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l’affection est restreint en France à <strong>la</strong> mé<strong>la</strong>ncolie intermittente, en Allemagne aux dépressionsendogènes bipo<strong>la</strong>ires. En sont retranchées <strong>la</strong> mé<strong>la</strong>ncolie simple (Ey, Guiraud), les dépressionspsychogènes (Lange) et unipo<strong>la</strong>ires (Leonhard, Angst, Perris). La conception restrictive, nonhallucinatoire, de <strong>la</strong> paranoïa est admise par Sérieux et Capgras (1909), <strong>dans</strong> les descriptionsde <strong>la</strong> constitution paranoïaque, puis <strong>dans</strong> <strong>la</strong> thèse de Lacan (1932). Malgré son abandon enAllemagne, <strong>la</strong> paraphrénie est toujours isolée en France au sein des délires chroniques.[résumé d'auteur]MIRABEL SARRON CThérapies comportementales et cognitives et troubles de l'humeurANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 595-605http://www.em-premium.com/article/669296Différentes psychothérapies sont proposées aux patients déprimés, parmi lesquelles lesthérapies comportementales et cognitives (TCC). Ce sont des thérapies brèves qui ont montréleur efficacité <strong>dans</strong> l’accélération de <strong>la</strong> rémission clinique et <strong>la</strong> diminution du taux des récidivesdépressives. Elles agissent à plusieurs niveaux : au niveau des symptômes en remettant lepatient en activité, au niveau des modes de pensée dépressifs et au niveau des vulnérabilitéspsychologiques personnelles appelées 'schémas cognitifs', qui contribuent fortement à l’étatdépressif et à ses rechutes. La TCC possède ses indications qui sont déterminées après desentretiens préliminaires, ou 'analyse fonctionnelle', pratiqués par un thérapeute ayant suivi uneformation spécifique en TCC. Nous présentons <strong>dans</strong> ce dossier les différents modèlescomportementaux et cognitifs auxquels se réfèrent les TCC <strong>dans</strong> les troubles de l’humeur, lesétudes d’évaluation de ces thérapies <strong>dans</strong> leurs différents champs d’application actuels. Nousdécrivons ensuite le déroulement d’une thérapie à partir d’un cas clinique. Si les pratiquesthérapeutiques ont évolué depuis 30 ans, les TCC conservent toujours leurs objectifs principauxd’améliorer l’humeur ou les symptômes résiduels et de diminuer le taux de rechutes etrécidives, y compris <strong>dans</strong> les nouvelles approches de pleine conscience ou 'mindfulness-<strong>base</strong>dcognitive therapy'. [résumé d'auteur]LUAUTE Jean-Pierre, KOPP N, SALADINI O, NESPOR C, LUAUTE JLe cerveau de Vacher et les savants : première partie. Des crimes au châtiment.Diagnostic cliniqueANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 545-551http://www.em-premium.com/article/669280Joseph Vacher, le célèbre tueur en série, fut reconnu responsable de ses actes et guillotiné à <strong>la</strong>fin du xixe siècle. Son cerveau fut examiné par d’éminents savants qui espéraient trouver despreuves en faveur de l’aliénation du meurtrier. La découverte qu’une des sœurs de Vacher étaitdécédée <strong>dans</strong> un tableau de démence présénile – qui s’était manifesté initialement par destroubles de l’humeur – et donc que Vacher avait pu être porteur d’une pathologie héréditaire, aamené à revoir les documents de son dossier. Cette revue apporte des arguments en faveurd’un diagnostic de psychose schizo-affective. Une atteinte surajoutée du lobe temporal est uneautre hypothèse permise par les connaissances actuelles. [résumé d'auteur]2 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


LUAUTE Jean-Pierre, KOPP N, SALADINI O, NESPOR C, LUAUTE JLe cerveau de Vacher et les savants, deuxième partie. Résultats de l'autopsieANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 552-558http://www.em-premium.com/article/669281Les éminents savants qui procédèrent à l’examen du cerveau de Vacher ne découvrirent pasd’arguments en faveur d’une pathologie cérébrale connue à l’époque. Les résultats desexamens histologiques avec <strong>la</strong> présence en grand nombre de corps amy<strong>la</strong>cés, qui n’avaientpas été pris en compte jusqu’à présent, permettent d’évoquer plusieurs hypothèses ; par ordrede vraisemb<strong>la</strong>nce : le rôle des lésions cérébro-méningées, une épilepsie temporale, unema<strong>la</strong>die neurodégénérative familiale, telle <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die à corps polyglucosan. Ces diagnostics, quipréciseraient les supports lésionnels des troubles dont souffrait Vacher, soutiendraient lecombat de tous ceux qui s’étaient prononcés en faveur de l’irresponsabilité. [résumé d'auteur]AUXEMERY YannDifférencier les expériences psychotiques non pathologiques de prodromespsychotiques schizophréniques. Un enjeu clinique et thérapeutiqueANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 9 : 564-569http://www.em-premium.com/article/669283Un <strong>la</strong>rge consensus fait état de <strong>la</strong> nécessité de traiter le plus précocement possible une ma<strong>la</strong>diepsychotique. Or, de nombreuses études ont retrouvé un taux très élevé d’expériencespsychotiques en popu<strong>la</strong>tion générale, lequel surpasse de loin le taux de schizophréniesconstituées. La détection des premiers symptômes schizophréniques est primordiale car ellepermettra un traitement rapide qui conditionnera en grande partie le pronostic à long terme. Si<strong>dans</strong> <strong>la</strong> clinique quotidienne le fait psychotique s’impose au praticien comme une évidence, ilexiste des tableaux séméiologiques où le diagnostic est plus ardu. Ainsi émerge parfois <strong>la</strong>difficulté de savoir si un symptôme psychotique ne se confond pas avec un autre symptômeentrant <strong>dans</strong> un cadre nosographique distinct de celui d’une psychose. Dans <strong>la</strong> dynamiqueintersubjective et transférentielle, une attitude atypique ou une impression de bizarrerie peuventêtre interprétées à tort comme pathologiques alors qu’elles consacrent <strong>la</strong> richesse de <strong>la</strong> psychéhumaine. La caractérisation du fait psychotique est au cœur d’une problématique dedifférenciation entre une expérience psychotique non pathologique et un symptôme psychotiquequi signe une pathologie avérée. Une continuité de distribution de l’expérience psychotique estretrouvée en popu<strong>la</strong>tion générale. Mais une expérience non pathologique peut devenir au fil dutemps un véritable symptôme, élément pathologique qui a mis du temps à se déc<strong>la</strong>rer commetel. Si à un instant donné <strong>la</strong> distinction entre simple expérience et réel symptôme est évidente àopérer, le devenir d’une expérience psychotique est plus aléatoirement caractérisable.Certaines expériences psychotiques vont disparaître ou rester non pathologiques alors qued’autres évolueront progressivement vers une ma<strong>la</strong>die schizophrénique. Les outilspsychométriques paraissent, à l’heure actuelle, peu sensibles et peu spécifiques pour établir undistinguo évolutif. De récents travaux de recherche s’intéressent au suivi par imageriefonctionnelle cérébrale de l’évolution des expériences psychotiques. [résumé d'auteur]MERCUEL APsychiatrie et précarité : permanence du lieu ou permanence du lien ?ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 656-659http://www.em-premium.com/article/678188L’aide apportée aux SDF présentant une souffrance psychique ou des troubles psychiatriquesgraves nécessite une approche particulière. Ces rencontres peuvent s’organiser pour certains<strong>dans</strong> des lieux fixes, mais pour d’autres c’est impossible. Une permanence du lien est àconstruire alors en évitant les pièges institutionnels. [résumé d'auteur]3 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


