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4 > A C T ULes travailleurs dela FNTPsuspendent leurgrèveAmar Ghoulsaisit la justiceen référéL’Association nationale de lutte contre la corruptionKhelil et Farid Bedjaouine seront pas jugésLes deux principaux protagonistes dans le scandale de Sonatrach, l’intermédiaire FaridBedjaoui et l’ex-ministre Chakib Khelil ne comparaitront pas devant les juges algériens pourrépondre de leurs “crimes”.La grève nationale de troisjours, à laquelle ont appelé lestravailleurs affiliés à laFédération nationale destravaux publics (FNTP) et quidevait durer jusqu'àaujourd'hui, a été suspendue.Un repli motivé, nous expliquet-on,par l'intervention de lajustice qui a statué sur sonillégalité. Pis encore, lestravailleurs du secteurdénoncent l'intervention directeet personnelle du ministre desTravaux publics, Amar Ghoul,qui a saisi la justice en référé enaffirmant que ce débrayage est«illégal», a-t-on appris, hier,auprès du secrétaire général dela FNTP, Hamid Takarboust.Dans une déclaration à Algérie<strong>News</strong>, ce dernier a regretté lasuspension de leur mouvementprévu au niveau des différentesdirections des travaux publicsdu pays. «Nous avons décidéd'annuler notre grève et ce,suite à l'intervention duministre des Travaux publics,Amar Ghoul, qui a saisi lajustice en référé en affirmantque notre débrayage est illégalet injuste. Dans notre pays, leministre ne défend pas lesintérêts des travailleurs de sonsecteur, mais bien au contraire,il est là pour réprimer toutmouvement de contestation»,a-t-il affirmé. Selon notreinterlocuteur, Ghoul n'est pasallé jusqu'au bout de sespromesses à répondre à nosdoléances. Pis encore,enchaîne-t-il «Ghoul a saisi lajustice sans la présence desreprésentants de la FNTP». Lemême syndicaliste a indiqué,par ailleurs, que l'action menéepar Ghoul confirme la négligencedu ministère de latutelle quant à la prise encharge des revendications destravailleurs du secteur desTravaux publics. A cet effet,Takarboust n'a pas manqué desaisir les autres responsablesdu gouvernement afin derépondre à leurs doléances.«Ghoul est en train de réprimernotre mouvement syndical,j'appelle le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, à prendre enconsidération nospréoccupations», a-t-il dit, touten soulignant qu'en Algérie, lemouvement syndical au seindes entreprises n'est nullementun droit, comme le prévoit la loidu travail ratifiée par notre paysen 1987. «Plusieurssyndicalistes sont menacésd'être licenciés après avoirappelé à ce mouvement degrève», a-t-il noté.Zohra Chender«C’est juste un scénario pour préparerla présidentielle de2014», a déclaré hier MustaphaA t oui, président del’Association nationale de lutte contre la corruption(ANLC), lors d’une conférence de presse animéehier à Alger. Selon lui «l’affaire Sonatrachconnaîtra le même sort que l’affaire Khalifa. Dansquelques jours, les autorités algériennes déciderontd’enterrer l’affaire». Dans le même sens, lesecrétaire général de l’ANLC, AbdelmoumeneKhelil, présent aussi à la conférence de presse, s’estinterrogé sur le silence douteux des deux personnesimpliquées dans le scandale de Sonatrach.”Jene comprends pas le silence des deux personnesimpliquées directement dans le scandale “. Selonlui” c’est du mépris envers le peuple algérien ainsiet la justice algérienne. Je pense qu’ils ne se sententpas obligés de se défendre. Maintenant, je medemande : si c’est un sentiment d’impunité ou deculpabilité ? Ils savent très bien qu’ils sont coupablesmais ne voient pas l’utilité de se défendre ouont-ils la garantie quelque part qu’ils ne seront pasjugés ?Khelil doute même quant à la volonté du présidentde la République de vouloir aller jusqu’aubout des investigations. Selon lui, il aurait été préférablede prononcer un discours au peuple et passe contenter d’une lettre. A cet effet, le conférencierlance un appel aux autorités algériennes afinqu’elles cessent de dénoncer et de passer à l’actepour provoquer la réaction de la justice algérienne.Abdelmoumène Khelil a souligné que la luttecontre la corruption est une affaire de tous.Autorités et partis politiques doivent réagir dansles meilleurs délais afin de faire bouger les choses.Abordant le problème d’agrément de leur organisation,le président de l’ANLC, Mustapha Atoui, aestimé que «le refus du ministère de l’Intérieurd’accorder l’agrément à notre association est unepreuve qu’il n’a pas la volonté de combattre la corruption».Ce dernier a expliqué que les membres de l’associationont frappé en vain à toutes les portes. Sesentant lésés en leur refusant la création d’uneassociation, l’ANLC a déposé une plainte le 29 janvierdernier, à la chambre administrative à la courd’Alger contre le ministère de l’IntérieurMohammed Zerrouki24 heures après les déclarations de BenkirianeLes réponses d’AlgerAu lendemain des déclarations du Chefdu gouvernement marocain AbdelilahBenkirane, qui a cru bon d’étaler sa«science» sur la guerre au Mali et le dossier duSahara occidental aux médias français RFI,TV5 et le Monde, la diplomatie algérienne n’apas tardé pour répliquer du tac au tac…diplomatiquement.C’est le président de la République, qui àtravers un message de félicitations à sonhomologue sahraoui, à l’occasion du 37 e anniversairede la proclamation de la Républiquesahraouie, a saisi l’occasion pour réitérer lesengagements de l’Algérie aux côtés des peuplesopprimées. Dans ce message, il a souhaitéau peuple sahraoui la réussite dans la concrétisationde son aspiration «légitime» à l’exercicede son droit à l’autodétermination. Lechef de l’Etat a saisi cette opportunité pour«réaffirmer l’attachement de l’Algérie au«strict» respect du principe du droit des peuplesà disposer d’eux-mêmes, conformémentà la légalité internationale et à la doctrine desNations unies en matière de décolonisation”.Dans ce cadre, le président Bouteflika a réaffirméque « il’Algérie ne ménagera aucuneffort pour apporter son soutien et son appuià la communauté internationale dans sesdémarches visant à promouvoir une solutionà la question du Sahara occidental qui garantiraitau peuple sahraoui frère l’exercice deson droit à l’autodétermination». «Je voudraiségalement réitérer mon souhait de voir lesecrétaire général de l’ONU et son envoyépersonnel réussir la mission d’aider leRoyaume du Maroc et le Front Polisario àparvenir à une solution juste et durable quipourvoie à l’autodétermination du peuple duSahara occidental », a-t-il souligné.