Dossier de presse - Musées en Haute-Normandie

Dossier de presse

L’exposition
Camille Saint-Saëns représente à la fin du XIX e et au début du XX e siècle le summum de
l’art musical français, et correspond avec les plus grands artistes de son temps. Le Château-
Musée de Dieppe possède entre 15000 et 20000 lettres de cette correspondance.
De la toute première donation, en juillet 1889, aux nombreux dons effectués plus tard par
la multitude de ses admirateurs, le musée s’est doté d’un ensemble exceptionnel
d’oeuvres, d’objets et documents relatifs à ce brillant musicien, né à Paris en 1835 et mort
à Alger à l’âge de 86 ans, mais qui ne renia jamais ses origines paternelles normandes et
choisit Dieppe comme terre d’adoption.
A l’occasion de l’édition d’une anthologie co-écrite par Euridice Jousse, professeur de
musicologie au Conservatoire de Metz, et Yves Gérard, professeur honoraire du
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et spécialiste de Camille Saint-
Saëns, le Château-Musée présentera cet automne une exposition consacrée à la correspondance
de plus de 100 grands compositeurs adressée à Camille Saint-Saëns.
Lettres, partitions, dessins, gravures, affiches, photographies, objets d’art (coffret néogothique
conservant les lettres de Liszt), souvenirs et médailles jalonneront le parcours de
l’exposition composé de six espaces :
Ses maîtres et inspirateurs : Camille Stamaty, Berlioz, Liszt,
Richard Wagner, Meyerbeer
L’école de Niedermeyer dans laquelle il fut professeur de piano
ayant Gabriel Fauré, Gigout comme élèves
La Société Nationale de Musique qu’il fonde en 1871
avec Castillon de Saint-Victor, César Franck
Les compositeurs contemporains français
tels Jules Massenet, Lalo, Vincent d’Indy
Les compositeurs contemporains étrangers
comme Tchaïkovsky, Rubinstein, Verdi ou Schumann
Ses successeurs : Gabriel Pierné, André Messager, Reynaldo Hahn.
La collection, d’une très grande richesse, constitue un gisement unique sur l’histoire de
Saint-Saëns et peu commun pour l’histoire de la musique. Fascinante pour les musicologues,
chercheurs et étudiants — de plus en plus nombreux à s’intéresser à ce représentant
de la grande tradition classique et romantique – cette exposition fera connaître également
au grand public, par des extraits sonores et des lectures enregistrées, le monde
musical de la fin du XIX e siècle et du début XX e à travers l’évocation d’une cinquantaine
de compositeurs.
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Biographie de Camille Saint-Saëns
9 octobre 1835 : Naissance de Camille Saint-Saëns à Paris
30 décembre 1835: Mort de son père qui était originaire de Rouxmesnil, à proximité de Dieppe
1838 : Premières leçons de piano avec sa grand-tante
1839 : Première composition musicale
1840 : Premier concert en public à l’âge de 5 ans
1843 : Leçons de musique avec Stamaty et premières leçons de musique avec Maleden
6 mai 1846 : Concert à la salle Pleyel ; début officiel alors qu’il est âgé de 11 ans
1848 : Entrée au Conservatoire de Paris où il est élève de Benoist et d’Halévy
1853-1857 : Organiste de Saint-Merry.
18 octobre 1853 : Exécution de la « première symphonie » en présence de Berlioz et de
Gounod qui lui envoie une lettre de félicitations contenant une phrase prophétique
sur « l ’obligation de devenir un grand maître »
1857-1876 : Organiste de la Madeleine où il acquiert une solide réputation de virtuose et
de maître de l’improvisation. Démission pour se consacrer à la composition et à
la direction d’orchestre.
1861-1865 : Professeur de piano à l’école Niedermeyer. Parmi ses élèves figurent
André Messager et Gabriel Fauré. Début des relations avec Wagner
1869 : Mort de Berlioz
1870 : Centenaire de Beethoven à Weimar où aura lieu la première de Samson en 1877
1871 : Création de la Société Nationale de Musique avec Castillon, César, Frank,
Massenet, Gabriel Fauré, Taffanel, Duparc… Volonté d’encourager les compositeurs
français mais il se retire en 1886 lorsque Vincent d’Indy propose d’inscrire des
œuvres de compositeurs étrangers à ses programmes.
