant en compte une charge initiale Qo.L'ensemble <strong>de</strong>s formules 2-75, 2-76, 2-78 permettent<strong>de</strong> déterminer les variations théoriques <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>seuil du dispositif Flotox suivant les valeurs <strong>de</strong>s tensionsgrille-drain et du temps utilisé pour écrire ou effacer ledispositif.


- 141 -Afin <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r ce imdèle, nous avons réalisél'expérience suivante : sur un dispositif Flotox vierge, onfait l'acquisition <strong>de</strong>s différentes épaisseurs d'oxy<strong>de</strong>, <strong>de</strong> latension <strong>de</strong> seuil initiale et <strong>de</strong> la charge initiale.La connaissance <strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong>ssinées et <strong>de</strong>smodifications <strong>de</strong>s dimensions dues au procédé technologiquepermettent d'obtenir <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong> surfaces plus proches <strong>de</strong>la réalité. Ces <strong>de</strong>rnières et les épaisseurs permettent <strong>de</strong>connattre les capacités du système et les coefficients <strong>de</strong>couplage. Tous ces paramètres seront utilisés pour réaliser<strong>de</strong>s tracés théoriques.D'un point <strong>de</strong> vue expérimental, partant <strong>de</strong> lavaleur <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil initiale VT, on nEdifie lacharge sur la grille flottante par successivement l'une <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux ntho<strong>de</strong>s suivantes- pour un temps d'injection donné, on fait varierla tension <strong>de</strong> grille (drain)- pour une tension donnée sur la grille (le drain)on fait varier le temps d'injection.Lorsque l'on applique une tension positive sur le drain,afin <strong>de</strong> réaliser une injection <strong>de</strong> charges <strong>de</strong> la grilleflottante vers le drain, on laisse la source du Flotoxflottante afin d'éviter une conduction indésirable dans lecanal. Après l'injection on mesure la tension <strong>de</strong> seuil ; onramène ensuite le dispositif sa tension <strong>de</strong> seuil initialepar un système <strong>de</strong> convergence piloté par un calculateur"HP 9825" et l'on recommence les opérations d'injection enmodifiant les valeurs <strong>de</strong>s tensions appliquées ou les tempsd'injection.


- 14210.y. env BED 25-8! 828 1 Motif20 -PUCE No4aHAUTEUR 0E AXERE2.83 eVaVS- 21.00VVS- 20.00VVG- 19.00VVS- 18.00Vç VS- 17.00VVa- 18.00VCOURBE EXPERIMENTALECOURBE THEORIQUEOi-+--+-4--s-++H----100TEMPS OECRITUME en NS+ f f i-i i fi' i- f il ii-f-4-11000 10000- -2 iFIGURE 2-27 :Ecriture du dispositif Flotox en fonction du temps d'écritureT- i00.00*4S10 VeenVT- 10.00445SEO 25-SI 828 1 Natif 20 )-PUCE No 4T- 1.00MSHAUTEUR 0E AIERE2.83 evi..... COURBE EXPERIMENTALECOURBE THEORIQUETENSION OECRITURE en V- lv .i g.. o .' Al. - . - - - - - N ('1 N N N NFIGURE 2-28 :Ecriture du dispositif Fiotox en fonction <strong>de</strong> la tensiond 'écriture


-4FIGURE 2-29Y. en V- 143 -- 01MOTIF aIWITU 0E 0*M1 2.07 MS i'00tE T*l1jMOTIF aHAUTEL 0E BZ 2.07 .V- .tE C4PERIit 11EaI*- N ¿-f---4-f -f-f-e I-4--- t -t --f- -4-I--t -I-H-1004000lEleS OEFFACgJ4- ---Effacement dU Flotox en fonction du temps d'effacementTENSION OEFFACENENT en VO . N E)N N N N N Nt- INSen NS10000VG- 45VVG- 47VVi- lev+ Vi- 10V, Vi- 20v-10T- IONST- iOOgFIGURE 2-30 : Effacement du Flotox en fonction <strong>de</strong> la tensìon d'effacement


Les tensions appliquées à la grill-e ou au drain sonttoujours positives (vis-à-vis du substrat) ;on se placeainsi dans <strong>de</strong>s conditions i<strong>de</strong>ntiques à celles <strong>de</strong>l'utilisation du dispositif en circuit.Un ensemble <strong>de</strong> résultats théoriques etexpérimentaux est présenté par les figures 2-27, 2-28, 2-29et 2-30. Sur ces figures, "l'écriture" correspond à untransit d'électrons du drain vers la grille flottante et seconcrétise par une tension positive appliquée sur la grille<strong>de</strong> comman<strong>de</strong> tandis que le drain est maintenu à O V ;àl'inverse "l'effacement" correspond au transit <strong>de</strong>s électrons<strong>de</strong> la grille flottante vers le drain et est concrétisé parl'application d'une tension positive sur le drain tandis quela grille est maintenue à O V.Ce type <strong>de</strong> caractéristiques appelées "cycles noncummulatif s" a été réalisé pour un très grand nombre <strong>de</strong>dispositifs et pour un très grand nombre <strong>de</strong> tranches.L'accord théorie-expérience est généralement trèsbon. On constate toutefois sur certaines courbes, tellescelles que nous avons présentées, un écart entre la courbethéorique et la courbe expérimentale pour <strong>de</strong>s valeursimportantes <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil après injection.Cette divergence qui n'est pas généralisée à tousles dispositifs apparatt lorsque le champ dans l'oxy<strong>de</strong>entre grilles <strong>de</strong>vient important. Elle remet donc en causel'hypothèse d'une non conduction dans l'oxy<strong>de</strong> entre grilles.


- 145 -io VSsnV BED 25-SI 02e C MotIf 20 )-PUCE NO 4HAUTEUR Of BARRIERS :2.03 eVVC- 21.00VVC- 20.00VVC- 10.00VVC- 15.00VVC- *7.00VV5- jS.00VCOURSE EXPERD4ENTALE- COURSE THEORIQIJEC SI*LATII IRSIERZOEJE)ie.s OECRZTURE en MSe. $ tiio too 1000 10000FIGURE 2-31 : SIMULATION NUMERIQUE DE L'ECRITURE EN FONCTION DU TEMPSIOySsnVT- 100.00)45T- 10.00MSSEO 25-II 52SC MotIf 20 )-PUCE No IT- I.00NSHAUTEUR Of BARRIERE3.03 sVCOURSE EXPERINENTALECOURSE THEORIOUEC SIMLATIOf PUI)IENSION OECRITUREn V- N A Ii P. O * N A SI- - - - - - N N N N N NFIGURE 2-32 : Simulation numérique <strong>de</strong> l'écriture en fonction <strong>de</strong> la tension


- 146 -2_ WI Sfl Vo-i7EHPS OEFFACEI4ENT en MSf4-I..- -.-I--.'---$ I I I I II1000 10000-2-3 VS- 18Vvo- 17v___- SIMOTIF a- s flIJ-'---m aPIlTM.EC SIW.LATII 11lIJE)vo- isvvo- isv- VS- 20v-io J.FIGURE 2-33 :Simulation nunérique <strong>de</strong> l'effacement en fonction du tempsT- INST- IONST- lOOMSFIGURE 2-34 :Simulation numérique <strong>de</strong> l'effacement en fonction <strong>de</strong> la tension


- 147 -Pour simuler le fonctionnement <strong>de</strong> tels dispositifsquiprésentent une saturation, nous avons utilisé un modèlenumérique ;en effet, l'équation différentielle qui rendcompte <strong>de</strong>s différentes conductions (voir Annexe 2) n'est pasintégrable analytiquement. La métho<strong>de</strong> choisie, pour résoudrecette équation différentielle non linéaire du premier <strong>de</strong>gréà valeur initiale connue, est la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Runge-Kutta f78]à 4 approximations.L'application <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> auproblème posé est présentée en Annexe 2.La corrélation entre théorie et expérience est trèsbonne comme le nntre les figures 2-31, 2-32, 2-33 et 2-34.11.3.2.2 Remarques et résultats sur les hauteurs <strong>de</strong> barrièresDans les tracés précé<strong>de</strong>nts, analytiques ou numériquesles hauteurs <strong>de</strong> barrières sont ajustées <strong>de</strong>compte <strong>de</strong> la réalité expérimentale.façon à rendreLes hauteurs <strong>de</strong> barrières représentatjv<strong>de</strong>l'interfacesilicium monocristallin-oxy<strong>de</strong> sont généralementlégèrement plus faibles que celles obtenues par les mesureseffectuées sur capacités, on retrouve cette différence avecles valeurs <strong>de</strong> la littérature t70][64][79][80] , toutefoisl'ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> ces valeurs reste très bon.


6\qO" - o- oA- AA - - i:--- A-An-po[yFIIoo 50 100 150RESISTIVITE Du SI POLYCRISTALLIN200 250rs En/o]FIGURE 2-35 Variation <strong>de</strong> la hauteur <strong>de</strong> barrière à i 'interface Si poiy/Si02sous poly en fonction du dopage du silicìum polycristallin


- 149 -Nous résumons dans le tableau ci-joint quelquesvaleurs <strong>de</strong> hauteurs <strong>de</strong> barrières <strong>de</strong> différents lots ettranches ; on indique aussi les différences technologiques<strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s différentes tranches.est la hauteur <strong>de</strong> barrière correspondant è l'interfacesilicium monocristallin-oxy<strong>de</strong> et la hauteur <strong>de</strong> barrièrecorrespondant è l'interface silicium polycristallin oxy<strong>de</strong>.D'une manière générale, on observe une inhomogénéité<strong>de</strong>s résultats qui semble liée, en ce qui concerne la hauteur<strong>de</strong> barrière représentative <strong>de</strong> l'interface siliciummonocristallin-oxy<strong>de</strong>, au procédé <strong>de</strong> fabrication [131{68][69]Les hauteurs <strong>de</strong> barrières représentatives <strong>de</strong>l'interface silicium polycristallin-oxy<strong>de</strong> présentent, elles,<strong>de</strong>s inhomogénéités assez marquées et qui semblent liées à ladifficulté <strong>de</strong> déterminer la position exacte du niveau <strong>de</strong>Fermi. dans le silicium polycristallin [81]. Cette positiondu niveau <strong>de</strong> Fermi semble dépendre <strong>de</strong> la nature du procédé<strong>de</strong> fabrication du silicium polycristallin et du dopage ;notons toutefois que pour du silicium polycristallin <strong>de</strong>type N et pour <strong>de</strong>s concentrations comprises entre 3 x 1O'et 4 x 1020 cm-3, la position du niveau <strong>de</strong> Fermi ne dépendpas du dopage [81]. Gerber et Fellrath [82] ont mesuré lavariation <strong>de</strong> hauteur <strong>de</strong> barrière en fonction <strong>de</strong> larésistivité du silicium polycristallin et <strong>de</strong> la nature dudopant. Pour du silicium polycristallin N+ la hauteur <strong>de</strong>barrière ne dépend pas <strong>de</strong> la résistivité, alors qu'elle endépend fortement pour du Si poly P+. La courbe donnant lerésultat <strong>de</strong> ces mesures est donné è la figure 2-35 [82]


La hauteur <strong>de</strong> barrière entre silicium polycristallinet oxy<strong>de</strong> peut quelquefois être particulièrement faiblecomme c'est le cas pour le lot <strong>de</strong> tranches BED 10. Ce genre<strong>de</strong> résultats a été constaté par Lin et Leamy [831 lors <strong>de</strong>l'observation au microscope électronique d'une capacitésubstrat-6i02-siliciuifl polycristallin. D'après leursobservations, une explication serait <strong>de</strong> dire que les sites<strong>de</strong> défauts empilés peuvent contenir en plus <strong>de</strong>s atomesd'impureté (Fe, Cu, Ni ...) <strong>de</strong>s ions positifs nxbiles quitransiteraient vers l'interface silicium polycristallinoxy<strong>de</strong>et ainsi réduirait la hauteur <strong>de</strong> barrière.Lorsque l'on rend compte d'une conduction dans <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong> entre grilles, on utilise une hauteur <strong>de</strong> barrièrereprésentative <strong>de</strong> l'interface grille flottante "oxy<strong>de</strong> entregrilles", et cette hauteur <strong>de</strong> barrière est beaucoup plusfaible que pour les autres interfaces. Cela se traduit parune conduction plus élevée dans "l'oxy<strong>de</strong> entre grilles"lorsque l'injection d'électrons se fait <strong>de</strong> la grilleflottante vers la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.Kerr [841 a montré que l'augmentation <strong>de</strong> la conductionse vérifiait aussi bien pour <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> thermiqueque pour <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> déposé. Il a montré aussi que cerésultat était indépendant du matériau sur lequel étaitdéposé le silicium polycristallin (Si02, Si3N, Simonocristallin) et lorsque le silicium polycristallin reposesur du silicium monocristallin, le dopage <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier estsans effet sur la conductivité<strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> entre siliciumspolycristallins.


L'ensemble <strong>de</strong> ces résultats suggère que la conductionn'est pas caractéristique <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> lui-même maisdépend <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong> l'électro<strong>de</strong> en siliciumpolycristallin utilisée. Di Maria et Kerr [85] ont suggéréque <strong>de</strong>s aspérités sur la surface du silicium polycristallindonnent lieu <strong>de</strong>s accroissements locaux du champsélectrique et ainsi favorise la conduction dans l'oxy<strong>de</strong>.Il a été remarqué aussi que la conductivité <strong>de</strong>"l'oxy<strong>de</strong> entre grilles" diminue lorsque la températured'oxydation est augmentée [86]. Ce <strong>de</strong>rnier résultat lié àl'observation par microscopie électronique <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong>sgrains <strong>de</strong> la surface du silicium polycristallin a mis enévi<strong>de</strong>nce que la conductivité <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> est effectivementfortement liée à la présence d'aspérités à la surface dusilicium polycrlstaflin [87] ; ce résultat est confirmé parl'observation contraire qu'ont fait Lee et Marin [881lorsque les électro<strong>de</strong>s injectantes sont lisses, les propriétésélectriques <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> entre grilles sont semblables àcelles d'un oxy<strong>de</strong> sur silicium monocristallin.Une démarche expérimentale systématique a permis<strong>de</strong> montrer que la conduction à travers "l'oxy<strong>de</strong> entregrilles" était du type Fowler Nordheim augmentée par laprésence <strong>de</strong>s grains et diminuée par la présence d'électronspiégés à l'interface silicium polycristallin-"oxy<strong>de</strong> entregrilles" [89] (<strong>de</strong>s modales plus complexes tiennent comptent<strong>de</strong> la courbure <strong>de</strong> la couche <strong>de</strong> silicium polycristallin [90]).


Les hauteurs <strong>de</strong> barrière nsurées par photoémissionne montrent pas <strong>de</strong> manière évi<strong>de</strong>nte une diminution parrapport aux valeurs <strong>de</strong>s hauteurs <strong>de</strong> barrière <strong>de</strong> l'interfacesilicium monocristallin-oxy<strong>de</strong> [85] alors que les hauteurs <strong>de</strong>barrière utilisées pour justifier la conduction Fowler-Nordheim sont plus faibles. On ne doit donc pas considérerces <strong>de</strong>rnières comme les valeurs réelles représentant lesniveaux d'énergie à l'interface silicium polycristallin-"oxy<strong>de</strong> entre grilles" mais comme <strong>de</strong>s paramètres pratiquespermettant <strong>de</strong> modéliser la conduction.On notera enfin que le mécanisme <strong>de</strong> conductionFowler Nordheim ne se vérifie plus totalement, dans le cas<strong>de</strong> "l'oxy<strong>de</strong> entre grilles", lorsque le temps d'injection esttrès élevé. En effet, lorsque l'on applique une tensionconstante aux bornes <strong>de</strong> "l'oxy<strong>de</strong> entre grilles", le courantdécroit dans le temps et ne semble pas vouloir se stabiliserà une valeur fixe <strong>de</strong> courant <strong>de</strong> fuite. Ce résultat, qui sedifférencie par l'ampleur <strong>de</strong> la décroissance et la nonsaturation du courant <strong>de</strong> celui obtenu pour <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> sursilicium monocristallin, s'explique par la génération <strong>de</strong>pièges à électrons à champ électrique élevé dans "l'oxy<strong>de</strong>entre grilles" [91]


TABLEAU RECAPITULATIF SUR LES HAtTI'E URS DE BARRIERE La valeur indiquéeest la valeur moyenne avec entre parenthèse l'écart type.Lot et-séquences <strong>de</strong>s 1ères étapes <strong>de</strong> fabricationtrancheeBED 10en eVen eV.remarques concernant la technologie utiliséeo-oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille thermique (850 A)SI 267 2,85 2,10 -implant. ionique phosphore 130 keV-4.10'5cm-3(0,01) (0,05) gravure ouverture oxy<strong>de</strong> minceSI 270 2,89 2,05 oxy<strong>de</strong> mince thermique (150 A : SI 267)(0,00) (0,05) (200 X : SI 270).poly 1 dopé pendant le dépôt.oxy<strong>de</strong> interpoly : Si02 thermique (900BED 13Rl 32 2,56 2,75 -oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille thermique (850 X)(0,01) (0,06) -implant. ionique phosphore 100 keV-4.l0'5cm3-gravure ouverture oxy<strong>de</strong> minceo-oxy<strong>de</strong> mince thermique (150 A : RI 32).poly 1 dopé après dépôt.oxy<strong>de</strong> interpoly : S102 thermique (500BED 14 -oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille thermique (850 A)RI 80 2,74 3,07 -implant. ionique phosphore 100 keV-4.10'5cm3(0,05) (0,06) -gravure ouverture oxy<strong>de</strong> mince-oxy<strong>de</strong> mince thermique (150 RI 80).poly 1 dopé après dépôt.oxy<strong>de</strong> interpoly : Si02 déposé (500 A)


BED 15 -oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille thermique (850 A)RI 102 2,75 2,98 -implant. ionique phosphore loo keV-4.lO'5cm3(0,01) (0,02) gravure ouverture oxy<strong>de</strong> minceRI 96 2,87 3,02 oxy<strong>de</strong> mince thermique (150 A : RI 96-RI 102)(0,00) (0,02) .poly 1 dopé pendant le dépôt0oxy<strong>de</strong> interpoly : + 100 A Si02 thermique surplus 700 X Si3N (RI 102)+ 800 Si3N4 (RI 96)BED 16A. -oxy<strong>de</strong> grille thermique (150 X)RI 121 2,86 2,78 -implant.ionique phos. lOOkEv-4.1015cm3(0,01) (0,01) A -gravure ouverture oxy<strong>de</strong> mince (même étapes-oxy<strong>de</strong> mince thermique (180 1) (que BED 14)BED 16B-gravure ouverture oxy<strong>de</strong> minceRI 130 2,37 3,00 B -oxy<strong>de</strong> mince thermique (180 X)(0,01) (0,01) -implant.ionlque phos. 100kEV-4.10'5cm3BED 16C-gravure ouverture oxy<strong>de</strong> minceRI 135 2,86 3,04 C -implant.ionique phos. 100kEV-4.10'5cm3(0,01) (0,01) -oxy<strong>de</strong> mince thermique (180 X).poly 1 dopé après dépôt.oxy<strong>de</strong> interpoly : Si02 500 X déposé


BED 17RI 160 2,87 2,87 RI 160 mêmes étapes et remarques que pour(0,00) (0,02) le BED 14RI 161 2,87 3,11 RI 161 (oxy<strong>de</strong> fin : loo A)(0,00) (0,10)RI 155 2,95 3,15 RI 155 même que précé<strong>de</strong>mment mais oxy<strong>de</strong>(0,01) (0,03) interpoly : 500 Si02 thermiqueBED 26SI 646 2,84 2,90 mêmes étapes et remarques pour le BED 14(0,06) (0,06) mais l'oxy<strong>de</strong> interpoly est du Si02 thermiqueSI 634 3,02 2,80 (500 ) (oxy<strong>de</strong> fin 120 )(0,00) (0,05


C H A P I T R EIIIPROBLEMES LIES A L'UTILISATION DU FLOTOX EN CIRCUIT


111.1 INTRODIETIONL'utilisation du dispositif Flotox en circuit conduit àétudier certains points afin d'assurer un bon fonctionnement et unebonne fiabilité du circuit.Nous étudierons ces différents points dans ce chapitre.On regar<strong>de</strong>ra d'abord les "fenêtres mémoires" qui sont à labase du fonctionnement non volatil. On s'occupera ensuite <strong>de</strong>s problàmesd'endurance et <strong>de</strong> rétention qui confàrent (Ou non) une bonne fiabilitéau circuit. L'étu<strong>de</strong> intermédiaire <strong>de</strong>s "temps <strong>de</strong> montée <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>programmation" permettra d'expliquer certains résultats constatés suri 'endurance.Enfin nous étudierons la limitation <strong>de</strong> la programmation etdonc <strong>de</strong> la fenêtre mémoire liée à la présence d'un transistor série.


- 158 -ioyS.nV7fof4f3fBED 10 - 92 207COURBE EXPERZMEJ4TALECOURBE THEORZOUE2oCTENSION OECRITURE en V9 9 9 2C Co - - N N N N N N-2FIGURE 3-1Cycle "non cumulatif" d'écriture2 Ye Sn y -1.JIENOION OEFFACENENT en V9 9 2 2 ;o --N-2 SEO io sx 257i:COURBE EXPERIMENTALE_-_ COURBE THEORIQUE, T- IONSFIGURE 3-2 : Cycle "non cumulatif" d'effacement


111.2 CYCLES DE PROGRAMMAhTIONLors <strong>de</strong> la programmation d'un dispositifamené, soit à écrire le dispositif, soit à l'effacerFlotox, on est; on modifie ainsila tension <strong>de</strong> seuil du dispositif vers une tension <strong>de</strong> seuil "haute"(écriture) ou une tension <strong>de</strong> seuil "basse"(effacement)..Pour une valeur <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> programmation et un temps <strong>de</strong>programmation donnés, l'ensemble <strong>de</strong>s valeurs tension <strong>de</strong> "seuil haute"et tension <strong>de</strong> "seuil basse" constituent ce que l'on convient d'appelerla fenêtre mémoire.Pour rendre compte expérimentalement <strong>de</strong> cette fenêtre onpeut réaliser <strong>de</strong>s "cycles non cumulatifs", tels ceux présentés parles figures 3-1, 3-2 et décrits au chapitre précé<strong>de</strong>nt, ou bien encoreréaliser <strong>de</strong>s "cycles cumulatif s"Ces cycles cumulatifs présentent l'avantage d'être facilesà mettre en oeuvre et consistent à mesurer la tension <strong>de</strong> seuil dudispositif pour <strong>de</strong>s valeurs progressives <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> programmationdu dispositif sans revenir à chaque mesure à la tension <strong>de</strong> seuilinitiale.Ce type <strong>de</strong> cycle permet <strong>de</strong> bien rendre compte <strong>de</strong>sdifférentes fenêtres pour les différentes tensions <strong>de</strong> programmationutilisées. L'aspect "cumulatif" ne fausse pas les résultats, en effet,on vérifie aisément qu'une petite série d'écriture (ou d'effacement)n'altère que légèrement la valeur réelle <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil.L'erreur <strong>de</strong> mesure sur la fenêtre due à cette métho<strong>de</strong> est inférieure à5% pour les <strong>de</strong>rniers points du cycle et inférieure à 1% pour lespremiers points.