«Comme elle l’a fait par le passé, l’Algériecontinuera, en sa qualité de pays voisin, àencourager les deux parties à œuvrer pourALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013atteindre cette solution, dans le respect de lalégalité internationale”, conclut le présidentde la République. Le chef du gouvernementmarocain Abdelilah Benkirane a cru bond’étaler sa «science» sur la guerre au Mali et ledossier du Sahara occidental face aux médiasfrançais RFI, TV5 et le Monde. Il faut dire queBenkiriane a imputé les supplices du peuplesahraoui à Alger.En fait, l’islamiste voulait plaire à son roi,et lui signifiait qu’il est bien dans sa cour.Dans son intervention sur les plateaux français,Benkiriane a déclaré : «Tout le mondesait que le Sahara est marocain et que, dans lecadre de l’autonomie, on pourrait trouver unesolution. Et si l’Algérie décide de régler ceproblème, en une journée c’est réglé». Le Chefdu gouvernement n’a fait que répéter la rhétoriquemakhzenienne comme tous les hommespolitiques marocaines.Yanis Ramy
Il boycottera la rentrée des classes de la formationprofessionnelle le 3 marsLe syndicat chargeMebarkiÀ moins d'une semaine du coup d’envoi de la rentrée dans la formation et l'enseignementprofessionnels, les choses ne semblent pas arranger le ministre Mohamed Mebarki, qui risquede rater son événement. Le Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle(SNTFP) vient, en effet, de réitérer son boycott de la session de février par une grève les 3 et 4mars prochains.Djilali Oukil, secrétairegénéral du Syndicatnational des travailleursde la formation professionnelle,qui s'exprimait hier, lorsd'une conférence de presse organiséeau siège de la LADDH/aileHocine Zahouane à Alger, n'a pasmâché ses mots envers le ministrede tutelle l'accusant d'avoir«tourné le dos aux travailleurs dusecteur».Ni les actions de protestationorganisées devant son départementle 30 décembre 2012 et le 30 janvier2013, encore moins les appels audialogue n'ont fait réagirMohamed Mebarki, explique leconférencier. Ce dernier n'a pasomis de « charger » le premier responsabledu secteur qui s'est montrépourtant disponible à négo-cieravec l'Union nationale des personnelsde la formation professionnelle,affiliée au Snapap/ Felfoul.«C'est la politique du deuxpoids deux mesures», fustige M.Oukil, qui se dit «étonné» que leministre ait déclaré que «notre syndicatest illégitime et notre grèveillégale». Il rappelle, dans ce sens, àMebarki que le SNTFP a été agrééen mai 2012 en respect des lois dela République, «C'est pourquoi ildoit être reconnu en tant que partenairesocial à part entière». PisDroits de l’hommeL’Algérie réitère l’engagementa réitéré hier à Genève, par lavoix de son ministre des AffairesL’Algérieétrangères, Mourad Medelci, sonengagement pour le renforcement des Droits del’homme et, en même temps, dans la bataille dudéveloppement et de la croissance. «L’Algériesaisit cette occasion pour renouveler son engagementen faveur des droits de l’homme et solliciterl’appui des pays amis et partenaires pour sacandidature au Conseil des droits de l’hommepour la période 2014-2016 lors des électionsprévues en novembre 2013 à New York à l’occasionde la 68 e session de l’assemblée générale del’ONU», a indiqué Medelci dans une interventiondevant le segment de haut niveau de la 22 esession du Conseil des droits de l’homme.«L’application de la Charte pour la paix et laréconciliation nationale, adoptée par référendum,a créé un climat favorable dans notre pays,confortant ainsi l’interaction entre sécurité etdéveloppement», a-t-il rappelé, soulignant que«les importants investissements consentis autitre des deux plans quinquennaux successifs,ont renforcé la dynamique de développement,de distribution des revenus, d’intégrationsociale et de création d’emplois». «L’Algéries’emploie à élargir les progrès démocratiquesengrangés au titre de l’application de la politiquedes droits de l’homme, couplée à la Charteencore, l'orateur ira dans ses accusationsjusqu'à reprocher au ministrede «faire dans le favoritisme auprofit de personnes qu'il connaissaitavant». «On ouvre les portesaux protégés de Felfoul puisque leministre connaissait ce dernier autemps où ils étaient ensemble auSénat», lâche-t-il dans la foulée.Mais, le SNTFP reste optimistequant à la réussite de son actionqui sera suivie d'un sit-in devant lesiège du ministère le 13 mars. Fort,selon M. Oukil, de 14 200 adhérentsstructurés à travers une vingtainede wilayas, « notre syndicatqui est autonome est le véritablereprésentant des travailleurs».Plusieurs rencontres régionalesont eu lieu dernièrement à Sétif,Bordj Bou-Aréridj et Alger notamment,où les travailleurs ontapprouvé l'appel à la grève et promisd'être au rendez-vous pourparalyser tous les établissements dusecteur à travers le territoire national,ajoute-t-il. Dans son préavis degrève déposé le 17 février dernierau niveau du département deMohamed Mebarki, le SNTFP réitèresa plate forme de revendications«non prise en charge», longuede <strong>27</strong> points. Ainsi, le syndicatdemande la révision du statut particulierdes personnels du secteur,notamment les corps spécifiques,les corps communs et les ouvriersprofessionnels, l'intégration de cesdeux dernières catégories, la révisiondu régime indemnitaire et dela nomenclature des maladies professionnelles.Le SNTFP appelleaussi le ministère de tutelle à ramenerà 22 h par semaine le plafonddu volume horaire des professeursde la formation professionnelle(PFP), au lieu 36h et demandel'instauration de deux primes mensuelles,de formation et d'atelier,estimées à 6 000 DA chacune. Pourles PFP, le syndicat réclame la révisionde leur classification à la catégorie11 au lieu de la 10 actuelle etun droit de promotion au poste dedirecteur de centre.Enfin, M. Oukil n'omettra pasd'insister sur la revendication portantsur la dissolution du Fondsnational de péréquation des oeuvressociales (FNPOS), et son remplacementpar des fonds sectoriels.