La Princesse jaune
1872 : Échec de la Princesse Jaune
1874 : Nombreux concerts
1875 : La danse macabre
Mort de Bizet son « frère d ’armes »
1886 : Le Carnaval des Animaux écrit pour le concert du Mardi Gras du violoncelliste
Lebouc joué pour la troisième fois de son vivant chez Pauline Viardot pour Liszt
Mort de Liszt
1887 : Première de l’Opéra Comique de Proserpine : triomphe
Concerts en Russie
1888: Mort de sa mère âgée de 79 ans. A Dieppe, Président du Grand Concours Musical
1889 : Don des souvenirs de famille au musée de Dieppe
1890 : Première de Samson en France, à Rouen
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Juillet 1890 : Inauguration du musée Saint-Saëns à Dieppe
1891 : Saint-Saëns crée un musée à Dieppe auquel il donne ses manuscrits et sa
collection de tableaux et d’objets d’art.
1897 : Publication dans la revue de Paris d’une étude importante sur Gounod
Nouveaux aménagements du musée Saint-Saëns à Dieppe
27 octobre 1907 : Il assiste à l’inauguration de sa propre statue dans le foyer de la cour du
théâtre lyrique de Dieppe.
6 août 1921: Il donne un programme de ses pièces pour piano au musée Saint-Saëns de Dieppe
Dernier concert de Saint-Saëns donné au Casino de Dieppe.
1921 : il passe l’hiver à Alger où il meurt à l’âge de 86 ans.
L’univers musical de Saint-Saëns
Camille Saint-Saëns occupe une place très importante dans la musique française. C’était
un instrumentiste d’un talent extraordaire. Il représentait à la fin du XIX e et au début du
XX e siècle le summum de l’art musical français.
Durant le séjour de Wagner à Paris, en 1860-61, il a déchiffré à vue toutes les partitions des
opéras de celui-ci, ce qui a suscité l’admiration du compositeur allemand. Curieusement,
Saint-Saëns a été davantage reconnu en Allemagne qu’en France durant les premières
phases de sa carrière. Son opéra le plus célèbre, Samson et Dalila, a été créé à weimar en
1877 sous la direction d’Eduard Lassen, à qui Liszt avait recommandé l’ouvrage.
La solidité du tissu contrapuntique, l’élaboration instrumentale, la sonorité pleine de l’orchestration
et une certaine saturation harmonique constituent les principales caractéristiques
de sa musique, qualités qui n’étaient pas encore complètement exploitées par les compositeurs
français de son temps, mais le public français a préféré les musiques plus légères.
Toutefois, Saint-Saëns a surmonté cette opposition initiale et, vers la fin de sa vie, a été
considéré comme l’incarnation du traditionalisme français.
Cette exposition ouvre ses portes en 2008, date anniversaire de la première musique de film.
En effet, en 1908 L’assassinat du duc de Guise fait date dans l’histoire du cinéma puisque ce
film associe à la fois un vrai sujet écrit par Henri Lavedan, dramaturge de la Comédie
Française et la première musique réellement composée pour le cinéma par un compositeur.
A 73 ans, Saint-Saëns devenait ainsi l’auteur de la première musique originale pour un film.
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Camille Saint-Saëns et son entourage musical
• Ses maîtres et inspirateurs :
* Camille Stamaty fut le professeur de piano de Saint-Saëns dès l’âge de 7 ans.
C’est lui qui mit au point le premier concert si remarqué de son jeune élève, salle
Pleyel à Paris, en 1846.
* Saint-Saëns fut un proche de Berlioz de 1853 à la fin de sa vie (1869). Il rédigea
sur lui des articles, poèmes et discours et s’interressa à la publication de ses
lettres intimes (1882).
* Lizst força l’admiration de Saint-Saêns dès ses débuts et permit la première
création de Samson et Dalila à Weimar en 1877.
