13.07.2015 Views

Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...

Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...

Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CHAPITRE 3. ETUDE DES CRISTAUX LIQUIDES COLONNAIRES EN SOLUTIONalors qu’il l’est à wt = 81% dans le xylène (tableau 3.1). A part cela, nous observons lesmêmes phénomènes que ceux décrits <strong>en</strong> bon solvant.Ainsi, les <strong>solution</strong>s <strong>de</strong> Pe4CEH dans le di<strong>et</strong>hyl succinate ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong> diffusionni <strong>de</strong> diffraction. Les <strong>solution</strong>s rest<strong>en</strong>t parfaitem<strong>en</strong>t transluci<strong>de</strong>s. De plus, <strong>en</strong>tre polariseurs,aucune biréfring<strong>en</strong>ce n’est observée.L’emploi d’ultrasons ne change ri<strong>en</strong> à toutes ces observations. En revanche, les ultrasonsperm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t <strong>de</strong> solubiliser <strong>de</strong>s conc<strong>en</strong>trations supérieures à wt = 12%. Mais rapi<strong>de</strong>m<strong>en</strong>t aprèsl’arrêt <strong>de</strong>s ultrasons, nous constatons la formation d’un gel. Il est alors possible <strong>de</strong> r<strong>et</strong>ournerle pilulier sans que le gel ne tombe.3.5.2 Diffusion dynamique <strong>de</strong> la lumièreNous avons étudié plusieurs <strong>solution</strong>s <strong>de</strong> Pe4CEH dans le diéthyl succinate, telles quewt < 12%. Ces <strong>solution</strong>s ont été préparées suivant le protocole décrit au paragraphe 3.2.1.4.Considérons la figure 3.33, qui représ<strong>en</strong>te les variations <strong>de</strong> la courbe d’autocorrélation associéesà plusieurs conc<strong>en</strong>trations. L’angle d’analyse est fixé à 40 <strong>de</strong>grés. Si, <strong>en</strong> bon solvant ilexiste <strong>de</strong>ux temps <strong>de</strong> relaxation distincts, typiquem<strong>en</strong>t autour <strong>de</strong> t ≃ 10µs <strong>et</strong> t ≃ 0.05s ; <strong>en</strong>mauvais solvant, les temps <strong>de</strong> relaxation sont au moins au nombre <strong>de</strong> trois, dont le premierest obt<strong>en</strong>u pour t ≃ 100µs. Les rayons hydrodynamiques associés au premier temps dans lediéthyl succinate rest<strong>en</strong>t faibles <strong>et</strong> comparables aux R H obt<strong>en</strong>us dans les bons solvants <strong>en</strong>régime dilué (tableau 3.5).Les autres temps <strong>de</strong> relaxation sont proches <strong>de</strong> 5 ms ou <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong>. Mais, dans ces<strong>de</strong>ux cas, la ligne <strong>de</strong> base faiblem<strong>en</strong>t plate r<strong>en</strong>d impossible tout ajustem<strong>en</strong>t pour extraire lestemps <strong>de</strong> relaxation associés à ces <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s.3.5.3 Diffusion statique <strong>de</strong> la lumièreSur la figure 3.34, nous représ<strong>en</strong>tons les variations du logarithme <strong>de</strong> l’int<strong>en</strong>sité <strong>en</strong> fonctiondu logarithme du vecteur d’on<strong>de</strong>. Deux <strong>solution</strong>s sont étudiées : une <strong>de</strong> très faible conc<strong>en</strong>tration,wt = 4%, <strong>et</strong> l’autre à la limite <strong>de</strong> la solubilité, wt = 11%.La p<strong>en</strong>te <strong>de</strong> la <strong>solution</strong> diluée est presque nulle, -0.35 . Les agrégats sembl<strong>en</strong>t donc être<strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites tailles. En revanche, pour la <strong>solution</strong> plus conc<strong>en</strong>trée, wt = 11%, nous faisons les97

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!