«Depuis 1994, dit-il, le secteur de laformation professionnelle a cotisépas moins de 450 milliards de centimes,sans qu'aucun travailleur nebénéficie de logement, crédit ouautres avantages». En attendant, ilestime «urgent de geler» les cotisationsdes travailleurs.Aïssa Moussipour la paix et la réconciliation nationale, afinde consolider les acquis sociaux et la cohésionsociale », a relevé Medelci. Il a noté égalementque «les efforts déployés par le gouvernement etles Algériens ont permis d’atteindre la plupartdes objectifs du millénaire pour le développementet qui a valu à l’Algérie d’être sélectionnée,par les Nations-Unies, pour participer auxconsultations de l’agenda post-2015». Dans lemême temps, la politique sociale du gouvernement«a permis le relèvement des bas salaires,l’accès au logement, en particulier pour les plusdéfavorisés, sans oublier les efforts significatifspour l’éradication de l’habitat précaire, l’accès àl’eau potable et à l’énergie dans les zones les plusreculées du pays, ainsi que la lutte contre toutesles formes de violence, notamment contre lafemme», a-t-il plaidé. Pour Medelci, «l’un desobjectifs majeurs de l’Algérie réside dans le sautqualitatif de ses services publics, disponibles surl’ensemble du territoire national». «A cet égard,nous sommes conscients de l’importance querevêt la qualité de l’éducation, une responsabilitépremière de l’Etat qui garantit et assure l’accèsgratuit à ce droit fondamental, sans discriminationentre filles et garçons, depuis le cycleprimaire jusqu’au cycle universitaire», a-t-ilmentionné. «Un surcroît d’efforts est égalementdéployé pour améliorer la qualité de notre systèmede santé universel et gratuit, dans sesdimensions de prévention, de diagnostic et detraitement, ainsi que l’amélioration du systèmede production et des circuits d’approvisionnementet de distribution des médicaments ». «LeVIH-Sida, heureusement marginal dans notrepays, affecte de nombreux pays de la région. Lecentre africain de lutte contre cette maladie quisera basé en Algérie, est en cours de lancement »,a-t-il poursuivi. Medelci a également mis enavant la protection des enfants et adolescentsqui «incombe aussi bien à l’Etat, à la société qu’àla famille, et revêt un caractère prioritaire», précisantque les pouvoirs publics en Algérie«œuvrent à la promotion de synergie, afind’améliorer la prévention et la prise en chargede leurs problèmes spécifiques ». Le ministre a,par la même occasion, mis l’accent sur les réformesimpulsées par le président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, et qui «ontpermis d’enregistrer des avancées significatives»,citant notamment les différentes lois promulguées«confortant le champ politique, laliberté des médias, le contrôle des élections, laconsolidation du mouvement associatif et l’introductiond’un pourcentage ne devant pas êtreinférieur à 30% pour les femmes dans lesAssemblées élues».R. A.> A C T U5Certainstouchent13 000 DApar mois95% destravailleursde l'Onoude Béjaïaen grèveLa quasi-totalité desrésidences universitairesde la wilaya Béjaïa sontparalysées depuis avanthier suite à une grève dequatre jours à laquelleont appelé les 1 700travailleurs des œuvresuniversitaires (Onou)affiliés au Snapap. Dansune déclaration à Algérie<strong>News</strong>, le président de lafédération del'enseignement supérieuraffiliée au Syndicatnational autonome dupersonnel del'administration publique(Snapap) de la wilaya deBéjaïa, Chebah Hamid, aaffirmé que la grève dequatre jours annoncée parles travailleurs de l'Onoua été largement suivie.«95% des travailleurs ontrépondu à ce mouvementde contestation. Notreobjectif, par cette action,est de dénoncer lelaxisme du ministère del'Enseignement supérieuret de la Recherchescientifique quant à laprise en charge de nosrevendications. Noussommes déterminés àaller jusqu'au bout», a-t-ilinsisté. Interrogé sur lesrevendications salariales,le même interlocuteurindique : «Un travailleurqui cumule une vingtained'années de servicetouche actuellement unsalaire mensuel net de14 000 DA, en plus de laprime d'ancienneté. Alorsqu'un nouveau salariéperçoit un salaire de13 000 DA. C'est toutsimplement honteux, cen’est même pas leSNMG» ; Quant auxconséquences de cettegrève, le syndicalisteprécise: «Nous assuronsle service minimum auniveau des restaurants.Nous sommes conscientsque les premièresvictimes sont lesétudiants résidents maisnous n'avons plus lechoix». Contactés partéléphone, certainsétudiants se retrouventdans une situation trèsdélicate. Amirouche, unjeune étudiant en 1eannée génie-civil, dira :«Nous sommes paralyséspar cette grève,notamment durant cettepériode de froid. On nousassure seulement lesdiners avec des repasfroids. A cet effet, nousappelons le ministreHarraoubia de prendre encharge les préoccupationsde ces travailleurs afinqu'ils puissent reprendreleur travail et mettre fin àcette situation précaireque vivent les étudiants »,a-t-il insisté.Zohra ChenderALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