* Richard Wagner
• L’école de Niedermeyer dans laquelle il fut professeur de piano ayant Gabriel Fauré,
Gigout comme élèves
• La Société Nationale de Musique qu’il fonde en 1871 avec Castillon, Franck…
• Les compositeurs contemporains français tels Jules Massenet
• Les compositeurs contemporains étrangers comme Tchaïkovsky, Rubinstein,
Verdi ou Schumann
* Antoine Rubinstein et Saint-Saëns parfirent ensemble et sur leurs œuvres
réciproques leur éducation en tant que chefs d’orchestre.
* Tchaïkovski offre un portrait photographique dédicacé à Saint-Saëns lors du
voyage de ce dernier en Russie en 1875-1876. Tchaïkowski retrouva Saint-Saëns à
l’Université de Cambridge, en juin 1893 où ils reçurent le grade honoraire de
Docteur ès musique pour le 50 e anniversaire de la société musicale de l’université.
• Ses successeurs : Gabriel Pierné, André Messager
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Camille Saint-Saëns au Château-Musée de Dieppe
Les collections léguées à la Ville de Dieppe par Camille Saint-Saëns depuis la
mort de sa mère en 1888 furent installées le 18 juillet 1897 dans un bâtiment
spécialement conçu pour abriter le premier musée municipal.
De la toute première donation, en juillet 1889, aux nombreux dons effectués plus
tard par la multitude de ses admirateurs, le musée s’est doté d’un ensemble
exceptionnel d’oeuvres, d’objets et de documents relatifs à ce compositeur, né à
Paris en 1835 et mort à Alger à l’âge de 86 ans, mais qui ne renia jamais ses origines
paternelles normandes et choisit Dieppe comme terre d’adoption.
Terre de repos pendant la belle saison, il la fréquentait régulièrement, entretenant
des relations familiales, notamment avec son cousin, Léon Letellier,
bibliothécaire à la Ville de Dieppe, qui joua un rôle important dans la
démarche généreuse de Camille.
Au décès de sa mère, qui s’était promise de faire de lui un musicien, Saint-
Saëns décida en effet de se dessaisir de ses biens mobiliers pour pouvoir se
consacrer plus librement à son art sur les scènes du monde entier, délaissant un
domicile fixe pour des résidences hôtelières multiples dont font état les milliers
d’enveloppes et lettres de la collection du musée. La première donation
(1889) fut donc constituée principalement du mobilier familial.
Le Château-Musée de Dieppe possède entre 15000 et 20000 lettres de sa correspondance.
Au fil des années, de nombreux dons ont permis au musée de se
doter d’un ensemble exceptionnel d’oeuvres, d’objets et de documents relatifs
à ce grand compositeur.
Des reliques du culte de la personne: masque mortuaire de Beethoven, une
feuille de laurier cueillie sur la tombe de Robert Schumann à Bonn montrent les
sentiments d’admiration que vouait Saint-Saëns à ses illustres prédécesseurs.
Aujourd’hui, le musée de Dieppe se doit non seulement de conserver ce fonds,
mais aussi de le faire connaître aux chercheurs et étudiants de plus en plus nombreux
à s’intéresser à ce compositeur issu de la grande tradition classique et
romantique qui marqua le tournant des deux derniers siècles de ce millénaire.
L’étude approfondie de cette collection, d’une très rare ampleur, permet d’avoir
un gisement unique pour l’histoire de Saint-Saëns et peu commun pour l’histoire
de la musique.
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Le Château-Musée de Dieppe
Conservateur en chef : Pierre Ickowicz
Le Château
Dominant la ville et la mer, ce château (XIV e -XVIII e s.) est l’un des plus beaux témoins
des fortifications côtières de l’est de la Manche. Devenu musée en 1923, il conserve
les collections municipales, rassemblées depuis la 2 e moitié du XIX e siècle et qui rappellent
le prestigieux passé maritime de Dieppe dès le XVI e siècle: de son port, lieu de
départ vers les terres lointaines; de la ville, premier centre français de la sculpture sur
ivoire à partir de la Renaissance, notamment grâce à d’importantes collections de
peintures, de somptueuses maquettes de voiliers, et de portulans de l’active école de
cartographie dieppoise (XVI e -XVII e s.).
