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Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...

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3.5. CRISTAL LIQUIDE COLONNAIRE EN MAUVAIS SOLVANT3.4.3 Des résultats paradoxaux !Nous avons vu que les répliques analysées <strong>en</strong> cryofracture m<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t <strong>en</strong> évi<strong>de</strong>nce la prés<strong>en</strong>ce<strong>de</strong> dislocations vis ce qui suggère un réseau cristallin sous-jac<strong>en</strong>t. Or, la diffraction <strong>de</strong>s rayonsX nous montre qu’aucun réseau n’est sondé. Ensuite, la remontée <strong>de</strong> l’int<strong>en</strong>sité aux p<strong>et</strong>itsvecteurs d’on<strong>de</strong>, obt<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> diffusion statique <strong>de</strong> la lumière indique <strong>de</strong>s agrégats d’une tailleau moins supérieure à 3 µm. Cep<strong>en</strong>dant, les observations au microscope optique, <strong>en</strong>tre lame<strong>et</strong> lamelle scellées, <strong>de</strong> <strong>solution</strong>s même très conc<strong>en</strong>trées ne confirm<strong>en</strong>t pas la prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> telsobj<strong>et</strong>s.Ainsi, l’interprétation <strong>de</strong> la diffusion statique <strong>de</strong> la lumière <strong>et</strong> <strong>de</strong> la cryofracture neconverg<strong>en</strong>t pas avec les résultats obt<strong>en</strong>us par les autres expéri<strong>en</strong>ces réalisées. L’hypothèseselon laquelle seules <strong>de</strong>s colonnes <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites tailles se form<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>solution</strong>, n’est pas complète.Toutefois, nous pouvons concilier l’abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> réseau <strong>en</strong> diffraction <strong>de</strong>s rayons X <strong>et</strong> lacryofracture <strong>en</strong> invoquant un réseau à grand pas <strong>de</strong> symétrie hexagonale ou lamellaire. Deplus, le signal <strong>de</strong> la diffusion statique pourrait alors être interprété comme les fluctuationsélastiques d’un réseau à gran<strong>de</strong> échelle. Une expéri<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s rayons X à très p<strong>et</strong>itsangles convi<strong>en</strong>drait alors pour vérifier c<strong>et</strong>te hypothèse.3.5 Cristal liqui<strong>de</strong> colonnaire <strong>en</strong> mauvais solvant3.5.1 Solutions macroscopiques observées optiquem<strong>en</strong>tLes solvants “classiques” <strong>et</strong> même les solvants aliphatiques comme le p<strong>en</strong>tane ou le dodécanesont <strong>de</strong> bons solvants pour le Pe4CEH. Il n’existe pas <strong>de</strong> nombreux solvants <strong>organique</strong>squi soi<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s mauvais solvants du Pe4CEH.Le di<strong>et</strong>hyl succinate est le mauvais solvant que nous avons utilisé. Ses propriétés physiquessont regroupées dans le tableau 3.1 page 54. Il possè<strong>de</strong> un indice <strong>de</strong> réfraction très inférieurau Pe4CEH ce qui offre un bon contraste <strong>en</strong> diffusion <strong>de</strong> la lumière.En mauvais solvant, la seule différ<strong>en</strong>ce, visible macroscopiquem<strong>en</strong>t, est due au fait quele cristal liqui<strong>de</strong> se dissout pour <strong>de</strong>s conc<strong>en</strong>trations bi<strong>en</strong> inférieures à celles obt<strong>en</strong>ues <strong>en</strong> bonsolvant. Ainsi, à partir <strong>de</strong> wt = 12%, le Pe4CEH <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t insoluble dans le diéthyl succinate96

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