lors d’un examen d’une personne mise en cause en qualité d’auteur d’un fait infractionnelqualifié pénalement. [résumé d'auteur]MAZUR V, CHAHRAOUI KhadijaPsychopathologie des demandeurs d'asile accueillis en République slovaque : Etudeportant sur 40 requérantsANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 16 10 : 621-626http://www.em-premium.com/article/678177Les études psychologiques francophones concernant les requérants d’asile et leur santépsychique demeurent peu fréquentes alors qu’il s’agit d’une popu<strong>la</strong>tion fragilisée par demultiples événements violents (guerres, exils, etc.). Cette recherche, menée auprès dedemandeurs d’asile accueillis <strong>dans</strong> des centres d’hébergement en République slovaque, a pourbut d’évaluer <strong>la</strong> santé psychique de ces sujets, notamment l’état de stress post-traumatique etles troubles anxiodépressifs. Les données ont été recueillies auprès de 40 demandeurs d’asilequi ont accepté de participer à un examen psychologique détaillé comprenant un entretienclinique et plusieurs auto- et hétéroquestionnaires destinés à évaluer l’anamnèse, <strong>la</strong> détressepsychique (GHQ-12), l’état de stress post-traumatique (QSPT), <strong>la</strong> dépression (MADRS) etl’anxiété (HAS). Les critères du DSM-IV-TR ont été également utilisés pour ces différentsdiagnostics. Cette étude met en lumière un état de santé psychique général précaire chez lesindividus requérant l’asile en République slovaque et une comorbidité psychopathologiqueimportante. Les résultats indiquent un taux de prévalence atteignant 55 % pour l’état de stresspost-traumatique, 75 % des sujets ayant ainsi vécu un événement traumatique (violencesphysiques et, ou sexuelles, faits de guerre, tortures), une prévalence de 65 % pour l’épisodedépressif majeur et de 62,5 % pour l’anxiété généralisée. Nous soulignons l’importance desproblèmes de santé psychique et l’impact majeur des traumatismes vécus (traumatismes deguerre, fuites, exils, etc.) parmi les requérants d’asile accueillis <strong>dans</strong> les pays d’Europe. Lesrésultats de cette recherche impliquent un questionnement re<strong>la</strong>tif à l’accessibilité et àl’adéquation des soins psychiques proposés par les structures d’accueil. Ces interrogationsentrent <strong>dans</strong> le cadre d’une réflexion plus vaste sur l’é<strong>la</strong>rgissement des champs d’interventionen santé mentale. [résumé d'auteur]ESTANO NTempus Fugit : réflexion sur <strong>la</strong> notion de temporalité en milieu carcéralANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES 2011 ; 169 10 : 643-647http://www.em-premium.com/article/678182Cette communication abordera <strong>la</strong> question de <strong>la</strong> prise en charge psychologique en milieucarcéral. L’auteur témoignera, à travers son expérience clinique au sein d’un centre de soind’accompagnement et prévention en addictologie (CSAPA 1), mais également de sonexpérience antérieure en service médico-psychologique régional, et actuelle, d’expertcommissionné, des particu<strong>la</strong>rités re<strong>la</strong>tives aux soins psychiques et aux pratiquespsychologiques en prison. Après une présentation succincte des différents intervenants <strong>dans</strong>ces établissements pénitentiaires et un état des lieux rapide de <strong>la</strong> situation concernant <strong>la</strong>psychiatrie carcérale, l’auteur a choisi d’utiliser le prisme de <strong>la</strong> temporalité afin d’évoquercertaines particu<strong>la</strong>rités intéressantes à relever sur <strong>la</strong> pratique d’un psychologue en maisond’arrêt. Quels sont donc les écarts constatés <strong>dans</strong> le concret des prises en charges entre l’'orpur' de <strong>la</strong> psychothérapie chère à Freud et les 'alliages' parfois réalisés par ces intervenants ?Et pour reprendre le bon mot de Daniel Zagury sur <strong>la</strong> nécessaire distinction entre 'les 'perversde divan' et les 'pervers de prison', car il ne s’agit pas des mêmes, ou si rarement ' (Zagury,2001 [8] y aurait-il une distinction à effectuer entre 'psys' de divan et 'psys' de prison ? La notionde <strong>la</strong> temporalité permettra d’apporter une réponse à cette interrogation, tant elle est centrale<strong>dans</strong> le déroulement des soins et, ou évaluations se dérou<strong>la</strong>nt <strong>dans</strong> ces établissements privantde liberté. L’auteur montrera donc, à travers des exemples concrets, portant sur5 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