Une collection de peintures de marine
La collection de peintures représente l’univers marin à travers le regard des
peintres des écoles nordiques, française et italienne (Van Beyeren, Oudry, Recco)
des XVII e et XVIII e siècle. Parmi cet ensemble, les paysages dieppois du XIX e siècle
trouvent une place éminente, rappelant les nombreux peintres tels Isabey, Jules
Noël, Boudin, Renoir, Pissarro… venus à Dieppe pendant la glorieuse période des
années 1870-1915, où tout le monde culturel de France et d’Angleterre se retrouvait
chaque été entre la ville, la plage et le Casino.
La collection d’ivoires, XVI e – XX e s.
Le musée possède plus de 1500 objets en ivoire (XVI e - XX e s.) illustrant les caractéristiques
du véritable savoir-faire des ivoiriers dieppois, tant dans la variété des
formes et des sujets traités, que par le raffinement et les prouesses techniques des
œuvres. Des cadrans solaires aux maquettes de voiliers entièrement réalisées en ivoire,
les techniques du tournage, du bas relief, du guillochage, de la ronde bosse, de la
gravure furent parfaitement maîtrisées par un ensemble de professionnels (on en a
dénombré plusieurs centaines qui travaillèrent cette matière). Actuellement, le travail
de l’ivoire est encore exercé à Dieppe par deux ateliers, voisins du port.
Enfin le musée possède tout le mobilier et les affaires personnelles du compositeur
Camille Saint-Saëns, notamment son premier piano. Il fit don au
musée de ses souvenirs de famille en 1889, puis à sa mort en 1923.
Autour des cent estampes de Georges Braque, le musée conserve un fonds moderne
et contemporain avec des œuvres de Dufy, Lurçat, Édouard Pignon, Gilles Aillaud,
Jean Fautrier, Borès, André François…
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Programmation culturelle
Public individuel
• Bornes d’écoute au sein de l’exposition reprenant des extraits de lettres
et des extraits musicaux
• Concert d’inauguration le 15 novembre à 16 heures par le trio Atlantis:
Jean-Louis Tant (piano), Anne Tétillon (violon) et Isabelle Loubaresse (violoncelle).
• Une heure, une œuvre: concert et conférence en partenariat avec
le Conservatoire Camille Saint-Saëns le dimanche 16 novembre à 16 heures.
Conférence d’Yves Gérard et d’Eurydice Jousse suivie de la création d’une
sonate inédite pour piano et violoncelle par Jean-Claude Gardes et Sabine Duguay.
• Concert à l’église Saint-Jacques, le dimanche 30 janvier: création du
Psaume Super Flumina Babylonis par l’orchestre du Théâtre des Arts de Rouen.
Jeune public individuel (5-12 ans)
• Ateliers autour du Carnaval des Animaux pendant les vacances de février
Groupe (sur réservation)
• Jeune public : projet éducatif en partenariat
avec la Médiathèque Jean Renoir et le Conservatoire Camille Saint-Saëns.
Inscription des classes au projet auprès du Réseau des bibliothèques.
Catalogue de l’exposition
• Cette exposition est accompagnée par l’édition d’un catalogue
(600 pages, format 24 x17 cm, couleurs) aux Éditions Symétrie (45 euros)
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Informations pratiques
Horaires d’ouverture
Le Château-Musée de Dieppe est ouvert tous les jours de 10 heures à 12 heures
et de 14 heures à 18 heures du 1 er juin au 30 septembre et du 1 er octobre au
31 mai tous les jours sauf le mardi de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à
17 heures (18 heures le dimanche).
Fermé le 1 er novembre, le 25 décembre, le 1 er janvier et le 1 er mai
Se rendre au musée
De Paris : Accès SNCF depuis la gare Saint-Lazare
De Rouen : Accès SNCF depuis la gare de Rouen
(trajet de 45 minutes à 1 heure) ou RN 27
Prendre Direction Pourville – Panorama du Château-Musée. Parking
Accès piéton depuis le centre-ville : emprunter la rue de Chastes
Tarifs d’entrées
Plein tarif : 3,50 euros
Tarif réduit : 2 euros
La gratuité est accordée aux enfants de - 12 ans et aux demandeurs d’emploi.