- 160 -ioCYCLE EXPERIMENTALBED No: 17SI 143 eotlf 20FIGURE 3-3 : Cycle "cumulatif" expérimentalCYcLE IHEDRIQUEei7YS initial - 4.15 VQ initiale - -2.480e-13 CEcriture en 10.00 RSEffacement en 10.00 MS5 SURFACES (en U Carre): S [t] - 7; S I2 206S[31- 3i:S[41- 53S[5]- 18: S[63- 153EPAISSEtJRS (en Angstrot): T [11- 68: T [2] - 488i r [3]-T(4]-T [5]- 825T[6]- 9802J -f--- +------ f-' 1 42 1 9 2FIGURE 3-4 : Cycle "cumulatif" théorique


La figure 3-3 présente un cycle expérimental, tandis quela figure 3-4 présente le cycle théorique correspondant, obtenu àl'ai<strong>de</strong> du modèle présenté au chapitre précé<strong>de</strong>nt.Les expressions théoriques analytiques <strong>de</strong> la charge injectéeet <strong>de</strong> la variation <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil correspondante (formules 2-75, 2-76, 2-78) permettant d'expliquer l'allure <strong>de</strong> ce cycle.Dans le cas d'un cycle cumulatif la formule 2-78 s'écritQ - Ql(3-l)VT2 VT1 - )où VT2 représente la nouvelle tension <strong>de</strong> seuil obtenue à partir<strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil VT1 et par l'injection d'une quantité <strong>de</strong>charge Q - Q1, où Q dépend <strong>de</strong> la tension et du temps <strong>de</strong> programmationutilisés et où Q1 représente la quantité <strong>de</strong> charge stockée sur lagrille flottante au départ <strong>de</strong> l'injection.Dans l'expression (3-l) on remarque que VT2 estdirectement proportionnel à QQQlVT2 =-ç + (V, + (3-2)Si l'on considère la partie du cycle située à droite <strong>de</strong> l'axe <strong>de</strong>sordonnées et au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l'axe <strong>de</strong>s x, correspondant à 'l'écriture", àpartir d'un dispositif vierge, on explique la forme <strong>de</strong> la courbe <strong>de</strong> lamanière suivante à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la formule 3-2 et <strong>de</strong> l'expression <strong>de</strong> lacharge injectée Q (formule 2-75).QdiECci. S1 d ECLog[ T + exp (d1ECEC (AVG + (B - 1)VD) + Q1C (AVG + (B-1) VD) (3-3)en écriture, on a normalement : VD = O et VG tension <strong>de</strong>programmation


+ tant que la tension <strong>de</strong> programmation est faible (VG faible) etsur un dispositif vierge la charge initiale Q0 étant faible, le termeexponentiel dans le dénominateur du premier membre <strong>de</strong> l'expression 3-3est prédominant et on voit ainsi que Q tend vers la charge initiale Q0Q+cet l'expression 3-2 s'écritQVT2 = - ( ) + (VT + VTOce qui explique le palier du cycle.lorsque la tension VG augmente, le terme exponentiel n'est plusprédominant et on amorce le changement <strong>de</strong> courbure dans le cycleproportionnel à Q.+ lorsque le terme exponentiel <strong>de</strong>vient négligeable <strong>de</strong>vant l'autre termedu dénominateur l'expression 3-3 peut s'écrireQ constante - Xc (A VG)soit encore Q = constante - C2 Vet l'expression 3-2 <strong>de</strong>vientQlVT2 = VG + Tl + ç) + constantesoit VT2 VG + constanteet ainsi, la tension <strong>de</strong> seuil est directement proportionnelletension d'écriture avec une pente <strong>de</strong> 1.la


+ Si VG atteint <strong>de</strong>s valeurs trop importantes, une conductiontravers "l'oxy<strong>de</strong> entre grilles" peut opérer et on assiste au phénomène<strong>de</strong> saturation explicité au chapitre II.Cette <strong>de</strong>scription peut être étendue au cycle tout entier. On notera,en particulier sur les cycles présentés, qu'a l'effacement la pente est<strong>de</strong> - i puisque pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> commodité <strong>de</strong> tracé on a utilisé unetension négative <strong>de</strong> grille avec une tension drain nulle pourl'effacement.eToutefois, dans le cas où l'effacement est effectué enappliquant <strong>de</strong>s tensions croissantes sur le drain, avec une tensionnulle sur la grille, la <strong>de</strong>scription précé<strong>de</strong>nte reste valable mais lapente n'est plus <strong>de</strong> i mais <strong>de</strong>(B - 1)EC -C2Aon ne retrouve une pente <strong>de</strong> L que dansle cas où les capacitésparasites (C3, C, C5 ;cf chapitre II) sont totalement négligeables.


- 164 -ioSVs HAUTDEGRADATION: BED no: 25PLAQUE: SI 622 MOTIF nO- 20loRS7 I I I I. , + + +IeYe HAUTs7 is54o-i-2-3-46432-6 I e e e e I-e + , . . + +eo£+ +s5Vo eweINo .to o o-o.+---.-.-..__.....+« .-*.-..n.-. ...--- -p---4-.-. -.-.--.--.-.-.... -. -.-4.-..-.-Ieu I I4. + t4-ECRITURE: 20v INSEFFACEMENT: 20V INSDEGRAOATIQ GED na: 25PLAQUE: SI 618 MOTIF nO- 20I ¡ ¡ ¡ 4.s¡eFIGURE 3-5 : Endurance du dispositif Flötox-e-s-7-s-s-to5Ya RASI I I I I4.TEMPS MONTEE:FIGURE 3-6 :Endurance du dissositif Flotox et c1a.uge <strong>de</strong> l'o.x <strong>de</strong> associéà un bref temps <strong>de</strong> montée4.5.OUSI+ECRITURE: 20v. tOMSEFFACEMENT: 20v. ioxsI


- 165 -111.3 ENDURANCE DES DISPOSITIFS111.3.1 Résultats expérimentauxLa répétition <strong>de</strong> cycles <strong>de</strong> progrannnation sur un même dispositifa pour conséquence une dégradation <strong>de</strong> la fenêtremémoire.Les figures 3-5 et 3-6 représentent ces effets <strong>de</strong>dégradation en fonction du nombre <strong>de</strong> cycles <strong>de</strong> programmation.Ce type <strong>de</strong> relevé a été effectué sur 190 dispositifs etréalisé suivant trois mo<strong>de</strong>s opératoires différents concernantles mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> programmation- une première série a été réalisée tension et temps <strong>de</strong>programmation constants mais avec un temps <strong>de</strong> montéevariable <strong>de</strong> la tension d'écriture et d'effacement (pour unedurée d'impulsion <strong>de</strong> 10 ms, on a fait varier les temps <strong>de</strong>montée <strong>de</strong> 0,5its à 1 ms).Les résultats obtenus montrent que le seuil <strong>de</strong> dégradation(c'est-à-dire le nombre <strong>de</strong> cycles à partir duquel la fenêtremémoire diminue) se situe d'une manière générale auxenvirons <strong>de</strong> 10 cycles et diminue légèrement lorsque lestemps <strong>de</strong> montée sont inférieurs à 10 i.ts (toutefois ce<strong>de</strong>rnier résultat n'est pas systématique pour tous lesdispositifs).


- 166 -D'autre part, on observe <strong>de</strong>s claquages <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> pour lesbrefs temps <strong>de</strong> montée, plus le temps <strong>de</strong> montée est court,plus le claquage opère tôt. Généralement, le claquage estsitué au-<strong>de</strong>là du seuil <strong>de</strong> dégradation (lOs) mais danscertains cas et pour <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> montée inférieurs, ouégaux à 1 us, ce claquage peut avoir lieu avant.En conclusion, pour assurer un seuil <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> lOcycles, il semble nécessaire d'avoir un temps <strong>de</strong> montéesupérieur à lo s.- Une <strong>de</strong>uxième série <strong>de</strong> courbes a été réalisée en utilisantun temps <strong>de</strong> montée constant (100 us), une durée <strong>de</strong>programmation constante (lo ms) et <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong>programmation variables (<strong>de</strong> 14 A 20 V).Nous avons constaté que la valeur <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>programmation était sans effet sur le seuil <strong>de</strong> dégradation( lOs) mais avait un effet sur la courbure du tracé réalisélorsque l'on dépasse le seuil <strong>de</strong> dégradation : cettecourbure est d'autant plus forte que la tension <strong>de</strong> programmationest élevée.


- 167 -- Une troisième série <strong>de</strong> courbes a été réalisée à temps <strong>de</strong>montée (loo s) et tension <strong>de</strong> programmation (20 V)constants pour différentes valeurs du temps <strong>de</strong> programmation(<strong>de</strong> i I 100 ms).Nous avons constaté que quelle que soit la durée <strong>de</strong>programmation, le seuil <strong>de</strong> dégradation est constant ( lOcycles). On en déduit que la valeur du seuil <strong>de</strong> dégradationne dépend pas du temps durant lequel le champ est appliquémais <strong>de</strong> l'alternance <strong>de</strong>s écritures et effacements. Ce<strong>de</strong>rnier point est confirmé par l'expérience consistant àfaire une série d'écriture (jusqu'à 106) consécutives et oùon n'observe aucune dégradation <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil.D'une manière générale, pour <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> montée supérieursà 10 is on peut s'attendre à <strong>de</strong>s seuils <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> lOcycles, toutefois, l'utilisation en circuit <strong>de</strong> tels dispositifspeut être poussée beaucoup plus loin car même au-<strong>de</strong>ll duseuil <strong>de</strong> dégradation, la valeur <strong>de</strong> la fenêtre mémoire peutconserver une valeur suffisante (par exemple à la figure 3-6la fenêtre est encore <strong>de</strong> 9 V pour 106 cycles).


- 168 -111.3.2 Explications théoriques <strong>de</strong> la dégradationDans son état d'origine, un oxy<strong>de</strong> comporte <strong>de</strong>s pièges àélectrons, leur présence étant liée à la fabrication <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong>,De même, la présence <strong>de</strong> silicium polycristallin au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong> peut créer lors <strong>de</strong> l'implantation phosphore du siliciumpolycristallin <strong>de</strong>s pièges à trous [921.Mais, outre la présence <strong>de</strong> ces pièges, l'application d'unchamp électrique élevé aux bornes d'un oxy<strong>de</strong> mince (30 à 300 A)génère une forte <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> pièges à électrons [931. Ainsi, laprésence ou la création <strong>de</strong> ces pièges implique qu'une partie<strong>de</strong>s charges, lors d'une émission <strong>de</strong> charges par effet tunnelForvler Nordheim, soit piégée dans l'oxy<strong>de</strong> [941.Les effets et les mécanismes <strong>de</strong> ce piégeage ont été étudiéspar <strong>de</strong> nombreux auteurs [95][96}[97][98] ;il s'agit essentiellementd'un piégeage d'électrons. L'expérience suivante met enévi<strong>de</strong>nce ce <strong>de</strong>rnier résultat ainsi que l'augmentation <strong>de</strong> lacharge piégée en fonction du temps d'injection.Sur <strong>de</strong>s capacités réalisées sur un silicium P d'orientation(1,0,0) l4-22Ç2.cm, et composées d'un oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> 150 et d'unearmature supérieure en silicium polycristallin, on fait <strong>de</strong>smesures quasi statiques <strong>de</strong> capacité en fonction <strong>de</strong> la tensionaprès avoir fait passer un courant constant pendant une duréedéterminée à travers la capacité.


- 169 -Le courant que l'on fait passer è travers la capacité estfixé à l'ai<strong>de</strong> d'un générateur <strong>de</strong> courant la variation du;temps d'injection permet <strong>de</strong> faire varier la quantité <strong>de</strong> chargeinjectée. Le décalage que l'on constate dans le tracé <strong>de</strong>scourbes C(V) permet <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> chargespiégées. Le résultat <strong>de</strong> cette expérience est donné à lafigure 3-7.En ce qui concerne les dispositifs à grille flottante, lesdivers résultats concernant le piégeage permettent d'expliquerles courbes <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong> la manière suivanteAu-<strong>de</strong>là du seuil <strong>de</strong> dégradation, la quantité d'électronspiégés dans l'oxy<strong>de</strong> est telle que ces électrons créent unchamp qui s'oppose au champ injectant0 Le courantd'électrons pouvant transiter par effet tunnel ForvierNordheim est alors réduit et on assiste à une diminution <strong>de</strong>la fenêtre.Par ailleurs, dans certaines courbes (figure 3-6) on observeinitialement un élargissement <strong>de</strong> la fenêtre. Cela est dû àl'accumulation <strong>de</strong> charges positives aux interfacesinjectantes qui accroissent ainsi le courant d'émission 99Ce phénomène se poursuit jusqu'à la fin <strong>de</strong> cette accumulation<strong>de</strong> charges positives, ensuite la fenêtre mémoire <strong>de</strong>meurerelativement constante jusqu'au seuil <strong>de</strong> dégradation.


111.4. EFFETS DU TEMPS DE MONTEE DE IA TENSION DE PROGRAMMATIONPour programmer un dispositif, on applique une "hautetension" durant un certain temps. Pour parvenir à cette tension, laligne <strong>de</strong> programmation du dispositif (ou du circuit) passe <strong>de</strong> O(ou 5 V) à la "haute tension" en un certain temps ; nous appellerons cetemps : "temps <strong>de</strong> montée".Si le temps <strong>de</strong> montée est supérieur ou égal lo ma (pourune programmation <strong>de</strong> 100 ma par exemple), l'injection <strong>de</strong> charges opèrependant le temps <strong>de</strong> montée. En contre partie, plus le temps <strong>de</strong> montéeest bref, plus le champ aux bornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince atteint <strong>de</strong>s valeursélevées comme l'illustre la figure 3-8. Cela est d6 au fait quel'injection ne peut avoir lieu durant le temps <strong>de</strong> montée pour lavaleur du champ donné, le temps pendant lequel ce champ est maintenuest trop bref pour permettre une injection <strong>de</strong> charges ; ainsi aucunemodification du champ interne ne peut venir diminuer la valeur du champinitial.Ainsi, plus le temps <strong>de</strong> montée est bref, plus la valeur duchamp aux bornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince tend vers la valeur maximum du champque l'on peut avoir aux bornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong>, c'est-à-dire le champexterne dû à la tension <strong>de</strong> programmation plus le champ internecorrespondant à l'état précé<strong>de</strong>nt la programmation.


- 171 -0.700.680.660.640,620.600.580.560.540.520.500.460.460.440.420.400.380 .360.340.320. 300.280.250.2'0.220.200.180.160.140.120.100.080.060.040.020 006J*MYIIC F0POTI0MIEl.L( A LA OUAGE PIEGU t 1*111 GINDSION IOECALAGES OES C0U8ES C (V) EN FONCTION 0E 0-leT INJECTEfto I-le-8a..0: l-le-lame.: I-te-SaNOte-7A1.-6e,oO+r'sOuL INJCCTU ce Cle-5le-4zS cae. 4.4.lCrer,2sFIGURE 3-7 :Charges piégées en fonction <strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> chargesinjectées dans l'oxy<strong>de</strong> mince20..laisilte1614is12utosUi64I*toVs-VO Cn V)3 4lJ LA SXI LOO USLMSLO MS$ VALSU MANIMUM D LA TSP4SXDP41MS SI, MSFIGURE 3-8 :Effet du temps <strong>de</strong> montée sur la différence <strong>de</strong> potentiel auxbornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince et pour une faible valeur <strong>de</strong> la chargeinitiale sur la grille flottante


- 172 -La figure 3-8 correspond à l'écriture d'un dispositif(c'est-à-dire l'injection d'électrons vers la grille flottante) àpartir d'un état initial oil la tension <strong>de</strong> seuil vue <strong>de</strong> la grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong> est <strong>de</strong> 0V. Cette figure correspond à <strong>de</strong>s tracés théoriquesréalisés <strong>de</strong> manière numérique à partir <strong>de</strong>s modèles présentés auchapitre II, et dans lesquels on suppose que l'injection <strong>de</strong>s chargesest instantanée : en effet, la mobilité <strong>de</strong>s électrons [621 est telleque pour les champs appliqués le temps <strong>de</strong> transit <strong>de</strong>s électrons restetrès bref <strong>de</strong>vant les temps <strong>de</strong> montée les pluscourts.On réalise <strong>de</strong> manière expérimentale <strong>de</strong>s écritures pourdifférents temps <strong>de</strong> montée à partir d'un dispositif dont la tension <strong>de</strong>seuil est positive ou nulle, on constate que la valeur <strong>de</strong> la chargeinjectée ne varie pratiquement pas (elle est très légèrement supérieurepour les temps <strong>de</strong> montée très brefs c'est-à-dire pour <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong>montée inférieurs à 10 ps).Lorsque l'on réalise l'écriture d'un dispositif à partir <strong>de</strong>son état effacé, les résultats précé<strong>de</strong>nts sont modifiés.Ainsi, expérimentalement, on constate que pour un dispositifeffacé (par exemple un dispositif dont la tension <strong>de</strong> seuil vue <strong>de</strong> lagrille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> est <strong>de</strong> - 5,8 V), la charge injectée augmente <strong>de</strong> 3Zentre un temps <strong>de</strong> montée <strong>de</strong> 100 ps et un temps <strong>de</strong> montée <strong>de</strong> 10 is. 1issurtout, coie nous l'avons constaté au paragraphe précé<strong>de</strong>nt, leclaquage <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> lors d'une dégradation opère d'autant plus t6t quele temps <strong>de</strong> montée est bref.La Figure 3-9, correspondant au tracé théorique <strong>de</strong> la valeur<strong>de</strong> la tension aux bornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> fin en fonction du temps <strong>de</strong> montée,permet d'expliquer ces résultats.


1732423222120(VS 10)i2-.' V34isille16141312iiloi:1. i i t us2 n i to u.3 n i so us4 n 1*M5 0* MOPITUS i LOO U*VAL*U* MAXIMUM 0* LA TUMSIOM 0* LA ILL* TLOYTAP4TTo o O O- * uo o o O O O O Oo u p. s * o 04- - * -T*M* spi UsO'OoFIGURE 3-9 Effet du temps <strong>de</strong> montée sur la différence <strong>de</strong> potentiel aux:bornes <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince lors d'une écriture et lorsque l'étatinitial du dispositif est un état "effacé"CLAQUAGESRN RNRNRRRNNNRNURUNRRUNNNR.aU NUNNRNNNR. URN..WRNRNRURNVR NNNRNNRNNNNNRRNNNNNRNN RUNRN NNRNURNNNNNRN.NNNNUN URNNUNRUNNUNÏRKRNRNN. RU NUNUNNRUURNNR NU RUN NNNRN r NRRNNRNN NUN NNNNNNUNNNNNRNNNMV/cu12101:!eIN Tu642U200182160143120120806040200Nb d.Puco..-iMoysEo typ.Hoy .urV/au8.93 MV/oi1.64 MV/orn212pu000FIGURE 3-10: Cartographie et histogramme du claquage <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> fin enfonction du champ à ses brnes


- 174 -Pour un temps <strong>de</strong> montée très bref (lo ps), le champélectrique est tel qu'il présente une pointe <strong>de</strong> champ dont la surfaceest supérieure à celle du pic <strong>de</strong> champ correspondant à un temps<strong>de</strong> montée plus long (100 us par exemple) justifiant ainsi la légèreaugmentation d'injection pour <strong>de</strong> brefs temps <strong>de</strong> montée.D'autre part, on constate que plus le temps <strong>de</strong> montéeestbref plus le pic <strong>de</strong> champ atteint <strong>de</strong> très hautes valeurs : 14 mV 1cmpour 10 us <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> montée. Bien que pour <strong>de</strong> telles valeurs <strong>de</strong>champs appliquées en permanence, les oxy<strong>de</strong>s <strong>de</strong>vraient claquer, comme lemontre les mesures faites sur <strong>de</strong>s capacités témoins â la figure 3-lO,le temps d'application <strong>de</strong> ce champ est trop bref pour que l'on assisteà un claquage. Toutefois, l'application répétée <strong>de</strong> ce champ conduit parun effet cumulatif à une <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> [100] C'est ce qui sepasse lors <strong>de</strong>s dégradations. Nous avons pu vérifier ce phénomène par<strong>de</strong>s mesures sur <strong>de</strong>s capacités : Si poly-oxy<strong>de</strong> (80 X) - substrat lors <strong>de</strong>l'application, durant <strong>de</strong>s temps très brefs (5 à 10 us), <strong>de</strong>électriques très élevés (12 â 18 mV/cm).champs


- 175 -111.5. RETENTION DE L'INFORMATION111.5.1 Rétention "naturelleOn appellera rétention "naturelle", la propriétéqu'a un dispositif <strong>de</strong> pouvoir conserver une informationlorsqu'il n'est soumis aucune polarisation extérieure.Les courbes expérimentales <strong>de</strong> rétention à températureambiante, c'est-à-dire la mesure I intervalle <strong>de</strong>temps croissant en progression géométrique <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>seuil d'un dispositif préalablement écrit ou effacé,montrent une invariance <strong>de</strong> cette tension <strong>de</strong> seuil surplusieurs jours.Si l'on suppose que la perte d'information est dueà la conduction entre la grille flottante et le drain ouentre la grille flottante et la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> due auchamp interne, la valeur théorique du temps au bout duquelapparait une perte <strong>de</strong> l'information est <strong>de</strong> 10 ans. Il fautaussi noter que cette perte d'information n'est passuffisante pour empêcher le dispositif <strong>de</strong> fonctionner.On peut donc dire que les dispositifs Flotox réausésont une rétention supérieure à 10 ans.


- 176 -y. y+ f + + f+ffPEO *5 - MOTIF leEPAI8SELJ OXYDE MINCE :150 ATE1ERATE 0E LETUVE200CIE)S Sn HEURE4 4 I I 40+4- 4 4 I 4-4--4-4-Il I--i l-4--I-4-$-H10 100 1000+ f f f f f f fFIGURE 3-11 : "Rétention't <strong>de</strong> la charge surla grille flottante pour unetempérature <strong>de</strong> 200°C-, V*W.TZON * LE SIIL HAUT.F LI TDISII 0E LT% 0E SVf24-SI a-ICTIF IPe te e eei EOLE CEI)4TALi*45*I-sel-fi$*---4-$-4-I-v -+-444I4II -4 + 1*110411D1 0E LT*- - I- 4-H4lNI----I--4, 1111*----I--$--4 I 141*----4--I-H11111-.see s s - see s s si r i I i iSFIGURE 3-12 : Effet d'une tension drain <strong>de</strong> lecturesur une charge négativestockée dans la grille flottante


Lorsque l'on élève la température et que l'oneffectue <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> rétention, on constate que la perted'information n'est que peu accélérée dans le tempsjusqu'à une centaine d'heures et pour une température <strong>de</strong>200°C, la tension <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong>s dispositifs ne variepratiquement pas quelle que soit la tension <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong> cesdispositifs. Au-<strong>de</strong>là d'une centaine d'heures, lesdispositifs dont les tensions <strong>de</strong> seuil "haute" ou "basse"sont importantes laissent apparattre un léger fléchissement<strong>de</strong> la quantité <strong>de</strong> charges stockées. Toutefois, comme lemontre la figure 3-11, un dispositif écrit à 7 V a encoreune tension <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong> 63 V au bout <strong>de</strong> 42 jours à 200°C,tandis que pour une tension <strong>de</strong> seuil basse <strong>de</strong> - 2 V, on neconstate aucun changement.Ce faible effet <strong>de</strong> la température sur la rétentionest dû à la très faible part que celle-ci prend dans laconduction du type Fowler-Nordheim (cf chapitre II).111.5.2 Rétention sous polarisationLors <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong>s dispositifs Flotox encircuit, et en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> programmation, les zonesdiffusées ou la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> du transistor Flotoxpeuvent atre soumises à la tension d'alimentation du circuit(5 V) soit en permanence, soit <strong>de</strong> façon répétée. La présence<strong>de</strong> cette tension peut conduire à une perte d'informationsdans <strong>de</strong>ux cas


- 178 -- le dispositif Flotox est "effacé" (charge positive sur lagrille flottante) et une tension <strong>de</strong> 5 V est appliquée sur lagrille tandis que la zone diffusée sous oxy<strong>de</strong> mince est à O V.le dispositif Flotox est "écrit" (charge négative sur lagrille flottante) et une tension <strong>de</strong> 5 V est appliquée sur lazone diffusée sous oxy<strong>de</strong> mince tandis que la grille est à O V.Dans ces <strong>de</strong>ux cas, la somme du champ interne et duchamp externe est suffisante pour permettre une conduction àtravers l'oxy<strong>de</strong>. Des tracés expérimentaux et théoriques(tracés à partir du modale Fowler Nordheim du chapitre II)tels ceux <strong>de</strong>s figures 3-12 et 3-13 montrent un bon accordqui permet d'une part d'affirmer que ce phénotiêne estessentiellement dG à une conduction du type Fowler Nordheimà travers l'oxy<strong>de</strong> mince.D'autre part, la courbe théorique permet <strong>de</strong> prédirela fenêtre disponible au bout d'un temps déterminé pour undispositif Flotox. Dans le cas <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong>sfigures 3-12 et 3-13 cette fenêtre est <strong>de</strong> 7 V au bout d'unetrentaine d'années.


