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Candolle, Alphonse de. Origine des plantes cultivées ... - EditAEFA

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OIGNON 83déjà 1.Pline 2 traduisait ce mot par Ccepa. Les anciens en connaissaientplusieurs variétés, qu'ils distinguaient par <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong>pays Cyprium, Gretense, Samothraciae, etc. On en cultivait uneen Egypte 3, si excellente qu'elle recevait <strong>de</strong>s hommages,comme une divinité, au grand amusement <strong>de</strong>s Romains 4.LesEgyptiens mo<strong>de</strong>rnes désignent l'A. Cepa sous le nom <strong>de</strong> Basal ¡ou Bussul 6, d'où il est probable que le Betsalim ou Bezalim <strong>de</strong>sHébreux est bien la même espèce, comme le disent les commentateurs7.Il y a <strong>de</strong>s noms sanscrits tout à fait différents Palandu,Latarka, Sukandaka 8, et une foule <strong>de</strong> noms indiens mo<strong>de</strong>rnes.L'espèce est généralement cultivée dans l'In<strong>de</strong>, en Cochinchine,en Chine 9, et même au Japon 10. Les anciens Egyptiens en faisaientune gran<strong>de</strong> consommation. Les <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> leurs monumentsmontrent souvent cette espèce Ainsi la culture remontedans l'Asie méridionale et dans la région orientale <strong>de</strong> la merMéditerranée à une époque partout très reculée. En outre, lesnoms chinois, sanscrits, hébreux, grecs et latins n'ont pas <strong>de</strong>connexité apparente. De ce <strong>de</strong>rnier fait, on peut déduire l'hypothèseque la culture aurait été imaginée après la séparation<strong>de</strong>s peuples indo-européens, l'espèce se trouvant à portée dansdivers pays à la fois. Ce n'est pourtant pas l'état actuel <strong>de</strong>schoses, car on trouve à peine <strong>de</strong>s indices vagues <strong>de</strong> la qualitéspontanée <strong>de</strong> l'A. Cepa. Je n'en ait point découvert dans lesflores européennes ou du Caucase; mais 12 Hasselquist a dit « IIcroît dans les plaines près <strong>de</strong> la mer, aux environs <strong>de</strong> Jéricho. »Le docteur Wallich a mentionné dans sa Liste <strong>de</strong> <strong>plantes</strong> indiennes,n° S072, <strong>de</strong>s échantillons qu'il a vus dans <strong>de</strong>s localités duBengale, sans dire qu'ils fussent cultivés. Cette indication, quoiquepeu suffisante, l'ancienneté <strong>de</strong>s noms sanscrits et hébreuxet les communications qu'on sait avoir existé entre les peuples<strong>de</strong> l'In<strong>de</strong> et les Egyptiens me font présumer que l'habitationétait vaste dans l'Asie occi<strong>de</strong>ntale, s'étendant peut-être <strong>de</strong> laPalestine à l'In<strong>de</strong>. Des espèces voisines, prises quelquefois pourle Cepa, existent en Sibérie izOn connaît mieux maintenant les échantillons recueillis parles botanistes anglo-indiens dont Wallich avait donné une pre-1.J. Bauhin,Hist.,2, p. 548.2. Pline,Hist.,1. i9, c. 6.3. Pline, 1.c.4. Juvenalis,Sat., 15.5.Forskal,p. 65.6. Ainslies,Mat.med.Ind., i, p. 269.7. Hiller,Hieroph.,2, p. 36;Rosemnûlle.r,Handb.bibl.Alterk.,4, p. 96.8. Piddington,In<strong>de</strong>x; Ainslies,l. c.9. Roxburgh,FI. ind., 2; Loureiro,FI. nochinch.,p. 249.10.Thunberg,Fl. jap., p. 132.il. Unger,Pflanzend. Alt. Mgypt, p. 42,fig. 22,23, 24.12. Hasselquist,Foy.and trav., p. 279.13.Le<strong>de</strong>bour,F1.ross.,4, p. 169.

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