M. le prési<strong>de</strong>nt. M.. Prclot a déposé un amen<strong>de</strong>ment tendantà remp<strong>la</strong>cer, dans le <strong>de</strong>uxième alinéa du texte modiîieatif proposépour l'article 12 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, les mots: « dans lesconditions prévues à l'article 9 » par ies mots: « dans lesformes prévues à l'article 9 ».La parole est à M. Prélot.M. Marcel Prélot. Mesdames, messieurs, si l'on prend à <strong>la</strong>lettre <strong>la</strong> rédaction actuelle du <strong>de</strong>uxième alinéa visant lesconditions dè clôture <strong>de</strong> <strong>la</strong> session extraordinaire, on pourraitcroire, par référence à l'article 9 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, qu'if s'agit<strong>de</strong> <strong>la</strong> durée minima <strong>de</strong> sept mois. Ce n'est évi<strong>de</strong>mment pasce que <strong>la</strong> commission a voulu. Elle a visé, non pas les« conditions », mais les « formes », c'est-à-dire le décret piis enconseil <strong>de</strong>s ministres.C'est pourquoi je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l'Assemblée d'adopter monamen<strong>de</strong>ment.B8. le prési<strong>de</strong>nt. Je mets aux voix l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Prélot.(.L'amen<strong>de</strong>ment, mis aux voix, est adopté.)M. le prési<strong>de</strong>nt. M. Cristofol a déposé un amen<strong>de</strong>menttendant à rédiger comme suit le troisième alinéa du textemodificatif proposé pour l'article 12 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution:« Lorsque <strong>la</strong> session extraordinaire a lieu à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>l'Assemblée nationale ou <strong>de</strong> son bureau, elle clôt elle-mêmesa session. »La paiole est à M. Cristofol.M. Jean Cristofol. La majorité a repoussé tout à l'heure <strong>la</strong>suppression du <strong>de</strong>uxième alinéa.Il serait cependant abusif, lorsque l'Assemblée nationale estconvoquée en session extraordinaire à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> ses membres ou par le bureau, que ce fût le 1Gouvernement qui prononçât, par décret, <strong>la</strong> clôture <strong>de</strong> <strong>la</strong> session.Qu'il le fasse lorsque lui-même convoque le Parlementen session extraordinaire, ce<strong>la</strong> peut se concevoir; mais lorsqueJa session extraordinaire a lieu à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Assembléenationale elle-même ou <strong>de</strong> son émanation, c'est-à-dire <strong>de</strong> sonbureau, il n'y a aucune raison pour qu'intervienne le décret<strong>de</strong> clôture. Dans ce cas, c'est l'Assemblée nationale qui doitclore <strong>la</strong> session extraordinaire.M. le prési<strong>de</strong>nt. Je mets aux. voix l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>M. Cristofol.{.L'amen<strong>de</strong>ment, mis aux voix, n'est pas adQpté.)M. le prési<strong>de</strong>nt. M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri a déposé un amen<strong>de</strong>-'ment tendant à rédiger ainsi le troisième alinéa du texte modificatifproposé"pour l'article 12 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution: ^« Lorsque <strong>la</strong> session extraordinaire a lieu à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> majorité <strong>de</strong> l'Assemblée nationale ou <strong>de</strong> son bureau, ledécret <strong>de</strong> clôture ne peut être pris avant que le Parlement n'aitépuisé l'ordre du jour limité pour lequel il a été convoqué. »La parole est à M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri.M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri. II s'agit d'un amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> pure forme,qui est d'ailleurs, je crois, accepté par <strong>la</strong> commission. .M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Ta commission.M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission. L'amen<strong>de</strong>ment est accepfépar <strong>la</strong> commission, mais elle doit relever qu'il n'est pas <strong>de</strong>pure forme : il a pour conséquence d'exiger que le texteadopté par l'Assemblée nationale ait été envoyé au Conseif<strong>de</strong> <strong>la</strong> République et en soit revenu. L'introduction du mot:« Parlement » implique c<strong>la</strong>irement'que le texte a été voté parl'Assemblée nationale et que l'avis du Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> Républiquea été donné.Il s'agit donc <strong>de</strong> quelque chose <strong>de</strong> plus que d'une modification<strong>de</strong> forme, d'une précision qu'il était important d'introduire.M. