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dans la frontière supérieure en contact avec I'air latension capillaire et <strong>le</strong>s conditions sont <strong>le</strong>s mêmes quedans <strong>le</strong>s zones voisines, la distribution de la pressiondans I'eau est plus grande que cel<strong>le</strong> qui correspondaità une loi linéaire et est seu<strong>le</strong>ment équilibrée par unéréduction du rayon des'.rtrénisques d'eau entre <strong>le</strong>sgrains. Un écou<strong>le</strong>ment continu vers la surface d'établitainsi, comme par exemp<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s zones désertiquespendant <strong>le</strong>s périodes sèches sous une action solaireintense.Si I'on considère <strong>le</strong>s conditions et <strong>le</strong> mécanisme derupture cités ci-dessus, il apparaît que la fissurationlongitudina<strong>le</strong> se produit lorsque I'on a :a) une alternance des saisons sèches et pluvieuses,avec une forte action solaire pendant <strong>le</strong>s périodessèches;b) une action capillaire intense, dans <strong>le</strong> sol natureld'assise et dans <strong>le</strong> remblai lui-même. La nappe doitêtre proche de la surface du sol naturel commec'est <strong>le</strong> cas des zones plates ou des dépressions;c) une utilisation de sols susceptib<strong>le</strong>s d'avoir d'importantschangements volu miques lorsque la teneu r eneau varie.Ces conditions sont très fréquentes au Mexique. Si enplus el<strong>le</strong>s sont accompagnées de I'utilisation dans <strong>le</strong>souvrages en terre de sols ayant une proportionconsidérab<strong>le</strong> de particu<strong>le</strong>s fines et par I'emploisystématique du compactage, on comprend pourquoila fissuration longitudina<strong>le</strong> est un sérieux problèmepour <strong>le</strong>s routes mexicaines. Ceci explique en mêmetemps I'intérêt des ingénieurs mexicains pour ce sujet,qui a été étudié depuis plus de dix ans par " ElSecretaria de Asentamientos Humanos y ObrasPûblicas > et par " l'lnstituto de Ingenierfa " del'Université Nationa<strong>le</strong>.Trois objectifs ont guidé <strong>le</strong>s travaux de recherche deces deux organismes :a) connaître <strong>le</strong>s conditions de chantier qui mènent à lafissuration, savoir comment la fissuration évolue etproposer des mesures pour la corriger lorsqu'el<strong>le</strong>est déjà visib<strong>le</strong>, ou pour la prévenir, ou pourl'éliminer dans <strong>le</strong>s nouveaux projets;b) déterminer expérimenta<strong>le</strong>ment quels sont <strong>le</strong>s sols<strong>le</strong>s plus cou ramment associés au problème defissuration et établir des critères pour <strong>le</strong>s dépisteren développant des méthodes de classification dessols en fonction de <strong>le</strong>ur sensibilité à ce phénomène;c) confirmer expérimenta<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s mécanismes quiengendrent ce problème et déterminer <strong>le</strong>u rscorrélations quantitatives avec <strong>le</strong>s conditions surchantier et <strong>le</strong>ur évolution.1 Recherche sur chantierCompte tenu des brusques changements de climatentre <strong>le</strong>s saisons sèches et <strong>le</strong>s saisons fortementpluvieuses, couramment observés au Mexique, on s'estintéressé à la réponse des sols et des remblais auxchangements volumiques. Considérons <strong>le</strong>s dilatationsd'une route tvbique construite sur rrn sol argi<strong>le</strong>ux,présentées sur la figure 1; il s'agit d'un remblai de1,5 m de hauteur constitué par un sol ayant une grandeproportion de particu<strong>le</strong>s fines. Le sol naturel a subi desgonf<strong>le</strong>ments assez notab<strong>le</strong>s à la fin de la période despluies (ligne en pointillé) par rapport à la positioninitia<strong>le</strong> rencontrée à la fin de la période sèche (ligne entrait continu). On remarquera que la tranchée latéra<strong>le</strong>est trop près de la structure et qu'el<strong>le</strong> a été inondée. Onremarquera aussi que <strong>le</strong> corps du remblai n'a pasbougé par rapport aux talus et au sol naturel d'assise.Ce schéma est en bon accord avec <strong>le</strong>s hypothèsesi ndiquées précédemment.Plusieurs études in situ ont porté sur <strong>le</strong>s variations dela teneur en eau des remblais et des sols d'assise, avecdes carottages et des essais de laboratoire.La figure 2a correspond à un remblai de 4 m de hautconstruit avec un sab<strong>le</strong> argi<strong>le</strong>ux, issu de la décompositionet de la désintégration partiel<strong>le</strong> d'un schiste. Lapartie centra<strong>le</strong> du remblai est constituée par une argi<strong>le</strong>,produit de décomposition tota<strong>le</strong> de la même roche; <strong>le</strong>sol d'assise est composé de cette même argi<strong>le</strong>. Ceci estun cas de modernisation et d'élargissement et <strong>le</strong>remblai argi<strong>le</strong>ux initial est couvert et protégé par unsab<strong>le</strong> argi<strong>le</strong>ux. Les chiffres entre parenthèses indiquent<strong>le</strong>s teneurs en eau à la fin de la construction,correspondant dans ce cas à la fin de la saison desplu ies.A cette première étape, la surface du remblai n'a pasété protégée. Le sab<strong>le</strong> argi<strong>le</strong>ux a été compacté à 95 %de la densité sèche maxima<strong>le</strong> Proctor Standard, avec17,5 o/o de teneur en eau optima<strong>le</strong> et I'argi<strong>le</strong> inférieure aété compactée à 90 "/" du Proctor Standard et avec uneteneur en eau optima<strong>le</strong> de 37,5 o/".La figure 2 b montre <strong>le</strong> même remblai Ron protégé à lafin de la période sèche. Les chiffres entre parenthèsesreprésentent toujours <strong>le</strong>s teneurs en eau mesurées et<strong>le</strong>s chiff res sans parenthèses correspondent auxvariations volumiques en pourcentage observées dans<strong>le</strong> remblai. On notera que <strong>le</strong> remblai argi<strong>le</strong>ux initial n'apas eu de changements sensib<strong>le</strong>s, comparés à ceux dusol d'assise et du sab<strong>le</strong> argi<strong>le</strong>ux.rl|{qulH1l{ulEcr=Ets23l-,'ffiuclfE/ L l,5+ +\+f6gzlozo$f, ECHE ttE 1:200ECHE LtE 1..2nnolrt27 27 28ft+ / :'-t \r\29 30 31t++\-------DGTT ERATEITFPTACE }I ETTSFig. 1 Déplacements du sol dans une section naturel<strong>le</strong>REVUE FRANÇA|SE DE GEOTECHNIOUE NUMERO 19 53

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