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Candolle, Alphonse de. Origine des plantes cultivées ... - EditAEFA

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SEIGLE 297<strong>plantes</strong> d'Orient. Il est possible que les Orges sauvages mentionnéespar d'anciens auteurs et par Olivier aient été VEor<strong>de</strong>umhexastichon, mais on n'en a aucune preuve.Sur les Orges en général.Nous venons <strong>de</strong> voir que la seule forme trouvée aujourd'huispontanée est la plus simple, la moins productive, VEor<strong>de</strong>umdistichon, dont la culture est préhistorique, comme celle <strong>de</strong>l'H. hexastichon. Peut-être Y H. vulgare est-il moins ancien <strong>de</strong>culture que les <strong>de</strong>ux autres?On peut tirer <strong>de</strong> ces données <strong>de</strong>ux hypothèses" 1° Une dérivation<strong>de</strong>s Orges à quatre et à six rangs <strong>de</strong> celle à <strong>de</strong>ux rangs,dérivation qui remonterait aux cultures préhistoriques, antérieuresà celles <strong>de</strong>s anciens Egyptiens constructeurs <strong>de</strong>s monuments.2° Les Orges à quatre et à six rangs seraient <strong>de</strong>s espècesjadis spontanées, éteintes <strong>de</strong>puis l'époque historique. Il seraitsingulier, dans ce cas, qu'il n'en restât aucune trace dans lesflores <strong>de</strong> la vaste région comprise entre l'In<strong>de</strong>, la mer Noireet l'Abyssinie, où l'on est à peu près assuré <strong>de</strong> la culture, aumoins <strong>de</strong> l'Orge à six rangs.Seigle. Secale cereale, Linné.Le Seigle n'est pas d'une culture très ancienne, si ce n'estpeut-être en Russie et en Thrace.On ne l'a pas trouvé dans les monuments égyptiens, et il n'apas <strong>de</strong> noms dans les langues sémitiques, même mo<strong>de</strong>rnes. Ilen est <strong>de</strong> même en sanscrit et dans les langues indiennes quidérivent du sanscrit. Ces faits concor<strong>de</strong>nt avec la circonstanceque le Seigle réussit mieux dans les pays septentrionaux quedans ceux du Midi, où généralement, à notre époque, il n'estpas cultivé. Le Dr Bretschnei<strong>de</strong>r 1 pense qu'il est inconnu auxagriculteurs chinois. Il doute <strong>de</strong> l'assertion contraire d'un auteurmo<strong>de</strong>rne et fait remarquer qu'une céréale mentionnéedans les mémoires <strong>de</strong> l'empereur Kanghi, qu'on peut soupçonnerêtre cette espèce, signifie d'après son nom Blé apporté <strong>de</strong> Russie.Or le Seigle, dit-il, est cultivé beaucoup en Sibérie. Il n'en estpas question dans les flores japonaises.Les anciens Grecs ne le connaissaient pas. Le premier auteurqui l'ait mentionné dans l'empire romain est Pline 2, qui parledu Secale, cultivé à Turin, au pied <strong>de</strong>s Alpes, sous le nom <strong>de</strong>Asia. Galien 3, né en 131 <strong>de</strong> notre ère, l'avait vu cultivé, enThrace et en Macédoine, sous le nom <strong>de</strong> Briza. Ces culturesparaissent peu anciennes, du moins en Italie, car on n'a pas1.Bretschnei<strong>de</strong>r,Onstudy,etc., p. 18,4i.2. Pline,Hist.,1.18,c. 16.3. Galenus,Dealimentis,1, 13, cité d'aprèsLenz,Bot.d. Alien, p. --jv.

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