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri.M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri. Sans que ce<strong>la</strong> en ait l'air, nous sommesd'accord.J'ai parlé d'une modification <strong>de</strong> forme parce que j'avaisestimé que <strong>la</strong> forme proposée n'était pas suffisamment précise.J'ai voulu qu'elle le. fût. C'est pourquoi j'ai déposé monamen<strong>de</strong>ment.M. le prési<strong>de</strong>nt. Je mets aux voix l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. <strong>de</strong>Moro-Giafferri, accepté par <strong>la</strong> commission.(.L'amen<strong>de</strong>ment, mis aux voix, est adopté.)JS. le prési<strong>de</strong>nt. M. Demusois a déposé un amen<strong>de</strong>menttendant à intercaler, dans le troisième alinéa du texte modificatifproposé pour l'article 12 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, après lesmots: « ordre du jour limité », les mots: « fixé au début <strong>de</strong>cette session extraordinaire ».Je mets aux voix cet amen<strong>de</strong>ment.(l'amen<strong>de</strong>ment, mis aux voir, n'est pas adopté.)M. le prési<strong>de</strong>nt. Je mets aux voix l'article 4, modifié par lesamen<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> M. Prélot et <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri.M. Robert Bal<strong>la</strong>nger. Nous <strong>de</strong>mandons le scrutin.M. le prési<strong>de</strong>nt. Je suis saisi d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin.Le scrutin est ouvert.(Les votes sont recueillis.I
l'Union française dans son ensemble, sur le bureau <strong>de</strong> l'Assemblée<strong>de</strong> l'Union française. Ces projets <strong>de</strong> loi ne seront transmisà l'Assemblée nationale qu'après avis <strong>de</strong> l'Assemblée <strong>de</strong> l'Union• française. Celle-ci <strong>de</strong>vra se prononcer 'dans le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxmois qui suit le dépôt sur son bureau <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> loi. Cedé<strong>la</strong>i sera ramené à quinze jours en cas d'urgence <strong>de</strong>mandéepar le Gouvernement. »J'entends bien que ce texte ne vise pas seulement l'article 12<strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution, mais aussi l'article 71 <strong>de</strong> cette mêmeConstitution et qu'il ne peut, par conséquent, être retenu.Vous me permettrez, cependant, <strong>de</strong> le regretter, cet amen<strong>de</strong>mental<strong>la</strong>nt dans le sens même <strong>de</strong>s objectifs visés par M. le rapporteur.Une telle disposition aurait, en effet, pour premier résultat<strong>de</strong> renforcer le pouvoir exécutif en ce sens qu'il appartiendraitdésormais au Gouvernement, et non plus à l'Assemblée nationale,<strong>de</strong> saisir directement l'Assemblée <strong>de</strong> l'Union française etd'être juge <strong>de</strong>s projets intéressant celle-ci. En second lieu, ellepermettrait d'améliorer le travail préliminaire en offrant àl'Assemblée <strong>de</strong> l'Union française l'occasion d'être saisie avantnous <strong>de</strong>s textes intéressant les pays d'outre-mer et l'Union. française en général. L'Assemblée <strong>de</strong> l'Union française ayantpour vocation <strong>de</strong> s'intéresser à ces problèmes et ayant l'avantage<strong>de</strong> réunir un grand nombre <strong>de</strong> techniciens, nous auraitenvoyé <strong>de</strong>s textes minutieusement étudiés sur lesquels l'Assembléenationale aurait pu se prononcer ensuite assez rapi<strong>de</strong>ment.Une telle disposition aurait, enfin, permis <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>rl'Assemblée <strong>de</strong> l'Union française, dont il faudra bien s'occuperun jour. Si, en effet, cette assemblée est inutile, mieux vautalors déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> <strong>la</strong> supprimer; mais si l'on considère, au contraire,qu'elle doit jouer un rôle dans nos institutions républicaineset dans l'édification <strong>de</strong> l'Union française, il faudra alors,et le plus tôt possible,- lui donner <strong>de</strong>s pouvoirs réels.M. le prési<strong>de</strong>nt.' Je vous rappelle, monsieur Aujou<strong>la</strong>t, quevotre amen<strong>de</strong>ment n'était pas recevable. Or, vous le développezcomme s'il <strong>de</strong>vait être mis aux voix.M. Louis-Pau! Aujou<strong>la</strong>t. Mon groupe dispose encore d'un temps<strong>de</strong> parole <strong>de</strong> vingt-neuf minutes. Je ne pense pas avoir dépasséce temps.M. le prési<strong>de</strong>nt. Sans doute, mais il vous faut parler dusujet.M. Louis-Paul Aujou<strong>la</strong>t. Je suis peut-être légèrement