6 > A C T UGaz naturelLe taux deraccordementatteindra 60%Le taux national de raccordement au réseaude gaz naturel atteindra «60% à l’horizon2014», a indiqué hier à Blida, le présidentdirecteurgénéral de la Société de distributionde l’électricité et du gaz du Centre (SDC),Redouane Yacine Réda. La moyenne«nationale est actuellement de 47%. Avecl’achèvement du programme 2010-2014 onatteindra un taux de 60%», a-t-il souligné, enmarge de la séance d’ouverture des plis desoffres techniques de ce programmequinquennal, organisée à l’école techniquede formation en électricité et gaz de Blida,ajoutant que «l’effort se poursuivra à l’avenirpour améliorer davantage la situation». Plusde 500 entreprises nationales ont déposéleurs offres techniques, a fait savoir le mêmeresponsable, ajoutant que la sélection desentreprises auxquelles seront confiés lestravaux de réalisation «sera tranchée dansdeux semaines après l’ouverture des offrescommerciales». Interrogé sur le retardenregistré dans l’entame du programme, leP-DG de la SDC a expliqué que cela est dûessentiellement au «changement du modede gestion» de ce genre de programmes.«Auparavant, les projets étaient réalisés surla base de conventions entre le ministère desFinances et le groupe Sonelgaz. Mais,aujourd’hui la gestion des fonds est confiéeau ministère de l’Energie et des mines quisigne des contrats avec Sonelgaz chargée dela réalisation», a-t-il indiqué à cet effet.Actuellement, les appels d’offres sont lancés«après l’achèvement des études techniquesdes projets, alors que cela se faisaitauparavant sur la base d’estimations deprogrammes", a expliqué Redouane. «Malgréce retard, nous sommes optimistes quant àl’achèvement de ce programme dans lesdélais prévus, les entreprises algériennesayant acquis un capital d’expérience qui leurpermet de relever ce défi», a-t-il rassuré.Cette première tranche du programmequinquennal 2010-2014 porte sur laréalisation d’un total de 251.203branchements à travers 184 localités et prèsde 400 quartiers et lotissements sociaux, afait savoir le même responsable, précisantque le montant alloué à ce projet est del’ordre de «<strong>27</strong>0 milliards de DA».Mohamed. B.Comitéintergouvernementald ’ experts d’Afrique duNordC’est parti pour la 28 esessionLa 28e session du Comitéintergouvernemental d’experts d’Afrique duNord (CIE) s’est ouverte hier à Rabat sous laprésidence de l’Algérie, représentée par unedélégation du ministère des Finances et dusecrétariat d’Etat chargé de la Prospective etdes statistiques. Placée sous le thème«Promouvoir la diversification et lasophistication pour la transformationstructurelle des économies en Afrique duNord», cette session est organisée par leBureau pour l’Afrique du Nord de laCommission économique des Nations uniespour l’Afrique (CEA). Au menu de cetteréunion de quatre jours : trois rapportsportant sur l’évolution des conditionséconomiques et sociales en Afrique du Nordentre 2011 et 2012, les perspectives et leprocessus préparatoire de l’Agenda post-2015 et les agendas régionaux etinternationaux, y compris les initiativesspéciales pour l’Afrique du Nord. La réunionpermettra aux participants de procéder à deséchanges sur les défis majeurs et lesstratégies de développement susceptiblesd’améliorer les performances économiqueset sociales des pays de la sous-région, destimuler le processus d’intégration régionaleet d’examiner le rôle de l’Etat et des diversacteurs économiques dans le processus detransformation structurelle des économies.R. N.Qtel dévoile le nom de sa nouvelle marque en Algérie«Ooredoo» remplaceNedjmaLe groupe de télécommunications qatari Qtel a révélé avant-hier soir à l’occasion dela tenue du Salon Mobile World Congress qui se déroule en ce moment à Barcelone,sa nouvelle marque institutionnelle «Ooredoo».Cette nouvelle appellation enarabe veut dire : «Je veux» enfrançais, sera adoptée au courantdes années 2013 et 2014par toutes les filiales du groupe dans lesmarchés émergents, notamment auMoyen-Orient, Afrique du Nord et Sud-Est asiatique. A ce jour, toutes les entreprises,dont Qtel est actionnaire, adoptentune autre marque commerciale à l’imagede Indosat en Indonésie, Qtel au Qatar,Wataniya au Koweït, Nawras au Sultanatd’Oman, Nedjma en Algérie, Tunisiana enTunisie,... L’annonce de cette nouvellemarque commerciale a été faite par le présidentdu conseil d’administration dugroupe Ooredoo, cheikh Abdullah BinMohammed Bin Saud Al-Thani. «Pournotre nouvelle marque commerciale,nous avons choisi un mot arabe qui signifie-vouloir-, reflétant les aspirations denos clients et notre ferme conviction quenous pouvons enrichir la vie des peupleset stimuler le développement humaindans les communautés où nous sommesprésents», a déclaré le président du conseild’administration du groupe Ooredoo.Selon lui, cette nouvelle commercialeexprime la volonté du groupe de passer auniveau supérieur. Pour sa part, D r NasserMarafih, P-DG du groupe Ooredoo, adéclaré : «Nous sommes très enthousiastesà l’idée de devenir Ooredoo parce quecette nouvelle marque symbolise notrevision et notre ambition à hisser notrecompagnie à un niveau supérieur.» Parailleurs, cette annonce a également étéune occasion pour Qtel d’annoncer sonpartenariat avec la superstar du ballonrond, Lionel Messi, qui devient désormaisle nouvel ambassadeur de la marque. Encontrepartie, le groupe Qtel s’est engagé àfinancer des actions de la «Leo MessiFoundation». A rappeler que le groupeAssainissement de l’environnement de l'entrepriseLe FCE satisfait des effortsdu gouvernementLe Forum des chefs d'entreprise(FCE) a exprimé hier à Alger sasatisfaction de la volonté affichéepar le gouvernement à assainir l'environnementéconomique de l'entrepriseregrettant, toutefois, les lenteurs observéesdans la mise en œuvre sur le terrain."Le gouvernement a exprimé clairementson intention de travailler à assainirl'environnement économique et légal del'entreprise, ce qui est déjà un point positif.Mais il n'a pas encore pris la mesuredes retards à combler, ce qui explique leslenteurs ou les obstacles de mise en œuvresur le