- 179 -1.1 1.2 1.3 1.4 1.3 1.4 1.7 1.4 1.44ISSM -i-si,isUToes ot LTts144*e..e e... s C1(TMs'e24-4! -$CT1F 13-11-12-1m A3ATI4 J!L W.3-14 P tD A VO-6V-15 - YFIGURE 3-43 :Effet d'une tension grille <strong>de</strong> lecture sur une charge positivestockée dans la grille flottanteC.iU. S..-s.C-ill, J. cossu-cl.JC. FI.tt.e.Oroin( JZoxNJeIm gNIIJSos.we.C&cIcuRArION OU POCHI KEMOCRE FLOTOXFIGURE 3-14Vt. VtVt.VICnVIS1..-.C-nSnb.tr.t1)7FIGURE 3-15 : Référence <strong>de</strong>s tensions FIGURE 3-16: Référence <strong>de</strong>s tensionsprise dans le substratprise à la source


- 180 -111.6. LIMITATION DE LA PROGRAMM&TION LIEE AU TRANSISTOR SERIEDans la plupart <strong>de</strong>s circuits du type EEPROM, il est nécessaired'utiliser un transistor 1DS en série avec le transistor mémoireafin d'isoler ce <strong>de</strong>rnier et <strong>de</strong> permettre un adressage convenable.Nous étudierons en- particulier le cas correspondant à lafigure 3-14. Les résultats présentés dans ce cas sont généralisables àd'autres configurations possibles d'utilisation <strong>de</strong> l'ensembletransistor mémoire - transistor série.Dans ce cas précis, nous nous intéresserons â l'effacementdu point mémoire, c'est-à-dire le cas où les électrons sont injectés <strong>de</strong>la grille flottante vers la ne diffusée. Pour cela, on applique O V âla grille <strong>de</strong> contr6le et une tension positive sur la grille série et ledrain du transistor série ; la source du transistor Flotox estgénéralement laissée flottante <strong>de</strong> façon à éviter un supplément <strong>de</strong>consommation <strong>de</strong> courant lorsque durant l'effacement, le canal Flotox<strong>de</strong>vient conducteur.Ce qui nous intéresse est <strong>de</strong> connaitre lapar le transistor série à lalorsque l'on applique sur le drain du transistortension transmisene diffusée située sous l'oxy<strong>de</strong> mincesérie une tensionV. Cette tension sera intégralement transmise si l'on a inversion dansle canal. Nous simplifierons dans un premier temps en nous plaçant dansle cas <strong>de</strong> la forte inversion; il faut donc queV >VGS T


- 181 -où VGS est la tension entretension <strong>de</strong> seuil du dispositif.grille et source et VT laEn prenant comme référence <strong>de</strong>s tensions,en volume du substrat, on peut écrirela tensionVG> VS +VT(3-4)ouVG> V1 + VT si l'on veut que la tensionV1 soit intégralement transmise.Ce résultat est illustré la figure 3-15./En utilisant une expression classiquepour un Ì4DS canal N <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> dimension<strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuilVT = VFB ++ K(VSB + 2 (3-5)où VSB est la tension entre source et volume du substratest le potentiel <strong>de</strong> FermiK est le coefficient représentatif du substratVFB est la tension <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> platela relation (3-4) <strong>de</strong>vientVG VS + VFB + + K(Vs + 2 (3-6)


- 182 -!LC OC DOPAGC SIIVAC.MTAT DC OCPART. -I 1 W1.14 C.3MPI.ANTAT1ON Ofa 7(...5...../C2S'.. 71*A d...yd. . lIllA do n.OXYD'suae?M?AP*Cl TRAI?EMO4TI THClJ-eFIGURE 3-17 : Profil <strong>de</strong> dopage du substrat obtenu par "SUPREM"1.17 .../..I PRIL 0E OOPAGE APPROCI1.151.14d-VlaVIS VI - N VI VI VI F.- . . . .. . .: .x en 11mFIGURE 3-18 Appröxìnitton du profil <strong>de</strong>dópage dans le substrat


- 183 -Afin <strong>de</strong> déterminer expérimentalement la relation existantentre le coefficient d'effet <strong>de</strong> substrat K et la tension sourcesubstrat,nous avons utilisé un transistor 1S unitaire i<strong>de</strong>ntique d'unpoint <strong>de</strong> vue technologie au MOS série du point mémoire.Pour la mesure, nous avons polarisé le substrat et relié lasource à la masse ; la source servant <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> tension (figure3-16) La relation 3-5 s'écrit dans ce casV =V +T FB1/22 + K(- VB + 2 (3-7)Le tracé <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil en fonction <strong>de</strong>(VB + 2 permet, par la mesure <strong>de</strong> la pente <strong>de</strong> lacourbe, <strong>de</strong> déterminer K en fonction <strong>de</strong> VB et ainsi <strong>de</strong> tracer lacourbe expérimentale donnant le coefficient d'effet <strong>de</strong> substrat enfonction <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> substrat0Nous avons par ailleurs réalisé un tracé théorique <strong>de</strong> cettecourbe en utilisant le profil <strong>de</strong> dopage <strong>de</strong> ce transistor déterminé parle programme <strong>de</strong> simulation "SUPREM (figure 3-17). Nous avons approchéce prof il <strong>de</strong> dopage suivant la figure 3-18.Connaissant le profil <strong>de</strong> dopage, la résolution <strong>de</strong> l'équation<strong>de</strong> Poisson permet <strong>de</strong> déterminer la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> charges en volume dusubstrat cette charge est reliée au coefficient d'effet <strong>de</strong>Bsubstrat K par la relationox= - K (VB + 2(3-8)oi C0est la capacité par unité <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> dutransistor MOS.


- 184 -2.0LI______iCOtC TOZLe...... com EXPERIMU«ALE2.72.12.52.42.)2.22.12.1L.O1.11.7I.e1.51. 4L)1.21. 11.1LOLI.7LILS1.4LI1.2LiLIey. ysFIGURE 3-19 :Valeur <strong>de</strong> l'effet <strong>de</strong> coefficient <strong>de</strong> substrat en fonction<strong>de</strong> la tension substrat-sourceMOC OC OD4TZON$ REOUITES !LMITE C... - 1.7.-I F/C..2 Xj - 1.8 U.1-1.7 U. L - 4.5 U. siph. - 1.4FIGURE 3-20: Tension <strong>de</strong> seuil du MOSsérieen fonction <strong>de</strong> la tension


- 185 -Le détail du calcul est donné en Pinnexe 3.Les résultats théoriques et expérimentaux sont présentés àla figure 3-19 où l'on constate un tras bon accord théorie-expérience.Le NOS série utilisé est <strong>de</strong> faibles dimensions: Z/L4/5,l'utilisation d'une expression <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil pour les 1VS <strong>de</strong>faibles dimensions [101] et la détermination expérimentale <strong>de</strong>sparamàtres d'ajustement sur <strong>de</strong>s MDS 7/5 [102] ont permis <strong>de</strong> connattrela courbe donnant la tension <strong>de</strong> seuil du NOS série en fonction <strong>de</strong> latension substrat (figure 3--20).Cette courbe ainsi que la relation donnant la tension quel'on peut avoir sur la zone diffusée située sous l'oxy<strong>de</strong> mince (nousappellerons cette tensions VD (Flotox))VD (Flotox) VG (MUS série) - VT(MOS série) (3-9)permet <strong>de</strong> tracer la courbe théorique <strong>de</strong> la saturation <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>la zone diffusée sous oxy<strong>de</strong> mince en fonction <strong>de</strong> la tension grille dutransistor série.La courbe expérimentale est réalisée à partir du principesuivant si la tension <strong>de</strong> la zone diffusée située sous l'oxy<strong>de</strong> minceatteint une valeur limite due à la tension <strong>de</strong> grille du transistorsérie, une augmentation <strong>de</strong> la tension drain <strong>de</strong> ce transistor doitrester sans effet sur l'effacement du dispositif Flotox.Ce résultat est observé expérimentalement sur <strong>de</strong>s cyclesd'effacement non cumulatifs (figure 3-21) où l'on constate unesaturation. Le début <strong>de</strong> cette saturation permet <strong>de</strong> connaître larelation entre la tension VD (Flotox) et la tension <strong>de</strong> grille duMUS série.


- 186 -VJENSION 0E SEUIL BAS EN FONCIIQN 0E LA ÎENSION DRAINPLAOUE.SI 201NaTIF... 10VG NOS ..t.- 21vVOFIGURE 3-21 : Effet <strong>de</strong> saturation sur l'effacement du Flotox dO au MOS sérieSAT.RATION 0E LA TENSION DRAIN i FLOTOX EN FCT!ON DELA TENSION GRILLEJ NOS SERIEC.. - L 0.-S F/C.2XJ - S.S U.a1 - 1.4Z - L 7 U.L - 4.5 L$COURSE THEORIQUECOURSE EXPERINENTALEVG.. VFIGURE 3-22 : Valeurs <strong>de</strong> saturation <strong>de</strong> la tension drain du Flotox enfónctìon <strong>de</strong> la tension grille du MOS série


- 187 -Ce type <strong>de</strong> mesure, réalisé pour différentes tensions <strong>de</strong>la grille du transistor série, permet d'obtenir la courbe expérimentaleVD (Flotox) en fonction <strong>de</strong> VG (MOS série).Toutefois, la comparaison <strong>de</strong>s courbes théoriques etexpérimentales montre un écart entre les <strong>de</strong>ux tracés. Cet écart est dûa la simplification apportée par l'hypothèse initiale, où nous avonssupposé que la "transmission" <strong>de</strong> la tension dans le canal opérait àpartir <strong>de</strong> la forte inversion. En fait, celle-ci débute avant, notammentpour un lIDS <strong>de</strong> faibles dimensiOns. La mesure du seuil <strong>de</strong> "transmission"<strong>de</strong> la tension effectuée à l'ai<strong>de</strong> d'un électromètre (présentant donc unetrès forte impédance) sur un lIDS unitaire <strong>de</strong> dimensions voisines <strong>de</strong>celles du MOS série et réalisé sur la même puce a permis <strong>de</strong> chiffrer cedécalage ;la relation 3-9 <strong>de</strong>venantVD (Flotox) VG (MOS série) - VT(3-10)(MOS série) + 0,75La corrélation théorie expérience est alors très bonne (figure 3-22).Les résultats précé<strong>de</strong>nts montrent l'influence du transistorsérie sur la tension réelle <strong>de</strong> programmation du transistor Flotox.On remarque que la programmation d'un dispositif Flotox estfortement dépendante <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil du MOS série et du profil<strong>de</strong> dopage. Il apparatt souhaitable d'avoir un MOS série ayant unetension <strong>de</strong> seuil aussi faible que possible et la moins dépendantepossible <strong>de</strong> la tension substrat. Il faut donc un profil dopage tel quela concentration en surface permette d'avoir une tension <strong>de</strong> seuilpositive et que le dopage en volume décroisse rapi<strong>de</strong>ment.


- 188 -OPTIMISAT!QOU PROFIL 0E O0PACSIMULATION SUR SUPREME(Ju(nCoImplaratat.ion GORE 7GKev 8G11 atlu/CM2uo-aXo -X'au zo(-aanOUOaoaFIGURE 3-23 : Optimisation du profil <strong>de</strong> döpageIA1tRATI4 O LA TENSI4 CRAIN .J Ft.OTXDI FCTICN OC LA TD13I CRILL.E OU NCRXC CPTIMZSE- L S.- F/C.OUE T)CRRi, VFIGURE 3-24 : Courbe <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> saturation du drain "optimisée"


Toutefois, un profil <strong>de</strong> dopage idéal peut poser <strong>de</strong>sproblèmes <strong>de</strong> perçage pour <strong>de</strong>s MOS série soumisune haute tension.Pour <strong>de</strong>s petits circuits, il semble préférable d'ajusterd'abord le profil <strong>de</strong> dopage et <strong>de</strong> déterminer ensuite les dimensionsminimales <strong>de</strong>s transistors série.Ainsi, avec le profil <strong>de</strong> dopage proposéla figure 3-23, laperte en tension due au transistor série est minimisée (figure 3-24) ;mais le transistor doit avoir une longueur supérieure ou égale à 6 impour éviter le perçage.Pour <strong>de</strong>s circuits complexes il est important d'assurer lefonctionnement du circuit avec <strong>de</strong> faibles fenêtres umoire <strong>de</strong> façon àavoir <strong>de</strong>s transistors <strong>de</strong> dimensions minimales l'effet du transistor;série étant dans ce cas moins critique


- 190 -111.7. CONCLtSIONOn peut dégager certains impératifs parmi les différentsaspects <strong>de</strong> l'utilisation du dispositif Flotox en circuit- Il est nécessaire d'avoir une fenêtre mémoire convenable qui ne sedégra<strong>de</strong> pas au cours <strong>de</strong>s différentes programmations. Le seuilexpérimental <strong>de</strong> dégradation <strong>de</strong>s dispositifs Flotox est <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>10 cycles d'écriture/effacement pour <strong>de</strong>s fenêtres mémoires <strong>de</strong> plus<strong>de</strong> 10 V.Toutefois, l'utilisation du Flotox en circuit montre que <strong>de</strong>telles fenêtres mémoires (10 V) ne sont pas nécessaires : une fenêtremémoire <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 3 V peut souvent suffire.Les résultats théoriques et expérimentaux montrent quecette fenêtre peut encore être largement atteinte pour plus <strong>de</strong> 106cycles <strong>de</strong> programmation et une rétention <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 30 ans.- Il est nécessaire aussi, afin d'éviter <strong>de</strong>s claquages prématurés <strong>de</strong>l'oxy<strong>de</strong> fin, d'avoir <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> montée àsupérieurs à 10 is.la tension <strong>de</strong> programmation- Une bonne conservation <strong>de</strong> l'information se traduit par une bonnerétention c'est-à-dire, une non dégradation <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuilprogrammée. Celle-ci est estimée à plus <strong>de</strong> dixréalisés.ans pour les dispositifs- Enfin, il est avantageux <strong>de</strong> transmettre la majeure partie <strong>de</strong> latension <strong>de</strong> programmation au dispositif non volatil. Cela impliqued'optimiser les caractéristiques <strong>de</strong> fabrication du transistor sérieafin <strong>de</strong> minimiser les effets <strong>de</strong> volume<strong>de</strong> perçage.tout en tenant compte <strong>de</strong>s effets


CHAP I TREIVCOMPARAISON DU DISPOSITIFFLOTOX AVEC D'AUTRES STRUCTURES DU MEME TYPEET EVOLUTION DE CE DISPOSITIF


IV 1. INTRODUCTIONLe dispositif Flotox n'est pas l'unique structure grilleflottante utilisant un système d'injection <strong>de</strong> charg par effet tunnelFowler Nordheim. En effet, il existe actuellement <strong>de</strong>ux autresstructures "Hughes" et "FETMOS" (Motorola)) grille flottante et <strong>de</strong>même type d'injection que le FlotoxNous présentons, dans ce chapitre, ces <strong>de</strong>ux structures etnous effectuerons une comparaison avec le dispositif Flotox.Nous montrerons aussi qu'une évolution <strong>de</strong>s dimensions duFlotox est limitée si l'on utilise toujours du dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium entant qu'oxy<strong>de</strong> mince.


- 193 -GRILLE FIOTTAIITEFIGURE 4-1 : Point mémoire du type HHugheshlHUCHESCYU..Esr iMJ(fin1 M1 M2FIGURE 4-2 :Cycle expérimental d'écriture/effacement du dispósitif uHugheslt


- 194 -IV.2. POINT MEI4OIRE DU TYPE HUGHESCe point mémoire, proposé par Harari [103] , s'apparente audispositif Flotox. La différence essentielle entrele dispositif Flotoxet le dispositif Hughes est la position <strong>de</strong> la ne amincie : elle estsituée au-<strong>de</strong>ssus d'une ane diffusée pour le Flotox,transistor Hughes, elle est située au-<strong>de</strong>ssus du substrat.tandis que pour leLa figure 4-1 donne la représentation en coupe d'une structureHughes. Cette structure nécessite <strong>de</strong> polariser le substrat afin<strong>de</strong> pouvoir réaliser un 'effacement" (injection d'électrons <strong>de</strong> la grilleflottante vers le substrat). Par conséquent, il est impératifd'utiliser une technologie à caisson d'isolement.Si l'on omet la présence <strong>de</strong> ce caisson d'isolement, ledispositif Hughes peut avoir <strong>de</strong>s dimensions légèrement plus réduitesque le Flotox si la ne amincie est située au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la zone canaldu transistor. Toutefois la présence du caisson confère au dispositifHughes <strong>de</strong>s dimensions plus importantes que le Flotox.A l'ai<strong>de</strong> du masque 'BED" et <strong>de</strong>s motifs présentés au chapitreII, il a été possible <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s structures du type HUGHES ensupprimant le niveau <strong>de</strong> préimplantation. II est à noter, toutefois, quela présence d'une fenêtre dans le silicium polycristallin 1, créée unflot <strong>de</strong> zone diffusée au milieu du canal.Sur ce type <strong>de</strong> dispositifs nous avons réalisé quelquescycles d'écriture et effacement dont on présente un résultat à lafigure 4-2.


wr* C1 U C.,.)i 1W. liIZ. 7JIt. *$t43- auTSL 142Ar.-s.)iTW. IThT.7-tC4.C1 I)Z.( FLOTUIvs sn y¡4u.a,vsJ-$11 Iji It IItvsYl t.isti.I¿U Ya &iu.1. I. U CCasp.l.rL11..IUIlUws-s44 h siegst. UYg.sei4.- L.UcP r'11' LU 4p.- 1. é.s.' IL U $6FIGURE 4-3 et 4-4 ; Comparaison théorique <strong>de</strong>s cycles <strong>de</strong> programmatjon <strong>de</strong>s dispsitjfs Hughes et Fibtox pour<strong>de</strong>s djmensjons géométriques i<strong>de</strong>ntiques


L'élaboration d'uit modèle pour ce type <strong>de</strong> dispositif présentéen Annexe 4 a permis <strong>de</strong> simuler le cycle expérimental (figure 4-3).Etant donné le bon accord théorie expérience nous avons réutilisé lesparamètres nécessaires à la simulation du cycle <strong>de</strong> type HUGHES pourréaliser un cycle équivalent théorique Flotox (figure 4-4).Les cycles HUGHES et Flotox, bien que très voisins, fontapparaître une légère supériorité du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la programmation,du dispositif Flotox.Cette différence est due à l'influence du potentiel <strong>de</strong> surfacesur la capacité d'injection du dispositif HUGHES. Les figures 4-5et 4-6 donnent les valeurs du potentiel <strong>de</strong> surface en fonction <strong>de</strong> latension appliquée et <strong>de</strong> la charge injectée sur la grille flottantecorrespondante.D'une manière générale, le dispositif HUGHESapparaît commemoins intéresant que le dispositif Flotox ;en effet ce <strong>de</strong>rnier estmoins encombrant et plus facile à réaliser que le dispositif HUGHESpuisqu'il ne nécessite pas <strong>de</strong> caisson 'd'isolement.D'autre part, le Flotox présente <strong>de</strong>s fenêtres mémoires sensiblementmeilleures que celles du dispositif HUGHES, les autrescaractéristiques <strong>de</strong>meurant équivalentes.


197V.21.61.41.31.21.11.00.Io..0.7o..0.60.40.30.20.1-o.-o --o a-e.-eo- - NFIGURE 4-5 : Potentiel <strong>de</strong> surface du dispositif Hughes en fonction <strong>de</strong> latension <strong>de</strong> programmatìonI ONP'I /u,tt. d. urf..s(.r* C.'mE)CYCLE MDACY.f INITIAI./-.tt .VII I I - * I I e 4Ç-44£ - o a- *7*NEXON XOUEE ari V)4-4 II I-+..2 g gFIGURE 4-6 :Charge injectée sur la grille flottante du dispositif Hughesen foritìon <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> programmation


IV.3. STRLETURE MOTOROLA (FEThOS)La structure FETMOS ("floating-gateélectron tunneling Mou "NOS à injection pareffet tunnel sur une grille flottante")proposée par MOTOROLA [1041 est une structure à grille flottante et àmécanisme d'injection <strong>de</strong> charges par effettunnel Fowler Nordheim. Lafigure 4-7 donne le schéma en coupelongitudinale <strong>de</strong> ce dispositif.Tout coe le dispositif HUGHES, le FETNOS s'apparentebeaucoup au Flotox. La différence entre le FETMOS et le Flotox rési<strong>de</strong>dans la position <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince :ce <strong>de</strong>rnier est situé entiàrementsur le canal pour le FETMOS.Le principe <strong>de</strong> fonctionnement en programmation du FETNOSest le suivant : pour injecter <strong>de</strong>s électrons sur la grille flottante("écriture"), une haute tension (20 V) est appliquée à la grille <strong>de</strong>contrôle, tandis que les drain et source du FETMOS sont à la masse (<strong>de</strong>même que le substrat qui est relié à la masse en permanence). Sousl'effet <strong>de</strong> cette tension (transmise par couplagecapacitif à la grilleflottante) <strong>de</strong>s électrons peuvent transiter par effettunnel FowlerNordheim à travers l'oxy<strong>de</strong> mince du substrat vers la grille flottante.Dans le cas inverse, afin <strong>de</strong> créer une charge positive surla grille flottante ("effacement") on applique une haute tension (20 V)au drain, tandis que la grille <strong>de</strong> contrôle est à la masse et la sourcepolarisée à + 5 V.


RXLLE FLOTTANTEARILLE DE CONTROLEAUZOE AIIINCIEJ9 Du CANALDEAThLTRAX8TOR SERZEJf9IBTRAT p-sFIGURE 4-7 : Point mérnoij'e 11FE111OSCUL 1) RDTC. YCU.E TIEIa ...........sçYs,,ssssFIGURE 4-8 :Comparaison théorique ds cycles <strong>de</strong> prògramatìon <strong>de</strong>s dispositifsFlotox et FEThIOS pour <strong>de</strong>s gêdmétries comparables


Le champ électrique créé dans la partie <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> fin situéentre la grille flottante et l'extension latérale <strong>de</strong> la diffusion <strong>de</strong>drain provoque le départ <strong>de</strong>s électrons <strong>de</strong> la grille flottante vera ledrain par effet tunnel Fowler Nordheim. La polarisation <strong>de</strong> la source+ 5 V durant cette opération permet au composant FETMOS d'êtreprogrammé une tension <strong>de</strong> seuil d'environ - 5 V. Si la source n'étaitpas polarisée, lorsque la tension <strong>de</strong> la grille flottante atteindrait lavaleur d'origine du dispositif vierge, un courant pourrait circulerdans le canal ; la tension drain serait alors réduite, ayant pourconséquence-une limitation <strong>de</strong> l'injection <strong>de</strong> charges.Lors <strong>de</strong> l'écriture (injection d'électrons vers la grilleflottante), la surface injectante du FETMCS est la surface canal plusles surfaces <strong>de</strong>s extensions latérales <strong>de</strong>s diffusions.Si l'on se place dans le cas d'un dispositif Flotoxayant une même valeur <strong>de</strong> surfaceinjectante, une même valeurd'épaisseur d'oxy<strong>de</strong> mince et une même valeur <strong>de</strong> capacité d'oxy<strong>de</strong> entregrilles, on pourra considérer que lesi<strong>de</strong>ntiques en ce qui. concerne l'injectionflottante. En effet, ils ont une même surfacedispositifs FETMOS et FLOTOX sontd'électrons vers la grilleinjectante et une mêmevaleur "A" <strong>de</strong> couplage entre la grille <strong>de</strong> contr6le et la grilleflottante.Par contre, ces <strong>de</strong>ux dispositifs sont différents lors <strong>de</strong>l'injection d'électrons <strong>de</strong> la grille flottante vers le drain


Le champ à travers l'oxy<strong>de</strong> mince estproportionnel à (1-B),où B est le coefficient <strong>de</strong> couplage entre le drain et la grilleflottante. tns le cas du Flotox,nous avons vu que (l-B) était peudifférent <strong>de</strong> A, or, entre les opérations d'écriture et d'effacement, lasurface injectante reste la même, il y a donc sensiblement symétrieentre écriture et effacement. Dans lecas du FET14OS, lors <strong>de</strong>l'effacement, on diminue d'une part la surface injectante et d'autrepart, le coefficient <strong>de</strong> couplage entre drain et grille flottante B'. Elen découle que (1-B') >A et donc que le champ électrique dans l'oxy<strong>de</strong>mince est plus élevé pour l'effacement que pour l'écriture. Par contre,surface injectante est plus faible.Le résultat <strong>de</strong> simulations effectuées à partir du modèleprésenté au chapitre II et modifié pour tenir compte <strong>de</strong>s couplagesconvenables (différents à l'écriture et à l'effacement)montre que pour<strong>de</strong>s dispositifs réalisables pratiquement, l'effet <strong>de</strong> modification ducouplage prédomine sur l'effet <strong>de</strong> modification <strong>de</strong> surface. Ainsi, sil'on suppose que l'on n'estpas limité par une éventuelle conductiondans le canal <strong>de</strong>s dispositifs (source polarisée), on trouve une trèsbonne efficacité d'injection à l'effacement pour le FETMOS.Nous présentons à la figure 4-8, le résultat comparatif <strong>de</strong>ssimulations d'un dispositif Flotox et d'un dispositif FETNOS. Ledispositif Flotox utilisé pour cette simulation correspondapproximativement au point mémoire <strong>de</strong> l'EEPROM 2816 d'INTEL ; le FETNOSutilisé pour cette simulation est le dispositif correspondant à ceFlotox du point <strong>de</strong> vue surface injectante à l'écriture et du point <strong>de</strong>vue couplage entre grille flottante et grille <strong>de</strong> contrôle; ce <strong>de</strong>rnierdispositif se rapproche beaucoup <strong>de</strong> celui utilisé dans le point mémoire<strong>de</strong> 1'EEPROM 2832 <strong>de</strong> MOTOROlA [1051. L'épaisseur d'oxy<strong>de</strong> mince a étéprise arbitrairement égale à 100 A.