enmarge du sujet.M. le prési<strong>de</strong>nt. Beaucoup.M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission. Anjou<strong>la</strong>t n'est surtoutpas dans le « train », (Sourires.)M. Louis-Paul Aujou<strong>la</strong>t. C'est ce que j'al<strong>la</strong>is dire.Monsieur le prési<strong>de</strong>nt, je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> encore quelquesminutes, car je n'ai pas encore pris <strong>la</strong> parole au cours <strong>de</strong>ce débat.M. le prési<strong>de</strong>nt. Je ne vous conteste pas le droit <strong>de</strong> parler.C'est le sujet que vous ne traitez pas.M. Louis-Paul Aujou<strong>la</strong>t. Je vou<strong>la</strong>is signaler qu'au momentoù il est question d'établir un meilleur équilibre entre les<strong>de</strong>ux Assemblées qui constituent le Parlement, les textes re<strong>la</strong>tifsaux territoires d'outre-mer en général restent, pendant <strong>de</strong>longs mois, sinon <strong>de</strong> longues années, en instance sur le bureaudu Parlement.J'avais pensé qu'en associant <strong>de</strong> plus près l'Assemblée <strong>de</strong>l'Union française à notre travail légis<strong>la</strong>tif nous aurions puainsi améliorer considérablement le travail parlementaire. MaisM. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission a observé que nous sommes,pour l'instant, dans un train léger...M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission. H y a onze wagons, cen'est pas si mal.M. Louis-Paul Aujou<strong>la</strong>t. ...disons: dans un train malgré toutassez léger. On nous promet pour plus tard un train lourd quiembarquera les réformes intéressant les pays d'outre-mer. Je.veux espérer que ce train lourd pourra partir avant qu'il nesoit troç tard, car <strong>de</strong>s réformes sont proposées pour "quel'Union française <strong>de</strong>vienne une réalité cohérente et soli<strong>de</strong>. Certainesconditionnent l'avenir <strong>de</strong> nos institutions; les autrestouchent au fond même du problème, c'est-à-dtre à <strong>la</strong> conceptionmême que nous <strong>de</strong>vons avoir .<strong>de</strong> cette Union, en fonction<strong>de</strong>s événements qui se sont déroulés <strong>de</strong>puis le vote <strong>de</strong> <strong>la</strong>Constitution <strong>de</strong> 1946.Les élus d'outre-nfér veulent espérer, sans se bercer d'illusions",que le Parlement acceptera sans trop tar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> fairepartir le train lourd après le train léger.sur certains bancs au centre et à gauche.)(App<strong>la</strong>udissementsH. le prési<strong>de</strong>nt, T.» narole est à M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission.M. le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission. Je ne voudrais en aucunefaçon que mon interruption paraisse réduire l'impoi tance <strong>de</strong><strong>la</strong> question soulevée. Le problème ne peut entrer dans le cadre<strong>de</strong> notre discussion, tenus que nous sommes par <strong>la</strong> résolutioninitiale <strong>de</strong> revision qui est notre loi à tous.M. le prési<strong>de</strong>nt. Personne ne s'est mépris sur aucune <strong>de</strong> nosinterventions : il ne s'agit pas <strong>de</strong> ne pas parler <strong>de</strong> l'Union française; mais cetle question ne peut trouver p<strong>la</strong>ce dans le cadre<strong>de</strong> ce débat limité.J'ai reçu <strong>de</strong> MM. Bal<strong>la</strong>nger, André Mercier et Mme Rabatéune motion préjudicielle déposée conformément à l'article 4Gdu règlement et ainsi conçue :« L'Assemblée nationale considérant que les modificationsproposées pour l'article 14 sont en opposition avec le principe<strong>de</strong> <strong>la</strong> souveraineté <strong>de</strong> l'Assemlblée nationale proc<strong>la</strong>mée parl'article 13 non soumis à revision, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> surseoir à <strong>la</strong> dis?.cussion <strong>de</strong>s modifications proposées pour l'article 14. »La parole est à M. Bal<strong>la</strong>nger.K. Robert Bal<strong>la</strong>nger. Mesdames, messieurs, avec l'article 5nous abordons <strong>la</strong> partie du projet <strong>de</strong> revision constitutionnelleconsacrée aux pouvoirs nouveaux que certains veulent donnerau Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République.. --J'aurais pensé qu'à cette occasion, ainsi que ce<strong>la</strong> a été faiten commission, ' M. le rapporteur aurait tenu à indiquer lesgran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong>s modifications que <strong>la</strong> commission entendaitapporter aux articles 14 et 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution.Chacun