terrain", a déclaré M. MouloudHeddir, expert et consultant auprès duFCE lors de la présentation du quatrièmerapport semestriel d'évaluation de l'indicedu forum pour la performance de l'entreprisealgérienne "IFPE40".Selon cet expert, le constat global, faitpar le FCE sur le climat des affaires enAlgérie, révéle une "faible visibilité sur desdossiers lourds, un régime à l'investissementpeu transparent, trop mouvant etpeu cohérent, une bureaucratie économiquecoûteuse ainsi qu'une faible réactivitédans le traitement de problèmes, pourtantsimples et évidents". Détaillant les obstaclesobservés par les entreprises,M. Heddir a indiqué que le dispositif del'investissement en Algérie est "ˇ˝clairˇ˝",relevant que depuis la loi de 2001, unevingtaine de lois de finances et lois definances complémentaires ont été adoptées,trois lois sectorielles (eau, montagne,Qtel a connu une importante croissancelors des six dernières années, passant d’unopérateur de marché unique au Qatar àune compagnie internationale de télécommunications.Il disposait, à fin 2012,d’une base clientèle globale de plus de89,2 millions de personnes et des revenusde 6,8 milliards de dollars durant les neufpremiers mois de l’année 2012.Fournisseur de services de téléphoniemobile, fixe et l’Internet haut débit ainsique les services et solutions pour lesentreprises répondant aux besoins desconsommateurs, des entreprises et deshommes d’affaires dans les marchésémergents, Qtel est la plus grande entreprisede télécommunications ayant enregistréle taux de croissance le plus élevédans le monde en termes de chiffre d’affairesdepuis 2006 et triplant sa valeurdepuis 2005.Hasna Zobiritourisme) ont été promulguées avec deuxamendements lourds en 2006 et 2009,trois amendements ont été apportés à laloi sur le foncier, plus les dispositionsdouanières et fiscales diverses.Khelika L.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
Installation des équipements de l’autoroute Est-OuestTrois consortiums> C A P I T A LBOOM7retenusLe montant des contrats avec ces entreprises s’élève au total à 1,3 milliards de dollars.Les primes brutes de l'assureur italienGenerali ont progressé de 3,2% en 2012,à la faveur d'une progression del'activité en Allemagne et en Europe del'Est. Dans un communiqué, le numérotrois européen de l'assurance a indiquéque les primes avaient totalisé 69,6milliards d'euros l'an dernier. Dans lessegments d'assurance-vie et non vie(IARD), les primes ont augmentéd'environ 3%. En Allemagne et enEurope de l'Est, le rythme a été deux foisplus élevé. Ses performances les moinsbonnes ont été réalisées en Italie, lemarché le plus important de Generali, oùles primes ont diminué de 0,5%. Dansl'IARD elles ont reculé de 2%.CRASHAl’issue d’une procédure d’appeld’offres lancée en juillet 2011,l’Algérienne de gestion des autoroutes(AGA) vient de confier laréalisation des installations et des équipementsd’exploitation de l’autoroute Est-Ouest à trois consortiums. Il s’agit du groupementCosider-TP (Algérie) – Cosiderconstruction(Algérie) - Indra (Espagne) -Ericsson (Suède) pour le lot Centre pour unmontant de 600 millions de dollars et undélai de réalisation de 18 mois ; le groupementCMC (Italie) – Proger (Italie) -Tecnositaf(Italie) - Rotahem (Algérie) –Imet (Italie) - Ducati Energia (Italie) –Cordioli & C (Italie), seront chargés du lotEst pour 400 millions de dollars pour lesmêmes délais de réalisation ; et TexeiraDuarte SA (Portugal) - ETRHB (Algérie) -Sice (Espagne) du lot ouest 330 millions dedollars en 24 mois. Les contrats avec cesentreprises coûteront au total 1,3 milliardsde dollars. Les travaux ont trait à la réalisationdes différents espaces nécessaires àl'Autoroute, notamment les points de péages,les maisons cantonnières destinées àl'entretien de l'Autoroute, les aires de reposet les points de contrôle de la Gendarmerienationale. La mise ne place des stationsservicesa été confiée -par le gouvernement- à la société publique Naftal. Le soumissionnairequi sera retenu conclura unaccord de gestion pour une durée de cinqans avec l'Algérienne des autoroutes. Auxtermes de cet accord, la société retenueassistera cette entreprise publique dans ledomaine de l'exploitation. Les soumissionnairesdoivent justifier d'une expérience dedix années d'activités, et avoir réalisé durantles cinq dernières années le contrôle et lesuivi de la construction de gares de péage etdes centres d'entretien et d'exploitation surune autoroute à péage, une aérogare ou unegare de métro. Notons que l'Agence françaisepour le développement internationaldes entreprises Ubifrance a mené une opérationde marketing de grande envergurepourassister les opérateurs français à raflerce marché juteux. Elle avait organisé à Algerdes «rencontres d'acheteurs algériensd'équipements d'exploitation autoroutière»,en perspective du lancement de cetappel d'offres international destiné à assurerla mise en service commercial de l'autorouteEst-Ouest. Le but étant de nouer descontacts avec les responsables du projet etfaire valoir l'expertise française au cours durendez-vous ciblé. Les rencontres ont étéorganisées afin de mieux faire connaîtrel'offre française dans ce domaine. Maisaucune société française n’a été retenuedans cet appel d’offres.F.A.AUnion européenne- AfriqueLa coopération au menu du 5 e congrèsLe 1 er Forum économiqueeuro-africain aura lieu du13 au 15 mai 2013 àKatowice (Pologne), en margedu cinquième Congrès économiqueeuropéen (CEE). C’est leplus grand évènement économiqueet commercial en Europecentrale. Cet évènement comprendra,durant trois jours, plusieursactivités : débats, conférenceset manifestationsannexes, avec notamment laparticipation de plus de 900conférenciers, partageant leurssavoirs et connaissances. Aussi,d’importantes figures africaineset européennes institutionnelleset politiques, économiques,commerciales et scientifiquesseront présentes