l’environnement immédiat et <strong>la</strong> manière dont les conditions matérielles peuvent impacter <strong>la</strong>prise en charge ou à travers une réflexion plus générale sur <strong>la</strong> temporalité psychique durant lesdifférents temps présents au cours d’une incarcération chez le détenu, combien ces notionssont à prendre en compte pour qui veut comprendre <strong>la</strong> question du soin psychique endétention. Il questionnera également <strong>la</strong> notion ambivalente de 'l’obligation de soins' qui lieaujourd’hui de plus en plus le psychiatrique et le pénal, le soin et <strong>la</strong> peine. [résumé d'auteur]LE MALEFAN PascalLa psychothérapie naissante au sanatorium du Dr Sollier (1861-1933). A propos de Cam.S., délirante spiriteBULLETIN DE PSYCHOLOGIE 2011 ; 64 516-6 : 559-571A travers <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion d’un cas de névrose délirante spirite et de sa prise en charge, au sein dusanatorium du Dr Sollier, là même où Marcel Proust fut hospitalisé pour suivre une thérapie,nous illustrons de quelle manière et <strong>dans</strong> quel contexte <strong>la</strong> psychothérapie naissante a puchercher à sortir des voies de <strong>la</strong> suggestion hypnotique, quelquefois en y retombant, commec’est le cas ici. Mais l’occasion est donnée de mieux connaître le personnage et l’œuvre du DrSollier et de montrer quels liens pouvaient exister entre les soins aux ma<strong>la</strong>des nerveux et lesoin aux modernes toxicomanes, les deux affectés d’une dépossession d’eux-mêmes.[Résuméd'éditeur]ROAZEN PaulConsidérations sur les conférences de Freud à l'université C<strong>la</strong>rkCOQ HERON 2011 ; 207 : 37-45Roazen évoque ici <strong>dans</strong> un esprit critique les conférences de Freud tenues en 1909 aux Etats-Unis, à l'université C<strong>la</strong>rk, afin de les situer <strong>dans</strong> une perspective historique. Freud y a présentéle cas d'Anna O. pour illustrer ses hypothèses, et Roazen, avec l'aide de travaux depsychanalystes et d'historiens de <strong>la</strong> psychanalyse, pointe ses contradictions et ses déc<strong>la</strong>rationshâtives. Il rend cependant hommage au courage et à l'originalité de Freud pour avoir cherchéun sens au symptôme psychologique et avoir condamné <strong>la</strong> morale sexuelle de son époque.[résumé d'éditeur]FEDERATION NATIONALE DES ASSOCIATIONS D'USAGERS EN PSYCHIATRIELe nouveau régime des soins sous contrainte (loi du 5 juillet 2011)DROIT DEONTOLOGIE SOIN 2011 ; 11 4 : 438-502La Fédération nationale des associations d’usagers en psychiatrie (FNAPSY) propose uneétude explicative et critique de <strong>la</strong> loi n 2011-803 du 5 juillet 2011 introduisant, en droit français,un nouveau régime des soins sous contrainte en psychiatrie. Dans un contexte de survenue defaits graves ayant ému l’opinion publique, cette loi, réformant <strong>la</strong> loi du 27 juin 1990, dépasse lecadre établi de l’ « hospitalisation sous contrainte ». Or, sous l’influence du ConseilConstitutionnel – qui, d’une certaine façon, a « imposé » <strong>la</strong> présence systématique d’un jugejudiciaire (le juge des libertés et de <strong>la</strong> détention) pour contrôler les mesures de contrainte et «assoupli » l’aspect sécuritaire du texte, <strong>la</strong> loi paraît, au final, objectivement complexe. Elleinstaure nombre de procédures et de contrôles qu’il faut comprendre avant d’appliquer. C’estpourquoi <strong>la</strong> FNAPSY, <strong>dans</strong> un premier temps, revient sur l’esprit de <strong>la</strong> loi, soumise quasiment àdeux « injonctions contradictoires », sécurité et liberté, avant d’analyser de manière plusprofonde et pertinente les articles nouvellement inscrits au code de <strong>la</strong> santé publique et issusdirectement de cette loi pour garantir les « droits des personnes faisant l’objet de soinspsychiatriques ». Dans cette analyse, sont ainsi abordés : l’admission en soins psychiatriques(à <strong>la</strong> demande d’un tiers, en cas de péril imminent, sur décision du représentant de l’État, et desdétenus atteints de troubles mentaux) ; le programme de soins ; les certificats et avis6 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


médicaux ; l’information et les droits des patients ; les sorties ; l’intervention du juge des libertéset de <strong>la</strong> détention ; et, enfin, les dispositions pénales.FAKRA E, KALADJIAN A, ADIDA M, CERMOLACCE M, BELZEAUX R, AZORIN JMSchizophrénie, psychotropes et cognitionENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 137-142KALADJIAN A, FAKRA E, ADIDA M, BELZEAUX R, CERMOLACCE M, AZORIN JMSchizophrénie, cognition et neuro-imagerieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 123-126BELZEAUX R, IBRAHIM EC, FAKRA E, ADIDA M, CERMOLACCE M, AZORIN JMSchizophrénie, génétique et cognitionENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 127-132MAUREL M, BELZEAUX R, ADIDA M, FAKRA E, CERMOLACCE M, DA FONSECA D,AZORIN JMSchizophrénie, cognition et psychoéducationENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 151-154CORREARD N, MAZZOLA POMIETTO P, ELISSALDE SN, VIGLIANESE salmon N, FAKRA E,AZORIN JMQuelles perspectives pour <strong>la</strong> remédiation cognitive <strong>dans</strong> <strong>la</strong> schizophrénie ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 155-160ELISSALDE SN, MAZZOLA POMIETTO P, VIGLIANESE N, CORREARD N, FAKRA E,AZORIN JMSchizophrénie, fonctions exécutives et mémoiresENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 95-99CERMOLACCE M, LAZERGES P, DA FONSECA D, FAKRA E, ADIDA M, BELZEAUX R,AZORIN JMThéorie de l'esprit et schizophrénieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 117-1227 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


