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Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...

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CHAPITRE 3. ETUDE DES CRISTAUX LIQUIDES COLONNAIRES EN SOLUTION3.3 Cristal liqui<strong>de</strong> colonnaire <strong>en</strong> bon solvant3.3.1 Solutions macroscopiques observées optiquem<strong>en</strong>tNous avons vu que le Pe4CEH se dissout jusqu’à <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s conc<strong>en</strong>trations dans le xylène,l’acétate d’éthyle <strong>et</strong> le dodécane (tableau 3.1). Chaque <strong>solution</strong>, <strong>de</strong> la plus diluée à la plusconc<strong>en</strong>trée, reste parfaitem<strong>en</strong>t transpar<strong>en</strong>te. De plus, nous n’observons aucun phénomène <strong>de</strong>diffusion ou <strong>de</strong> diffraction, donc pas d’interactions fortes avec la lumière. Il est raisonnabled’imaginer que ces obj<strong>et</strong>s ont <strong>de</strong>s tailles caractéristiques beaucoup plus p<strong>et</strong>ites que la longueurd’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> la lumière. De ce fait, l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la taille maximum <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s <strong>en</strong><strong>solution</strong> est inférieure à λ/10 soit 2 <strong>en</strong>viron 50 nm.Par ailleurs, <strong>en</strong>tre polariseurs croisés, les <strong>solution</strong>s ne sont pas biréfring<strong>en</strong>tes, elles sontoptiquem<strong>en</strong>t isotropes. Ainsi, il n’y a pas d’ordre à <strong>de</strong>s échelles comparables à la longueurd’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> la lumière. Ce résultat est assez original au vu <strong>de</strong> ce que nous avons décrit dans leparagraphe 1.2.3.4. Les agrégats <strong>de</strong> type colonnaire, qu’ils soi<strong>en</strong>t formés par <strong>de</strong>s OPV, <strong>de</strong>spyridylami<strong>de</strong>s trimésiques ou <strong>en</strong>core <strong>de</strong>s composés <strong>colonnaires</strong>, prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t tous <strong>de</strong>s <strong>solution</strong>sbiréfring<strong>en</strong>tes [48, 51].3.3.2 Diffusion dynamique <strong>de</strong> la lumièreNous avons <strong>de</strong>ux temps à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte. Le premier temps τ F associé au mo<strong>de</strong>rapi<strong>de</strong> <strong>et</strong> le second τ S associé au mo<strong>de</strong> l<strong>en</strong>t (figure 3.6). Ces <strong>de</strong>ux temps sont très éloignésl’un <strong>de</strong> l’autre (τ F ≈ 10 µs <strong>et</strong> τ S ≈ 0.05 s). Entre, nous remarquons l’exist<strong>en</strong>ce d’un plateauhorizontal que l’on note C . Ce plateau nous sera utile dans le paragraphe 3.3.2.3.3.3.2.1 Etu<strong>de</strong> du premier mo<strong>de</strong>Dans ce paragraphe, nous nous intéressons à la partie <strong>de</strong> la courbe <strong>de</strong> corrélation C(t)pour laquelle t ≪ τ S . L’expression <strong>de</strong> |g 1 (t)| 2 s’écrit selon l’équation 3.17. Le mo<strong>de</strong> rapi<strong>de</strong>se relaxe tandis que le mo<strong>de</strong> l<strong>en</strong>t n’a pas <strong>en</strong>core comm<strong>en</strong>cé. Dans l’expression <strong>de</strong> |g 1 (t)| 2 , la( ) 2Aprés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> SA S +A Fr<strong>en</strong>d compte <strong>de</strong> ce phénomène.2 avec λ ≃ 500 nm, la longueur d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> la lumière65

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