La comparaison <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux cycles montre unesimilitu<strong>de</strong> à l'écriture. A l'effacement, lapour le FETMOS, malgré lad'avoir un début d'injection avant celui duplus importante du cycle correspondantparfaitemodification <strong>de</strong> couplagediminution <strong>de</strong> la surface injectante permetFlotox, ainsi qu'une penteà l'effacement.Bien entendu, en pratique, l'effacement est limité pour cesdispositifs, par la tension appliquée sur la source.Nous présentons à la figure 4-9 une comparaison <strong>de</strong>l'encombrement <strong>de</strong> la cellule Flotox 2816 d'Intel et dla celluleFETMOS 2832 <strong>de</strong> Motorola [107 .La cellule 2816 d'Intel a une largeur <strong>de</strong> silicium polycristallinestimée à 2,5 i.tm et une longueur <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> 3im donnant unesurface injectante <strong>de</strong> 7,5 tm2.La cellule 2832 <strong>de</strong> Motorola a une largeur <strong>de</strong> silicium polycristallin<strong>de</strong> 3,2 im et une largeur <strong>de</strong> canal <strong>de</strong> 2,8 ihm, ce qui donneune surface injectante d'écriture <strong>de</strong> 8,96 tm2.La surface totale du point mémoire est <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong>630 tm2pour le Flotox et 270 m2 pour le FETMOS, ainsi pour <strong>de</strong>s caractéristiquessimilaires le FETMOS permet, grke à sa zone d'oxy<strong>de</strong> mince située au<strong>de</strong>ssus du canal, un gain <strong>de</strong> place supérieur à 2 vis-à-vis du Flotox.


En contre partie, la position <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> mince au-<strong>de</strong>ssus ducanal présente l'inconvénient d'une chute <strong>de</strong> tension <strong>de</strong> seuil dutransistor ; celle-ci étant due au piégeage <strong>de</strong> chargdans l'oxy<strong>de</strong>mince lors <strong>de</strong>s cycles <strong>de</strong> programmation. Toutefois, cette chute <strong>de</strong>tension est estimée à 10 mv après lo oøo cycles d'écriture/effacement,ce qui est donc négligeable <strong>de</strong>vant les 10 V <strong>de</strong> fenêtre mémoire [106].Outre cet important avantage en gain <strong>de</strong> place, leFETNOSpossè<strong>de</strong> encore un autre avantage sur le Flotox : lors <strong>de</strong> la fabricationdu FETNOS, toutes les étapes technologiques sont semblables cellesdu Flotox mis à part la préimplantation, qui n'est plus nécessaire dansle cas du FETNOS.


-TSI8T0R0E LECTUREFIGURE 4-9(a)ComparaisOn pour une même échelle <strong>de</strong>s dimensions du FEThtOS (aLjFlotox (b) présentant sensiblement lamêm surface injectanteki6umTRANSISTOR 0ELECTI0NZONE ANINCIEOUVERTURE POUR IMPLANTATIONFIGURE 4-10: Vue <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssus du dispósìtif Flotox <strong>de</strong>vant être utìlisé pourle circuit "NOVRAM"


IV.4. PRESENT&TION DU PONT NEMOIRE FLOTOX UTILISEDAINS LES CIRCUITSNON VOLATILS ET EVOLUTION POSSIBLE DE CE TYPE DE POINT MEMOIRELe point mémoire utilisé dans le circuit NOVRAÌ4 est présentéà la figure 4-10. Ii présenteune surface <strong>de</strong> 730 11m2 et estfabriqué à l'ai<strong>de</strong> du procédé décrit au chapitre II. Sa rétention estestimée à plus <strong>de</strong> 10 ans etcycles <strong>de</strong> programmation.son seuil d'endurance supérieur à 1OOn donne à la figure 4-11, le cycle théorique <strong>de</strong> cedispositif qui possè<strong>de</strong> une fenêtre mémoire <strong>de</strong> 15 V pour une tension <strong>de</strong>programmation <strong>de</strong> 20 V et <strong>de</strong> 6 V pour une tension <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong>15 V.Les limites d'utilisation <strong>de</strong> ce point sont données à lafigure 4-12 où nous avons tracé la valeur <strong>de</strong> la fenêtre mémoire enfonction <strong>de</strong> la tension et du temps <strong>de</strong> programmation. Le trait pleinindique le lieu correspondant à une fenêtre mémoire <strong>de</strong> valeur constante<strong>de</strong> 5,5 V.Le développement <strong>de</strong> la technologie et l'utilisation <strong>de</strong>matériel plus perfectionné (notamment l'utilisation d'un photorépéteurqui doit surtout permettre <strong>de</strong> gagner en tolérance d'alignement) doitpermettre <strong>de</strong> diminuer les dimensions <strong>de</strong>ce point mémoire en réduisantles règles <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin essentielles pour ce dispositif : ainsi, enutilisant <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin du type FINOS 2 (largeur <strong>de</strong> siliciumpolycristallin 2,5 11m) mais adaptées à la haute tension (pour éviterles perçages et assurer une bonne tenue <strong>de</strong>s dio<strong>de</strong>s en tension) le pointpeut être ramené à une surface <strong>de</strong> 348 11m2.


- 206 -* (.i U C..). 1(11- $- 24$$ 4S$$- ¡7.$- ¡IIt1 øI14$C... 1.,... _hTEZi- ¡*T- -II! 4-T-TX-ISIL44.44 ¡%a.ttt.1- LY4 StL*.1.- I.UC-? £.itiur.p.1.yLfl..s 1LN4 .. Eff.s...nbp.rl.éWisl 1LFIGURE 4-11 :Cycle théorique du point mémoire Flotox <strong>de</strong>vant être utilisépour le circuit 'tNOVRAM"-t. ato ea ei r s s o* - - - - * - - - NTO4SION X PROGRAI4$ATION sii VFIGURE 4-12 :Fenêtre mémoire du dispositif Flotox <strong>de</strong>vant êtrele circuit NOVRAM en fonction <strong>de</strong>s temps et tensìons <strong>de</strong>programmationutilisé pour


- 207 -fr'eI4 ZONE ACTIVEFigure 4-13 :Evólution possible <strong>de</strong>s dimensìons du dispositif Flotox EFCISTENSION 0E PROGRMI4ATII Sn VFIGURE 4-14 : Fenêtre mémoire du point précé<strong>de</strong>nt en fonction dü temps et<strong>de</strong> la teflsìòn <strong>de</strong>progranination


Cela correspond I un gain <strong>de</strong> 2 sur la surface du pointmémoire (ce gain correspond approximativement è celui d'Intel lors dupassage, pour leurs points mémoires Flotox, <strong>de</strong>s règles du type HMOS iè <strong>de</strong>s règles du type HNOS 2).La figure 4-13 donne une représentation <strong>de</strong> ce point mémoire.La simulation montre que pour une épaisseur d'oxy<strong>de</strong> mince <strong>de</strong> 80 etune hauteur <strong>de</strong> barrière standard aux interfaces <strong>de</strong> 3 ev, on obtient unefenêtre mémoire <strong>de</strong> 4,5 V pour une tension <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong> 15 V ;cette fenêtre mémoire n'étant pas dégradée au bout <strong>de</strong> 30 ans et lesrésultats expérimentaux du chapitre III permettant <strong>de</strong> s'attendre I unseuil d'endurance supérieur à 10 000 cycles d'écriture/effacement.La figure 4-14 donne les limites d'utilisation <strong>de</strong> ce pointen fonction du temps <strong>de</strong> programmation et <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>programmation ; le trait plein indique le lieu <strong>de</strong>s temps et tensions <strong>de</strong>programmation pour lesquels on a une valeur constante <strong>de</strong> 4 V <strong>de</strong> lafenêtre mémoire.L'amélioration <strong>de</strong>s points mémoire à injection du type tunnelFowler Nordheim passe par une diminution <strong>de</strong>s surfaces, un abaissement<strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong> programmation et une amélioration du seuil d'endurance.Lors <strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong>s surfaces, on estamené, afin <strong>de</strong>conserver au dispositif ses facultés d'injection <strong>de</strong> charges, à diminuerles épaisseurs d'oxy<strong>de</strong> notamment l'épaisseur d'oxy<strong>de</strong> mince. L'épaisseurlimite semble être 60 A car en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> cette valeur, outre lesdifficultés <strong>de</strong> reproductibilité <strong>de</strong> fabrication, l'injection <strong>de</strong> porteurspar effet tunnel direct pourra avoir lieu, rendant le controle <strong>de</strong> lacharge et la décharge <strong>de</strong> la grille flottante très difficile.


- 209 -De même, on pourrait obtenirun abaissement <strong>de</strong>s tensions<strong>de</strong> programmation par une diminution <strong>de</strong> l'épaisseur d'oxy<strong>de</strong> mince niaisla même limite s'impose.C'est pourquoi, il semble prépondérant <strong>de</strong> s'intéresser à <strong>de</strong>nouveaux diélectriques pour remplacer l'oxy<strong>de</strong> mince (Si02). On peutagir ainsi d'une part sur les hauteurs <strong>de</strong> barriàre et d'autre part surles <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> défaut <strong>de</strong> pièges ce qui permet d'améliorer le seuild'endurance.On citera à ce propos, l'oxynitrure. L'oxynitrure est obtenupar recuit d'oxy<strong>de</strong> thermique avec <strong>de</strong> l'ammoniaque, il permet d'obtenir<strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> courant <strong>de</strong> programmation importantes grâce àl'abaissement <strong>de</strong> hauteur <strong>de</strong> barriàre tant à l'interface substrat/óxy<strong>de</strong>que grille flottante/oxy<strong>de</strong> ; cela permet <strong>de</strong> diminuer les tensions etles temps <strong>de</strong> programmation (par rapport aux oxy<strong>de</strong>s thermiques ce gainest globalement supérieur à 25% [4411). D'autre part, l'oxynitrurecomparé au Si02 thermique présente une haute endurance, une forte tenuediélectrique, une faible vitesse <strong>de</strong> piégeage et une bonne résistanceaux radiations [108].T.h autre type <strong>de</strong> diélectrique à base <strong>de</strong>nitrure permetd'améliorer la hauteur <strong>de</strong> barrière à l'interface substrat/oxy<strong>de</strong>. Ils'agit d'un isolant à ban<strong>de</strong> interdite graduelle obtenue à partir <strong>de</strong>nitrure <strong>de</strong> silicium, auquel on fait subir une oxydation en surface [1091[110].On peut aussi citer, en tant que diélectriques présentant<strong>de</strong> faibles hauteurs <strong>de</strong> barrière, les diélectriques à base <strong>de</strong> siliciumriche en S1O2 [uil!


10S2.0 0-2.12.22.72.2LS1.42.1L!2.5LO -.-- ao ! gTOIIXON 0EAII(ATII.n YFIGURE 4-15 :Evolutiön <strong>de</strong> la fenêtre mémòire du Flotox <strong>de</strong> la Figure 4-13 enfonction <strong>de</strong> la valeUr d<strong>de</strong> progranniatlön <strong>de</strong> 1 MShauteur <strong>de</strong> barrière et pOur un tempsFBEIW )0SII Vi,LILi2.22.1'.42.5LU2.72.2LULOo - -'qTDUXDI XglNJIATI0N SII VFIGURE 4-16 :Evolution <strong>de</strong>la fenêtre mémoire du Flotox <strong>de</strong> la figure 4-13en fonctiOn <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> hauteur <strong>de</strong> barrière et pour untemps <strong>de</strong> prograrnmtìon <strong>de</strong> lo MS


20FENETRE 1404018E en V1510LiLB1.92.01.11.21.31.41.5LB_4_1.0 0,-, r4,o Cu C') ID r'.TENSION DE PROGRAMMATION en VFIGURE 4-17Fenêtre mémoire d'un dspösitif à injection par effet túnnel FowlerNordheim dont les caractéristiquesgéométriqUes correspon<strong>de</strong>nt au Flotòx <strong>de</strong> la figUre 4-13 mais dont lóxydé mince cörrespond à un oxy<strong>de</strong>mince sur silicium polycristallin


Nous montrons aux figures 4-15 et 4-16 l'influence que peutavoir la hauteur <strong>de</strong> barrière sur la fenêtre mémoire pour <strong>de</strong>ux valeursdu temps <strong>de</strong> programmation : 1 ms (figure 4-15) et lo ms (figure 4-16)et pour le dispositif Flotox correspondant à la figure 4-13.Enfin, on notera que l'utilisation d'oxy<strong>de</strong> thermique obtenupar oxydation <strong>de</strong> silicium polycristallin permet d'obtenir <strong>de</strong>s valeurs<strong>de</strong> hauteur <strong>de</strong> barrière très faibles : elles peuvent varier entre 0,6 et2 e.v. ;toutefois, il semble très difficile d'obtenir une bonnereproductibilité <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> la hauteur <strong>de</strong> barrière pour ce typed'oxy<strong>de</strong> (cela étant dû à la difficulté d'obtention d'une bonne reproductibilité<strong>de</strong> la croissance <strong>de</strong>s grainsà l'interface Si poly/oxy<strong>de</strong>).La figure 4-17 présente les fenêtres mémoires que l'on pourraitobtenir avec un tel diélectrique dans le cas du dispositif <strong>de</strong> lafigure 4-13 pour un temps <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong> 10 ma et <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong>tension <strong>de</strong> programmation inférieures à 10 V.


IV.5. CONCLtEIONLa comparaison <strong>de</strong>s structures HUGHES et FETN (dispositifsà grilles flottantes et à injection par effet tunnel Fowler Nordheim)avec la structure Flotox montre que le dispositif FETNOS est le plusintéressant.Il présente, en effet, pour un grand gain <strong>de</strong> place <strong>de</strong>scaractéristiques générales équivalentes à celle du Flotox.La structure HUGHES, quant à elle, semble être la moinsintéressante, tant du point <strong>de</strong> vue encombrement, qu'enles caractéristiques <strong>de</strong> programmation.ce qui concerneLa structure Flotox que nous avons utilisée pour laconception du circuit du type "RAN non volatile" a une surface <strong>de</strong>730 m2. Toutefois, cette surface peut être diminuée <strong>de</strong> plus d'unfacteur 2 par le passage à <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> fabrication du type HNOS 2.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette nouvelle surface, une diminution ultérieure semble<strong>de</strong>voir passer nécessairement par l'utilisation <strong>de</strong> nouveauxdiélectriques, associée à une réduction <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssins standardset tolérances d'alignement ; ces diélectriques présentant <strong>de</strong> faiblesvaleurs <strong>de</strong> hauteur <strong>de</strong> barrière aux interfaces silicium-isolant etgrille flottante-isolant.


DEUXIEMEPARTIE


CHAPITREIGENERALITES SUR LESCIRCUITS NON VOLATILS


- 215 -1.1 INTRODUCTIONLes mémoires non volati 1es actuellement les plusuti tisées sont <strong>de</strong>s mémoires EPROtI ("electrically programmable ROM"ou "mémoire morte programmable électriquement"). Ces mémoires sontinscriptibles électriquement et généralement effaçabl parrayonnement ultra violet.L'apparition <strong>de</strong>s mémoires inscriptibles et effaçablesélectriquement doit conduire au remplacement progressif <strong>de</strong>s EPROII.En effet l'effacement électrique peut se faire dans le système et<strong>de</strong> manière beaucoup plus rapi<strong>de</strong> qu'avec un effacement par ultraviolet.Les applications <strong>de</strong> ces mémoires inscriptibles eteffaçables électriquement sont nombreuses , distinguera lesapplications où une faible <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> points mémoire estnécessaire, et celles où une forte <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> points mémoire estnécessaire. Pour ces premières applications on citera :- Les microprocesseurs avec EEPROM,- Le remplacement <strong>de</strong>s mémoires vives CMOS secourues par batterie(circuits <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong>),- Les compteurs non volatils.donne à titre d'exemple un système <strong>de</strong> tableau <strong>de</strong> bordd'automobile (voir figure 1.1) pour lequel lors <strong>de</strong> la mise soustension, il y a lecture <strong>de</strong>s données inscrites dans la mémoire nonvolatile (ancien kilométrage, valeurs <strong>de</strong>s constantes d'étalonnage<strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> mesure, initialisation...). En fonctionnementnormal, c'estàdire lorsque te véhicule est en route, la mémoirenon volatile n'intervient pas,par contre à la coupure du contact,les données relatives au kilométrage sont stockées dans I'EEPROM.


- 216 -comman<strong>de</strong>s. 'tei lace conwnan<strong>de</strong> da( f scheutaffichagemémoire(tai vs.*r. )kilométrageFIGURE I-1 : Système <strong>de</strong> tableau <strong>de</strong> bord d'autaobileBLOCIAFFIcHABE FREBL1ENELAVXER0E 0SWEEu.asasNENOIRE NON VOLATILEFigure I-2Synthétiseur <strong>de</strong> fréquenceM $41«MuT-411CVNiaiFN14WtMIMIMIFIGURE I-3Schéma bloc d'un microprocesseur avec EEPROM


- 217 -Ui autre exemple concerne lessynthétiseurs <strong>de</strong> fréquence.donne à la figure 1.2 le schéma <strong>de</strong> principe d'un tel système.Les fréquences d'accord souhaitées pardans une mémoire non volati le <strong>de</strong> manièrel'utilisateur sont stockéesnumérique. Lors dufonctionnement du système, la fréquence choisie paret préalablement stockée <strong>de</strong>l'utilisateurmanière numérique sera traduite engran<strong>de</strong>ur analogique par un convertisseur digital analogique. Cesignal analogique permet alors l'accord du récepteur sur lafréquence choisie. L'ensemble <strong>de</strong> ces opérations estmicroprocesseur.piloté par unCe <strong>de</strong>rnier exemple met bien en évi<strong>de</strong>nce la supériorité <strong>de</strong>ce type <strong>de</strong> mémoire sur les EPROM : il est en effet très facile ettrès rapi<strong>de</strong> si <strong>de</strong>s fréquences d'émissions sont supprimées etd'autres créées, <strong>de</strong> stocker les nouvelles fréquences à la place <strong>de</strong>sanciennes.La <strong>de</strong>nsification <strong>de</strong>s mémoires inscriptibles et effaçablesélectriquement permettra l'utilisation <strong>de</strong> ces mémoires dans <strong>de</strong>ssystèmes où une gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> points mémoire est nécessaire. icitera comme applications : les EEPRCM standards et <strong>de</strong>s microprocesseursavec EEPRI. Cette <strong>de</strong>rnière application a déjà donné lieuà une réalisation. Il s'agit du microprocesseur proposé par SEEQ[*1 1 dont le schéma bloc est donné à la figure I-3. La présenced'une EEPRCM dans un tel système peut permettre <strong>de</strong>s mises à jouressentielles du logiciel, la réalisation d'un programme <strong>de</strong> sécuritéempêchant un utilisateur non autorisé <strong>de</strong> recopier le programme d'unautre uti lisateur,' et lorsque un tel système est appliqué àrobotique, au contrôle <strong>de</strong> procédé ou à l'automatique, la présence<strong>de</strong> I'EEPRI permet une automodification <strong>de</strong>s programmes et paramètreslors du changement <strong>de</strong>s conditions opératoires ou lors d'uneusure <strong>de</strong> la machine.laDans le tableau ciaprès nous résumons lesdifférentsdomaines d'applications pour lesquels <strong>de</strong>s produits ont été réalisésou envisagés [*2 1.


- 218 -DOMAINES D'UTILISATIONEXEMPLES D'UTILISATION- télévisionGRAND PWLIC :INDUSTRIE :- contrôle et mises à jour- automobile- compteurs <strong>de</strong> consommationd'eau, électricité...- régulation <strong>de</strong> chauffageSERVICES :- TELECOMMUNICATIONS- satellites (possibilité <strong>de</strong>reprogrammation à distance)annuaires électroniquespour téléphone- SERVICES D'INFORMATIONS- stockage et reprogrammatior,<strong>de</strong>s informations vidéotex- JOURNAUX- mise à jour quotidienne <strong>de</strong>sinformations- MAGASINS- terminal <strong>de</strong> point <strong>de</strong> vente- stockage et reprogrammation<strong>de</strong>s informations publicitairesessentielles <strong>de</strong>s logicielsdu système informatique


- 219 -Quelque soit le type d'utiLisation, Les circuits nonvoLatiLs peuvent se regrouper suivant <strong>de</strong>ux types :- Circuits type EEPROM ("Electrically erasabLe programmable readonly memory" ou "mémoire morte inscriptible et effaçableé Lectriquement").- Circuits type NOVRAM ("non volatiL random access memory" ou"mémoire vive non volatile").


_J_SELECTIDN D4 XTRANSISTOR NENOIREIvcc8ECTI0N D Y ET LECTUREFIGURE I-4 : Cellule mémoire d'une EEPROMLOSISUE 0E COMNANSEDO*lEES OENTREE/SORTI- 9ELECTXON DE JcE0ETENI0N DA.IMEJ4TATICN(vccjTSI0W DE PROGRAIØ4ATIØN: VPP- AUTORIIATION LECTURE- L0XJE DEcRXTL -EFFAMQLIFXCATEUROENTREES/SORTXES- DC00B UL0E -- SELECTEUR DE COLONNES -- AN NEMOIHE -DE00EUR LIANE- i6aa axle -FIGURE I-5 : Schéma fonctionnel d'une EEPROM


- 221 -1.2 CIRCUITS DU TYPE EEPROM1.2.1 GénéraLitésLe principe <strong>de</strong> fonctionnementutilisation s'apparentent à celuiessentielle entre L'EEPROM et la ROMl'on peut si on le désire,C'est donc aussi cettesation <strong>de</strong> L'EEPROM <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> la ROM.<strong>de</strong> L'EEPRCM et sond'une ROEl. La différencerési<strong>de</strong> dans le fait quemodifier l'information stockée.particularité qui différencie l'utilicaractérisée par L'ajout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fonctionsCette différence estdans L.'EEPRCM visà vis <strong>de</strong> la ROM : l'écriture et l'effacement électrique.HtBfltCes fonctions d'écriture etd'effacement consis-simplement à modifier la tension <strong>de</strong> seuil cli transistorpar l'un <strong>de</strong>s mécanismesprésentés dans la première partie.La cellule <strong>de</strong> base <strong>de</strong> I'EEPROMcorrespond généralementà la cellule mémoire <strong>de</strong> type PROM : l'élément contenantl'information est accessible parl'intermédiaire d'un transistorsérie. La figure 1.4 illustrecette cellule mémoire. La grilletransistor série permettent la sélectionlorsque les cellules sontmémoire.la configuration <strong>de</strong><strong>de</strong> comman<strong>de</strong> et le choix ducli point mémoirematricées pour constituer un plan1.2.2 Description du fonctionnementNous décrirons Le fonctionnement <strong>de</strong>sEEPRCM àtravers l'exemple d'une mémoire commercialisée : 1' EEPROM2816, 16K d'INTEL, {*3 [*4 1.Le schéma fonctionnel <strong>de</strong> cettemémoire est donné àla figure I-5.


