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Candolle, Alphonse de. Origine des plantes cultivées ... - EditAEFA

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COURGEPÉPON 203sûrement pas sans <strong>de</strong> bons motifs que M. Clarke, dans la florerécente <strong>de</strong> l'In<strong>de</strong> anglaise, n'indique aucune localité hors <strong>de</strong>scultures.Les faits sont tout autres en Amérique.Une variété texana, Cucurbita texana, Asa Gray très voisine<strong>de</strong> l'ovata, d'après cet auteur, et qu'on rapporte sans hésitationaujourd'hui au C. Pepo, a été trouvée par Lindheimer « aubord <strong>de</strong>s fourrés et dans les bois humi<strong>de</strong>s, sur les rives duGuadalupe supérieur, avec les apparences <strong>de</strong> plante indigène. »Le D'-Asa Gray ajoute que c'est peut-être un effet <strong>de</strong> naturalisation.Cependant, comme il existe plusieurs espèces du genreCucurbita sauvages au Mexique et dans le sud-ouest <strong>de</strong>s Etats-Unis, on est amené naturellement à tenir l'assertion du collecteurpour bonne. Il ne paraît pas que d'autres botanistes aienttrouvé cette plante au Mexique ou aux Etats-Unis. Elle n'estmentionnée ni dans la Riologia centrali-americana <strong>de</strong> Hemsley,ni dans la flore récente <strong>de</strong> la Californie du Dr Asa Gray.Quelques synonymes ou échantillons <strong>de</strong> l'Amérique méridionale,attribués au C. Pepo, me paraissent bien douteux. II estimpossible <strong>de</strong> savoir ce que Molina 2 a entendu sous les noms <strong>de</strong>C. Siceratia et C. mammeata, qui paraissent d'ailleurs avoir été<strong>de</strong>s <strong>plantes</strong> <strong>cultivées</strong>. Deux espèces décrites brièvement dans levoyage <strong>de</strong> Spix et Martius (2, p. S36) et rapportées aussi auC. Pepo 3, sont indiquées, à l'occasion <strong>de</strong> <strong>plantes</strong> <strong>cultivées</strong>, surles bords du Rio Francisco. Enfin l'échantillon <strong>de</strong> Spruce, 2716,du Rio Uaupès, affluent du Rio Negro, que M. Cogniaux ne ditpas avoir vu et qu'il a rapporté d'abord au C. Pepo, ensuite auC. moschata, était peut-être cultivé ou naturalisé à la suite <strong>de</strong>quelque transport ou culture, malgré la rareté <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong>cette contrée.Les indications botaniques sont donc en faveur d'une originemexicaine ou du Texas. Voyons si les documents historiquessont conformes ou contraires à cette idée.Il est impossible <strong>de</strong> savoir si tel nom sanscrit, grec ou latin<strong>de</strong> Courge, s'applique à l'une <strong>de</strong>s espèces plutôt qu'à une autre.La forme du fruit est souvent la même, et les caractères distinctifsne sont jamais mentionnés par les anciens.Aucune Courge n'est figurée dans VHerbarius Pataviseimpressus, <strong>de</strong> 1485, antérieur à la découverte <strong>de</strong> l'Amérique;mais les auteurs du xvie siècle ont publié <strong>de</strong>s planches qui s'yrapportent. Je citerai les trois formes <strong>de</strong> Pepones figurées à lapage 406 <strong>de</strong> Dodoens, édition <strong>de</strong> 1557. Une quatrième, Peporotundus major, ajoutée dans l'édition <strong>de</strong> 1616, me paraît rerrtrerdans le C. maxima. Dans la figure du Pepo oblongus <strong>de</strong>1. A.Gray, Plantx Lindheimerianx,part. 2,p. 193.2. Molina, Hist.nat. du Chili,p. 377.3. Cogniaux,l. c., et Flora brasil., fasc.78,p. 21.4. Cogniaux,Fl. aras. etMonogr.Phan., 3, p. 547.

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