à ce forum.Cette rencontre sera une plateformepour débattre de la coopérationpolitique et économiqueentre l’Union européenne etl’Afrique, le potentiel africain etles investissements dans cecontinent, la politique del’Europe à l’égard de l’Afriquepour soutenir et stimuler l’économieet l’entreprise africaine,et la coopération économiqueentre les pays de l’EuropeCentrale et ceux de l’Afrique.La croissance du secteur manufacturier aralenti en Chine en février en raisonnotamment de l'instabilité de lademande en provenance de l'étranger,selon - les résultats préliminaires d'uneenquête menée par HSBC auprès desdirecteurs d'achats. L'indice PMI HSBC«flash» ressort ainsi à 50,4, un plus basdepuis quatre mois, après 52,3 le moisprécédent, qui avait représenté un plushaut de deux ans. Cet indice se situenéanmoins pour le quatrième mois desuite au-dessus de la barre des 50 quisépare croissance et contraction. Lesecteur des exportations est le talond'Achille de l'économie chinoise depuisdeux ans en raison de la déprime de laconjoncture mondiale.CHIFFRE2,11 milliardsde dollarsLa facture des importations de blé estpassée de 2,85 milliards de dollars en2011 à près de 2,11 milliards de dollarsen 2012.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
8 > P U B L I C I T ENIF : 0 0<strong>02</strong> 0101 50054 72Avis d’attribution provisoireAlgérie <strong>News</strong> <strong>27</strong>-<strong>02</strong>-2013 Anep 509 497Algérie <strong>News</strong> <strong>27</strong>-<strong>02</strong>-2013 Anep 509 292 Algérie <strong>News</strong> <strong>27</strong>-<strong>02</strong>-2013 Anep 509 295ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
Réforme hospitalièreCela se passe dansun hôpital algérienDans certains hôpitaux, les surveillants médicaux dictent leur loi.Une femme de 50 ans s’est faiteopérer par le professeurDoliba, un éminent neurochirurgien,d’une grave tumeurdans le cerveau, il y a une dizaine d’annéesà l’hôpital Aït Idir d’Alger. Lafemme est atteinte d’une maladie trèspernicieuse et extrêmement rare, uneneurofibromatose (la maladie deRecklinghausen) qui laisse apparaître destumeurs (neurofibromes) un peu partoutet en masse dans tout le corps. Unetumeur interne a déjà fait endommagerdéfinitivement le nerf optique d’un œil,le rendant ainsi caduc. La délicate interventionsur les profondeurs du cerveaude cette malade était indiquée donc pourretirer la tumeur et préserver l’œil encoreintact. L’opération réussit merveilleusement,mais le professeur Dolibademande à suivre régulièrement la204 cas avérés de rapt d'enfants en 201280% des alertes ont été infondéesLa commissaire principalede la police, MmeKheïra Messaoudène, aaffirmé hier à Alger que 204cas de rapts d'enfants ont étéenregistrés en 2012 à traversle territoire national, soulignantque tous les enfantsont été retrouvés et remissains et saufs à leurs proches.Les cas de rapt cités «n'ontpas été accompagnés dedemande de rançon» mais«motivés par la vengeancepour une raison ou uneautre par des personnes prochesdu milieu des enfantsenlevés», a indiqué MmeMessaoudène lors de la présentationdu programme«Année de l'Algérie sur laprévention de proximité enmilieu urbain». Elle précise,à ce propos, que le nombrede rapts en 2012 a baissé parrapport à 2011 où 221 casont été recensés et traités.Elle a souligné, en outre, queles cas de kidnapping suivisde demande de rançons,d'assassinat ou de viol puisd'assassinat étaient «peunombreux» faisant remarquerque les enquêtes sur cesaffaires «ont révélé pour lamajeure partie des cas, l'existenced'un lien de parentéentre la victime et l'agresseur».Et c'est cela même qui«met l'enfant en confiance",a-t-elle encore dit. «80% descas de rapt dénoncéscette année sont infondés»,a-t-elle ajouté avant deconclure que «certains sontmontés de toute pièce par lesenfants eux-mêmes qui prétendentavoir été enlevéspour échapper à la sanctionparentale en raison d'un«échec scolaire».R. A.Tramway d’OranMise en service non commercialesamedi prochainLa mise en service non commercialedu tramway d’Oran est prévuesamedi prochain, a-t-on apprishier auprès de l’Entreprise du métrod’Alger (EMA). Ce moyen de transportmoderne, dont la mise en service commercialeest prévue pour le 1er mai prochain,s’annonce comme une solutionaux problèmes de transport urbain et decongestion de la circulation automobile.patiente. Pendant longtemps, il l’observeet lui fait faire le nécessaire en traitementet en exploration par imagerie médicale.Ensuite, il est muté à l’Etablissementpublic hospitalier de Sidi Ghilès dans lawilaya de Tipasa, à une centaine de kilomètresde la capitale.Qu’à cela ne tienne et c’est logique, lapatiente ne veut pas changer de praticien,quitte à consentir le lointain déplacementen autocar. Mais d’autres tumeurslui créant d’énormes douleurs dans toutesles articulations. Le professeur laprend en charge, mais apparaissent luidemande de téléphoner avant de sedéplacer (il ne fait la visite que le lundi),sait-on jamais une urgence sur unmalade le concernant. Il lui donne unrendez-vous pour deux mois, les résultatsdes examens en main. La malade appellele standard de l’EPH pour demander leIl garantira aux citoyens confort et sécurité,a-t-on souligné. «Il va, sans aucundoute, améliorer la circulation automobileau centre-ville et à la périphéried’Oran jusqu’à Es-Senia sur un tracé de18 kilomètres et contribuera à transporter90 000 passagers par jour à bord de30 rames», a-t-on ajouté. Pour garantirune bonne exploitation de ce moyenmoderne de transport, un programmeservice du Pr Doliba, la standardiste (unenon voyante) fait patienter et dit que lesecrétaire médical – qui s’appelle Sadek –ne daigne pas décrocher ; la maladeinsiste et pendant une bonne heure,silence radio. Puis la standardiste prendl’initiative d’aller vers le secrétaire médicalafin de lui demander de venir au téléphoneentendre deux mots de la part dela malade qu’il ait vue durant le premierrendez-vous à Sidi Ghilès et dont il adans son armoire le dossier. Après quoi,non, il ne se déplace pas, malgré l’instancede l’employée aveugle. Il dit qu’ilest occupé et qu’elle aille faire commetout le monde. Résultat, la pénitente doitattendre jusqu’à lundi prochain, mais elleest obligée de se déplacer, au risque que leprofesseur soit occupé à plus gravementurgent.N. B.de formation a été élaboré au profit detous ceux qui seront recrutés, soit quatrebranches de formation concernant laconduite des wagons, l'organisation,l’encadrement et la programmation dutrafic, la maitrise des technologies dutramway et des systèmes de conduiteélectronique, l’information des voyageurset la communication avec le réseaude ce transport, selon la même source.