DA FONSECA D, ROSSET D, BAT F, CAMPREDON S, ROUVIERE N, GIVAUDAN M, FAKRAE, AZORIN JM, POINSO FSchizophrénie et cognition : perspective neuro développementaleENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 133-136BOULOUDNINE Samuel, AZORIN JM, PETITJEAN F, PARRY POUSSE P, SCIORATO F,BLIN O, FAKRA EAnalyse de discours de patients schizophrènes et perception des effets indésirables dedifférents antipsychotiques atypiques. Etude TALKENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 143-150LAZERGES PE, CERMOLACCE M, FAKRA E, TASSY S, AZORIN JM, HUGUET P, SCOTTKELSO JA, OULLIER ODynamique des coordinations sensorimotrices interpersonnelles chez les patients :ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 100-109ADIDA M, MAUREL M, KALADJIAN A, FAKRA E, LAZERGES P, DA FONSECA D, BELZEAUXR, CERMOLACCE M, AZORIN JMPrise de décision et schizophrénieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 2 : 110-116ETAIN BernardQuel est le poids de <strong>la</strong> dépression <strong>dans</strong> les troubles bipo<strong>la</strong>ires ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 176-178http://www.em-premium.com/article/684090L'intensité et <strong>la</strong> fréquence des épisodes thymiques sont responsables de <strong>la</strong> spécificité de <strong>la</strong>présentation clinique du trouble bipo<strong>la</strong>ire. Les c<strong>la</strong>ssifications internationales, toutefois, neprennent pas en compte cette notion de po<strong>la</strong>rité <strong>dans</strong> leurs critères opérationnels. En l'absenced'une définition consensuelle de <strong>la</strong> notion de po<strong>la</strong>rité dominante, <strong>la</strong> composante dépressivesemble prédominante chez près de deux tiers des patients souffrant de troubles bipo<strong>la</strong>ires. Lapo<strong>la</strong>rité serait idiosyncrasique d'un individu et pourrait être <strong>la</strong> modalité évolutive préférentielle.L'identification et <strong>la</strong> caractérisation de cette po<strong>la</strong>rité (de début ou prédominante) présente unintérêt à <strong>la</strong> fois en terme de pronostic mais aussi de détermination de <strong>la</strong> stratégie thérapeutique[Résumé d'auteur]DABAN C, HENRY ChantalLa réactivité émotionnelle : un outil diagnostic ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 179-184http://www.em-premium.com/article/684091La réactivité émotionnelle peut se définir en fonction du seuil nécessaire pour déclencher lesémotions et de l'amplitude de <strong>la</strong> réponse. Dans le trouble bipo<strong>la</strong>ire on retrouve desdysrégu<strong>la</strong>tions émotionnelles parfois corrélées à l'humeur. L'observation de <strong>la</strong> réactivité8 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


émotionnelle peut participer à <strong>la</strong> caractérisation de toutes les phases du trouble bipo<strong>la</strong>ire. Aucours des épisodes maniaques ou mixtes, il existe une majoration importante de <strong>la</strong> réactivitéémotionnelle. La dépression bipo<strong>la</strong>ire ne peut plus être considérée comme une seule entité et<strong>la</strong> réactivité émotionnelle peut permettre de mieux <strong>la</strong> caractériser. Le niveau observé pourraitpermettre de préciser <strong>la</strong> stratégie thérapeutique <strong>la</strong> plus efficace. De même l'exploration de <strong>la</strong>réactivité émotionnelle peut permettre une meilleure compréhension de <strong>la</strong> physiopathologie desdifférents états observés au cours d'un trouble bipo<strong>la</strong>ire [Résumé d'auteur]LLORCA Pierre MichelAntipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire : une nouvelleoption thérapeutique ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 209-213http://www.em-premium.com/article/684096La dépression bipo<strong>la</strong>ire est extrêmement fréquente et a des conséquences pronostiques etfonctionnelles majeures pour les sujets souffrant de troubles bipo<strong>la</strong>ires. Si les antidépresseursrestent des molécules d'emploi difficile <strong>dans</strong> cette indication, à côté des anticonvulsivants, cesont les antipsychotiques de seconde génération (APIIG) qui possèdent le profil d'action le plusintéressant tant en ce qui concerne l'efficacité en phase aiguë qu'en phase de maintenance.Dans ce groupe hétérogène c'est <strong>la</strong> quétiapine et l'o<strong>la</strong>nzapine qui montrent <strong>la</strong> plus grandeefficacité ; toutefois pour l'emploi en monothérapie les recommandations professionnellesinternationales préconisent <strong>la</strong> quétiapine en traitement de première ligne. Il reste impératif deconsidérer le profil d'action de ces molécules qui possèdent des caractéristiques distinctes desautres composés utilisés (anticonvulsivants, Lithium). Ceci permet aujourd'hui de définir lesstratégies les plus adaptées pour favoriser l'observance au long cours [Résumé d'auteur]AZORIN Jean MichelDépression majeure : quels sont les indicateurs de bipo<strong>la</strong>rité ?ENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 163-168http://www.em-premium.com/article/684087Plusieurs études récentes ont montré que le trouble bipo<strong>la</strong>ire était sous-diagnostiqué chez lespatients présentant une dépression majeure. Passer à côté du diagnostic du trouble bipo<strong>la</strong>irepeut avoir des conséquences sérieuses et éventuellement fatales chez un patient atteint del'affection. En outre un faux diagnostic peut conduire à un traitement inapproprié et parconséquent contribuer à aggraver le pronostic médical et fonctionnel. Bien qu'il n'y ait pas detraits pathognomoniques de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire par rapport à <strong>la</strong> dépression unipo<strong>la</strong>ire, lesdonnées scientifiques suggèrent que certaines caractéristiques pourraient être des indicateursde bipo<strong>la</strong>rité chez les patients dépressifs. Ces caractéristiques ont trait au tableau clinique del'état dépressif, à l'évolution de l'épisode et de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, à <strong>la</strong> réponse au traitement, à l'histoirefamiliale, aux affections comorbides ainsi qu'aux particu<strong>la</strong>rités démographiques ettempéramentales. Sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> de ces caractéristiques, certains auteurs ont proposé descritères opérationnels de bipo<strong>la</strong>rité, afin d'identifier les dépressions bipo<strong>la</strong>ires. Des instrumentsde dépistage peuvent être également utilisés, pour faciliter une reconnaissance précoce. Lesétudes de validation de ces caractéristiques et instruments diagnostiques sont en cours[Résumé d'auteur]9 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


