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Candolle, Alphonse de. Origine des plantes cultivées ... - EditAEFA

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POTIRON199,chau<strong>de</strong>. Maintenant, l'espèce est <strong>de</strong>venue spontanee autour aeshabitations, particulièrementdans les îles <strong>de</strong> la mer. « L'expressionhabitants <strong>de</strong> notre pays, al'air <strong>de</strong> signifer les colons plutôtque les indigènes. Entre la découverte <strong>de</strong> la Virginie, par Caboten 1497, ou les voyages <strong>de</strong> W. Raleigh en 1584, et les flores<strong>de</strong>s botanistes mo<strong>de</strong>rnes, il s'est écoulé plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux siècles, etles indigènes auraient eu le temps <strong>de</strong> répandre la culture <strong>de</strong>l'espèce, s'ils l'avaient reçue <strong>de</strong>s Européens. Mais le fait même<strong>de</strong> la culture par les Indiens à l'époque <strong>de</strong>s premières relationssur leur compte est douteux. Torrey et Gray lavaient mentionnécomme certain dans leur flore, publiée en 1830-40, etplus tard le second <strong>de</strong> ces habiles botanistes dans un articlesur les Cucurbitacées connues <strong>de</strong>s indigènes, ne cite pas le Calabashou Lagenaria. Je remarque la même omission dans unautre article spécial,sur le même sujet, publié plus récemment'.Potiron. Cucurbita maxima, Duchesne.En commençant l'énumération <strong>de</strong>s espèces du genre Cucurbita,je dois expliquer que la distinction, autrefois très difficile,<strong>de</strong>s espèces, a été fondée par M. Naudin d'une manière scientifique,au moyen d'une culture assidue <strong>de</strong>s variétés et d'expériencessur leur fécondation croisée. Il nomme espèces lesgroupes <strong>de</strong> formes qui ne peuvent pas se fécon<strong>de</strong>r mutuellementou dont les produitsn'ont pas été féconds et stables, et races ouvariétés les formes qui se croisent entre elles et donnent <strong>de</strong>sproduits féconds et variés. La suite <strong>de</strong>s expériences 5 l'a avertique l'établissement <strong>de</strong>s espèces sur cette base n'est pas sansexceptions mais dans le genre Cucurhta les faits physiologiauesconcor<strong>de</strong>nt avec les différences extérieures. M. Naudin aétabli les véritables caractères distinctifs <strong>de</strong>s Cucurbita maximaet C. Pepo. La premièrea les lobes <strong>de</strong> la feuille arrondis, lespédoncules à surface unie et les lobes <strong>de</strong> la corolle recourbésà l'extérieur la secon<strong>de</strong> a les lobes <strong>de</strong> la feuille aigus, les pé-.doncules marqués <strong>de</strong> côtes et sillons, la corolle rétrécie à labase, avec les lobes presque toujours dressés.oLes principales formes du Cucurbita maxima sont le Potironjaune, qui atteint quelquefois un poids énorme 6, le Potironturban ou Giraumon, le Courgeron, etc,s n~Les noms vulgaires et <strong>de</strong>s anciens auteurs ne cadrant pasavec les définitions botaniques, il faut se défier <strong>de</strong>s assertions1. Torreyet Gray,Flora oj N. Anterica,1, p. 544.2. Gray, dans American journal of science,im, vol. 24,p. 442.3.Trumbull,dansBulletinofthe Torreyclubof botany,vol. 6, ann. 1876,4. 69.Naudin,dansAnnales<strong>de</strong>ssc.nat., série4, vol. 6, p. 5; vol.12,p. 84.5.Ann. sc. nat., série4, vol.18,p. 160,vol. 19,p. 180.6. Jusqu'à 100 kilogr.,d'après Le bon jardinier, ibaO,p. 180.

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