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Candolle, Alphonse de. Origine des plantes cultivées ... - EditAEFA

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306 PLANTES CULTIVÉES POUR LEURS GRAINEScharatus, etc.), qu'on regar<strong>de</strong> souvent comme <strong>de</strong> simples variétés.Aitchison n'a vu aussi le Sorgho que cultive. L'absence<strong>de</strong> nom sanscrit rend également l'origine indienne très douteuse.Bretsehnei<strong>de</strong>r, <strong>de</strong> son côté, dit le Sorgho indigène en Chine,quoique les anciens auteurs chinois, selon lui, n'en aientpas parlé.Il est vrai qu'il cite le nom, vulgaire à Péking, <strong>de</strong> Kao-hang(haut Millet), qui s'applique aussi à VHoloussacckaratus, pourlequel il convient mieux.iLe Sorgho n'a pas été trouvé dans les restes <strong>de</strong>s palafittes <strong>de</strong>Suisse et d'Italie. Les Grecs n'en ont pas parlé. La phrase <strong>de</strong>Pline 1 sur un Milium introduit <strong>de</strong> son temps <strong>de</strong> l'In<strong>de</strong> en Itaiiea fait croire qu'il s'agissait du Sorgho, mais c'était une planteplus élevée, peut-être YHolcus saccharatus. Le Sorgho n'a pas ététrouvé en nature et d'une manière certaine dans les tombeaux<strong>de</strong> l'ancienne Egypte. Le Dr Hannerda cru le reconnaître d'aprèsquelques graines écrasées que Rosellini avait rapportées <strong>de</strong>Thèbes2 mais le conservateur <strong>de</strong>s antiquités égyptiennes duMuséebritannique, M.Birch, a déclaré plus récemment qu'on n apas découvert l'espèce dans les anciens tombeaux s. Pickeringdit en avoir reconnu <strong>de</strong>s feuilles, mêlées avec celles du Papyrus.Il dit aussi en avoir vu <strong>de</strong>s peintures,et Lepsius a figure <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ssins qu'il prend, ainsi que Unger et Wilkinson, pour le Durra<strong>de</strong>s cultures mo<strong>de</strong>rnes 4. La taille et la forme <strong>de</strong> l'épi sont biendu Sorgho. Il est possible que cette espèce soit le Bochan, mentionnéune fois dans l'Ancien Testament s comme une céréaleavec laquelle on faisait du pain. Cependant le mot arabe actuelDochn s'applique au Sorgho sucré.Les noms vulgaires ne m'ont rien appris, a cause <strong>de</strong> leur sensou parce que souvent le même nom a été appliqué à différentsPanicum et Sorghum. Je ne puis en découvrir aucun qui soitcertain dans les langues anciennes <strong>de</strong> l'In<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> l'Asie occi<strong>de</strong>ntale,ce qui fait présumer une introduction antérieure <strong>de</strong> peu<strong>de</strong> siècles à l'ère chrétienne. “Aucun botaniste n'a mentionné le Durra comme spontané enEgypte ou en Arabie. Une forme analogue est sauvage dansl'Afrique équatoriale; mais R. Brown n'a pas pu la déterminerexactement et la flore <strong>de</strong> l'Afrique tropicale qui se publie àKew ne contient pas encore l'article <strong>de</strong>s Graminées. II reste doncuniquement l'assertion du Dp Bretsehnei<strong>de</strong>r que le Sorgho, <strong>de</strong>gran<strong>de</strong> taille, est indigène en Chine. Si c'est bien l'espèce, elle1.Pline,Hist.,1.18, c. 7. “ “,2. Cité par Unger, Die Pflanzen <strong>de</strong>salten hgyptens,p. 34.3. S. Bireh,dans Wilkinson,Mannersand customsof ancientJ£gyptiansyi878,vol. 2, p.4.' Les <strong>de</strong>ssins 427.<strong>de</strong> Lepsius sont reproduits dans Unger, l. c., et dans.WIlkinsoD, 1.c.5.Ezechiel,4, 9.6.Brown,Bot.of Congo, p. 54.

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