RAUST A, BELLIVIER FTroubles cognitifs et dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 191-195http://www.em-premium.com/article/684093L'existence de difficultés cognitives durant les phases d'état des troubles bipo<strong>la</strong>ires (épisodesmaniaques dépressifs, maniaques, hypomaniaques et mixte) est démontrée depuis longtempset a fait l'objet de nombreuses études. L'existence de déficits cognitifs durant les périodesintercritiques ont fait l'objet de moins d'études, lesquelles ont longtemps produit des résultatsdifficiles à interpréter du fait de <strong>la</strong> faible taille des échantillons et de <strong>la</strong> non prise en compte defacteurs de confusion influençant les performances cognitives (symptômes résiduels,comorbidités, âge). Plus récemment, des études ont permis de documenter très c<strong>la</strong>irementl'existence de déficits de mémoire (en particulier verbale), d'attention et des fonctionsexécutives durant les périodes intercritiques des patients bipo<strong>la</strong>ires. En outre, plusieurs étudesprospectives et méta-analyses indiquent que ces déficits sont associés au fonctionnement despatients et ce de même après prise en compte des symptômes résiduels thymiques. Ledéveloppement de modules spécifiques de prise en charge faisant appel aux techniques deremédiation cognitive constitue donc un enjeu majeur. Ces déficits pourraient être desmarqueurs de vulnérabilité à <strong>la</strong> pathologie bipo<strong>la</strong>ire, mais pourraient également constituer des'cicatrices 'cognitives des épisodes thymiques majeurs [Résumé d'auteur]GUILLAUME S, COURTET P, SAMALIN LDépression bipo<strong>la</strong>ire et conduites suicidairesENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 169-172http://www.em-premium.com/article/684088Le suicide est une conséquence dramatique et fréquente des dépressions bipo<strong>la</strong>ires. Laprévention des conduites suicidaires passe par une évaluation des facteurs de vulnérabilitésuicidaire (histoire de conduite suicidaire, personnalité impulsive.), des caractéristiques de <strong>la</strong>dépression (dépression agitée, sous type du trouble bipo<strong>la</strong>ire.), des comorbidités psychiatriqueset des facteurs de stress psycho-sociaux. Parallèlement, les caractéristiques des conduitessuicidaires chez un sujet déprimé (geste sévère ou répété notamment) permettent en soid'orienter le diagnostic vers un trouble bipo<strong>la</strong>ire plutôt qu'un trouble dépressif majeur. Outre <strong>la</strong>formation des soignants au dépistage du trouble bipo<strong>la</strong>ire et à l'évaluation des conduitessuicidaires, le retrait des moyens létaux, le travail en réseau et un traitement de <strong>la</strong> dépressiondiminue le risque de conduites suicidaire. Au niveau médicamenteux l'utilisation des sels delithium pourrait avoir un intérêt particulier chez les sujets à haut risque suicidaire [Résuméd'auteur]LEBOYER Marion, FOSSATI PY a-t-il des marqueurs biologiques de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire ? De l'imagerie à <strong>la</strong> biologieENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 185-190http://www.em-premium.com/article/684092Les marqueurs biologiques permettent de décrire et de quantifier un processus biologique soustendantun phénomène pathologique ou <strong>la</strong> réponse à une thérapeutique. Pour <strong>la</strong> dépressionbipo<strong>la</strong>ire, les progrès <strong>dans</strong> les domaines de l'imagerie structurale et fonctionnelle, mais aussi<strong>dans</strong> celui de <strong>la</strong> recherche biologique, fournissent des pistes pour l'identification de telsbiomarqueurs. Les résultats des études en neuro-imagerie structurale du cerveau de sujetsprésentant une dépression bipo<strong>la</strong>ire sont hétérogènes. En imagerie fonctionnelle, on retrouvechez ces patients une hyperréactivité des régions limbiques et striatales avec une implicationparticulière de <strong>la</strong> partie <strong>la</strong>térale du cortex orbito-frontal et une connectivité accrue au sein dufaisceau unciné reliant cette région à l'amygdale. Sur le p<strong>la</strong>n biologique, <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire10 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


serait associée à une perturbation de certains marqueurs neurotrophiques, inf<strong>la</strong>mmatoires et dustress oxydatif, qui pourraient se normaliser lors des périodes de normothymie. Enfin, certainesanomalies des rythmes (activité, température corporelle, phases de sommeil, taux demé<strong>la</strong>tonine) sont observées <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire mais leur spécificité reste à démontrer.Si les résultats évoqués permettent d'envisager de rendre opérationnelle cette notion debiomarqueurs <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire, il s'agit pour l'instant d'une voie de recherche et nonpas d'outils de pratique clinique [Résumé d'auteur]SAMALIN L, CHARPEAUD T, GUILLAUME SLes recommandations professionnelles <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 218-223http://www.em-premium.com/article/684098De nombreuses recommandations professionnelles ont été é<strong>la</strong>borées ces dernières années<strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. Une revue de <strong>la</strong> littérature centrée sur les recommandationsinternationales et françaises récentes de ces cinq dernières années sur <strong>la</strong> prise en chargemédicamenteuse de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire a été conduite. La mise en perspective de cesrecommandations met en évidence des divergences sur le choix du traitement initial :monothérapie (en première intention : quétiapine et <strong>la</strong>motrigine) ou possibilité d'une bithérapied'emblée (en première intention l'association o<strong>la</strong>nzapine, fluoxétine). À l'inverse, lesrecommandations de pratique clinique préconisent de manière consensuelle chez les patientspartiellement répondant ou non répondeur une stratégie thérapeutique en deux étapes. Unepremière étape clinique consistant à rechercher les causes de mauvaise réponse thérapeutiqueet une seconde étape thérapeutique consistant à optimiser le traitement en cours, à changer detraitement ou à envisager une association. Les molécules prophy<strong>la</strong>ctiques recommandées enpremière ligne sont : lithium, valproate, quétiapine ; o<strong>la</strong>nzapine, rispéridone (et sa forme retard),aripiprazole (qui sont principalement recommandés en prévention des épisodes maniaques) et<strong>la</strong>motrigine (prophy<strong>la</strong>xie limitée aux épisodes dépressifs). Les durées de poursuite dutraitement avant réévaluation ou prophy<strong>la</strong>ctique ne font pas l'objet d'un consensus. Ledéveloppement des antipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireconstitue une avancée intéressante <strong>dans</strong> l'étayage de notre arsenal thérapeutique et a étéintégré <strong>dans</strong> les dernières recommandations professionnelles [Résumé d'auteur]COURTET P, SAMALIN L, OLIE ELes antidépresseurs <strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 196-202http://www.em-premium.com/article/684094Si <strong>la</strong> manie définit le trouble bipo<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> dépression reste l'enjeu majeur du traitement. Engénéral, les patients souffrent plus souvent, plus longtemps de dépressions, dont leretentissement pronostique est majeur en termes de handicap et de suicide. Que faire chez unpatient bipo<strong>la</strong>ire déprimé ? Les antidépresseurs sont le traitement de choix de <strong>la</strong> dépression,mais pas <strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. Dans ce contexte, nous avons admis c<strong>la</strong>ssiquement que lesantidépresseurs étaient efficaces mais qu'ils faisaient encourir un risque important dedéstabilisation de <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die bipo<strong>la</strong>ire, du fait du risque de virages maniaques et de cyclesrapides. Les données actuelles reconsidèrent les deux aspects de ce rapport bénéfice-risque.L'efficacité des antidépresseurs semble finalement très limitée, surtout d'après les étudesrécentes dont <strong>la</strong> méthodologie est robuste. Les risques de virage et de cycles rapidespourraient ne pas être augmentés, notamment pour les associations des nouveauxantidépresseurs avec un thymorégu<strong>la</strong>teur. La littérature actuelle nous rappelle que cesmodalités évolutives sont inhérentes à <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, et que nombreux sont les facteurs de risque,parmi lesquels l'exposition aux antidépresseurs. Qui sont les patients bipo<strong>la</strong>ires qui ne retirentque des bénéfices d'un traitement antidépresseur ? La recherche nous le dira. Ils sont en toutcas peu nombreux. Comment s'y retrouver <strong>dans</strong> nos stratégies thérapeutiques ? En retenant en11 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