connaît <strong>la</strong> position du groupe communiste au regard<strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> Assemblée. Nous estimons qu'il faudrait seulementune Assemblée nationale souveraine. En tout cas, nousavons toujours bataillé pour que les pouvoirs <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong>Assemblée soient le plus réduits possible.Il nous semble aujourd'hui qu'en modifiant, comme on nousle propose, l'article 14 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution et, par suite, l'article20 — ces <strong>de</strong>ux articles formant en somme un tout — nousallons donner au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République <strong>de</strong>s pouvoirs trèsimportants. Nous pensons aussi que <strong>de</strong> tels pouvoirs sont enopposition avec un article <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution non soumis à,révision, l'article 13, qui affirme le principe <strong>de</strong> <strong>la</strong> souveraineté<strong>de</strong> l'Assemblée nationale. Il dispose en effet: « L'Assembléenationale vote seule Ja loi ».Le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République n'étant saisi que pour avis nedoit pas pouvoir, selon l'article 13, être saisi <strong>de</strong>s textes avantque n'en soit saisie l'Assemblée rtationaie elle-même.C'est pourquoi nous avons déposé cette motion préjudicielfedont je rappelle les termes:lP ro l<strong>de</strong> <strong>la</strong> souveraineté <strong>de</strong> l'Assemblée nationale proc<strong>la</strong>mé particle 13 non soumis à revision, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> "ne pas discuter <strong>de</strong>smodifications proposées pour l'article 14. »S'agissant d'une question <strong>de</strong> principe, nous <strong>de</strong>mandons, monsieurle prési<strong>de</strong>nt, qu'il soit procédé par scrutin au vote surcette motion. (App<strong>la</strong>udissements à l'extrême gaucheM. le prési<strong>de</strong>nt. La parole est à M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri.M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri. Il n'échappe pas à l'Assemblée que cetarticle est l'un <strong>de</strong>s plus importants du texte qui lui est proposé.Le groupe communiste ne dissimule pas qu'il est opposé à!l'article que propose <strong>la</strong> commission parce qu'il est, <strong>de</strong> partipris, hostile au Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République. Il lui apparaît que cetexte est en contradiction avec l'article 13 <strong>de</strong> <strong>la</strong> Constitution.Ce n'est pas vrai.L'article 13 dispose*« L'Asserhblée nationale vote seule <strong>la</strong> loi. Elle ne peut déléguerce droit. »Nous votons seuls <strong>la</strong> loi, mais il a été admis — c'était unenécessité d'expérience • - que le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République seraitappelé à cltonner son avis sur <strong>la</strong> loi.Donner un avis et voter <strong>la</strong> loi, ce n'est pas du tout <strong>la</strong> mêmechose. Précisément, les articles suivants ont été compris 1 etconçus dans un esprit qui ne permet aucune équivoque.Aussi bien le texte <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission que l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>M. Dronne, que l'amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. De<strong>la</strong>chenal ont été conçusdans cet esprit qu'à <strong>la</strong> fin d'examens distincts sur îe mêmeobjet, le <strong>de</strong>rnier mot <strong>de</strong>vait appartenir à l'Assemblée nationale.Le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République n'a jamais <strong>de</strong>mandé autre chose.C'est <strong>la</strong> raison pour <strong>la</strong>quelle nous estimons, nous, qu'il fautvoter le texte proposé par <strong>la</strong> commission. Il <strong>la</strong>isse <strong>la</strong> plénitu<strong>de</strong>die ses prérogatives à l'Assemblée nationale, tout en permettantau Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République <strong>de</strong>-participer d'une façon plus efficaceà <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> <strong>la</strong>? vérité légis<strong>la</strong>tive.M. Raymond Dronne. Très juste îM. Robert Bal<strong>la</strong>nger. Voulez-vous me permettre <strong>de</strong> vous poserune question, monsieur <strong>de</strong> Moro-Giafîerri ?M. <strong>de</strong> Moro-Giafferri. Volontiers.M. Robert Bal<strong>la</strong>nger. Le Conseil <strong>de</strong> <strong>la</strong> République peut-il donnerun avis quand il est saisi en premier lieu d'un texte, qu'il
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