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JOURNAL OF - Débats parlementaires de la 4e République

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6466 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU t SEPTEMBRE 19481Vité <strong>de</strong> 'Carrier exercée par le postu<strong>la</strong>nt nerelève pas du sa<strong>la</strong>riat et le c<strong>la</strong>sse dans <strong>la</strong>catégorio <strong>de</strong> travailleur indépendant; lui faitremarquer que l'intéressé a toujours travaillécomme journalier, soit pour extraire <strong>de</strong> <strong>la</strong>pierre, soit pour <strong>de</strong>s terrassements et rémunérépaT un sa<strong>la</strong>ire journalier; et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>si dans ces conditions il n'y a -pas lieuîle le considérer comme sa<strong>la</strong>rié pour l'obtention<strong>de</strong> <strong>la</strong>dite allocation et non pas commetravailleur indépendant.7530. — 7 septembre 1948. — M. JosephDixmier expose a M. le ministre du travail et<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un ancien patron,âgé <strong>de</strong> soixante <strong>de</strong>ux ans en 1939, a été, àl'époque, dans l'obligation <strong>de</strong> rechercher <strong>de</strong>soccupations; qu'il est <strong>de</strong>venu sa<strong>la</strong>rié pour lecompte <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux employeurs simultanément;qu'aucun d'eux n'a pensé à le faire immatriculeraux assurances sociales; qu'au cours <strong>de</strong>l'année 1940, ce vieux travailleur a été admisau bénéfice <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'ordonnancen° 45-170 du 2 février 19-45, modifiée par <strong>la</strong>loi n° 46 2153 du 7 octobre 4946, au titre dol'inaptitu<strong>de</strong> au travail; que <strong>la</strong> sécurité socialeémet <strong>la</strong> prétention <strong>de</strong> faire rembourserpar les employeur* les prestations allouées<strong>de</strong>puis le 1 er décembre 1946, et ajoute queceux-ci <strong>de</strong>vront lui verser trimestriellement,Jusqu'au décès du bénéficiaire, les allocationsdont elle ne ferait en quelque sorte quel'avance ; et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> : 1« si l'employé <strong>de</strong>vaitêtre obligatoirement immatriculé aux assurancessociales; 2° dans l'affirmative^ s'il ne•lui appartenait pas <strong>de</strong> provoquer personnellementson immatricu<strong>la</strong>tion; 8 ft si <strong>la</strong> sécuritésociale est fondée à solliciter l'application <strong>de</strong>sdispositions du <strong>de</strong>uxième alinéa du premierparagraphe <strong>de</strong> l'article 2 <strong>de</strong> l'ordonnance du2 février 1945, modifiée par <strong>la</strong> loi du 7 octobre4946, alors que l'allocation a été accordée nonen exécution dudit premier paragraphe (findo <strong>de</strong>rnière activité professionnelle) ; mais dusecond paragraphe (inaptitu<strong>de</strong> «u travail), lequeln'est assorti d'au«un recours à rencontre<strong>de</strong>s employeurs; 4 <strong>la</strong> portée exacte durecours prévu au premier paragraphe; 5° <strong>la</strong>juridiction compétente pour connaître du litigeélevé par <strong>la</strong> sécurité sociale; 6° si lesvieux travailleurs admis au bénéfice <strong>de</strong> l'allocationpeuvent continuer à percevoir celle-cidans le cas où ils re<strong>de</strong>viennent sa<strong>la</strong>riés ouexercent une activité rémunératrice.7531. — 7 septembre 1948. — M. Pierre Monte!,<strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre du travail et <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité sociale: 1 9 quels sont les droits<strong>de</strong>s fonctionnaires d'Etat contractuels en matière<strong>de</strong> congés ma<strong>la</strong>die; 2° si les fonctionnairescontractuels municipaux ont, en <strong>la</strong> matière,les mômes droits.7532. — 7 septembre 1948. — M. MauriceSchumann rappelle à M. le ministre du tra*vail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un sa<strong>la</strong>riégar<strong>de</strong> le bénéfice <strong>de</strong>s allocations <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ireunique, alors même que son conjoint a uneactivité <strong>de</strong> travailleur indépendant, si lesgains réalisés à l'occasion <strong>de</strong> cette activité nedépassent pas le tiers du sa<strong>la</strong>ire moyen départemental;et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si c'est le sa<strong>la</strong>iremoyen départemental servant <strong>de</strong> base au calcul<strong>de</strong>s prestations servies aux sa<strong>la</strong>riés quidoit servir comme base d'estimation ou s'ilconvient <strong>de</strong> prendre pour <strong>la</strong>dite base d'estimationle sa<strong>la</strong>ire moyen départemental utilisépour le calcul <strong>de</strong>s prestations familiales <strong>de</strong>stravailleurs indépendants.7533. — 7 septembre 1948. — M. MauriceSchumann expose à M. le ministre du travailet <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale que les caisses régionales« branche