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Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...

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3.2. TECHNIQUES UTILISÉEScelle du rayonnem<strong>en</strong>t inci<strong>de</strong>nt. Le champ électrique total diffusé −→ Ed, <strong>de</strong> vecteur d’on<strong>de</strong> −→ k <strong>de</strong>st alors simplem<strong>en</strong>t la somme <strong>de</strong>s champs élém<strong>en</strong>taires rayonnés par chaque dipôle.Du fait <strong>de</strong> l’agitation thermique, les molécules tourn<strong>en</strong>t <strong>et</strong> se déplac<strong>en</strong>t. La dynamique <strong>de</strong>sfluctuations d’une gran<strong>de</strong>ur A est caractérisée par sa fonction d’autocorrélation temporelle :C(τ) = 〈A(t)A(t + τ)〉 =limT −→∞12T∫ T−TA(t)A(t + τ)dt (3.1)C<strong>et</strong>te fonction nous révèle la façon dont sont reliées les valeurs <strong>de</strong> A à <strong>de</strong>ux instants quidiffér<strong>en</strong>t d’une durée τ. Nous pouvons <strong>en</strong> tirer les propriétés suivantes : lorsque t = 0, lacorrélation est totale (équation 3.2) <strong>et</strong>, lorsque t −→ ∞, la décorrélation <strong>en</strong>tre les valeurs <strong>de</strong>A est complète (équation 3.3).〈A(0)A(0)〉 = 〈A 2 〉 (3.2)〈A(0)A(∞)〉 = 0 (3.3)En diffusion dynamique <strong>de</strong> la lumière nous avons accès expérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t, à la fonctiond’autocorrélation <strong>de</strong> l’int<strong>en</strong>sité diffusée 〈I(q, t)I(q, 0)〉. Le schéma typique d’une telleexpéri<strong>en</strong>ce est indiquée sur la figure 3.5. Le détecteur utilisé <strong>en</strong> diffusion <strong>de</strong> lumière n’est <strong>en</strong>fait pas s<strong>en</strong>sible au champ électrique qu’il reçoit, mais a son int<strong>en</strong>sité. Un corrélateur réalise<strong>en</strong>suite la fonction d’autocorrélation normalisée g 2 (t) <strong>de</strong> l’int<strong>en</strong>site diffusée :g 2 (t) =〈I(q, t)I(q, 0)〉〈I(q, 0)〉 2 (3.4)Si le champ diffusé est une variable aléatoire qui obéit à la statistique gaussi<strong>en</strong>ne, <strong>et</strong> si levolume diffusant est suffisamm<strong>en</strong>t grand, on peut montrer que la fonction d’autocorrélationtemporelle normée du champ électrique diffusé g 1 (t), est reliée à g 2 (t) par la relation 3.5 [70] :g 2 (t) = 1 + α|g 1 (t)| 2 (3.5)où α représ<strong>en</strong>te le facteur <strong>de</strong> cohér<strong>en</strong>ce spatiale.En mesurant la fonction d’autocorrélation C(t) à différ<strong>en</strong>ts angles, c’est-à-dire pour différ<strong>en</strong>tsvecteurs d’on<strong>de</strong>s, on détermine le coeffici<strong>en</strong>t <strong>de</strong> diffusion appar<strong>en</strong>t D <strong>de</strong>s particules56

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