> A C T U9BatnaTrois bandes demalfaiteurs neutralisesTrois bandes de malfaiteurs présentées comme«dangereuses» ont été démantelées etneutralisées, ces derniers jours, par les élémentsde la brigade territoriale de Gendarmerienationale de Fesdis dans la wilaya de Batna, a-tonappris hier auprès du groupement de wilaya dece corps constitué. Au totale, quinze individusâgés de 18 à 30 ans, dont «plusieurs repris dejustice» activant au sein de ces bandes, ont étéarrêtés au cours d’une vaste opération conduitepar les gendarmes, a ajouté la même source.Plusieurs objets de valeurs volés , constituant unepartie du «butin»de ces délinquants, ont étérécupérés à la suite de ces arrestations, a-t-onégalement indiqué.Assassinat d’un policierà Tizi OuzouPeines capitales parcontumace contre4 terroristesLe tribunal criminel prés la Cour de Tizi Ouzou aprononcé, avant-hier soir, des peines capitales parcontumace contre quatre terroristes, impliquésdans l’assassinat, le 4 avril 2012, d’un officier depolice à Tizi Ouzou. Ce jour là, cet officieraccompagné d'un élément de la police scientifiques’était rendu au lieudit ''Le pont de Bougie'', situéà la sortie Est de la ville de Tizi Ouzou, pour établirun constat de saisie de camions de transport desable, selon l’arrêt de renvoi. En revenant de leurmission, les policiers sont tombés dans uneembuscade tendue par un groupe terroriste, aucours de laquelle l’officier avait été grièvementblessé.R.ASétifUne semaine meurtrièresur les routesCinq personnes ont trouvé la mort et 33 autres ontété grièvement blessées dans 29 accidents de lacirculation survenus la semaine dernière sur lesroutes de la wilaya de Sétif, ont indiqué avanthier,les services de la protection civile. Lelieutenant Ahmed Lamamra, responsable de lacellule de communication de ce corps constitué, aprécisé que le plus «violent» de ces accidentss’est produit mercredi dernier sur l’autoroute Estouest,non loin d’El Eulma , causant la mort detrois personnes.Un bus se renverseà El-BayadhTrois morts et 15 blessésTrois personnes ont perdu la vie et quinze autresont étés blessées, suite au renversement d’unautobus sur la RN-6 prés d’El-Bayadh, a-t-onannoncé auprès de la protection civile. L’accidents’est produit suite au renversement d’un bus detransport de voyageurs assurant la liaison Alger-El-Bayadh, avec à son bord une vingtaine depassagers, à une vingtaine de kilomètres de laville d’El-Bayadh, a-t-on précisé. Les corps destrois victimes, dont deux ont été identifiées, unefemme de 30 ans et un homme de 32 ans, ont tdéposés à la morgue de l’hôpital MohamedBoudiaf Une grande mobilisation est déployée auniveau des urgences médicales de l’hôpital ou sesont également rendues les autorités de la wilayapour s’enquérir de la situation.Deuxième CHU à ConstantineL’avis d’appel d’offreslancéL’ appel d’offres national et international pour laréalisation d’un second centre hospitalouniversitaire(CHU) de 600 lits à Constantine est«en phase de lancement», a indiqué lundi ledirecteur de la Santé et de la population (DSP),Azzouz Assassi. Le futur CHU, dont l'étude anécessité une autorisation programme (AP) de 100millions de dinars, sera construit sur une assiettede 15 hectares retenue à l’Unité de voisinage (UV)n° 4 de la nouvelle ville Ali-Mendjeli, a précisé lasource, ajoutant que l'implantation de cettestructure sanitaire à proximité du futur complexe«mére-enfant» de 120 lits, permettra de réaliserun pole sanitaire intégré à Ali Mendjeli.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
10 > P U B L I C I T EAlgérie <strong>News</strong> <strong>27</strong>-<strong>02</strong>-2013 Anep 509 420 Algérie <strong>News</strong> <strong>27</strong>-<strong>02</strong>-2013 Anep 509 296Etude notariale Maître Lahmar NadiaRoute de Fouka, Cité Sahel BT A 15, 1er Etage, Koléa W. TipazaConstitution d’une EURLPenséeLe Lundi 18 février 2013nous a quitté à jamaisM me Kheloui DoudjaNée Zeghoud à lâge de 83ans.En cette douloureuse circonstanceM me BouamamaA. et M me Si Hassen ainsique Berkouk Kamel présentleur condoléance à tout lesfamilles Kheloui Zghdoudainsi que la famille Lahlou.Etude notariale Maître Lahmar NadiaRoute de Fouka, Cité Sahel BT A 15, 1er Etage, Koléa W. TipazaConstitution d’une EURLEtude notariale Maître Lahmar NadiaRoute de Fouka, Cité Sahel BT A 15, 1er Etage, Koléa W. TipazaConstitution d’une EURLAlgérie <strong>News</strong> <strong>27</strong>-<strong>02</strong>-2013 Anep 509 617ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
