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Charles Dubouloz et Pascal Giguet ©Photo Fred ... - Nicolaclusaz

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Laurent Vicente...Quelle est l’importance du facteur poids <strong>et</strong> de la diététique?Il est clair que le facteur poids en course de montagne est déterminant.Il s’agit de parvenir le jour J à un poids de forme,maximisant un rapport poids - puissance, minimisant la dépenseénergétique en bout de course. Un seul kg de surpoidsse chiffre en tonnes à monter en haut d’une course de montagne.Mais attention, il ne faut pas tomber dans un excès inversevirant à l’obsession de kilos superflus. A ce titre, je ne mepèse jamais, ni par peur de connaître mon vrai poids synonymede forme ou de méforme, ni par obsession de transformertout aliment en calorie. Je ne me pèse jamais car, monbaromètre n’est pas la balance, mais la « faim-en-soi ». Jesais que si ma faim me fait manger à heure régulière sanstomber dans les fringales de l’effort <strong>et</strong> les grignotages desheures creuses du quotidien, alors je suis à mon poids deforme.Pour ce qui est de la nutrition pendant l’effort, j’en profitepour remercier Okidosport.com, le premier site de nutritionsportive certifiée bio <strong>et</strong> non dopante.Bien que tu sois entraîneur, te prépares-tu tout seul, oubien es-tu malgré tout suivi par quelqu’un pour avoir unpoint de vue extérieur ?Je me suis longtemps entraîné seul. Mais depuis un an j’aitrouvé l’entraîneur à qui j’étais prêt à confier la machineriede mon corps en toute confiance. Cela a été long avant que j<strong>et</strong>rouve le bon entraîneur. Pendant des années j’ai préféré êtreseul que mal accompagné.Maintenant, je peux constater qu’il est toujours meilleur dese faire entraîner par un regard extérieur, suivre une autre logiqued’entraînement dont on ne connaît pas les « compt<strong>et</strong>ours». Je m’entraîne de concert avec mon entraîneur, mêmesi, comme il est russe, la concertation n’est pas trop possible.Ce n’est pas une question de barrière de langue. On communiqueavec les mains par téléphone <strong>et</strong> aussi comme jepeux en anglais. Mais en Russie, on ne discute jamais lesdécisions de l’entraîneur. L’entraîneur a fait ses preuves entant qu’athlète ce qui lui donne le droit de faire école. C<strong>et</strong>teautorité incarnée m’apprend a toujours plus me taire pourtoujours plus mieux faire…Pratiques-tu d’autres sports en complément de lacourse à pied ?Non. Il y a tant d’heures d’entraînements que les seulsautres sports que je fais se font pour éviter les blessuresquand je me sens fragile au point de me blesser, ou pourguérir de blessure quand je n’ai pu guère la prévenir.Pour ce qui est de la pratique d’autres sports en loisir, n’enparlons pas… pas le temps, ni l’énergie pour cela…Quels est ton regard sur les autres disciplines de lacourse à pied : piste, route, trail, ultra…?Pour moi, le 1500m reste la distance reine de la piste. Le10 km la distance étalon pour calibrer l’endurance d’uncoureur. Le marathon, le mythe donnant toute sa dimensionà la course à pied. Le cross, le sport le plus universel quisoit. La course de montagne en montée l’effort le plus brutde la course à pied. La course de montagne en montéedescente,la course qui demande le plus de folie. Le trail, lacourse dans ce qu’il y a de plus ultras, <strong>et</strong> où seul le haut niveaun’en fait pas de la marche sportive…

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