- 222 -Le plan mémoire contient 128lignes et 128 colonnessoit 16 384 cellules mémoire. Le déco<strong>de</strong>ur lignes permet lasélection d'une ligne parmi les 128.Le déco<strong>de</strong>ur colonnes permet la sélection <strong>de</strong> 8colonnes en même temps, plus une (Ligne <strong>de</strong> programmation) parl'intermédiaire du circuit sélecteurs cotonnes. Les 8 cetlulesainsi sélectionnées sont reliées aux 8 amplificateursd'entrée - sortie - 3 états, pour les opérations <strong>de</strong> :"lecture", "effacement par byte", "écriture d'un byte","effacement global".La logique <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> assure le contrôle <strong>de</strong> tousles circuits principaux.Enfin, <strong>de</strong>s amplificateursd'adresses lignes etcotonnes fournissent <strong>de</strong>s signaux adéquats aux déco<strong>de</strong>urs.Le plan mémoire est réaLisé<strong>de</strong> la manière présentéeà la figure 1.6 : la cellule <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la mémoire est constituéed'un transistor mémoire du type Flotox et d'un transistor<strong>de</strong> sélection, ces cellules sont matricées pour constituerle plan mémoire.La lecture est effectuée en sélectionnant le pointmémoire, en appliquant une tension positive (5V) sur la ligne<strong>de</strong> sélection et sur la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> du transistormémoire. L'information est récupérée sur la colonne correspondantau point mémoire choisi. Lorsque la chargegrille flottante estsur lanégative, le transistor mémoire estbloqué, dans le cas contraire il est passant.L'effacement peut être réalisé par byte ou globalement.Il consiste à injecter <strong>de</strong>s électrons sur la grilleflottante.


- 223 -COLOII4E i COLOMME 2LIGNE 0ETRANSISTOR 0E SELECTIONSELECTION ALIGNE DETRANSISTOR MEI4OIREPROGRAMMATION ALIGNE 0ELIGNE 0EPROGRMI4ATI0NFIGURE I-6Configuration du piaR mémoire d'une EEPROMCOLONNE i OCLOIGIE 20V0VCOLOMME i COLONNE 220V0V20 V20 VIRNSISTOR DE SELECTI201VITRGSIBTOR MEM0IREaavHEORITURE D'UN 'i"(CHARGE DE L.A GRILLE FLOTTANTE)ECRITURE D'UN "O"OECHARGE DE LA GRILLENTEECRITURE D'uN 'i"CCONSERVATION 0ELA CHARGE 0E LAGE)FIGURE I-7 : Mécanismes d'écriture <strong>de</strong> niveauxdans les points mémoirelogiques "1" et "O"


- 224 -L'effacement global consiste à appliquer la tension<strong>de</strong> programmation (20V) sur toutes les lignes <strong>de</strong> programmationet <strong>de</strong> sélection, les colonnes étant maintenues à 0v.L'effacement par byte consiste à ne polariser à latension <strong>de</strong> programmation que la ligne <strong>de</strong> programmation et <strong>de</strong>sélection du byte choisi, toutes les autres lignes étantmaintenues à 0v ainsi que toutes les colonnes.L'effacement sélectif par point mémoire ne pouvantpas être réalisé, il est impératif <strong>de</strong> réaliser une écriturepar byte après avoir fait un effacement au préalable.Le principe <strong>de</strong> l'écriture est le suivant :Q, polarise la ligne <strong>de</strong> sélection à la tension <strong>de</strong> programmationet la ligne <strong>de</strong> programmation à 0V.Q, polarise la source <strong>de</strong>s points mémoires à VCC afind'éviter une consommation <strong>de</strong> courant inutile et une perted'efficacité d'injection <strong>de</strong> charges, lors du passage <strong>de</strong> latension <strong>de</strong> la grille flottante à une valeur supérieure àla tension <strong>de</strong> seuil du dispositif vierge.Pour les points mémoires donton veut décharger lagrille flottante (écriture d'un "0") on polarise la colonnecorrespondante au point mémoire à la tension <strong>de</strong> programmation.Pour Les autres points mémoires pour lesquels on désireconserver l'état <strong>de</strong> l'effacement, c'est-à-dire la grillechargée (écriture d'un "1"), on applique 0V sur les colonnescorrespondantes.I 7.Ces différents mécanismes sont résumés à La figure


- 225 -1.3 CIRCUITS DU TYPE NOVRAM1.3.1 GénéralitésLa NOVRAM ou mémoire vive non voLatiLe peutêtreprésentée sous L'aspect d'une double mémoire :- une mémoire RAM cLassique,- une mémoire EEPRI permettant <strong>de</strong> stocker Le contenu <strong>de</strong> Lamémoire RAM, lorsque cela est souhaité et bien entendu <strong>de</strong>récupérer cette information dans la RAM soit à la remisesous tension <strong>de</strong> la mémoire, soit à tout moment au gré <strong>de</strong>l'utilisateur.La figure 1.8 donne le schéma fonctionnel d'uncircuit du type NOVRAM. reconnait l'architecture classiqued'une mémoire RAM, la seule particularité rési<strong>de</strong> dans Le planmémoire qui doit réaliser à la fois la fonction RAM et lafonction EEPRI, cela se traduit par <strong>de</strong>s configurationsparticuLières <strong>de</strong> cellules mémoires.Ces cellules mémoires se distinguent <strong>de</strong>s cellulesmémoires RAM classiques par l'adjonction d'éléments nonvolatils. L'introduction <strong>de</strong> ces éléments non volatils a <strong>de</strong>uximplications :- d'une part il est nécessaire, actuellement, Lors d'un fonctionnementnon volatiL, d'avoir <strong>de</strong>s tensions supérieures àcelles communément utilisées en circuit intégré (ces tensionsseront appelées "hautes tensions").- d'autre partl'insertion <strong>de</strong>s éléments non volatils ne doitpas perturber le fonctionnement RAM classique.


- 226 -Transfert R4M-EEPROMMmo,r, EEPROMlic i batRappelEntredonneeiS&lection<strong>de</strong> circuitEcritvreautorise,EC4LLSTORESortiedonnes32colonnesL.00u.t®Adressage colonnesFIGURE I-8 : Schéma fonctionnel d'une NOVRAM*voo*vss1-qn. d. motFIGURE I-9 : Bstable en technologie FIGURE I-10 : Bistable en technologiemonocanal


- 227 -Le point essentiel d'une NOVRAM est donc Lacellule mémoire, et iL est nécessaire, afin <strong>de</strong> réaLiser unemémoire vive non volatile, <strong>de</strong> choisir en premier lieu unecellule mémoire convenable, ainsi q'une technologieappropriée qui autorise l'uti Lisation <strong>de</strong> "hautes tensions".1.3.2 Cellules mémoires1.3.2.1 Principe <strong>de</strong> baseL'éLément <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la ceLlule seraconstitué par la cellule couramment utiliséemémoires vives, c'estàdire parun bistable teLcelui représenté àN ou à la figure I-10 en technologiedans lesLa figure I-9 en technologie canalCMOS.Afin <strong>de</strong> figer <strong>de</strong> manière non volatile Lecontenu <strong>de</strong> la RAM statique, on utilise ledéséquilibre <strong>de</strong>s noeuds du bistable (que l'on peutaccroltre en augmentant par exempLe La tensiond'alimentation) pour écrire ou effacer le ou Leséléments non volatils.Le repositionnement <strong>de</strong> La cellule mémoire(c'estàdire le basculement du bistabLe dans L'étatcorrespondant aux informations inscrites dans Le oules éléments non volatils) est réalisé en créant ledéséquiLibre convenable <strong>de</strong>s noeuds du bistable.Ce déséquilibre peutêtre réalisé soitdirectement sur les noeuds du bistable, soit surbranches du bistable qui mènent à ces noeuds.les


- 228 -LXNE 0E arrLIGNE DE arrFIGURE I- ii :Cellule mémoire non volatile, montage du type "parallèle"LlENE 0E arrLlENE 0E BITvccLIGNE DE MOIFIGURE I-12 :Cellule mérncuìre non volatile, montage du type "série


- 229 -1.3.2.2 Présentation <strong>de</strong> quelques cellules mémoiresA - CeLLules à branches déséquilibrées :Deux types <strong>de</strong> montages sont possibles :- montage <strong>de</strong> type "parallèle"- montage <strong>de</strong> type "série"Les figures I-11 et X-12 présentent cetype <strong>de</strong> montage pour une technologie canal N.L'aspect non volatil est obtenu grâce à<strong>de</strong>ux éléments non volatils (par exemple ii typeFlotox) D1 et D2 que l'on assimilera afin <strong>de</strong>simplifier la <strong>de</strong>scription à <strong>de</strong>s interrupteurscommandés.Le montage parallèle est constituéd'une cellule classique à 6 transistors (T1 à T,T et T6) à laquelle viennent s'ajouter les <strong>de</strong>uxinterrupteurs commandés D1 et D2 et les transistorsT5 et T.En fonctionnement normal, la comman<strong>de</strong>C bloque Tet T, D1 et D2 n'interviennent doncpas.Avant la coupure <strong>de</strong> VDD, les interrupteursD1 et D2 vont "mémoriser" l'état <strong>de</strong> labascule :- Si Q = "O" et Q = "1", D1 prend l'état ouvert,tandis que D2 prend l'état fermé.- Si Q = "1" et Q = "O" D , et D2 prennent lesétats comp lémentai res.


- 230 -La tension d'alimentation VDD peutalors âtre supprimée. D1 et D2 gardant leur étatpendant le temps <strong>de</strong> la coupure.A la remise sous tension, la comman<strong>de</strong> Crend conducteurs les MOS T et T5, mettant enservice D1 et D2.Le côté du bistable correspondant àl'interrupteur fermé reste au niveau bas, tandisque l'autre côté suit la montée <strong>de</strong> la tensionVDD.De ce fait, quand VDD atteint sa valeurmaximale, le bistable est positionné dans L'étatprécé<strong>de</strong>nt la coupure <strong>de</strong> VDD. La comman<strong>de</strong> C metalors T5 et T hors service et Le fonctionnementnormal reprend.Le montage "série" fonctionne <strong>de</strong> manièreanalogue. Les interrupteurs D1 et D2 sontconnectés en série dans Les branches du bistable.Lors <strong>de</strong> La mémorisation, l'interrupteurssitué du c8té où le bistable est à "O"prend l'état ouvert, tandis que l'autre prendL'état fermé.A La remise sous tension, le côté quicomprend l'interrupteur fermé suit VDD, tandisque l'autre, isolé <strong>de</strong> VDD par l'interrupteurouvert, reste au niveau bas.Le bistable se reposjtionne doncdansl'état voulu, et Les transistors T5 et T6 courtcircuitentD1 et D2 en fonctionnementnormal.


- 231 -A partir <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> montages<strong>de</strong> nombreuses variantes sont possibles. Il fautaussi noter que ces principes restent vaLables entechnologie CMOS.- Exemple <strong>de</strong> cellule réalisée en technologieCanal NLe schéma <strong>de</strong> principe d'un premiertype <strong>de</strong> cellule est donné à la figure I-13.[*5:1.Cette cellule est composd'unbistable dont les branches sont légèrementdéséquiLibrées. 1h dispositif à grilleflottante électriquement programmabLe T5 estplacé en parallèle avec un transistor <strong>de</strong> charge16 sur l'une <strong>de</strong>s branches du bistable. Letransistor T5 est bloqué lorsque sa grilleflottante est chargée négativement. De ce fait,le transistor 16 n'est pas shunté etl'impédance présentée par T, T6 est environ10 Z plus élevée que l'impédance du transistorT3. Lorsque le transistor T est passant,c'estâdire lorsque sa gri Ile flottante estdéchargée ou chargée positivement, letransistor T shunte le transistor 16 etl'impédance présentée par le transistor T estenviron 10 Z pLus faible que celle <strong>de</strong> T3le suivant :Le fonctionnement <strong>de</strong> la cellule est- en fonctionnement mémoire vive classique, ledéséquilibre <strong>de</strong> + 10 Z d'une branche ciibistable par rapport à l'autre ne perturbepas le système.


- 232 -- lors <strong>de</strong> la mise en mémoire non volatile, latension d'alimentation VDD normalement à 5Vpasse à une haute valeur <strong>de</strong> tension (<strong>de</strong>l'ordre <strong>de</strong> 20V). Sil'on suppose le noeudNB dans l'état haut et NA dans l'état bas(0V), NB va passer à une haute tension.Ainsi la grille <strong>de</strong> contr6le <strong>de</strong> 15 sera à 0V,tandis que ses source et drainseront à unehaute tension. De cette manière on chargerapositivement la grille flottante. (15 passant).Dans le cas inverse (NA dans l'étathaut et NB dans l'état bas), les source etdrain <strong>de</strong> 15 seront à 0V tandis que sa grille<strong>de</strong> contr6le sera à la "haute tension", ainsion chargera négativement la grille flottante(T5 bloqué).Lors du repositionnement, siest passant, 16 est shunté et laprésentée par Tprésentée par T3résistanceest inférieure â celleet donc la tension au noeudNB montera plus rapi<strong>de</strong>ment que NA, provoquantla conduction <strong>de</strong> T ; ainsi les cellulesretrouveront l'état qui avait été stocké. Si 15est bloqué, la résistance présentéepar T, Test supérieure à celle présentée par T3 et doncla tension sur le noeud NA montera plus rapi<strong>de</strong>mentque NB provoquant la conduction <strong>de</strong>T2De nombreuses autres cellules réa liséesen technologie canal N, ont été proposéeset reposent sur le principe du déséquilibre <strong>de</strong>sbranches cii bistable. [*61 [*71


LIGNE DE BIT13 14F-LIGNE DE BIT15 IT6TBLIGNE DE MOTFIGURE I-13 :Cellule mémoire non volatileréalisée en technologie canal Nvo01ET5j4is-IT7NIYssFIGURE I-14Cellule mémoire non volatile réalisée endétail du point mémoiretechnologie CMOS et


- 234 -Exemple <strong>de</strong> cellule réalisée en technologie CMOSLe schéma <strong>de</strong> principe d'une celluleréalisée dans cette technologie est présentée àla figure 1-14. [*8].L'élément non voLatiL. T, T <strong>de</strong> cettecellule est constitué par <strong>de</strong>ux transistorsmontés en série et <strong>de</strong> type canal N et canal P.Ces transistors possè<strong>de</strong>ntune grille flottantecommune avec une zone amincie située du côtécanal N ainsi qu'une grille <strong>de</strong>commune.comman<strong>de</strong>A cet élément non volatil on connecteen série <strong>de</strong>ux transistors 1 et T6 <strong>de</strong> façon àajuster les résistances équivalentes<strong>de</strong>s différentséléments du circuit : l'ensemble 15, 13est en parallèle avec Tparallèle avec T.; et T, 16 est enLors <strong>de</strong> la lecture le fonctionnementse résume au fonctionnement normal d'unbistableCMOS, et Le déséquilibre introduit par Labranche non volatile est réduit par la présence<strong>de</strong>s transistors T5 et 16.Lors <strong>de</strong> latile, le passage <strong>de</strong>tension se répercutemise en mémoire non volalatension VDD à une hautesur l'un <strong>de</strong>s noeuds, ainsil'élément non volati I est polarisé entre grille<strong>de</strong> contrôle et drain à la haute tension, ce quipermet la charge ou la décharge <strong>de</strong> La grilleflottante.


- 235 -Le repositionnement utilise ledéséquilibre <strong>de</strong>s branches créé par Laprésence <strong>de</strong> L'élément non volatil. Toutefoisle système est tel que l'on retrouve l'étatcomplémentaire à l'état stocké sur les noeudsdu bistable.De même qu'en technologie canal N, <strong>de</strong>nombreuses ceLlules ont été déveLoppées entechnologies CMOS [*9] [*10].B - Cellules à noeuds déséqui librés :Nous présentons à la figure I-15 unecellule <strong>de</strong> ce type réalisée en technologiecanal N [*111.L'opération <strong>de</strong> mise en mémoires'effectue <strong>de</strong> la manière suivante : durant lapremière moitié du cycle <strong>de</strong> mise en mémoire,l'élément non volatil (dans ce cas un Flotox) esteffacé (grille déchargée) en maintenant leslignes CLK et PRO à 0v, et en polarisant la ligneCLR à la tension <strong>de</strong> programmation VPP. Durant<strong>de</strong>uxième moitié du cycle, CLR est ramené à 0V,CLK est à VCC (tension d'alimentation ducircuit : 5v), et PRO est amené à la tension <strong>de</strong>programmation VPP. Le transistor T9 étant bloqué,la haute tension <strong>de</strong>meure sur le noeud D tant quele transistor T7 ne peut pas conduire. Sinoeud B est à 0V, le transistor T7 est passant etla tension du noeud D chute à 0v, ainsi T5 peuts'écrire (stockage d'électrons sur la grilleflottante).leLa


LSN(FIGURE I-15 :Cellule mémoire non volatile à noeuds déséquilibrés, réaliséeen technologie canal NLBT5PAj VdcIIcMnfTILB34pVssLMFIGURE I-16 : Cellule mémoire non volatfle innovative réalisée entechnologie CMOS et détail du point mémoire


- 237 -Lors du repositionnement les lignesCLK, PRO et CLR sont polarisées positivement etl'alimentation <strong>de</strong> La cellule RAM statique passe<strong>de</strong> 0V à VCC. La cellule mémoire RAM statique esttelle qu'elle présente un léger déséquilibre <strong>de</strong>façon à repositionner plus facilement le noeud Aà VCC, et c'est ce qui se passe lorsquetransistor Flotox Te est écrit. Par contre siest effacé, il existe par les polarisations CLK,PRO et CLR une liaison directe entre le noeud Bet La tension CLR ; ce système permet <strong>de</strong>repositionner le noeud B à VCC. s retrouve ainsila configuration originellement stockée.leBien entendu il existe d'autrescellules mémoires <strong>de</strong> ce type [*12] et certainesont été utilisées dans <strong>de</strong>s circuitscommercialisés telle la mémoire 1K bit <strong>de</strong> XICOR(X2201) [*13] [*14].En technologie CMOS, nous avons proposéune cellule qui présente l'avantage d'êtreentièrement symétrique [*15].Cette cellule est présentée à la figureI-16. En mo<strong>de</strong> écriture, l'état <strong>de</strong> La cellule estimposé par la présence d'une tension O ou 5V surla ligne <strong>de</strong> bit LB et le complément <strong>de</strong> cettetension sur la ligne <strong>de</strong> bit complémentaire 1.9*transmise aux noeuds du bistable par la mise enconduction <strong>de</strong>s transistors T, et T, commandés parla ligne <strong>de</strong> mot LM.


- 238 -Lh état donné étant misen mémoire, ilpeut être lu également par mise en conduction <strong>de</strong>stransistors T7 et T, à partir <strong>de</strong> la ligne<strong>de</strong> motUI, les lignes <strong>de</strong> bit LB et LB* transmettantalors les niveaux <strong>de</strong>s sorties<strong>de</strong> la bascule.Q et R donc l'étatPour effectuer une sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> L'état<strong>de</strong> la bascule, on fait passer temporairement(pendant lOms) la tension VDD à une valeur élevéeVH, <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 20V.Ce passage <strong>de</strong> VDD à 20v peutêtreeffectué soit automatiquement Lors<strong>de</strong> Ladétection d'une coupure <strong>de</strong> courant, soitsystématiquement à chaque changement d'état <strong>de</strong> labascule (pour un compteur par exemple), soit sousl'eff et d'un ordre <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> émisvolontairement.Sila sortie Q était au niveau bas, etla sortie R au niveau haut, on voit qu'ilapparaft 20V sur la grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> GC et GVsur la source cki transistor T6 Ce <strong>de</strong>rnier estrendu conducteur tandis que le transistor T (àcanal P) est bloqué. the injection d'électrons aLieu dans la grille flottante à travers la zoneisolante amincie 34. La grillese chargenégativement et modifie la tension <strong>de</strong> seuilapparente (vue <strong>de</strong> La grille <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>) <strong>de</strong>stransistors T et T6 : La tension <strong>de</strong> seuil dupremier diminue <strong>de</strong> quelques volts,second augmente <strong>de</strong> quelques volts.celle duPour une mêmetension appliquée par la suite sur la grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>, le transistor Tprésentera unerésistance interne plus faible que le transistor16.


- 239 -Dans ces conditions, lorsqu'on voudrarepositionner la bascule pour retrouverl'information sauvegardée, par exemple lors durétablissement <strong>de</strong> l'alimentation, on s'arrangerapour que VDD passe <strong>de</strong> O à 5v, les transistors Tet T étant bloqués pour isoler la bascule <strong>de</strong>slignes <strong>de</strong> bit. Cette variation <strong>de</strong> tension esttransmise par la capacité C au point M. Entre Lepoint M et la borne d'alimentation B, on trouvel'équivalent <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ponts diviseurs, l'unconstitué par les transistors 15 et T, l'autrepar Les transistors T et 13 Les transistors 13et T sont i<strong>de</strong>ntiques et au départ présentent <strong>de</strong>srésistances a priori équivalentes. Mais letransistor T est plus conducteur que Letransistor T. Le potentiel du point R monte doncau départ plus vite que celui du point Q. Cettedissymétrie initiale suffit à faire basculerfranchement la bascule dans un état correspondantà la sortie Q à VSS (0V) et la sortie R à VDD. Qiremarque que le repositionnement correspond bienà l'état initial avant sauvegar<strong>de</strong>, et non àL'état inversé.Si au contraire on était parti d'unétat initial où la sortie R est à 0V et la sortieQ à SV, Le passage <strong>de</strong> VDD à VH = 20V provoque unedifférence <strong>de</strong> potentiel <strong>de</strong> 20V entre grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong> GC et source du transistor à canal n T6dans un sens tendant à expulser les électrons <strong>de</strong>la grille flottante â travers la couche isolanteamincie. Cette expulsion charge positivement lagriLle flottante <strong>de</strong> sorte que la tension <strong>de</strong> seuilapparente du transistor à canal P T augmente etcelle du transistor canal N 16 diminue. Pourune même tension appliquée sur la grille <strong>de</strong>comman<strong>de</strong> GC, le transistor 16 présentera une plusfaible résistance interne que le transistor T.


- 240 -Lorsqu'on repositjonne La bascule enfaisant passer VDD <strong>de</strong> O à 5v, la variation <strong>de</strong>tension VDD est transmise par la capacité C aupoint M. Dans tes ponts diviseurs constjtuésentre le point M et la borne B par lestransistors T et 14 d'une part, 16 et 13 d'autrepart, on voit qu'initialement T3 et 14 présentent<strong>de</strong>s résistances sensiblement i<strong>de</strong>ntiques, tandisque T a une résistance beaucoup plus faible queT5Ce déséquiLibre initial porte ta sortie Q àun potentiel plus élevé que la sortie R et suf f ità faire basculer franchement La bascule bistabledans un état où la sortie Q est à VDD et lasortie R à VSS, ce qui correspond bien à l'étatinitial qu'on voulait sauvegar<strong>de</strong>r.