premier lieu les médicaments qui ont démontré une efficacité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire.Lorsque <strong>la</strong> situation se complique, évitons de nuire en accompagnant <strong>la</strong> prescription del'antidépresseur d'un antimaniaque [Résumé d'auteur]SAMALIN L, NOURRY A, LLORCA Pierre MichelLithium et anticonvulsivants <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ireENCEPHALE 2011 ; 37 SUPPL 3 : 203-208http://www.em-premium.com/article/684095Lithium et anticonvulsivants sont <strong>la</strong>rgement utilisés <strong>dans</strong> le traitement du trouble bipo<strong>la</strong>iredepuis plusieurs décennies. Leur efficacité <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> manie est reconnue. Àl'inverse, ces molécules, initialement évaluées à partir d'études anciennes de méthodologiessouvent hétérogènes, n'ont pas toujours confirmé leur efficacité <strong>dans</strong> <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire<strong>dans</strong> des travaux plus récents et méthodologiquement plus fiables. Ainsi <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du lithium enmonothérapie a été remise en question par l'étude de Young (2008) qui montre une absence dedifférence significative contre p<strong>la</strong>cebo <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Levalporate démontre une efficacité modeste <strong>dans</strong> deux métaanalyses récentes <strong>dans</strong> letraitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Comme pour le lithium, le valproate apparaît cependantcomme ayant une efficacité anti-maniaque plus importante à <strong>la</strong> phase aiguë et en prophy<strong>la</strong>xie<strong>dans</strong> le trouble bipo<strong>la</strong>ire. La <strong>la</strong>motrigine s'avère à l'inverse plus efficace sur le pôle dépressif dutrouble bipo<strong>la</strong>ire avec un niveau de preuve plus élevé <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prévention des rechutesdépressives. Les différentes recommandations tiennent compte de ces études récentes etpositionnent de manière consensuelle <strong>la</strong> <strong>la</strong>motrigine parmi les traitements de première ligne de<strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire et en traitement de maintenance <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prévention des rechutesdépressives. Lithium et valproate du fait de données plus contrastées sont positionnés soit enpremière soit en deuxième intention <strong>dans</strong> le traitement de <strong>la</strong> dépression bipo<strong>la</strong>ire. Les différentsprofils d'efficacité et de tolérance de ces thymorégu<strong>la</strong>teurs sous-tendent <strong>la</strong> complémentarité etl'intérêt d'associations entre eux ou avec certains antipsychotiques de seconde génération <strong>dans</strong>le traitement des patients souffrant d'un trouble bipo<strong>la</strong>ire [Résumé d'auteur]PERUCHON MarionCréations picturales ou graphiques <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'Alzheimer et <strong>dans</strong> <strong>la</strong> Schizophrénie: Point de vue psychanalytiqueGERONTOLOGIE ET SOCIETE 2011 ; 137 : 131-150http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_137_0131En comparant des peintures et des dessins de sujets schizophrènes et de personnes atteintesde <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die d'Alzheimer, l'auteur dégage les points communs et les éléments dedifférenciation qu'il resitue <strong>dans</strong> le fonctionnement psychique propre à chaque popu<strong>la</strong>tion.L'analyse métapsychologique qui en résulte met en évidence et confirme le cheminement biendifférent de <strong>la</strong> pulsion de mort <strong>dans</strong> ces deux configurations cliniques. [résumé d'auteur]TROUVE Magali, REINHEIMER LionelDiagnostic différentiel entre schizophrénie et démence frontotemporaleINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 725-731Le diagnostic de démence frontotemporale peut parfois être difficile à établir et être confonduavec des pathologies psychiatriques diverses, notamment <strong>la</strong> schizophrénie. L'aspect trompeurde <strong>la</strong> sémiologie psychiatrique concernant <strong>la</strong> démence frontotemporale sera mis en évidence àpartir d'un cas clinique qui permettra d'éc<strong>la</strong>irer l'importance de ce diagnostic en terme de soinset sur un p<strong>la</strong>n plus théorique, d'émettre l'hypothèse d'un lien étiopathogénique éventuel entre <strong>la</strong>démence frontotemporale et <strong>la</strong> schizophrénie. [Résumé d'auteur]12 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