acci<strong>de</strong>nt du travail » imposentaux petites entreprises, en application <strong>de</strong>l'arrêté du 16 février 1948, <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> cotisationsbasés sur le risque le plus élevé <strong>de</strong>l'établissement, alors que leur activité estpolyvalente; il lui signale par exemple le cas<strong>de</strong> l'artisan peintre qui se consacre a <strong>de</strong>s travauxd'entretien et <strong>de</strong> décoration intérieure,aussi bien qu'à <strong>la</strong> peinture <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>; et lui<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s'il faudra attendre le résultat <strong>de</strong>stravaux <strong>de</strong>s commissions <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong>sentreprises, selon <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture annexéeau décret du 16 janvier 1947, pour obtenir unc<strong>la</strong>ssement juste ou si les définitions contenuesdans <strong>la</strong>dite nomenc<strong>la</strong>ture peuvent suffirecomme critère <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement.7534. — 7 septembre 1948. — M. MauriceSchumann expose à M. le ministre du travailet <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité sociale qu'un sa<strong>la</strong>rié dubâtiment avait indiqué à <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong> congépayé une date <strong>de</strong> départ en congé; qu'à eetfcemême date il tombe ma<strong>la</strong><strong>de</strong> et le mé<strong>de</strong>cintraitant lui prescrit du repos; que l'intéresséa loyalement signalé les faits à <strong>la</strong> caisse <strong>de</strong>sécurité sociale qui lui refuse, <strong>de</strong> ce fait, lesin<strong>de</strong>mnités journalières <strong>de</strong> l'assurance ma<strong>la</strong>die;et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le sa<strong>la</strong>rié peut, enaccord avec son patron, reporter son congé hune autre pério<strong>de</strong> et si, dans ce cas, <strong>la</strong> caisse<strong>de</strong> sécurité sociale sera obligée <strong>de</strong> lui payerles in<strong>de</strong>mnités journalières afférentes à <strong>la</strong>durée (<strong>de</strong> sa ma<strong>la</strong>die»TRAVAUX PUBLIAS, TRANSPORTSET TOURISME7535. — 7 septembre 1948. — M. LouisChrîsNaens <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le ministre <strong>de</strong>stravaux publics, <strong>de</strong>s transports et du tourisme;1° à quels gra<strong>de</strong>s correspon<strong>de</strong>nt chacune <strong>de</strong>séchelles <strong>de</strong> traitement A à M régissant <strong>la</strong>rémunération du personnel hoirs statut <strong>de</strong> <strong>la</strong>Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer français;2° le taux <strong>de</strong>s émoluments (toutes primes etIn<strong>de</strong>mnités comprises) -correspondant à chacune<strong>de</strong> ces échelles; 3» le nombre <strong>de</strong> hautsfonctionnaires c<strong>la</strong>ssés dans chacune <strong>de</strong> ceséchelles et appartenant : a) aux services centraux<strong>de</strong> <strong>la</strong> Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong>fer français ; b) à chacune <strong>de</strong>s régions à Pariset en province.7536. — 7 septembre 4948. — M. Jean Miniezexpose à M. le ministre <strong>de</strong>s travaux pu*folies, <strong>de</strong>s transports et du tourisme que <strong>la</strong>Société nationale <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer françaisretire, lorsqu'elles se remarient, les permis <strong>de</strong>circuler accordés aux veuves d'employés <strong>de</strong>chemin <strong>de</strong> fer, mais qu'ils leur sont à nouveauaccordé quand elles per<strong>de</strong>nt leur secondépoux; et il lui <strong>de</strong>r&an<strong>de</strong> si le même avantagene pourrait être étendu aux veuves remariéesqui obtiennent à leur profit un jugement <strong>de</strong>divorce.• • •REPONSES DES MINISTRESAUX QUESTIONS ECRITESFINANCES ET AFFAIRES ECONOMIQUES6474. — M. Bernant Paumier expose À M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affairéeéconomiques : qu'au moment où les pommes<strong>de</strong> terre se vendaient plus <strong>de</strong> 60 francsle kilogramme aux consommateurs, <strong>la</strong> S. G.G. G. avait soumis à Tadministfation un projetqui aurait permis l'apport, sur le marché, <strong>de</strong>pommes <strong>de</strong> terre d'Italie pouvant être vendues40-45 francs le kilogramme au détail;2° qu'aujourd'hui, alors que le prix à <strong>la</strong> production<strong>de</strong> <strong>la</strong> pomme <strong>de</strong> terre française est<strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 20 francs le kilogramme, le Gouvernementvient d'autoriser l'importation <strong>de</strong>1.500 tonnes en provenance d'Italie, au prixlimite <strong>de</strong> 21 francs le kilogramme, francofrontière, pour un prix <strong>de</strong> vente aux consommateurs<strong>de</strong> 33 francs. Etant donné que <strong>de</strong>telles mesures risquent <strong>de</strong> désorganiser lemarché <strong>de</strong>s pommes <strong>de</strong> terra, il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>quelles mesures il compte prendre pour remédierà cette situation. {Question du 4 juin1948).Réponse. — Alors que <strong>la</strong> récolte <strong>de</strong> pommes<strong>de</strong> terre <strong>de</strong> primeurs <strong>de</strong> l'Union française étaittrès abondante, le prix moyen <strong>de</strong> vente auxconsommateurs <strong>de</strong>s tubercules importées (Algérieen particulier) atteignait, en avril 1948:semaine du 4 au 11 avril, 51 francs le kilogramme;semaine du 11 au 18 avril 1948,59 francs le kilogramme. Devant cette fermeté<strong>de</strong>s cours qui risquait <strong>de</strong> fausser les prix <strong>de</strong>spommes <strong>de</strong> terre .primeurs métropolitaines»également abondantes, qui al<strong>la</strong>ient entrer encollecte, il a été décidé d'autoriser l'importationd'Italie au prix G. A. F. <strong>de</strong> 21 francs,d'un contingent <strong>de</strong> 1.500 tonnes, par avisparu au Journal officiel du 1 er mai. Le butrecherché était <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong>s prix métropolitains,l'importation <strong>de</strong> marchandise étrangèreà un prix inférieur n'a pas manqué <strong>de</strong> précipitercette baisse et, au bout d'un certaintemps, les prix français avaient rejoint lesprix italiens, mais il a été nécessaire, pourobtenir ce résultat, <strong>de</strong> proroger jusqu'au31 mai l'opération initialement prévue comme<strong>de</strong>vant se terminer le 16 mai. Les coursétaient, en effet, passés à: semaine du 3 au10 mai 1948, 5.2 francs le kilogramme; semaine•du 10 a-u 17 mai 1948, 45 francs le kilogramme ;semaine du 17 au 24 mai 1948, 34 francs lekilogramme. Il n'a été importé au total que900 tonnes sur 1.500,6863. — M. Albert Rigal signale à M. le SA»erétalre d'Etat aux finances et aux affaireséconomiques (affaires économiques et ravitail»lement) que, le 22 mal arrivait en gare <strong>de</strong>sAufrrais, par le train n. 100 <strong>de</strong> cacao enfève. Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le volume <strong>de</strong> choco<strong>la</strong>tprovenant <strong>de</strong>s usines françaises qui a pu êtreexporté en Amérique <strong>de</strong>puis le début ae l'année1948. (Question du 29 juin 1948.)Réponse. — Les quantités <strong>de</strong> choco<strong>la</strong>t exportéesou en cours d'exportation sur les Etats-Unis <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l'année 1948 s'élèventà 18.000 kilogrammes. Il est signalé que cechoco<strong>la</strong>t est fabriqué avec du sucre importésuivant <strong>la</strong> procédure IMEX, c'est-à-dire souscondition <strong>de</strong> réexportation sous forme <strong>de</strong> produitsfinis.7175. — M. Raymond Guyot <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. lesecrétaire d'Etat aux finances et aux affaireséconomiques (affaires économiques et ravitaillement):1° pour quelles raisons un détail<strong>la</strong>nten produits <strong>de</strong> Bretagne, ayant une carte l'autorisantà vendre <strong>de</strong> <strong>la</strong> charcuterie sous <strong>la</strong>légis<strong>la</strong>tion do Vichy (loi du 21 octobre iMî),doit acquitter le timbre professionnel, ai orsque ses concurrents, n'ayant pas eu <strong>la</strong> mêmeautorisation et vendant maintenaint autant <strong>de</strong>charcuterie que lui> sont exonérés <strong>de</strong> cettetaxe. Il semble, en effet, injuste qu'une teUére<strong>de</strong>vance instaurée sous Vichy continue àfrapper certains commerçants; 2° quelles mesuresil compte prendre (pour iremedier h cetétat <strong>de</strong> fait. (Question du 27 juillet 1948.)Réponse. — Les détail<strong>la</strong>nts en produits <strong>de</strong>Bretagne sont astreints dans l'absolue généralité<strong>de</strong>s cas, pour exercer leur négoce, à <strong>la</strong>détenition <strong>de</strong> <strong>la</strong> carte professionnelle <strong>de</strong> reven<strong>de</strong>ur<strong>de</strong> produis fabriqués <strong>de</strong> charcuterie(catégorie K). Ce titre, dont le renouvellementannuel donne lieu à perception d'unere<strong>de</strong>vance <strong>de</strong> 210 francs, a été institué par lerèglement n° 3 du bureau national <strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong>,édicté on vertu <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi du 27 septembre 1940,elle-même homologuée par l'oraotnna'nce du9 août 1944 portant rétablissement die <strong>la</strong> légalitérépublicaine sur le territoire continental.Par •conséquent, les commerçants en produits<strong>de</strong> charcuterie ae Bretagne qui croiraient pouvoiréchapper à l'obligation réglementaire <strong>de</strong>détenir <strong>la</strong> carte probes sio nielle afférente à leur,,activité commettent une infraction à <strong>la</strong> loidu 27 seiptembre 1940, et son* passibles <strong>de</strong>ssanc tions administrative» prévues à ce Jexte.

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