- 241 -1.4 CONCLUSIONLes produits non voLatilspeuvent4tre subdivisés suivant<strong>de</strong>ux classes <strong>de</strong> circuits :- les mémoires mortesinscriptibles et effaçables électriquement(E ERR 0M)- Les mémoires vives non volatiLes (NOVRAM)Le domaine d'application <strong>de</strong> cescircuits est très étendu(compteurs non voLatils, remplacementavec EEPROM...) etcertains produits à base d'EEPR1 peuvent euxmêmesdonner lieu à <strong>de</strong> nombreuses<strong>de</strong>s EPROM, microprocesseursréseau Logique programmable électriquementapplications tel par exemple unproposé par IBM [*161.Malgré La diversité et les architecturesproduits, la caractéristique essentielleest constituée par le point mémoireEEPRCM et ce point mémoire intégréLes circuits du type NOVRAMOdifférentes <strong>de</strong>s<strong>de</strong>s mémoires non volatilesLuimême en ce qui concerne lesdans une cellule mémoire pourC'est donc Le choix du point mémoire ou <strong>de</strong>point mémoire et cellule mémoire qui feramémoire non volatile.l'ensemblel'originalité d'uneBien que ce choix ait <strong>de</strong>s implications directes pourl'ensemble du circuit : choix d'une technologie, tension <strong>de</strong>programmation extérieure ou générée sur la puce, caissonsd'isolement, on retrouve dans Les mémoires non volatiles (hormispour Le plan mémoire et lescircuiterie <strong>de</strong>s mémoires <strong>de</strong> type ROM ou RAM.déco<strong>de</strong>urs) Les aspects classiques <strong>de</strong> la


- 242 -L'évolution <strong>de</strong>s circuits cii type EEPRI ou NOVRAM dépenddonc directement et uniquement <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong>s points mémoireset <strong>de</strong> la technologie liée à leurs fabrication et utilisation.Actuellement la tendance est telle que l'on délaisse lespoints mémoires cii type MNOS (notamment à cause <strong>de</strong>s problèmes liésaux difficultés <strong>de</strong> fabrication, aux ren<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> production, etaux difficultés d'utilisation) au profit <strong>de</strong>s points mémoires àgrille flottante.L'orientation vers <strong>de</strong>s diminutions <strong>de</strong> consommation f avorise le développement <strong>de</strong>s dispositifs à injection par effet tunnelcii type Fouler Nordheim. Parallèlement l'utilisation <strong>de</strong> diélectrjquesautres que le nitrure ou le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> silicium permetd'abaisser les tensions <strong>de</strong> programmation et <strong>de</strong> diminuer les problèmes<strong>de</strong> dégradation liés à la lecture.Dans le tableau suivant sont résumées les caractéristiquesprincipales <strong>de</strong> quelques produits EEPRCM ou NOVRAM actuels.


DENOMINATION ORGANISATION TECHNOLOGIE*SEEQ 52 B 1316K[*17]*XICOR X 281616K[*18 1INTEL 281716K 2816[*19]INTEL 2818[*2012K X 82K X 82K X 82K X 8NS 2K X 8-*MNC 281616K[*21 1NCR32K[*2214K X 8canal N,3mP.M. Flotoxà oxynitrurecanal N,5imP.M. 3 polycanal NP.M. Flotoxcanal N1,5imP.M. Flotoxcanal N3,5LmP.M. Flotoxcanal N,4mP.M. typeMNOSTAILLECELLULEMEMOIRESURFACEPUCETEMPSD'ACCESTENSIONALIM.TENSIONDE PROG.400iim2 200ns 5V généréesur puce- - - 5V --270iim2-15mm2250ns150nsSV5Vgénéréesur puce22V ext.séquenceur interne21vgénéréesur puce- 17,2mm2 200ns 5V 21Vgénéréesur puce241iim2 27mm2 300ns 5V-généréesur puceTEMPSPROG.CONSO.STATIQUECONSO.DYNAMIQUE RETENTION ENDURANCElOms 60mW 250mW - -lOms - - - -10/20mslOms300mW75mW900mW450mW10 ans10 ans10cyc Les10cycleslOms 50mw 350mW > 10 ans l05cycles10/lOOms150mW 450mW 10 ans 10cyc les


DENOMINATION ORGANISATION TECHNOLOGIEMOTOROLA*M.C.N 283232K[* 23]IM1OS*IM 363064t([*24J4K X 88K X 8canal N,3itmP.M. Fetmoscanal N,3pmP.M. typeMNOS(nitrox)isolementcaisson P** INTEL 512 X 8 HMOS i[*25 14KP.M. FlotoxTAILLECELLULEMEMOIR ESURFACEPUCETEMPSD'ACCESTENSIONALIM.TENSIONDE PROG.2óOtm2 20,6mm2 9Ons 5V 21vexterne-TEMPSPROG.167im2 33,7mm2 - 5V 10/lOOmsl764im2 18,67mm2-200ns 5V 2Omsgénéréesur pucetemps<strong>de</strong>repositionementCONSO.STATIQUECONSO.DYNAMIQUE RETENTION ENDURANCElOms 60mW 310mW - lO5cycles1500ns50mW 750mw 10 ans 1OcycLes250mW 500mW 10 ans l04cyc les** NCR8K[*26]1K X 8canal N,4mP.M. : MNOSisolementcaisson2l96pni2 31mm2 300ns 5V + 22VexterneslOms 160mw 300mW 1 an lOcycles.B. : . l'ensemble <strong>de</strong>s produits présentés sont du type EEPROM à I 'exception <strong>de</strong>s produits "**" du type NOVRAM.les EEPROM commercialisées sont notées par une astérisqueP.M. signifie point mémoire non volatil.le classement du tableau est fait par ordre croissant <strong>de</strong>s capaci tées mémoires, on notera la présence <strong>de</strong>mémoires 32K et 64K utilisant <strong>de</strong>s dispositifs MNOS.


CHAPITREPRESENTATION DU CIRCUITNOVRAMCHOIX DES CELLULES MEMOIRES ET CHOIXDE LA TECHNOLOGIE


- 246 -11.1 INTRODUCTIONLe but <strong>de</strong> Ltétu<strong>de</strong> qui afaisabilité d'un circuit RAM nonmémoires cii type Flotox. Cettematrice <strong>de</strong> petite capacité (256essentiel-les envisagées sont Les suivantes :été menée est <strong>de</strong> démontrer LavoLatiL, utilisant <strong>de</strong>s pointsétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>vant être faite sur unebits) dont les caractéristiques- capacité : 256 bits- organisation : 64 mots <strong>de</strong> 4 bits- tenus d'accès en lecture : 250nsconsommation : 100mWtemps <strong>de</strong> prise en mémoire :1 à lOms- temps <strong>de</strong> repositionnement : i à 2is- tension d'alimentation : 5V + 10 %- températ1e <strong>de</strong> fonctionnement : 00 - 70°C- rétention non aLimentée : > 5 ans- tension <strong>de</strong> programmation : ' 20V


- 247 -\/\rt/\\!/\/A1]RESSAGE LIGNESciLi L2 L3 L4LvCCECooEUoGIQUEC.S.D)LE.1/2 PLANL.1/2 PLANEXEI4OIREIGNEMENOIRECoMMMASSE/64AHuEMISE EN MENOIREREPOSITIONt494EuTC64CIRCUIT E/SCIRCUIT E/SFIGURE 2-1 : Organisation générale du circuit "NOVRAM"


- 248 -11.2 ORGANISATION GENERALE DU CIRCUITLe circuit est organisé ensynoptique <strong>de</strong> l'ensembLe pLan mémoire64 mots <strong>de</strong> 4 bits, le schémaet périphériques est donné àLa figure 2-1 [*27].Le plan mémoire est réparti en64 lignes et 4 colonnes.Cette configuration estpoints mémoires, et elle présentel'avantage <strong>de</strong> supprimer l'utilisationd'un déco<strong>de</strong>ur colonne.acceptable étant donné le faible nombre <strong>de</strong>Il sera par contre nécessaire d'avoir undéco<strong>de</strong>ur lignequi sélectionne i ligne parmi 64, on aura donc 6 entrées d'adressepour ce déco<strong>de</strong>ur.Les amplificateurs d'entrée I sortie fournissent lessignaux adéquats pour le circuitd'entrée / sortie et la sortie<strong>de</strong>s données0La logique <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> assure le contrôle <strong>de</strong>s circuitsd'entrée et <strong>de</strong> sortie, elle comman<strong>de</strong> aussi tousles circuits principauxpour chacun <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fonctionnement: mise en mémoire,repositionnement, lecture.L'utilisation d'une même entrée pour la tension d'alimentationet la tension <strong>de</strong> mise en mémoire non volatile, permet <strong>de</strong>s'affranchir <strong>de</strong> la comman<strong>de</strong> mise en mémoire, et par conséquentcela permet d'utiliser un boitier 16 broches pour tout le circuit.(Ce circuit étant un circuit test, la préférence a été donné ,dans un but simplificateur, à une tension <strong>de</strong> programmationexterne).


11.3 CHOIX DES CELLLLES MEMOIRES- 249 -11.3.1 Concept <strong>de</strong> dispositif Flotox isoléNous avons vu qu'une faible tension appliquée surle drain ou la grille <strong>de</strong> contrôle d'un dispositif Flotox,pouvait provoquer une dégradation <strong>de</strong> La charge stockée surla grille flottante. Dans une cellule mémoire cii typeNOVRAM lors cii fonctionnement RAM classique, un <strong>de</strong>s noeudsdu bistable est toujours à 5v. Si donc le drain ou lagrille <strong>de</strong> contrôle cii dispositif non volatil sont reliés àce noeud, une dégradation <strong>de</strong> la charge stockée est possible.Gi appellera un "Flotox isolé" un dispositif f lotoxpour lequel ce mécanisme ne peut pas <strong>de</strong> produire.G obtient <strong>de</strong>s "Flotox isolés" à L'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> transistorsérie côté drain et sur La grille <strong>de</strong> contrôle. Cesystème alourdit La structure d'un point <strong>de</strong> vue encombreproblèmesment et d'autre part pose Lesliés au transistorsérie pour la transmission <strong>de</strong> la haute tension nécessaire àla programmation.IL n'existe donc pas <strong>de</strong> solutions idéales etétant donné que la dégradation qui apparaft sur un FLotoxnon isolé permet (d'après les simulations du fonctionnementd'un dispositif non volatil Flotox ayant les caractéristiquescii dispositif utilisé dans le circuit) d'avoir aubout <strong>de</strong> 30 ans une fenêtre <strong>de</strong> 5v, celleci est tout à faitsuffisante pour repositionner La bascule. Nous utiliseronsdonc <strong>de</strong>s "Flotox non isolés".


- 250 -11.3.2 Présentation et <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s cellules choisies11.3.2.1 Repositionnement statiqueLes celLules présentées dans ce paragraphesont réalisées en technoLogie canal N. ELlespeuvent cependant être réalisées en technologieCMOS en changeant L'élément <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la cellule,c'estàdire le bistable en technologie CMOS.La cellule présentée à La figure 2-2 estconstituée d'un bistable qui permet le fonctionnementen RAM statique : 12 et T sont <strong>de</strong>s MOSenrichis, 19 et 110 sont Les transistors d'accèsaux ligne <strong>de</strong> bits.Pour assurer la fonction <strong>de</strong> mémoire nonvolatile, on adjoint à chacune <strong>de</strong>s branchesbistable, en parallèle avec T1 (respectivement13), un élément cii type Flotox T (respectivementT) en série avec un transistor d'accès 17 (respectivementTe). Les drains et grilles <strong>de</strong>s transistorsFlotox sont croisés : le drain <strong>de</strong> T (respectivementT) est relié à la grille <strong>de</strong> T6 (respectivementT) ; on assure ainsi la symétrie <strong>de</strong>l'ensemble et Le bon fonctionnement <strong>de</strong> La cellule.ciiEn fonctionnement RAM statique les transistors17 et T, sont bloqués, permettant ainsi unfonctionnement classique du bistable.Lorsqu'on veut mémoriser <strong>de</strong> manière nonvolatile l'état du bistable, on applique une tension<strong>de</strong> 20V sur la ligne VDD, Les transistors T7et T, étant maintenus bloqués. Le noeud du bistablequi "voyait1' 5V en fonctionnement RAM, voitmaintenant 20V tandis que L'autre noeud <strong>de</strong>meure à0V ; ainsi le Flotox situé du côté <strong>de</strong> l'état hautaura son drain polarisé à 20v et sa grille à 0V.


- 251 -TBT.IOFIGURE 2-2 : Cellule mémoire non volatile symértrique à repjtionnementstatiqueFIGURE 2-3 : Cellule mémoire (non volatile symétrique à repositionnementstatique) simplifiéeFIGURE 2-4 : Cellule mémoire non volatile disymétrique à


- 252 -Cette polarisation va provoquer Ledépart d'éLectrons <strong>de</strong> La grille flottante versdrain et permettra ainsi au transistor Flotoxd'avoir un seuil "bas" (tension <strong>de</strong> seuil négative).leLe Flotox situé du côté <strong>de</strong> l'état bas,quant à lui, aura son drain polarisé à O et sagrille à 20v. La grille flottante collecteraaLors <strong>de</strong>s électrons et le transistor Flotox auraainsi un seuil "haut" (tension <strong>de</strong> seuiL positive)Lorsqu'à un moment donné on voudra récupérer l'information stockée dans les transistorsFlotox, il suffira <strong>de</strong> rendre les transistors d'ac-'cès T7 et T8 passants, la ligne d'alimentation VDDpassant <strong>de</strong> O â 5V après avoir été préalablementannulée.Le FLotox ayant le seuil "bas" se comporteracomme un shunt du transistor déplété situéen parallèle, tandis que L'autre FLotox resterabloqué. La tension au noeud situé ai c6té "shunté"va donc suivre la tension d'alimentation tandisque l'autre restera à 0V.G-i retrouvera ainsi un état haut du côtédu transistor Flotox <strong>de</strong> seuil bas et un état basdu côté du transistor Flotox <strong>de</strong> seuil haut. Onrestitue donc, ainsi, l'exacte information stockéedans les 2 transistors Flotox.Le circuit <strong>de</strong> La figure 2-3 est unevariante <strong>de</strong> la figure 2-2 : on a supprimé le transistord'accès <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s transistors Flotox.Son fonctionnement est en tous points semblable àcelui du circuit <strong>de</strong> la figure 2-2.


- 253 -Cependant, et c'est là Le défaut ducircuit, Lors d'un stockage <strong>de</strong> l'inforifiation, il yaura un moment où les Flotox ne seront plus dansun état stable :bloqué ou passant mais dans unétat intermédiaire qui autorisera Le passage d'uncourant entre la ligne d'alimentation et la masse,provoquant ainsi une consommation que l'on évitedans le circuit <strong>de</strong> la figure 2-2. Cette consommationétant toutefois Limitée à la consommationdéterminée par les transistors déplétés <strong>de</strong> charge.En outre le risque <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>l'état du bistable est assez grand pendant laphase <strong>de</strong> mémorisation. En contre partie, ce type<strong>de</strong> circuit, touten conservant une bonne symétriepermet <strong>de</strong> gagner un peu <strong>de</strong> place (unpar cellule).transistorLe circuit représenté à la figure 2-4est un montage dissymétrique. Les avantages engain <strong>de</strong> place par rapport au circuit <strong>de</strong> la figure2-2 sont évi<strong>de</strong>nts :une seule ligne <strong>de</strong> bit etdonc un seul transistor d'accès, un seul transistorFlotox avec un unique transistor d'accès.Toutefois l'inconvénient <strong>de</strong>ce montageest dû à sa dissymétrie qui peut entra1ner <strong>de</strong>sdifficultés <strong>de</strong> repositjonnementnon volatil.en fonctionnement11.3.2.2 Repositjonnement dynamiqueContrairement aux cellules à repositionnementstatique où le repositionnementse fait parl'intermédiaire d'un MOS interrupteur en sérieavec le transistor Flotox, le repositionnementdynamique se fait par l'intermédiaire d'une capacitéen série avec le transistor Flotox.[*281


CAPACITECAPACITELBFI.OTOXLNFIGURE 2-5Cellule mémoire non volatile symétrique à repositionnementdynamiqueFIGURE 2-6 Cellule mémoire (non volatile symétrique à repositionnenient:dynamique simplifiée)


- 255 -Les schémas électriques <strong>de</strong>scellules(figures 2-5, 2-6, 2-7) sont tout à fait semblablesà ceux <strong>de</strong>s figures (2-2, 2-3, 2-4). La seuledifférence rési<strong>de</strong> dans le remplacement <strong>de</strong>s transistorsd'accès en sérieavec les transistorsFlotox par <strong>de</strong>s capacités.Pour les circuits <strong>de</strong>s figures 2-5 et 2-6on voit que la différence <strong>de</strong>s constantes <strong>de</strong> tempsRon C et Roff C, où Ron correspond au Flotox passantet Rof f au f lotox bloqué doit suffire pourrepositionrier le systèmepour une valeur convenable<strong>de</strong> la capacité CDans le cas <strong>de</strong> la figure 2-7, outre lanécessité du bon fonctionnement en mo<strong>de</strong> dissymétriquedu système, il faut que la constante <strong>de</strong>temps liée au transistor <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> la basculesoit inférieure au temps <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> la capacitéen série avec le transistor Flotox, lorsque ce<strong>de</strong>rnier est bloqué. IL est nécessaire d'avoir lasituation inverse Lorsque Le Flotoxest passant.(h autre type <strong>de</strong> cellule à repositionnementc'namique est celui correspondantà lafigure I-16 (1er chapitre - 2ème partie) et dontla présentation a été faite dansle premier chapitre<strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième partie.11.3.2.3 Cellules choisiesComme nous le verrons, lechoix <strong>de</strong> Latechnologie ayant été fixé en CMOS, c'est danscette technologie que seront réaliséesles celluleschoisies.


FIGURE 2-7Cellule mémoThe non volatiledynamiquedissymétrique à repositionnement'La-I-COANDEJtAImELBVsaLi4FIGURE 2-8 : Cellule mémoire non volatile entechnologie CMOS et àrepos i ti onnement statique


- 257 -La première cellule choisieestprésentée à la figure 2-8. Cette cellule bien quecomposée <strong>de</strong> 10 transistors dont <strong>de</strong>ux non volatilset d'une ligne <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> nécessaire au repositionnement,présente l'avantage d'être entièrementsymétrique tant du point <strong>de</strong> vue fonctionnement RAMclassique que du fonctionnement non volatil.D'autre part les éléments non volatils ne perturbenteri aucune manière (grâce à la ligne <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>)le fonctionnement RAM statique.Le fonctionnement <strong>de</strong> cettecellule estfiable et son repositionnement est statique.La <strong>de</strong>uxième cellule choisie est présentéeà la figure 2-9. Cette cellule est elLe aussientièrement symétrique. La présence <strong>de</strong> la capacitécommune permet un grand gain <strong>de</strong> place par rapportà la cellule précé<strong>de</strong>nte.Son seul inconvénient est <strong>de</strong> pouvoirlaisser passer un courant entre Les noeuds dubistable lors <strong>de</strong> La mise en mémoire non volatile.Bien que cette conduction correspon<strong>de</strong> à un étattransitoire du système, on élimine totalement cetécueil par une variante <strong>de</strong> cette cellule présentéeà la figure 2-10 utilisant un dédoublement <strong>de</strong> lacapacité. Deux capacités reliées entre la ligned'alimentation et une zone diffusée <strong>de</strong> chaqueélément non volatil, ces zones diffusées n'étantalors plus connectées entre elles.la 3ème solutionchoisie.Cette cellule correspond à


LB_ LBVssFIGURE 2-9 :Cellule mémoire non volatile enrepos i tionnement dynamiquetechnologie CMOS et àLBVssLtl-j-J-'---4FIGURE 2-10 : Cellule mémoire non volatile en technologie CMOS et àrepositionnement dynamique


- 259 -II.A CHOIX ET DESCRIPTION DE LA TECHNOLOGIE11.4.1 Choix <strong>de</strong> la technologieLa comparaison <strong>de</strong> la technologie CMOS par rapport àtechnologie canal N fait apparaÇtre un double avantage <strong>de</strong>la technologie CMOS :la- faible consommation cii circuit,sensibilité <strong>de</strong> la cellule mémoire qui lors du repositionnementest supérieure à celle d'une cellule canal N enrichiedéplétée,L'inconvénient majeur <strong>de</strong> cette technologie estqu'elle ne permet pas d'avoir une polarisation di substratfavorable pour éviter le perçage en haute tension. Toutefoisen technologie CMOS on s'affranchit di problème <strong>de</strong>perçage par <strong>de</strong>s prof ils d'implantation appropriés dans lecanal.Outre ces avantages, la technologie CMOS doitpermettre une compatibilité <strong>de</strong>s circuits non volatils aveccertains types <strong>de</strong> produits tels Les microprocesseurs réalisésen CMOS.été retenue.Pour ces diverses raisons, Latechnologie CMOS a11.4.2 Description <strong>de</strong> la technologie [*291Le point mémoire Flotox réclame en programmationune haute tension <strong>de</strong> 20V. Cette "haute tension" doit seretrouver sur environ 10 Z <strong>de</strong>s transistors <strong>de</strong>s circuitspériphériques.


- 260 -La présence <strong>de</strong> cette haute tension nécessite que :- toutes les dio<strong>de</strong>s tiennent au moins 22v (N+P, P+N, caisson,sous oxy<strong>de</strong> épais oumince...).C'est pourquoi La double implantation phosphoreet arsenic faible profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s jonctions canal N bassetension est remplacée en haute tension par une implantationphosphore à 0,óiim <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur.- Les tensions <strong>de</strong> seuils <strong>de</strong> MOS parasites (oxy<strong>de</strong> épais) sesituent au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 22V (courant <strong>de</strong> fuite <strong>de</strong> quelquesmonoampé res).D'autre part IL est nécessaire que :les transistors haute tension ne percent pas sous 20Vpour une longueur <strong>de</strong> canal <strong>de</strong>ssinée <strong>de</strong>51.Lm.- les transistors périphériques ne percent pas sous 5,5Vpour une longueur <strong>de</strong> canal <strong>de</strong>ssinée <strong>de</strong> 3,5iim.Les principaux paramètres technologiques sont lessuivants :- substrat <strong>de</strong> départ : type P : 14-22 ecm- caisson <strong>de</strong> type N : - dopage : 100K e.v. 2 1012 cm'- profon<strong>de</strong>ur : 4 à 5 um


- 261 -- profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s jonctions :basse tension : double implantation :phosphore Ipim - arsenic 0,3iimhaute tension : implantation phosphore 0,óitm= O,5um- oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> grille : épaisseur 600 à 700 X- oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chanp (valeur finie) : épaisseur 11Amoxy<strong>de</strong> interpoly : épaisseur 500 à 800Xoxy<strong>de</strong> épais (valeur finie): épaisseur 8000 Xépaisseur poly i : 5000 Xépaisseur poly 2 : 5000 XLes principales étapes technologiquesrésumées dans les pages suivantes (figure 2-11)sontLes principaux paramètres électriquessont lessuivants :- tension <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong>s transistors :<strong>de</strong> type canal N : VTN = 0,8 + 0,2V<strong>de</strong> type canal P : VIP = 0,8 + 0,2V


- 262 -FIGURE 2-11 : Principales étapes technologiues- Implantation <strong>de</strong>s caissons NNRESINEpDépôt nitrure- Gravure nitrureNITRUflENS102RESINENITRUREpT- Implantation ionique Nd'isolement caisson- Implantation ionique Pd' isolement substrat- Oxydation <strong>de</strong> champ- Attaque nitrure et oxy<strong>de</strong>- Ajustement <strong>de</strong>s tensions<strong>de</strong> seuil VTN Vf


- 263 -- Oxydation <strong>de</strong> grille- Implantation N++ connexionset croisementspfOUVERTURE FLOTOX- Ouverture zone mince Flotox- Oxydation fine FlotoxOuverture <strong>de</strong>s précontacts- Dépôt du silicium polycristallin- Gravure du silìciunpolycri stal lin- Implantation ionique pHdrains sources P++- Implantation ionique Ndrains sources N


- Oxydation entre poly i etpoly 2- Dépôt du silicium poly 2- Gravure du siliciun poly 2- Dépôt <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> intermédiair- Ouverture <strong>de</strong>s contactsALUMINIUM- Dépôt <strong>de</strong> l'aluminium- Gravure <strong>de</strong> l'aluminium- Passivation- Gravure oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> passivation


- effet <strong>de</strong> substrat :- 265 -transistor <strong>de</strong> type canal Npour L = 3,5tm KBN = 0,6 si V < iVKBN = 0,25 siVBSI> 1Vpour L = 5iim KBN = 0,7 si IVKBN = 0,35 si iVtransistor <strong>de</strong> type canal Ppour L = 3,5iim KBP = 0,7pour L 5iim = 0,8- résistances <strong>de</strong>s couches :RP+ : 1202IRa Mf :Silicium polycristallin : 18 à 30/a- dimensions électriques <strong>de</strong>s canaux :transistor <strong>de</strong> type canal NLEN = (LDN - 1,2) + 0,5 en tmZEN = (ZDN - 1,5) + 0,5 enm


- 266 -transistor <strong>de</strong> type canal PLEP = (LDP - 0,9) +0,5 en imZEP = (ZDP - 1,8) +0,5 en im- mobi lités := 600 à 700 cm2 / VstP = 250 à 280 cm2 / VsNous noterons enfin quelques points particuliers <strong>de</strong> cettetechnologie dont les impacts sur l'implantation <strong>de</strong>s circuitsest important :- Les croisements <strong>de</strong> silicium polycristallin : poly 2 avec lesilicium polycristallin : poly 1 sont interdits en 20V maisautorisés en 5v,le débor<strong>de</strong>ment du poly 1 au <strong>de</strong>là du poly 2 estautorisé,- les contacts sur poLy 2 lorsque ce <strong>de</strong>rnier est pLacéau<strong>de</strong>ssus cii poLy 1sont interdits.