Se renseigner
Rue de Chastes 76200 Dieppe
Tel : 0235066199
Fax : 0232901279
Site internet: www.mairie-dieppe.fr & www.musees-haute-normandie.fr
Courriel : celine.laudin@mairie-dieppe.fr
Contact Presse : Céline Laudin
Tel : 0235066206
Cette exposition a été réalisée grâce au concours de :
Rédaction & conception : Château-Musée & service Communication de la Ville de Dieppe - 2008.
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La communauté d’agglomération de la région dieppoise, « Dieppe-Maritime »,
soutient l’exposition Camille Saint-Saëns et les compositeurs à hauteur de
7000 euros.
Notre institution est en effet particulièrement attachée à la valorisation du
patrimoine à spécificité locale forte : musique ancienne, peintres locaux de
renommée internationale, acteurs culturels reconnus…
Or les séjours et le dépôt par Camille Saint-Saëns à Dieppe de la quasi
intégralité de ses biens matériels, correspondance et de nombreuses partitions
de musique constituent une richesse inestimable qu’il convient de
mieux mettre en valeur.
Dieppe-Maritime apporte ainsi également son financement à l’association
Académie Bach qui réalise notamment l’inventaire des fonds musicaux de
ce compositeur.
Le programme dense de manifestations musicales et conférences qui accompagneront
l’exposition devrait attirer sur notre territoire un public notoire de
mélomanes et amateurs de musique classique et faire rayonner le territoire de
Dieppe-Maritime en région et au-delà, sans oublier que les habitants de
nos 16 communes pourront bénéficier des actions pédagogiques proposées.
Le Comité scientifique Saint-Saëns
Patrick Boulier
Président de Dieppe-Maritime
Afin de valoriser l'inestimable fonds Camille Saint-Saëns réparti entre le
Château-Musée et la Médiathèque Jean Renoir, la Ville de Dieppe a souhaité
associer à sa réflexion les services compétents du Ministère de la Culture
(Direction des musées de France, Bibliothèque nationale de France – département
de la Musique, Direction régionale des affaires culturelles), de
l'Université de Rouen et des spécialistes de Saint-Saëns, afin de guider ses
actions en terme de conservation et de diffusion. Ce comité est co-présidé par
les responsables des structures municipales responsables des fonds : le conservateur
du Château-Musée et la directrice de la Médiathèque Jean Renoir.
Les lignes stratégiques ont ainsi été dressées pour les années à venir afin de
répartir plus efficacement et plus intelligemment les différents lots de collections
entre les structures. Des engagements en terme de traitement et de répartition
ont été pris, et jettent les bases d'un inventaire détaillé qui reste à achever dans
les années à venir. Cette valorisation permettra à l'avenir une plus grande ouverture
de la collection au public de spécialistes de plus en plus nombreux.
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Crédits photographiques
des visuels disponibles pour la presse
N° 1 N° 2
Écritoire de Camille Saint-Saëns,
Société des Beaux-Arts d'Alger, 1892.
N° 3 N° 4
Coffret dans lequel Saint-Saëns
conservait la correspondance de Liszt
N° 5 N° 6
Écritoire en ivoire,
Grand concours musical de Dieppe, 1876
Lettre de Piotr Tchaïkowsky,
monogramme en cyrillique
Porte-plume de Saint-Saëns lors
de son passage à Dieppe en août 1906
Lettre d'Eyugène Ysaïe, 1913,
en-tête du Bedford Hôtel
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N° 7 N° 8
Hector Berlioz, photographie Vincent d'Indy, illustration de presse
N° 9 N° 10
Théodore Dubois, caricature,
couverture de la Revue Musica
N° 11 N° 12
Alexandre Guilmant, caricature
Franz Lizst, gravure Giuseppe Verdi (carte postale)
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