BEAUREPAIRE Renaud deFaits marquants de l’année 2010 : clinique, nouveaux traitements, et neurosciencesINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 689-695La recherche en psychiatrie est très active, de <strong>la</strong> pail<strong>la</strong>sse au lit du ma<strong>la</strong>de. Quelques avancéessignificatives ont été faites ces deux dernières années. Parmi ces avancées, quatre sontprésentés <strong>dans</strong> cet article : <strong>la</strong> prévention de <strong>la</strong> schizophrénie, le rôle de l’amygdale <strong>dans</strong>l’anxiété, les antidépresseurs glutamatergiques, et le baclofène.[Résumé d'éditeur]SOLIDA Alessandra, CHOONG Eva, LECHAIRE Catherine, EAP Chin B, CONUS PhilippeSyndrome métabolique et antipsychotiques atypiques : recommandations et prise encharge cliniqueINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 715-724L’introduction des antipsychotiques atypiques (AA) avec leurs effets secondaires métaboliquesa attiré une plus grande attention sur le risque iatrogène éventuel de ma<strong>la</strong>diescardiovascu<strong>la</strong>ires <strong>dans</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion des patients atteints de schizophrénie ou de troublebipo<strong>la</strong>ire. À cet égard, l’analyse du rapport risque, bénéfice <strong>dans</strong> l’utilisation des cesmédicaments se révèle souvent délicate, nécessitant <strong>la</strong> coordination de plusieurs savoirs etressources des réseaux somatique et psychiatrique. Dans cet article, les auteurs présententune revue sur le Syndrome Métabolique (SM) et <strong>la</strong> Ma<strong>la</strong>die Cardiovascu<strong>la</strong>ire (MCV) <strong>dans</strong> <strong>la</strong>popu<strong>la</strong>tion psychiatrique. Sur <strong>la</strong> <strong>base</strong> des dernières recommandations internationales, ilsproposent des directives de prise en charge des effets secondaires, notamment métaboliques,à l’introduction d’un antipsychotique atypique.[Résumé d'éditeur]BENADHIRA René, BOUAZIZ Noomen, SIDHOUMI Djeddia, DEROUICHE Sana, JANUELDominiqueStimu<strong>la</strong>tion cérébrale en psychiatrie : situation actuelle et perspectivesINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 705-713Ce début de XXIe siècle connait un regain d’intérêt pour les techniques de stimu<strong>la</strong>tion cérébralesoit avec <strong>la</strong> reprise et l’actualisation de techniques anciennes commel’electroconvulsivotherapie (ECT) ou <strong>la</strong> transcranial direct current stimu<strong>la</strong>tion (tDCS), soit avecl’apparition de nouvelles techniques en psychiatrie : stimu<strong>la</strong>tion magnétique transcraniennerépétée(rTMS) et ses variantes, magnetoconvulsivo thérapie (MST), stimu<strong>la</strong>tion du nerf vague(VNS) et stimu<strong>la</strong>tion profonde (DBS). Après <strong>la</strong> révolution pharmacologique de <strong>la</strong> deuxièmemoitié du XXe siècle, le développement de ces techniques pourrait constituer un nouveau sautqualitatif <strong>dans</strong> le traitement des pathologies psychiatriques.[Résumé d'éditeur]DUCASSE Déborah, ALEZRAH Charles, BENAYED Jalel, ARBAULT Denis, BARDOU Hervé,MENIAI Mostéfa, FERRER IsabelleRéflexions autour d’un cas clinique de syndrome de Diogène et ses liens avec <strong>la</strong>psychoseINFORMATION PSYCHIATRIQUE 2011 ; 87 9 : 733-739Nous rapportons le cas d’une femme de 51 ans, admise en hospitalisation d’office, <strong>dans</strong> unservice de psychiatrie générale au Centre Hospitalier Léon-Jean-Grégory de Thuir (Pyrénées-Orientales), pour prise en charge d’un syndrome de Diogène <strong>dans</strong> le cadre d’une psychoseméconnue. Le syndrome de Diogène est décrit comme un trouble du comportement associantune négligence extrême de l’hygiène corporelle et domestique, une accumu<strong>la</strong>tion d’objetshétéroclites (syllogomanie), un isolement social, un déni des troubles, une absence de honte etun refus de toute aide. Cette étude de cas conduit à s’interroger sur l’étiopathogénie de ce13 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


CHEVILLOTTE JérômeLa réforme des soins en psychiatrieREVUE DE L'INFIRMIERE 2011 ; 60 176 : 33-34http://www.em-consulte.com/article/684765Les soins psychiatriques étaient jusqu'alors souvent synonymes d'hospitalisation. Une réformede <strong>la</strong> loi, en vigueur depuis cet été, impose <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d'un protocole strict qui conduit lepatient soit à une hospitalisation complète soit à un programme de soins modu<strong>la</strong>bles, à domicilepar exemple. La confrontation des expertises et des avis médicaux, ainsi que l'intervention dujuge des libertés et de <strong>la</strong> détention permettent au patient de voir ses droits respectés. [résuméd'éditeur]GIBEAULT A<strong>la</strong>inPsychodrame et expérience du rêve, De l'é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong> violence <strong>dans</strong> le psychodramed'un patient schizophrèneREVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE 2011 ; 56-1 : 67-86http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0067Le psychodrame psychanalytique offre un dispositif symbolisant qui permet de déjouer lesmécanismes de défense psychotiques visant à éviter les enjeux de <strong>la</strong> part d’imaginaire etd’inconnu <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique. L’exemple d’un jeune patient schizophrène suivi enpsychodrame psychanalytique individuel depuis un peu plus de quatre ans permet de montrerles enjeux de <strong>la</strong> solution psychotique et les conditions possibles d’une é<strong>la</strong>boration de <strong>la</strong>violence et de <strong>la</strong> destructivité <strong>dans</strong> un processus de symbolisation. Ce travail est illustré par <strong>la</strong>fonction du rêve <strong>dans</strong> <strong>la</strong> vie psychique : du rêve traumatique et répétitif de l’enfance au récit dedeux ‘ mauvais ’ rêves figurant son fonctionnement psychotique après un an et demi depsychodrame jusqu’à un ‘ bon ’ rêve, un peu plus de deux années plus tard. Ces rêvestémoignent des capacités de régression formelle et topique acquises grâce au psychodramechez un patient qui, lors du premier entretien, n’évoquait que des cauchemars dont il ne pouvaitse souvenir. L’expérience du rêve est ainsi un témoin privilégié pour apprécier l’évolution duprocessus analytique <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cure par le psychodrame de ce patient psychotique. [résuméd’éditeur]GUEDOUARI Sarah, VEZ VanessaQuand le patient agit, le soignant ressentREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 47-49L’auteur se propose de faire part aux cliniciens de ce qu’il a compris de ses lectures sur lestravaux actuels des neurosciences autour de grands auteurs qui ont écrit sur l’émotion et <strong>la</strong>résonnance émotionnelle. Il continue en montrant en quoi ces notions permettent de nouvellescompréhensions de certains symptômes des patients et les conséquences pour <strong>la</strong>thérapeutique. [résumé d'auteur]KABUTH BernardEmotions, résonance émotionnelle et pathologies psychiatriquesREVUE DES HOPITAUX DE JOUR PSYCHIATRIQUES ET DES THERAPIESINSTITUTIONNELLES 2011 ; 13 : 15-19L’auteur se propose de faire part aux cliniciens de ce qu’il a compris de ses lectures sur lestravaux actuels des neurosciences autour de grands auteurs qui ont écrit sur l’émotion et <strong>la</strong>résonnance émotionnelle. Il continue en montrant en quoi ces notions permettent de nouvelles15 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


