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Candolle, Alphonse de. Origine des plantes cultivées ... - EditAEFA

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COTONNIERARBORESCENT 327dans la basse Egypte; mais voici la traduction du passage trèsremarquable, <strong>de</strong> lui, qu'on cite souvent « Lapartie supérieure<strong>de</strong> VEKVPte. du côté <strong>de</strong> l'Arabie, produit un arbuste appelé parquelques-uns Gossipion et par plusieurs autres Xylon, ce qui afait appeler xylinalœ fils qu'on en obtient. Il est petit et porte eun fruit, semblable à celui <strong>de</strong> la noix barbue, dont on tisse lalaine extraite <strong>de</strong> l'intérieur. Aucune ne lui est comparable pourla blancheur et la mollesse. »~=Pline ajoute « Les vêtements qu'on en fait sont les plusrecherchés par les prêtres égyptiens.» Peut-être le coton <strong>de</strong>stinéà cet usage était-il envoyé <strong>de</strong> la Haute Egypte, ou bienl'auteur, qui n'avait pas vu la fabrication et ne possédait pasnos microscopes, s'est-il trompé sur la nature <strong>de</strong>s vêtementssacerdotaux, comme nos contemporains qui ont manié <strong>de</strong>s centainesd'enveloppes <strong>de</strong> momies avant <strong>de</strong> se douter quellesn'étaient pas <strong>de</strong> coton. Chez les Juifs, les robes <strong>de</strong>s prêtres <strong>de</strong>vaient,d'après la règle, être en lin, et il n'est pas probable quel'usage à cet égard fût différent <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s Egyptiens.PolluxS né un siècle après Pline et en Egypte, s'exprimeclairement sur le Cotonnier, dont les fils étaient employés parses compatriotes; mais il ne dit pas d'où l'arbuste était originaire,et l'on ne peut pas savoir si c'était le Gossypium arbormmou Vkerbaceum On ne voit même pas si la plante était cultivéedans la basse Egypte ou si l'on recevait le coton <strong>de</strong> la régionsituée au midi. Malgré ces doutes, on peut soupçonner qu un.Cotonnier, probablement celui <strong>de</strong> la haute Egypte, s'était introduitrécemment dans le Delta. L'espèce que Prosper Alpin avaitvue cultivée en Egypte au iff siècle était le Cotonnier arborescent.Les Arabes et ensuite les Européens ont préféré et onttransporté en divers pays le Cotonnier herbacé plutôt quel'arborescent, qui donne un moins bon produit et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> plus<strong>de</strong> chaleur..Dans ce qui précè<strong>de</strong>, au sujet <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Cotonniers <strong>de</strong> l'ancienmon<strong>de</strong>, je me suis servi le moins possible d'arguments tirés <strong>de</strong>snoms grecs, tels que powos, «*&», ?uXov,Wm etc, ou <strong>de</strong>s nomssanscrits et dérivés du sanscrit, comme Carbasa, Carpas, ou<strong>de</strong>s noms hébreux Se hesch, Buz, qu'on attribue, avec doute, aucoton. C'est un sujet sur lequel on a disserté énormément 2,mais la distinction plus nette <strong>de</strong>s espèces et la découverte <strong>de</strong>leur pays d'origine diminuent beaucoup l'importance <strong>de</strong> cesquestions,du moins pour les naturalistes qui préfèrent les faitsaux mots. D'ailleurs, Reynier et après lui C. Ritter sont arrivésdans leurs recherches à une conclusion qu'il faut se rappeleri. Pollux, Onomasticon,cité dans G. lUtter, i. c., p. zu.2. Re~nier,Economie<strong>de</strong>s Arabeset <strong>de</strong>s Jzsif.s,p, 363 Bertoloni, Nov. acx.Acad. i~onon.,2, p. 213, et OTi.scellḃot., 6; Viviani, in Bibl. ilal., vol. 81,p 94 C.Ritter,~Si,s-~=-.in-4 Targioni, Cenniëo~,p.93 Brandis, Derl3azarnwolleim ~/i

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