Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...
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CHAPITRE 1. CELLULES SOLAIRES ET MATÉRIAUX ORGANIQUESFig. 1.7 – 2,3,6,7,10,11-hexa-(1,4,7-trioxaoctyl)-triph<strong>en</strong>yl<strong>en</strong>e. Ce matériau forme une phaselyotrope.1.2.3.2 Les lyotropesLe système lyotrope le plus connu est celui obt<strong>en</strong>u <strong>en</strong> dissolvant <strong>de</strong>s molécules <strong>de</strong> savondans <strong>de</strong> l’eau. Les molécules <strong>de</strong> savon sont amphiphiles ; elles sont constituées d’une têtepolaire hydrophile <strong>et</strong> d’une longue chaîne hydrophobe. En <strong>solution</strong>, ces molécules s’autoorganis<strong>en</strong>t<strong>en</strong> créant <strong>de</strong>s structures à l’échelle nanomètriques. Ainsi pour une conc<strong>en</strong>tration<strong>en</strong> poids <strong>de</strong> 40 à 50 %, une phase biréfring<strong>en</strong>te se forme [36]. Les rayons X m<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> évi<strong>de</strong>nceque les molécules form<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s agrégats <strong>en</strong> forme <strong>de</strong> colonnes qui s’organis<strong>en</strong>t suivant un réseauhexagonal. A partir <strong>de</strong> 60% un phase lamellaire L α apparaît.Certains <strong>cristaux</strong> liqui<strong>de</strong>s discotiques prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une phase lyotrope dans l’eau. Parexemple, le cristal liqui<strong>de</strong> colonnaire à base <strong>de</strong> triph<strong>en</strong>yl<strong>en</strong>e (figure 1.7) prés<strong>en</strong>te une phaseisotrope <strong>en</strong> <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> wt = 25%, nématique <strong>de</strong> wt = 25% à 42% <strong>et</strong> <strong>en</strong>fin cholestérique aprèswt = 42% [37]. La diffusion <strong>de</strong>s rayons X révèle qu’<strong>en</strong> <strong>solution</strong> ce discotique s’agrège sousforme <strong>de</strong> colonnes dont la taille augm<strong>en</strong>te avec la conc<strong>en</strong>tration <strong>et</strong> diminue avec la température.De plus, les phases isotropes <strong>et</strong> nématiques sont constituées <strong>de</strong> colonnes <strong>de</strong> p<strong>et</strong>itestailles (6 à 8 molécules par colonne) où la distance inter-moléculaire est <strong>de</strong> 3.5 Å. C<strong>et</strong>tevaleur est i<strong>de</strong>ntique à celle <strong>de</strong> nombreux mésogènes thermotropes [35, 38, 39].1.2.3.3 Les chromoniquesLes chromoniques sont <strong>de</strong>s mésogènes amphiphiles qui n’ont pas <strong>de</strong> propriétés <strong>de</strong> surfactant[40]. Ces molécules sont sous forme <strong>de</strong> disque ou <strong>de</strong> “plan” <strong>et</strong> sont plutôt aromatiques21