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Candolle, Alphonse de. Origine des plantes cultivées ... - EditAEFA

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COTONNIERDES BARBA.DES 329Si l'on veut partir <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue, qui ale mérite d'êtreune métho<strong>de</strong> vraiment scientifique, il faut constater malheureusementque, pour les Cotonniers indigènes en Amérique, lesconnaissances sont encore bien peu avancées. C'est tout au plussi l'on peut citer <strong>de</strong>ux collecteurs ayant trouvé <strong>de</strong>s Gossypiumvraiment spontanés, semblables ou très analogues à telle outelle forme <strong>de</strong>s cultures.Il est rare qu'on puisse se fier aux anciens botanistes et voyageurspour la qualité <strong>de</strong> plante spontanée. Les Cotonniers lèventquelquefois dans le voisinage <strong>de</strong>s plantations et se naturalisentplus ou moins, le duvet <strong>de</strong> leurs graines facilitant les transportsacci<strong>de</strong>ntels. L'expression ordinaire <strong>de</strong>s vieux auteurs le Cotonnier<strong>de</strong> tel nom croît dans tel pays, signifie souvent une plantecultivée. Linné lui-même, en plein xvnie siècle, dit souvent d'uneespèce cultivée «. Habitat, » et même il le dit quelquefoisà la légère Parmi les auteurs du xvic siècle, un <strong>de</strong>s plus exacts,Hernan<strong>de</strong>z, est cité pour avoir décrit et figuré un Gossypiumsauvage au Mexique; mais le texte fait douter un peu <strong>de</strong> la conditionspontanée 2 <strong>de</strong> cette plante que Parlatore rapporte auG. hirsutum, Linné. Dans son catalogue <strong>de</strong>s <strong>plantes</strong> du Mexique,M. Hemsley 3 se borne à dire d'un Gossypium qu'il nomme barba<strong>de</strong>nse« cultivé et sauvage. » De cette <strong>de</strong>rnière condition, ilne fournit aucune preuve. Mac Fadyen parle <strong>de</strong> trois formessauvages et <strong>cultivées</strong> à la Jamaïque. Il-leur attribue <strong>de</strong>s nomsspécifiques et ajoute qu'elles rentrent, peut-être dans le G. hirsutum,Linné. Grisebaeh 5 admet la spontaneité d'une espèce,G. barba<strong>de</strong>nse, aux Antilles. Quant aux distinctions spécifiques,il déclare ne pas pouvoir les établir sûrement.Pour la Nouvelle-Grena<strong>de</strong>, M. Triana 6 décrit un Gossypium,qu'il appelle G. barba<strong>de</strong>nse, Linné, qu'il dit « cultivé et subspontanéle long du Rio Seco, province <strong>de</strong> Bogota, et dans lavallée du Cauca, près <strong>de</strong> Cali; » et il ajoute une variété hirsutumcroissant (il ne dit pas si c'est spontanément) le long duRio Seco.Je ne puis découvrir aucune assertion analogue pour lePérou, la Guyane et le Brésil 7 mais la flore du Chili, publiéepar Cl. Gay 8, mentionne un Gossypium « quasi spontané dans laprovince <strong>de</strong> Copiapo », que l'auteur rapporte à la forme duG. peruvianum, Cavanilles. Or cet auteur ne dit pas la plante1. Il a dit, par exemple,du Gossypiumherbaceum,qui est certainement<strong>de</strong> l'ancienmon<strong>de</strong>,d'aprèsles faitsconnusavant lui Habitatin America.2. Nasciturin calidis,humidisque, cultis praecipue, locis. (Hernan<strong>de</strong>z,NovssSispaniiethésaurus,p. 308.)3. Hemsley,Biologiacentrali-americana,1, p. 123.4. MacFadyen,Flora of Jamaica,p. 72.5. Grisebach, Flora ofbrit. W.Indiaislands,p. 86.6. Trianaet Planchon,Prodr. fl. novo-(Jl'anatensis, p. 170.7. LesMalvacéesn'ont pas encoreparu dansle Flora brasiliensis*8. CI.Gay,Florachilena,1, p. 312.

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