Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...
Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...
Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
3.2. TECHNIQUES UTILISÉES3.2.2 La diffraction <strong>de</strong>s rayons XDans c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> sur la dis<strong>solution</strong> du Pe4CEH dans différ<strong>en</strong>ts solvants <strong>organique</strong>s, nouscherchons à savoir si les molécules discotiques s’organiss<strong>en</strong>t sous forme <strong>de</strong> colonnes <strong>en</strong> <strong>solution</strong>.Si tel est le cas, la technique <strong>de</strong> diffraction <strong>de</strong>s rayons X perm<strong>et</strong> d’accé<strong>de</strong>r aux paramètresstructuraux <strong>de</strong> la mésophase <strong>en</strong> <strong>solution</strong> à savoir la distance inter-colonnes <strong>et</strong> surtoutl’espacem<strong>en</strong>t irrégulier <strong>en</strong>tre les disques au sein <strong>de</strong>s colonnes (ordre liqui<strong>de</strong>). Elle perm<strong>et</strong>aussi d’obt<strong>en</strong>ir <strong>de</strong>s r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts sur l’ordre local <strong>de</strong> la phase, c’est-à-dire au niveau <strong>de</strong>sarrangem<strong>en</strong>ts moléculaires à courte distance.3.2.2.1 ContrasteEn diffusion <strong>de</strong>s rayons X, le contraste est dû aux modulations <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité électronique,noté ρ <strong>et</strong> qui s’exprime <strong>en</strong> (e − / Å3 ), <strong>en</strong>tre le matériau <strong>et</strong> son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Dans notrecas, il s’agit <strong>de</strong> distinguer le cristal liqui<strong>de</strong> colonnaire du solvant qui l’<strong>en</strong>toure. Le Pe4CEHest l’association <strong>en</strong>tre un cœur aromatique <strong>de</strong> pérylène <strong>et</strong> <strong>de</strong>s chaînes aliphatiques. Il fautdonc différ<strong>en</strong>cier la <strong>de</strong>nsité électronique du cœur aromatique, <strong>de</strong>s chaînes aliphatiques <strong>et</strong> dusolvant (figure 3.7). Pour cela nous avons utilisé la relation 1 3.15.ρ = N A.Z.µ.10 24M(3.15)oùN A : nombre d’Avogadro (N A = 6, 02.10 23 mol −1 )Z : nombre d’électronsM : masse molaire (g.mol −1 )µ : masse volumique (g.cm −3 )Leur masse volumique étant connue, c<strong>et</strong>te relation s’applique très bi<strong>en</strong> aux solvants <strong>organique</strong>s.En revanche, il est nécessaire <strong>de</strong> déterminer l’expression <strong>de</strong> la masse volumique duPe4CEH. En considérant un arrangem<strong>en</strong>t hexagonal <strong>de</strong>s colonnes dans lequel les moléculessont espacées <strong>de</strong> e stacking = 6 Å [38], nous obt<strong>en</strong>ons l’expression 3.16 :1 Dans c<strong>et</strong>te expression, nous multiplions par 10 24 pour obt<strong>en</strong>ir la <strong>de</strong>nsité électronique ρ <strong>en</strong> (e − / Å3 )62