Cancers et psychosesSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 44-47Les patients atteints de pathologie mentale ont une prévalence élevée de comorbiditésorganiques et un risque de mortalité prématurée deux à trois fois supérieur à celui constaté enpopu<strong>la</strong>tion générale. En particulier, les patients schizophrènes accumulent plusieurs facteurs derisque de cancers, notamment le tabac et l'alcool. L'incidence globale des cancers est au moinségale à celle de <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion générale, chez ces patients. Dans une perspective de santépublique et de prévention, l'accent doit être mis sur l'évaluation et <strong>la</strong> prévention des facteurs derisque et sur l'amélioration de <strong>la</strong> prise en charge globale de ces patients [résumé d'auteur]SERRA EricLa douleur chez le patient psychotiqueSANTE MENTALE 2011 ; 163 : 48-53En situation palliative, <strong>la</strong> douleur est un problème particulièrement critique. Il est souvent lemotif d'appel aux soins palliatifs. La douleur devient alors un problème existentiel. Mais quesavons-nous de <strong>la</strong> douleur, de sa complexité, de sa subjectivité, de sa distinction des autressouffrances ? Que savons-nous de l'expression et de l'évaluation de <strong>la</strong> douleur <strong>dans</strong> <strong>la</strong>psychose ? Que savons-nous de sa prise en considération au sein de <strong>la</strong> santé mentale ?Qu'en-est-il d'ailleurs plus généralement du fait somatique ? Que savons-nous des situations defin de vie en santé mentale ? Les équipes de santé mentale, de soins palliatifs et de douleurpeuvent-elles col<strong>la</strong>borer <strong>dans</strong> l'intérêt des patients suivis en Psychiatrie ? Ce sont quelquesunes des questions qui sont abordées <strong>dans</strong> cet article sur <strong>la</strong> douleur et <strong>la</strong> fin de vie chez lepatient psychotique [résumé d'auteur]RHONDALI Whadih, SALTEL Pierre, REICH Michel, FILBET MarilèneSoins palliatifs et psychiatrie : <strong>la</strong> double peine ?SANTE MENTALE 2011 ; 163 : 24-30En psychiatrie, les soins palliatifs sont surtout connus pour <strong>la</strong> prise en charge de patients en finde vie et <strong>la</strong> prise en charge de <strong>la</strong> douleur. Cet article présente le concept des soins palliatifs ets'interroge sur les besoins spécifiques des patients 'psychiatriques' et surtout sur les obstaclesà ces prises en charge. Il propose des pistes d'amélioration notamment en renforçant <strong>la</strong>col<strong>la</strong>boration entre les équipes de psychiatrie et de soins palliatifs [résumé d'auteur]MESTRE C<strong>la</strong>ireTransmission de vie et rêve thérapeutique en psychothérapie transculturelleTOPIQUE 2011 ; 116 : 127-137http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=TOP_116_0127Aïcha est suivie brièvement en psychothérapie transculturelle pour stérilité. La jeune femme,algérienne et par<strong>la</strong>nt l'arabe, est venue en France après <strong>la</strong> mort d'une sœur aînée dont elle aépousé le mari. Le cadre pluridisciplinaire de <strong>la</strong> consultation et sa méthodologie permettentd'accueillir ses propos et ses rêves. L'analogie explicitée entre le monde des morts et le rêvepermettra l'expression d'un deuil compliqué. L'annonce singulière de <strong>la</strong> grossesse au sein de safamille impliquera l'analyse de <strong>la</strong> dynamique familiale [Résumé d'auteur]18 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


Rapports et publications en ligneARTEEL Paul, GOIKOLEA Jose Manuel, GISMONDI Rossel<strong>la</strong>, LOZE Jean-Yves, HUNTERMarkApprendre à vivre avec des troubles bipo<strong>la</strong>ires : guide à l'usage des patients et de leursprochesRueil Malmaison, 2011; 78 p.http://www.unafam.org/IMG/pdf/vivre_troubles_bipo<strong>la</strong>ires_web.pdfLe but de ce guide est d’offrir une information et des conseils à toutes les personnesconcernées par les troubles bipo<strong>la</strong>ires. Il sera utile autant pour <strong>la</strong> personne qui souffre detroubles bipo<strong>la</strong>ires que pour ses proches. [d’après le résumé d’auteur]LETARD ValérieEvaluation de l'impact du P<strong>la</strong>n Autisme 2008-2010 : comprendre les difficultés de sa miseen oeuvre pour mieux en re<strong>la</strong>ncer <strong>la</strong> dynamiqueParis, 2011; 95 p.http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_mission_autisme_Valerie_Letard-1.pdfLe travail a consisté à établir un bi<strong>la</strong>n de <strong>la</strong> mise en oeuvre des 30 mesures du p<strong>la</strong>n 2008-2010,à analyser les raisons des retards et des difficultés rencontrées et à en tirer des enseignementspour présenter des propositions. [d'après le résumé d'éditeur]BERNARDIN Elise, LEMERY Bernadette, BONNET Caroline, TREHONY A<strong>la</strong>inLe suicide <strong>dans</strong> les régions françaisesParis, 2007; 8 p.http://www.fnors.org/fnors/ors/travaux/suicide2006.pdfLes ORS transmettent mensuellement à leur Fédération une synthèse sur leurs publications.Une <strong>base</strong> d’information est ainsi constituée. Les études présentées ici sont issues de cette<strong>base</strong> et sont spécifiques au suicide. Elles ne représentent qu’une partie des travaux des ORSsur le suicide, chacun d’entre eux ayant traité de ce thème <strong>dans</strong> le cadre notamment de <strong>la</strong>préparation du Programme régional de santé publique de leur région.ELGIE R, VAN AMERONGEN AP, BYRNE P, ARIENZO S d', HICKEY C, LAMBERT M,SAPPIA SVivre avec une schizophrénie : un nouveau regard sur l'avenir. Guide d'information etd'accompagnement à l'usage des ma<strong>la</strong>des et de leurs prochesRueil Malmaison, 2005; 128 p.http://www.unafam.org/IMG/pdf/vivre-avec-une-schizophrenie-2.pdfCe guide vise à offrir un soutien à toutes les personnes concernées par une schizophrénie. Quevous soyez vous-même atteint par <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die ou que vous vous occupiez d'un proche ou d'unami touché par cette pathologie, vous trouverez <strong>dans</strong> ce guide des informations pouvant vousêtre utiles. Toutes les personnes qui ont participé à <strong>la</strong> rédaction de cet ouvrage jouissent d'uneexpertise reconnue <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prise en charge de <strong>la</strong> schizophrénie, que ce soit en tant queprofessionnel de santé (médecin, infirmière…) ou en tant que famille ou proche de ma<strong>la</strong>dessouffrant de schizophrénie. L'objectif de ce livre est d'apporter des conseils simples et pratiquessur <strong>la</strong> manière de vivre une schizophrénie au quotidien. [d’après le résumé d’auteur]19 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie


Vous êtes libre de reproduire, distribuer et communiquer ce document, selon lesconditions suivantes : Paternité (vous devez citer <strong>Ascodocpsy</strong> comme auteuroriginal) – Pas d’utilisation commerciale – Pas de modification20 ascodocpsy • <strong>Vu</strong> <strong>dans</strong> <strong>la</strong> <strong>base</strong> SantéPsy • Psychiatrie

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