- 267 -11.5 PRINCIPALES REGLES DE DESSIN+ l,5Rm.La tolérance d'alignement entre <strong>de</strong>ux niveaux est <strong>de</strong>Les règles essentielles sont les suivantes :- LOCOS largeur minimale 4tmespacement minimal4iimdistance minimale entreN4 et P+ <strong>de</strong> part 13Mm(V 5,5V)et d'autre d'un caisson l6iim(V> 5,5V)GRILLE Largeur minimale 3,5jim V 5,5V5 im V> 5,5Vespacement minimaL4,5itm- OUVERTLRES DE CONTACT 3 x 3iam- ALLZlINIlJ' largeur minimale 4iimespacement minimal 5j.tm (L 12im)6im (L> l2im)Les règles sont relâchées pour Les composants soumisla haute tension <strong>de</strong> programmation.


- 268 -11.6 CONCLUSIONLe circuit RAM non volatil <strong>de</strong> 256 bits présenté dans cechapitre est organisé en 64 mots <strong>de</strong> 4 bits.Le circuit (figure 2-1) comporte un plan mémoire, undéco<strong>de</strong>ur ligne, un circuit d'entrée/sortie et unelogique <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>.L'absence <strong>de</strong> déco<strong>de</strong>ur colonnes est dOe àplan mémoire en 64 lignes et 4 colonnes.la disposition duLa réalisation d'un tel circuit nécessite le choix <strong>de</strong>cellules mémoires convenables. Notre choix a été porté sur lescellules présentées par les figures 2-8, 2-9 et 2-10. Elles présententtoutes l'avantage d'être entièrement symétriques en f onctionnementRAM et d'une bonne fiabilité <strong>de</strong> principe en fonctionnementnon volatil. Les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rnieres cellules présentent l'avan-'tage sur la première d'être moins encombrantes.La technologie choisie pour réaliser un tel circuit estle CMOS caisson N aitre la faible consommation <strong>de</strong> la circuiterieCMOS, cette NOVRAM 256 bits réalisée en CMOS constitue un circuittest pour la réaLisation <strong>de</strong> produits plus complexes élaborés entechnologie CMOS.Le choix du substrat P (et donc du caissonN) est liéessentiellement à <strong>de</strong>ux points :compatibilité <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> circuit avec <strong>de</strong>s circuits réalisésen technologie monocanal (canalN),faible valeur du coefficient d'effet <strong>de</strong> substratqui permet donc <strong>de</strong> réaliser sur la puce <strong>de</strong>stension.(substrat P) etmultiplieurs <strong>de</strong>Cette technologie doit être adaptée aux besoins nonvolatils, en particulier la "haute tension" (20v). Cela nécessiteprincipalement une bonne tenue <strong>de</strong>s dio<strong>de</strong>s en tension au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> lahaute tension, ainsi que <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong>s MOS parasitessupérieures à cette haute tension.


- 269 -la figure 2-11.Les principales étapes <strong>de</strong> fabricationsont résumées parEnfin, les règles <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin sont du type HC1N (3,4gm)pour la circuiterje périphérique non soumise à la haute tension,et sont plus larges pour le plan mémoire et les parties soumises àla haute tension (5i.im).


CHAP I TREIIIDESCRIPTION DU CIRCUIT NOVRAM


111.1 INTRODUCTIONLe circuit présenté dans ce chapitre est une mémoireRAM statique non volatile réalisée en technologie CMOS caisson N.Les parties constitutives <strong>de</strong> ce circuit sont les suivantes- système d'écriture - lecture (amplificateur)- circuit d'entrées! sorties- déco<strong>de</strong>ur ligneslogique <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> (sélection <strong>de</strong> puce - 3ème état)La simulation du fonctionnement <strong>de</strong> ce circuit a étéréalisée sur la base <strong>de</strong> 256 bits avec les cellules représentéesaux figures 3-1 et 3-2 et à l'ai<strong>de</strong> du programme AZTEC.Par contre l'implantation, dont on donnera un bref<strong>de</strong>scriptif en fin <strong>de</strong> ce chapitre, a<strong>de</strong> gain <strong>de</strong> place et économiques àtest <strong>de</strong> type NOVRAM comportantété ramenée pour <strong>de</strong>s raisonsl'implantation d'un circuittrois cellules différentes.


- 272 -LBCOMMANDEJ-P 5/6p 5/vccp 5/P 5/8COMMANDEL5/6N 17/85/8N 17/6N 28/6 N 26/6vssL14FIGURE 3-1 :Cellule mémoire iitflìsée dans la conception du circuit "NOVRAWFIGURE 3-2Cellule mémoire à repositionnement dynamique utilisée dansla conception du circuit "NOVRAM"


111.2 DESCRIPTION DES ELEMENTSCOITIT1ffIFS DU CIRCUIT111.2.1 Système d'écriture - lectureCe circuit est représenté à la figure 3-3.En absence <strong>de</strong> fonctionnementécriture ou lecture,la présence <strong>de</strong>s ?4DSlignes <strong>de</strong> bits à une tensionest imposée par la tension9 et 10 permet <strong>de</strong> polariser lesdéterminée. Cette tensionappliquée aux grilles <strong>de</strong>s IVS9 et 10 ;cette tension est elle-même déterminée par lediviseur <strong>de</strong> tension constitué par <strong>de</strong>s ÌIScette tension est appelée VDIV,seront polarisées à29 et 30. Siles lignes <strong>de</strong> bitsVDIV - VTNoù VTN est la tension <strong>de</strong> seuil <strong>de</strong>s ?S canaux N.L'ensemble <strong>de</strong>s MOS 9 - 10 - 29 - 30 constituele circuit <strong>de</strong> précharge <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bits.En mo<strong>de</strong> d'écriture une cellule estsélectionnée par l'intermédiaire du déco<strong>de</strong>ur lignes ;laligne <strong>de</strong> mot monte à 5V et pert <strong>de</strong> relier les noeuds <strong>de</strong>la cellule mémoire aux lignes <strong>de</strong> bits d'autre part les;MOS 11 et 12 sont rendus passants par l'intermédiaire <strong>de</strong>la comman<strong>de</strong> E/L. Les lignes <strong>de</strong> bits sont alors déséquilibréessuivant les états <strong>de</strong>s noeuds C et D. (notons quedurant cette opération d'écriture, la sortie du circuitd'entrée sortie est en état <strong>de</strong> haute impédance).Le déséquilibre <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bits permet alors<strong>de</strong> faire basculer la cellule mémoire et donc d'écrire.


274LBLBL14iNCELLULE iLMtclIvcc129p50/4I130N4/io14VCC'TDflINf00/4liS 12032/4PJ N1 N L_...VCC40/4 f00/4EVERS BUFFER E/SVERS BUFFER E/S50/4liiJElLTi2CVERS BUvrLneren e In¿'DVERS BUFFER EISFIGURE 3-3Système d'Ecrjture-Lecture


- 275 -En mo<strong>de</strong> lecture les 1YS 11 et 12 sont bloquésgrâce au 0V <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> appliqué sur leur grille.Si une cellule est alors adressée parl'intermédiairedu déco<strong>de</strong>ur lignes et <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> mot correspondante,l'état du bistable <strong>de</strong> la cellule mémoire auratendance à faire monter la tension d'une ligne <strong>de</strong> bit etréciproquement <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>scendre l'autre ligne <strong>de</strong> bit.Lors <strong>de</strong> cette opération, il faut noter que lesétats du bistable ne seront pas détruits si les lignes <strong>de</strong>bits sont préchargées à une valeur suffisante. Pour celail est nécessaire entre <strong>de</strong>ux opérations écriture - lectureou lecture - lecture, <strong>de</strong> laisser un temps nécessaireà la précharge <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bits (dans le cas <strong>de</strong> notrecircuit, ce temps est <strong>de</strong> 5Ons). Entre <strong>de</strong>ux lectures <strong>de</strong>cellules différentes, ce temps <strong>de</strong> retard est automatiquementintroduit par le déco<strong>de</strong>ur ligne.Le déséquilibre entre les lignes <strong>de</strong> bits estaccentué par un système amplificateur constitué <strong>de</strong>s Ì4DS19 et 21 pour une ligne <strong>de</strong> bit et 20 - 22 pour l'autreligne <strong>de</strong> bit.Une <strong>de</strong>s diffusions du ÌS 19 (respectivement20) est reliée à une ligne <strong>de</strong> bit, l'autre diffusion estreliéeà une diffusion du MOS 21 (respectivement du MOS22). L'autre diffusion du MOS 21 (respectivement 22) estreliée à la tension d'alimentation VCC.Les MUS 21 et 22 sont <strong>de</strong>s transistors canaux Pdont les grilles sont reliées à la masse.La diffusion commune <strong>de</strong>s MUS 19 et 21 (respectivement20-22) passera à la tension VCC si le MUS 19(respectivement 20) est bloqué puisque le MUS 21 (respectivement22) est toujours passant.


- 276 -Les grilles <strong>de</strong>s transistors 19 et 20 sontpolarisées à la tension VDIV à l'ai<strong>de</strong> du diviseur<strong>de</strong> tension (MUS 29 - MUS 30) et les lignes <strong>de</strong> bits sontnormalement à V1v - VT (tension <strong>de</strong> précharge).Si donc, sur une ligne <strong>de</strong> bit la tension est supérieureou égale à VDIV - VT, le transistor 19 (ou 20)correspondant à cette ligne <strong>de</strong> bit reste bloqué ; parcontre il <strong>de</strong>vient passant si la tension <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong>bit est inférieure à VDIV - VT. Les transistors21 et 22 sont dimensionnés vis à vis <strong>de</strong>s MOS 19 et 20 <strong>de</strong>façon à ce que la chute <strong>de</strong> tension à travers eux soitimportante, et que l'on retrouve sur la zone diffuséecommune à 19 et 21 (ou 20 et 22), la tension <strong>de</strong> la ligne<strong>de</strong> bit, c'est-à-dire une tension inférieure à(VDIV - VT).Ainsi sur les grilles <strong>de</strong>s transistors 15 et 16on a une tension VCC tant que les lignes <strong>de</strong> bits sontpréchargées, et dans le cas où une ligne <strong>de</strong> bit <strong>de</strong>scendlégèrement en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> précharge, on aalors sur l'une <strong>de</strong>s grilles une tension inférieure à latension <strong>de</strong> précharge tandisque sur l'autre on gar<strong>de</strong> VCC.Donc avec une tension <strong>de</strong> précharge <strong>de</strong> l'ordre<strong>de</strong> 2,8V pour un décalage <strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> milivoltssur les lignes <strong>de</strong> bits, on obtient un décalage <strong>de</strong>2,2V sur les grilles <strong>de</strong>s transistors 15 et 16.Ces transistors 15 et 16 constituent <strong>de</strong>s chargesà résistances variables pour le bistable constituépar les transistors MUS 15 - 16 - 17 - 18. La variation<strong>de</strong> la tension grille <strong>de</strong>s transistors 15 ou 16 permet <strong>de</strong>faire basculer ce bistable dans un état représentatif <strong>de</strong>la lecture. Ces données disponibles sur les sorties E etF sont acheminées vers le circuit d'entrées! sorties.


- 277 -A la figure 3-4 sont représentéesdans le cas"typique" les variations <strong>de</strong> tension sur les lignes <strong>de</strong>bits dûes à l'écriture au cours <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxécritures consécutives- une première écriture débutant à 9Onsune <strong>de</strong>uxième écriture débutant à l9Onsla non linéarité <strong>de</strong>s courbes est dûe aux légers déséquilibresdûs aux basculements <strong>de</strong>s cellules mémoires.On peut aussi noter sur cette figure la précharge<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bits <strong>de</strong> O à 2,8V dans les 50premières nanosecon<strong>de</strong>s.La figure 3-5 représente dans le cas typique lebasculement d'une cellule mémoire dont l'état écrit aupréalable est l'opposé <strong>de</strong> celui écrit actuellement. Cetteécriture correspond à la première écriture <strong>de</strong> la figure3-4.En "typique" et à partir du moment oa la celluleest adressée, le temps d'accès à l'écriture est <strong>de</strong>l4Ons.La figure 3-6 met en évi<strong>de</strong>nce les déséquilibresqui apparaissent sur les lignes <strong>de</strong> bits lors <strong>de</strong> lalecture<strong>de</strong> cellules mémoires.Une première lecture est amorcée à l2Ons etstoppée à l9Ons, on voit alors le retour à la tension <strong>de</strong>précharge <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bits, une <strong>de</strong>uxième lecture <strong>de</strong>sens opposé est alors amorcée à240ns.


- 278 -tension en V6Tension sur la ligne <strong>de</strong> bit L.B.Début d'écriture1Tension sur la ligne <strong>de</strong> bict,1 -i5cj lA( i25Tempsen nsFIGURE 3-4 :Variation <strong>de</strong>la tension <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bits due à l'écrituretension en VTension du noeud situé du c6té <strong>de</strong> t1.3-j4Tension du noeud situé du c6té <strong>de</strong> L.B.--f - II -4-2 3001iTemps'35e en nsFIGURE 3-5 :Basculement <strong>de</strong>s états d'une cellujé


- 279 -tension en Vs-.CDébut <strong>de</strong> lectureTension sur la ligne <strong>de</strong> bitti:---e\ Tension sur la ligne <strong>de</strong> bit LB.Tempscc, 100 200 2g') en asFIGURE 3-6 :Déséquilibre <strong>de</strong> la tension <strong>de</strong>s ligneslecture d'une cellule mémoire<strong>de</strong> bits lors <strong>de</strong> latension en V6... .Tensien sur l'entrée <strong>de</strong> la basculeecture correspondant à L.B.-4.Tension sur l'entrée <strong>de</strong> la bascul<strong>de</strong> ture correspondant à L.B.co lee i coT'no s3 en flsFIGURE 3-7 :Amplification, par le système amplificateur à <strong>de</strong>ux MOS,du déséquilibre en tension <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bits


- 280 -TENSION in VIIIITensions sur les noeuds<strong>de</strong> sortie du bistable<strong>de</strong> lectureJLf-.O 5( ISEt 2ACI 25eTempsennsFIGURE 3-8: Basculementsdu bistable <strong>de</strong> lecture correspondant auxdéséquilibres <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> bitsTENSI4 un VCTensions aux noeuds d'une cellule lors d'unelectureI________________________________________e- i ti « 40 6e 90 úú 126 1401Temps160 en nsFIGURE 3-9 : Etat <strong>de</strong>s noeuds du bistable constitutifs d'unecellule mémoirelors d'une lecture durant un temps infini


- 281 -La figure 3-7 met en évi<strong>de</strong>nce le phénomèned'amplification du déséquilibre sur les lignes <strong>de</strong> bits,cette figure correspond à la figure 3-6.La figure 3-8 montre le résultat <strong>de</strong> ces déséquilibressur le bistable <strong>de</strong> lecture. On notera qu'avantla première lecture le bistable présente un état intermédiairequi correspond à la mise sous tension du circuit.La figure 3-9 met en évi<strong>de</strong>nce que0 dans le castypique on ne dégra<strong>de</strong> pas l'état d'une cellule mémoiredurant une lecture, même si celle-ci se fait durant untemps infini.111.2.2 Circuit d'entrées / sortiesLe schéma logique <strong>de</strong> ce circuit est donné à lafigure 3-10 tandis que son schéma détaillé est donné à lafigure 3-11.Le circuit d'entrée est simplement constitué <strong>de</strong>3 inverseurs I, I, 13 qui fournissent les donnéesd'entrée à C et D et donc aux lignes <strong>de</strong> bits LB et LBà travers T11 et T12 (figure 3-3).Le circuit <strong>de</strong> sortie est constitué d'un buffer<strong>de</strong> sortie 3 états. Celui-ci comprend une porte NOR : N1et une porte NND : A1 attaquant respectivement les MOS Pet N <strong>de</strong> l'inverseur <strong>de</strong> sortie. Les inverseurs I,, I, I6I permettant la compatibilité TTL-L.S. en sortie.Les données <strong>de</strong> sortie complémentaires transmisespar E et F sont ramenées à une seule information parl'intermédiaire <strong>de</strong> l'inverseur 1 et celui qui suit.


N vccti pE/SFtGURE 3-IOScha logique du circuit d'entrées/sortjes


- 283 -SORTIE AMPLI. EI129 1730ii_4/4ivcc38/4t727-J-78/4'i r' 78/4I1±7TieI72212118/4 38/4N123N39/4124vcc1128' 71COMMANDE 3"ETAT18/4 iiii: YCC 70/428 T81!:L_J NTj 1181±4.Ji30/4 I30/4II 30/4 30/4 iLTavCC __j p80/4f80/4110 111 - L_ 112vcc[T±80/4180/4r7718/4 84/4tTidOO/41800/4E/sFIGURE 3-11 SCHEMA DETAILLE DU CtRCUITD'ENTREE SORTIE :TBr1'L!UT2


vcc ycC .8.P 0/4117 110 TISP 4/4 IT P 0/4i+1_1/;4 13JT2P 8/4i11P 0/4N 4/4NO/ N4/118 114N 4/4112TifN 4/4N 4/4TIOJ 19N 4/4JisN 4/4AbN 4/417FIGURE 3-12 :Schéma d'une <strong>de</strong>s portes NAND du déco<strong>de</strong>ur ltgnes


- 285 -En écriture la comman<strong>de</strong> <strong>de</strong>3ème état est à 0v,le buffer <strong>de</strong> sortie est enétat haute impédance et neperturbe pas les donnéesd'entrée. En lecture, la comman<strong>de</strong><strong>de</strong> 3ème état est à VCC etle buffer qui est alorsactif, peut transmettre lesdonnées <strong>de</strong> sortie.111.2.3 Déco<strong>de</strong>ur lignesL'organisation du circuit en 64 x 4 nécessitele décodage d'une ligne parmi 64.Le déco<strong>de</strong>ur est réalisé à l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> 64 portesNAND, chaque porte possédantcinq entrées. Le schémad'une <strong>de</strong> ces portes est donné à lafigure 3-12.Les trois inverseurs permettentl'accès <strong>de</strong> lasortie <strong>de</strong> la porte à la ligne <strong>de</strong>mot, ils permettentd'adapter les temps <strong>de</strong> montée et <strong>de</strong><strong>de</strong>scente <strong>de</strong> la tensionsur la ligne <strong>de</strong> mot.Nous avons vu que le temps <strong>de</strong><strong>de</strong>scente pouvait être aussi bref que possible, mais parcontre il est préférablel'ordre <strong>de</strong> 5Ons afin d'avoir unelignes <strong>de</strong> bits entre <strong>de</strong>ux lectures<strong>de</strong> montée est respecté dans led'avoir un temps <strong>de</strong> montée <strong>de</strong>avec le choix <strong>de</strong>s éléments qui a été fait.précharge suffisante <strong>de</strong>sconsécutives. Ce tempsdéco<strong>de</strong>ur lignes proposéNous noterons enfin que le premier inverseur <strong>de</strong>sortie <strong>de</strong> la porte NAND n'est pasmais à la comman<strong>de</strong> C.S. (sélection <strong>de</strong>puce est déssélectée, C.S. est auque soit l'état <strong>de</strong>est à "0,', ce qui impose<strong>de</strong> mots et donc aucune cellulerelié directement à VCCpuce). Lorsque laniveau "0" donc quell'entrée <strong>de</strong> cet inverseur, sa sortieégalement un "0" sur les lignesmémoire n'est sélectée,quelle que soit la configuration <strong>de</strong>s adresses.Lorsque la puce est sélectée, C.S. est à VCC,l'inverseur transmet normalement l'état<strong>de</strong> la sortie <strong>de</strong>la porte et permet la sélection éventuelle<strong>de</strong> cellules.d'une rangée


- 286 -111.2.4 Cellules mémoires : mise en mémoire - repositjonneinentLes cellules mémoires ont été décrites dans lechapitre précé<strong>de</strong>nt, nous présenterons seulement ici lesopérations <strong>de</strong> mise en mémoire non volatile et <strong>de</strong> repositionnenient.Il faut noter que ces opérations caractéristiques<strong>de</strong> la "non volatilité" ne font intervenir que lescellules mémoires elles-mêmes et aucune autre partie ducircuitLa cellule mémoire repositlonnement statique(figure 3-1) ne pose pas <strong>de</strong> problème particulier lors <strong>de</strong>la mise en mémoire non volatile, ou lors du repositionnementlors <strong>de</strong> la mise en mémoire non volatile latension d'alimentation passe è une haute tension, et lestensions aux noeuds du bistable accroissent leur différencesuivant cette haute tension. Durant cette opérationaucune perturbation n'est introduite par les branchesnon volatiles. De même le reposjtionnement nerequiert pas <strong>de</strong> conditions particulières sur les géométries<strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> la cellule, ni sur les temps <strong>de</strong>montée <strong>de</strong> la tension d'alimentation <strong>de</strong> O à 5V : labranche <strong>de</strong> la cellule contenant l'élément non volatilpassant présente toujours une impédance plus faible(quelles que soient les conditions transitoires) quel'autre branche <strong>de</strong> la cellule.Les <strong>de</strong>ux cellules mémoires è repositjonnementdynamique du type <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> la figure 3-2 nécessitentquelques conditions particulières pour assurer une miseen mémoire non volatile convenable et un repositjonnementfiable.


- 287 -On remarquera sur la figure 3-2 que lors d'unemise en mémoire non volatile, uncirculant à travers la capacité Cdu bistable. Considérons parcourant transitoirepourrait altérer l'étatexemple (mais sans perte <strong>de</strong>généralités) le cas oii le noeud NA du bistableet NB à 0v, et l'élément non(conservation <strong>de</strong> l'état préalablementvolatil T6 passantest à 5Vmémorisé <strong>de</strong> manièrenon volatile) ;lors <strong>de</strong> la mise en nmoire non volatile,la ligne d'alimentation VCC passe <strong>de</strong> 5V à 20V par exemple.Si le temps <strong>de</strong> montée esttransitoire à travers C et T6 peutfaire monter la tensionsur le noeud NB et détruireIl est donc nécessaire d'avoir un tempstrop rapi<strong>de</strong> pour éviter cestemps <strong>de</strong> programmation <strong>de</strong>est très raisonnable pouréviter ce défaut comme le montrela figure 3-13.très bref, un courantl'état <strong>de</strong> la bascule.<strong>de</strong> montée paseffets transitoires. Pour unlOms, un temps <strong>de</strong> montée <strong>de</strong> imsPour comprendre les conditionsbon repositionnement, nous présentons unnécessaires à unschéma équivalent<strong>de</strong> la cellulecpicpiCN1CN2


- 288tension en Ve.ai1 20i U.I1r -T.. ¡ J-TkTension sur lenoeud A1 4).1'rcelluleITension sur le noeud complémentairet'' E'.Otj <strong>de</strong> A dune cellulejii L /¿. e..?-l./'t)Nw ,.W ''._ 'e. .1 '.'- I. ¡ I .4 I ' ..1TempsenFIGURE 3-13 : Déséquilibre <strong>de</strong>s tensions sur les noeuds dü bistable lorsd'une '1mise en mémoirenon volatileirtension en Vs4.;4.3.I .Montée en tension du noeud Ad'une cellule mémoire2.01.5IVariation <strong>de</strong> la tension surle noeud B <strong>de</strong> la cellulemémoire500Tempst.swen asFIGURE 3-14 : Repositiörrnejîent <strong>de</strong> l'état du bistable


- 289 -On peut supposer sans perteRFP présente une résistancevolatil passant) et RFN une(élément non volatil bloqué)).<strong>de</strong> généralités quetrès faible (élément nonrésistance très élevéeLes relations entre lestensions aux noeuds etla tension d'alimentation peuvent s'écrireVA= VCC CP + C (3-1)C + CP + CNet VB VCC CP (3-2)CP + CNDans le cas <strong>de</strong> figure présentéeil faut queVA suive VCC et que VBten<strong>de</strong> vers 0V0Il apparaît donc <strong>de</strong>ux conditions- CN doit être grand vis â vis <strong>de</strong> CP donc les M N <strong>de</strong> labascule doivent être <strong>de</strong> dimensions supérieures auxP.- C doit être suffisamment grand pour qu'une variationpositive <strong>de</strong> VCC se répercute sur le noeud A.Avec les valeurs <strong>de</strong>s éléments choisis (figure3-2) on obtient un bon repositionnement commela figure 3-14. Le temps <strong>de</strong>O,5i.ts. Le repositionnement <strong>de</strong>vientvaleurs <strong>de</strong> la capacité C trois fois plusadoptée.le montrerepositionnement étant <strong>de</strong>critique pour <strong>de</strong>sfaible que celle


- 290 -Dans les expressions (3-1) et (3-2) nous avonsnégligé l'influence <strong>de</strong> la résistance <strong>de</strong> l'élément nonvolatil "passant". Cela se justifie tant que la fenêtredu point mémoire est large. Si celle-ci diminue soninfluence n'est plus négligeable et détermine un seuil àpartir duquel le repositionnement <strong>de</strong>vient -impossible. Lasimulation a permis <strong>de</strong> déterminer une fenêtre minimale <strong>de</strong>-1 à +1,5V avec les valeurs <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> la figure3-2.


