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Etudes de cristaux liquides colonnaires en solution organique et en ...

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CHAPITRE 3. ETUDE DES CRISTAUX LIQUIDES COLONNAIRES EN SOLUTION3.2 <strong>et</strong> 2.2). Sur la figure 3.32, nous remarquons que, dans c<strong>et</strong>te gamme <strong>de</strong> vecteurs d’on<strong>de</strong>s,l’int<strong>en</strong>sité <strong>de</strong> la <strong>solution</strong> ayant subi les ultrasons est n<strong>et</strong>tem<strong>en</strong>t supérieure au signal <strong>de</strong> la<strong>solution</strong> qui n’a pas été soumise aux ultrasons. C<strong>et</strong>te augm<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> l’int<strong>en</strong>sité peut s’expliquerpar une addition du signal dû aux chaînes aliphatiques <strong>et</strong> à l’ordre liqui<strong>de</strong>. Ainsi,pour l’échantillon ayant été soumis aux ultrasons, il semblerait que l’ordre liqui<strong>de</strong> se soit déplacévers les p<strong>et</strong>its vecteurs d’on<strong>de</strong>s autour <strong>de</strong> q ≃ 1.3 Å−1 ce qui correspond à une distanced ≃ 5 Å.Le modèle suivant r<strong>en</strong>d compte du rôle <strong>de</strong>s ultrasons dans la préparation <strong>de</strong>s <strong>solution</strong>s.Pr<strong>en</strong>ons <strong>de</strong>ux molécules discotiques séparées d’une distance e. Les forces d’interaction <strong>en</strong>treces <strong>de</strong>ux molécules sont symbolisées par un ressort (figure 3.30). Sans emploi d’ultrasons,lors <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong>s colonnes, les molécules sont espacées autour d’une distance moy<strong>en</strong>ne<strong>de</strong> 3.5 Å comme <strong>en</strong> témoign<strong>en</strong>t les expéri<strong>en</strong>ces <strong>de</strong> diffraction <strong>de</strong>s rayons X <strong>en</strong> <strong>solution</strong> (figure3.22).En revanche, si la <strong>solution</strong> est passée aux ultrasons, l’écart <strong>en</strong>tre les cœurs aromatiquesaugm<strong>en</strong>te. Au sein d’une colonne, le mouvem<strong>en</strong>t oscillant <strong>de</strong>s molécules discotiques crée unmo<strong>de</strong> <strong>de</strong> relaxation l<strong>en</strong>t. Une dynamique intra-colonne s’opère (figure 3.31). Les ressortsjouant le rôle <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> rappel, nous pouvons imaginer la colonne s’étirer puis se rétractertelle un “accordéon”. Les ultrasons allong<strong>en</strong>t la distance <strong>en</strong>tre <strong>de</strong>ux molécules discotiques cequi perm<strong>et</strong> au solvant <strong>de</strong> s’<strong>en</strong>gouffrer dans c<strong>et</strong> espace. Or, comme les molécules <strong>de</strong> dodécanesont bi<strong>en</strong> plus grosses que celles <strong>de</strong> l’acétate d’éthyle, elles ont plus <strong>de</strong> difficulté à s’insérer<strong>en</strong>tre <strong>de</strong>ux molécules. Cela pourrait expliquer pourquoi, avec l’utilisation d’ultrasons, lesecond temps apparaît dans l’acétate d’éthyle mais pas dans le dodécane (figure 3.13 <strong>et</strong> 3.14).Nous pouvons p<strong>en</strong>ser que, sans ultrasons, le second temps correspond <strong>en</strong> fait à la gênestérique <strong>de</strong>s colonnes. En revanche, lorsque les ultrasons sont appliqués, ils <strong>en</strong>traîn<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>régime dilué, un mo<strong>de</strong> l<strong>en</strong>t associé au mouvem<strong>en</strong>t oscillant <strong>de</strong>s colonnes ; <strong>en</strong> régime conc<strong>en</strong>trés’ajoute aussi la gêne stérique <strong>de</strong>s colonnes. Les ultrasons augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la proportion du secondtemps ce qui correspond bi<strong>en</strong> à ce que nous avons constaté sur la figure 3.19, où pour unemême conc<strong>en</strong>tration, le poids relatif du mo<strong>de</strong> l<strong>en</strong>t est plus important lorsque les <strong>solution</strong>sn’ont pas subi d’ultrasons.93

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