111.3 IMPLANT&TION DU CIRCUITSons <strong>de</strong> gain <strong>de</strong>Comme nous l'avons dit enimplanté avec 256 bits maiscolonnes, on a ainsicellules implantées sontinnovatives présentées auintroduction, pour <strong>de</strong>s rai-place et d'économie le circuit n'a pas étéseulement avec 3 bits montés ensupprimé le déco<strong>de</strong>ur lignes.Les troisdifférentes et comportent <strong>de</strong>ux celluleschapitre II.Un grand nombre <strong>de</strong> plots a été implanté afin <strong>de</strong>réaliser un test précisprésence <strong>de</strong> ces plots reste<strong>de</strong>s différents éléments, toutefois lacompatible avec un montage en boitier16 broches pour <strong>de</strong>s tests entempérature par exemple.Un schéma synoptique <strong>de</strong> cette implantation et la signification<strong>de</strong>s différentesbroches sont donnés aux figures 3-15 et3-16.La surface totale du circuit est <strong>de</strong> 2,3mm3, le systèmed'écriture - lecture a une surface <strong>de</strong> 0,22mm2 et la plus petitecellule qui ait été implantée a une surface <strong>de</strong> 11 600i.tm2. Cessurfaces importantes sont dfles aux règles larges utilisées lors<strong>de</strong> l'implantation.


- 292 -SYNOPTIQUE OU CIRCUIT TEST NOVRAMI1MOT ifMl----e----------I- - - - - efl0ILBiIILBBLBIjELLULELBLB$ tILBBjBUFFERSENTREES /SORTIES!TUREI/OAMPLDfIAS SIE/L3 ETATvccN.B. :Les connexions entre les éléments du circuit t le plot <strong>de</strong> masse n'ontpas été représentés afin <strong>de</strong> simplifier la présentation du schéma.FIGURE 3-15


FIGURE 3-15 bi s :De sn d'tmplantatìon du circuit


SIGNIFICATIONS DES DIFFERENTES BROCHESVCC ALIMENTATION STANDARD 5VMASSE POTENTIEL 0E REFERENCE DE L'ALIMENTATIONI/O ENTREES ET SORTIES DES DONNEESLB ACCES POUR LE TEST A LA LIGNE DE BIT tLB ACCES POUR LE TEST A LA LIGNE 0E BIT LBVCCEL ALIMENTATION DES CELLULES STANDARD 5 VTENSION DE PROGRAMMATION 20 VLCOM 2 TENSION 0E COMMANDE DE REPOS ITIONNEMENT 0E LA CELLULE 2FONCTIONNEMENT RAM STATIQUE ET MISE EN MEMOIRE 5 VREPOS ITIONNEMENT O VLCOM i IDEM LCCM 2 MAIS POUR LA CELLULE iLMOT I ADRESSAGE CELLULE i : 5 V SINON O VLMOT 2 ADRESSAGE CELLULE 2 5 V SINON O VLMOT 3 ADRESSAGE CELLULE 3 5 V SINON O VAMPLI D ACCES POUR LE TEST A LA SORTIE DE L'AMPLI DE LECTURE CORRESPONDANT AU NIVEAU DE LA LIGNE DE BIT tAMPLI F IDEM PRECEDENT MAIS POUR LA LIGNE DE BIT LBE/L COMMANDE D'ECRITURE/LECTURE : ECRITURE 5 V ;LECTURE O V3 ETAT COMMANDE 3EME ETAT SORTIES DES DONNEES. SORTIES 0ES DONNEES5 V ; ETAT HAUTE IMPEDANCE : O VFIGURE 3-16


- 295 -111.4 CONCLtSIONLa NOVRAM étudiée est une RAN statique non volatile <strong>de</strong>256 bits, elle comporte un circuit d'écriture - lecture, uncircuit d'entrées/sorties, un déco<strong>de</strong>ur lignes et une logique <strong>de</strong>comman<strong>de</strong>.La particularité essentielle <strong>de</strong> la partie RAN classiquerési<strong>de</strong> dans le système <strong>de</strong> lecture où le déséquilibre <strong>de</strong>s lignes<strong>de</strong> bits lors <strong>de</strong> la lecture est multiplié par 4 à l'ai<strong>de</strong> d'unsystème à <strong>de</strong>ux ?4S (figure 3-3), les lignes <strong>de</strong> bits étant préalablementpréchargées.La non volatilité est assurée uniquement par les cellulesmémoires, et l'étu<strong>de</strong> du fonctionnement a été faite pour lestrois cellules choisies au chapitre II.Toutes les simulations ont été effectuées en fonctionnement"typique" et en "pire cas" (variation <strong>de</strong>s paramètres technologiques<strong>de</strong> ±20 %), et montre un bon fonctionnement d'ensembledu circuit dans tous ses mo<strong>de</strong>s opératoires : écriture - lecture -prise en mémoire non volatile - repositionnement.L'implantation <strong>de</strong> ce circuit <strong>de</strong>stiné à une démonstration<strong>de</strong> faisabilité a été réduit (pour <strong>de</strong>s raisons d'encombrementet économiques) à un circuit <strong>de</strong> type NOVRAM mais à 3 bits constituéspar <strong>de</strong>s cellules différentes dont <strong>de</strong>ux inovatives.Les caractéristiques essentielles prévues pour cecircuit sont les suivantes- technologie HC1N-E Flotox


- surface 2,3mm2- temps d'accès typique l2Ons (25°C)- temps <strong>de</strong> cycle typique 300ns (25°C)- consommation au repos 0,4mW- rétention 5 à 10 ans- endurance 10 000 cycles écriture I effacement- temps <strong>de</strong> prise en mémoire non volatile lOuis- temps <strong>de</strong> repositionnenient O,5its- gamme <strong>de</strong> température O à 70°C- alimentation VCC 5V ±10 %- tension <strong>de</strong> prise en mémoire non volatile 20V ±- entrées I sorties compatibles TTL - LS


- 297 -CONCLUS ION


L' etu<strong>de</strong>. que. n0u4 a.v0n4 piLL6e.vL.te. dan.6 c.e. mmoÁJLe. a. pe/un4<strong>de</strong>. c aci-t&L


- 299 -La d,Lme.n4-Lon da euLt tan,t ¿Lie. U'wLteme.n.t a. Ladijne.nLon <strong>de</strong> c1LuLe m&noÁJLeA e,t pLu4 pa ¿c.uLLxeine.'vt a. La4tuLc.-tWLe. non voLatUe., nou.4 avon movW que Le.o dme.n4-Lonì <strong>de</strong>.La uctwLe. FLo.tox wtLUse. poavcíetvt WLe. Laìz.gernen- ctLmrwhApcvt. une. con..t)tac.tLovL <strong>de</strong>A 1gLeA <strong>de</strong>. <strong>de</strong>.s4Ln. Towte.oL6, ce,tte dijn.Lvtwton<strong>de</strong>As dLme.ri.&Lon4 et ¿,níte. pax LeA valLe <strong>de</strong>A pcLeimod'oxy<strong>de</strong>.V 'awt&e. pa,t.t, une. tductLon <strong>de</strong>. La su.&ace. <strong>de</strong>_s cìie.uLt.


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- 300 -ANNEXES


-1-ANNEXE 1A VG + (B - 1) VD QE- +d1d1ZC2 avec L.=d XCposons E=KL 1et KL = (A VG + (B 1) VD)E CKL + QL(1)et a S1 E2 exp C- E(2)si E > 0 (1) et (2) s'écriventdQ1(KL + Q)2 B LexpL'KL+Qcette équation s'écrit encore1 (BL )dQ=aS1xp(KL+Q)2 KL+Q - L2dton fait le changement <strong>de</strong> variable1- KL + QdQ = -Vce qui conduit àexp (BL y) dv -a S1L2dtsi au temps t = O on a une charge Q sur la grille flottante, onintègre l'expression précé<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la manière suivante1KL + Q1KL + Q0exp (B L y) dv =(taS1Ldt


-2-a S1 B(BLexp B Lt+exp('KL+Q - L KL-i-Q oet doncBLQ- -KLaS1BBLLog [L+ expKLQ0) Isi E < 0(1) et (2) s'écriventdQ (KL+Q)2 BLLexpKL+Qet E = - (KL + Q)la même démarche que précé<strong>de</strong>mment conduit à1KL + Q taSexp (- BL y) dv =1KL + Q0oL2soit exp _B La S1 BKL+Q Lt+exp(- KL + Q od'où Q- -BL-KLa S1 BB Llog[ t+exp _LKL+Qo.siE=0 KL+Q=0 Q=-KLles valeurs <strong>de</strong> a et B sont calculées pour une valeur <strong>de</strong> la masseeffective m*égale à 0,5 m.3,1 10_6B 4,83$en A/V2,3/2en V/rn$ est la hauteur <strong>de</strong> barrière exprimée en e.v.


3ANNEXE 2Lors <strong>de</strong> "l'écriture" (injection d'électrons-à travers l'oxy<strong>de</strong>ce vers la grille flottante)d2J1>EJ 2;,E


De l'ensemble <strong>de</strong>s relations (1), (2), (3), on déduitdQ K2L2+Q 2 B2L2 K1L1Q2= 2 S2 (L2expK2 L2Q) - L.,8iL1exp C- ) (4)K1 L1 + Qlors <strong>de</strong> l'effacement, l'équation différentielle s'obtient<strong>de</strong> la même manièredQK1L1-i-Q2= a'1 S1 CL1expL$1 iK1 L1Q) - '2 S2L22expB' L22K2 L2Q)les équations différentielles (4) et (5) sont résolues <strong>de</strong> manièrenumérique par une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Runge Kutta à quatre approximations.(4) et (5) s'écriventdQ = f (t, Q)dtsoient Q0 to les conditions initiales et t la raison <strong>de</strong> laprogression arithmétique en t pour laquelle on secalculer yon pose k1 = t f(t0, Q)propose <strong>de</strong>k2 = t f(t0 + 1/2 t, Q0 + 1/2 k1)k3 = t f(t + 1/2 t, Q0 + 1/2 k2)k = ,t f(t + t4 0 Q0 + k3)le résultat approché est alorsQ(t + t) = Q + (k1 + 2 k2 + 2 k3 + k4)


5pour (4) le calcul <strong>de</strong> k1,k2,k3,k4 donnek1 =2 s2 2K L +Q 2 ß2L2 K1L1+Q 2L20)expQ0) S1K2 L2 -C.L1exp(iL1K1L1k2 = i<strong>de</strong>m k1 mais en remplaçant Q par (Q0 + 1/2 k1)k3 = i<strong>de</strong>m k2 mais eri remplaçant Q0 par (Q + 1/2 k2)k4 = i<strong>de</strong>m k2 mais en remplaçant Q0 par (Q0 + k3)Cette métho<strong>de</strong> implantée sur calculateur HP 9825, convergerapi<strong>de</strong>ment pour les valeurs usuelles <strong>de</strong>s temps d'injection ettensions <strong>de</strong> programmation utilisées (en procédant par incrément<strong>de</strong> tension, par exemple dans les cycles cumulatifs).Dans les autres cas, cette métho<strong>de</strong> est lente car elle nécessiteun grand nombre <strong>de</strong> pas <strong>de</strong> calcuL


6ANNEXZ 3x représentant la distance orthogonale d'un point du volume dusubstrat à l'interface oxy<strong>de</strong> substrat, nous avons approché leprofil <strong>de</strong> dopage <strong>de</strong> la manière suivante (cf figure 3-18)où NBS. N=NBS:ente le dopage <strong>de</strong> surfacea log N = - A' x + B'(-A' x + B')soit N = 10ouN=Bexp (-Ax)Ln (lo) NBBavecA= a blog-BSb(-1. aet B=NBS NBBoù NBB représente le dopage <strong>de</strong> départ du substratb.xN = NBB"a" représente la limite du dopage <strong>de</strong> surface et "b" la limite <strong>de</strong> xà partir <strong>de</strong> laquelle on retrouve le dopage <strong>de</strong> départ NBB du substrat.Dans le cas <strong>de</strong>s figures 3-17 et 3-18 (1ère partie chapitre III), lesvaleurs numériques sonta = 4.lO cm A = 3,27.lO cmb = 13.1O CMB = 6,66.1016 atm/cm3NBS1,8.1016 at/cm3 Nßß = 9,48.1014 at/cm3


-7-CALCUL DENous obtenons l'expression <strong>de</strong> par la résolution <strong>de</strong>Bl'équation <strong>de</strong> POISSON avec les hypothèses suivantes- lorsque x > x1 dV/dx = Ox1 étant l'extension <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> charged'espace- lorsque VGS = V1, pour VDS &,& O V, (forte inversion)et lorsque les potentiels sont références par rapport à lasource, le potentiel <strong>de</strong> surface est donné par'ç = 2+ VBy(o) V(x1) = VT Ln N(o) N(x1) +B1er cas : x < a= VTlnh(l + VB =[ni j+ 2 'TlnNBSnidiv V =2. - ... _iavec E(x) - E(o) = -Xr=a- L E (X)csi dx dx csi dx-s-- Cs ijNß(x) dx = - qoConditions aux limites -qN85E(o) - Xls iNsE(x) = - q (x - X1)CS1E(x1) = O


V(x1) - y(o) = -f E (x) dx =sNBSr1 2- x-xixcsi 2 odonc (f5=q_ (_ï"\)csi 2VB+2vTin_ 1 q xni 2 esixl=q1NB (x) dx= - q NBS X12ème cas a < x aesi= -. (L!) exp (-Ax) - exp (-Aa)E(x1) = O -E(x)=L9.(_!) [exp(-Ax) - exp (_AxiJ


Lorsque O x aE(x) - E(ó) =- qNCS ixE(o) = E(a) +cs iaE(x) = - (x - a) + E(a)Cs1V(x1) - y(o) = - JE(x) dx -E(x) dxq(x-a)-E(a) dx + (!)xl-a(exp(-Ax)exp(-Ax) dxdoncaE(a) + qB( )"is = ____csi 2 csiA2[exp(-Ax)- exp(-Aa) + A(x1-a) exp(-Ax1)fxlN(x)dx = - qN a q [exp(-Axi) - exp(-aAA(5)(6)3ème cas xL. bfs= VB + VT inNBSNBBni 2XE(x) - E(b) = .L.aCs ibNBBdx .a NBB (x-b) lorsque x - bCS iE(x1) = OE(x) = -CSiE(b) = s- NBB (x1-b)CS iNBB Lx-b) - (xlb)1= - q (x-x1)CSi


- lo -Lorsque a < x < bE(x) - E(a) = _a exp(-Ax) - exp(-Aa)¿si AE(a)= E(b) +esi() (exp(-Ab) - exp(-Aa)AE(x) = La (.) (exp(-Ax) - exp(-Ab)) + E(b)esi ALorsque O x aNBSE(x) - E(o) = q xNE(o) = q -es ieS ia + E(a)E(x) = - q i (x-a) + E(a)V(x) - y(o) = -E(x) dx -aE(x) dxE(x) dx-obOn obtient ;qN'= BS(...) aE(a)+ gBesi 2 esiA2LexP(-)exp(-Aa) + A(b-a) exp(_Ab)1- (b-a) E(b) - e-- [xi-besi 2(7)= - qN8 a + -a [exp(-Ab) - exp(-Aa)j - q NBB (xi-b)A(8)La valeur <strong>de</strong> K est obtenue par la résolution numérique<strong>de</strong>s systèmes d'équation (3) et (4) ;(5) et (6) et (7) et (8)pour chacun <strong>de</strong>s trois domaines.


ANNEXE 4MODELISATION CYCLES TYPE HUGHESVGCw#,# ####4TC3TC,ciT4LVßLa zone amincie est située sur le substrat, dans cette représentationelle est située sur la zone canal (cela correspond aux quelques disposqui ont été fabriqués).Hypothèse <strong>de</strong> base on considère un modèle unidimensionnel, on supposedonc le potentiel <strong>de</strong> surface uniforme (on considère le système grillezone amincie substrat comme une dio<strong>de</strong> MIS), cela se justifie par lefait que l'influence du potentiel <strong>de</strong> surface est importante sous lazone amincie et celle-ci est suffisamment petite <strong>de</strong>vant les distancessource et drain pour que l'on puisse considérer que sous celle-cile potentiel <strong>de</strong> surface est sensiblement uniforme.On suppose également- que les grilles en silicium polycristallin se comportentcomme <strong>de</strong>s métaux charges uniformément réparties en surface,et volume globalement neutre- qu'il n'y a pas <strong>de</strong> conduction dans l'oxy<strong>de</strong> interpoly- que les champs internes sont homogènes à tout instant- que le dopage est uniforme en surface et volume.


- 12 -Ecriture <strong>de</strong>s équations= C2 (VGF1 - VG) (charge sur 1' armature supérieuredu poly 1)Q10 = (C3 + C1) (VGF1 -est le potentiel <strong>de</strong> surface)Ql1 =(VGF1 - Vs)Ql = (C1-i-C3+C4+C5) VGF1 - (C1+C3)= C4' (VGF1 - VD)- C VB - C4 V5= C5 (VGF1 - VB) (charge sur l'armature inférieure dupoly 1)la charge sur la grille flottante est := +l'écriture <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong> la chargeest la charge dans le silicium)Q5Ce groupe d'équation peut encore s'écrire= (C1 + C3 + C5) VGF1 - (C1 + C3) V - C5V3 - C4V5+ C2 VGF1 _C2VG=QGF1la loi d'injection du type Fowler Nordheim s'écrit12 d1 ß dGF1 -GFl) exp (-dV -V - dt1 GF1 SouVGF1 -d1est le champ existant dans l'oxy<strong>de</strong> mincele système d'équation s'écrit alorsSGFl- Q5 = (Cl+C3+C4+CS)(VG + + C2S1(Q5VG + + C2d1GF15)2exp (-s)_(C1+C3)Ys - C5 VB - C4 V5ßd1IVG++ C2)- d GFlGFl - +st dt


- 13 -La résolution <strong>de</strong> l'équation <strong>de</strong> Poisson nous permettra <strong>de</strong> calculerla variation <strong>de</strong> potentiel entre l'interface oxy<strong>de</strong> substrat et levolume du substrat eri fonction <strong>de</strong> la charge en surface dans lecanal.Par unité <strong>de</strong> surface nous avonsckTq LDn.2(e -y 1)1/2(1)le potentiel substrat source étant supposé nulet LD=Ts2 k c i/aP qPoCes équations peuvent se regrouper en un système <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux équations à2 inconnues et(Cl+C3+C4+C5)(VG +GFa.C2C5 VB (C1 C3)C1+C3+C4+C5+ (1+ ) (5)- C4 V = O (2)dQGF1dtSGFl(V +2 d1expf(!)d1 2 G C2 2IVG++C SIGF1étant donné par (1)


Par la présence <strong>de</strong> l'équation différentielle non linéaire (3), cesystème ne peut pas se résoudre analytiquement. Nous avons donc utiliséune métho<strong>de</strong> numérique du type itérative (par exemple métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> RunKuttaà 4 approximations).Le système est initialisé par la connaissance <strong>de</strong>s tensions appliquées<strong>de</strong> la tension <strong>de</strong> seuil initiale et <strong>de</strong> la charge initiale sur lagrille flottante (nulle ou non).


<strong>de</strong>riìièipage <strong>de</strong> la thèseAUTORISATION DE SOUTENANCEVu les dispositions <strong>de</strong> l'article 3 <strong>de</strong> l'arrêté du 16 avril 1974,Vu le rapport <strong>de</strong> présentation <strong>de</strong> MessieursURGELL J.J.BOREL i.BRICE .].M.GENTIL P.GARRIGUES M.VIKTOROVITCH P.Monsieur BETIRAC Michelest autorisé à présenter une soutenance <strong>de</strong> thèse pour l'obtention du titre <strong>de</strong>DOCTEUR INGENIEUR, Spécial i té Electronique.Fait à Ecully, le 13 septembre 1983Le DirecteurI'E.C.L.OUX


Le .tiavaLe eectu eonceJne <strong>de</strong>ux domaÁine4 p/Lncpcwx- Etu<strong>de</strong> thoique e-t expiAmevi-tc2e d'un dpoLtL. non voLatíigìLUe Lot;tarz..te FLo.tox 1-njec.ton pvt eue-t tunneLFowe)r.. Nokdhe-íjn).Ca'&sa,tLon phj&ique e-t Lect'tqueModLícLon <strong>de</strong> La .teni»on <strong>de</strong> .óeuLe, <strong>de</strong>-s Lo-íj <strong>de</strong> c.owtn;t.-s <strong>de</strong>La 4-t.&uc-twte e-t <strong>de</strong> L '-LnjecLí.on <strong>de</strong> pon.tewts du 4-íLLc.Lwn voLa giiLUe Lot-tan-te ou <strong>de</strong> La g'tLUe Loaan.te ve' Le oLfcíwn.Ce rnod2e kepo4e un 6y4-tme <strong>de</strong> coupLage capacLtÁiÇ en-tiLe Lag'tLUe Lo-ttctnte e-t Le 4ub&t&at e-t Le-s awt'te-s Uect'to<strong>de</strong> <strong>de</strong> La4tkuc-twLe, a..Lnó que .óWi. une conduc.tion à .tiuweit L' oxy<strong>de</strong> rn-Lncedu .type Fow&Jt No'i.dhe-Lm.V ca.tLon expíinen-taLe du mo<strong>de</strong>Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong>-o p'wbLnies ¿Lo L' wtíUoa-tLon du FLotox en cLkcuLtCompwtaLoon du FLotox avec, <strong>de</strong>ux awt'e4 dÁpo&í_t-L{ non voLatL&sdu même .type "I-fughe-o" e-t "FETMOS".2 - LI Jsc.-tLon du dLopo&LtA FLo-tox poult. L'tu<strong>de</strong> d'une m&note v-evenon voLa.tíleEtu<strong>de</strong> <strong>de</strong> L'&spee-t non voLwtíí - Poen-ta-téon d'une ceLwee mmoL'Le¿nnova-tLveEtu<strong>de</strong>. <strong>de</strong>A dtei-tò b.toc4s con-otítutL4 <strong>de</strong> La minoxe e-tSuLta-t4.MOTS CLESV-íopo.oLtL non voLa-tLL - g't-U2e Lottante - FLotox - ConductLonFowLeiL Noiz.dhe,Lni - oxy<strong>de</strong> mí..nce - Ec.L-twLe - Eaceinent -Fen&&e rn&no.LiLe - 't&ten-tíon - dgìuxdatLon - c.e-UuLe m&noÁ.i.&e non voLatLLEEPROM - NO VRAM -LECL - LYON005903

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