dclgéa a eAnalyses &DécryptagesLa rédaction d'Algérie <strong>News</strong> propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure.Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : ayachinews@yahoo.fr11ParanoïdeLa perversiondes motsPar Sarah HaidarLe droit à l’autodétermination (1 re partie)Une variabled’ajustementconjoncturellepar René NabaSauf erreur ou omission, les Palestiniens etles Sahraouis paraissent devoir être les deuxderniers peuples au monde à demeurer sousdomination de type coloniale. Sans nul doutedu fait du discours disjonctif occidental surun principe fondamental du droitinternational public, le droit àl’autodétermination des peuples,paradoxalement, constamment bafoué parses promoteurs.Lire > page 12Le discours politique est cyclique.Dépendant de l'actualité et surtoutdu marasme du moment, lasémiotique des gouvernants varieentre un populisme béat et unpatriotisme conçu comme un boucliercontre toute critique. D'abordle Nif des Algériens a servi de tremplin au Premier ministrelors de sa conférence de presse au lendemain de l'assaut surTiguentourine. Il s'est alors magistralement délesté de touteexplication rationnelle ou politique pour brandir la fierténationale comme carburant de cette action militaire controversée.Mais plus d'un mois plus tard, le Premier ministrechange de discours car il ne s'agit plus de défendre une opérationde sauvetage qui fait plus ou moins consensus enAlgérie, mais de faire face aux revendications de la sociétécivile. Les chômeurs de Ouargla qui s'apprêtaient à marchersur Hassi Messaoud et ceux de Laghouat qui se sont fait bastonnerpar une armée anti-émeute, réclamant leur part del'industrie pétrolière accaparée par les multinationales et lesAlgériens du Nord, savent bien, eux, que les frissons nationalistesne nourrissent pas leur homme. A ce moment-là, lePremier ministre court vers cequ'il croit être le rempartinfranchissable, la sacrosainteformule capable de calmertout ce beau monde en colère :l'unité nationale ! En martelantqu'un groupuscule vise à« semer la division entre leNord et le Sud », M. Sellal usaità la fois de la sempiternelle «main de l'étranger », croquemitaines'il en est, servi à toutesles sauces pour rassemblertous les Algériens contre l'ennemiextérieur et, du coup, leranger du côté de leurs gouvernants;et de la précieuse intégriténationale d'abord mise endanger par les Kabyles en 2001,Un fauxargument,unefeinte aussidangereuse quemalsaine, qui,dans le fond,cherche toutbonnement àdiviser lesAlgériens, enpervertissant lesens dupatriotisme etdu séparatisme.et aujourd'hui menacée par les gens du Sud ! Ce discoursn'est justement servi qu'en direction de certaines populationsdu pays qui, en se révoltant contre une situation économiqueet sociale alarmante, sont très vite rappelées à l'ordreavec la formule magique du complot extérieur. A croirequ'un chômeur de Ouargla ou de Laghouat qui se fait tabasserpar un policier, pour le seul tort qu'il ait réclamé du travaildans sa région gorgée de richesses naturelles pompéesjustement par des étrangers, soit téléguidé par l'Emir duQatar ou par les forces néocolonialistes de l'Otan ! En étalantun supposé «potentiel» séparatiste chez les gens du Sud,c'est le porteur de ce discours qui vise à semer la division etnon le contraire. Comme en 2001, le bouclier antirevendicationde l'Etat consistant à accuser les jeunes manifestantsde vouloir diviser l'Algérie, l'on a vu comment cette manipulationa embrigadé des centaines d'habitants d'Alger quiprêtaient main forte aux forces répressives pour casser duKabyle... Loin de la bourde politicienne, ce genre de boutadesest simplement destiné à maquiller la réalité et àcontourner les véritables malaises qui rongent ces régionsdu pays, en considérant toute action protestataire commeun complot ourdi contre l'unité nationale. Un faux-argument,une feinte aussi dangereuse que malsaine, qui, dans lefond, cherche tout bonnement à diviser les Algériens, enpervertissant le sens du patriotisme et du séparatisme en cestermes: le patriote se tait et accepte toutes les injustices, tandisque le séparatiste se révolte, organise des marches, activedans le milieu syndical et réclame ses droits !S. H.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
12 dclgé a a eDécryptageAnalyses &DécryptagesLe droit à l’autodétermination (1 re partie)Une variable d’ajustementconjoncturelleCe principe, pourtant intangible,connaît une application modulée,soumis à des infléchissementscirconstanciels, au pointde constituer une variabled’ajustement conjoncturelle en fonction desintérêts des grandes puissances occidentales,qui furent longtemps le groupe hégémoniquede la géostratégie mondiale. Valable untemps en un lieu, inopérant ailleurs, en d’autrestemps.Le conflit du Sahara occidental a connul’amère expérience que le conflit palestinien.Le droit à l’autodétermination, le principe debase du conflit, souffre de la flexibilité de samise en œuvre. S’il trouve sa pleine vigueuret sa pleine justification lorsqu’il s’agit depromouvoir sur la scène internationale desentités conformes aux intérêts des paysoccidentaux, il est, paradoxalement, combattuou nié lorsqu’il s’agit d’éradiquer toutevelléité nationaliste ou indépendantisted’Etats situés hors de la sphère d’influenceoccidentale.Une étude diachronique, combinant lesdonnées spatiotemporelles sur la question,révélerait un comportement échappant à larationalité immédiate, en contradiction avecla plus élémentaire justice.Le constat est ahurissant : Georges W.Bush avait assuré du temps de sa présidence(2000-2008) qu’il était las d’attendre dix ansque le Kosovo obtienne son indépendance.Comme par enchantement, aussitôt après cecri d’amour, un coup de baguette magique,qui relève non de la prestidigitation mais del’imposture, conférait au Kosovo son indépendance,en ce qu’il participait d’un projetplus vaste, visant à parachever le démembrementde l’ancienne Fédération deYougoslavie, un obstacle majeur à l’expansionéconomique occidentale dans l’Europecentrale.Il en a été de même du Sud-Soudan, unnouvel état pétrolier et ami d’Israël sur lecours du Nil. Une donne non négligeable,alors qu’une guerre de l’eau se profile dans lazone du fait des bouleversements climatiques.Le droit à l’autodétermination a ainsiposé deux micro-Etats – le Kosovo et le Sud-Soudan- comme jalons du maintien de l’hégémonieoccidentale, face à la montée enpuissance de la Chine et le contournementchinois de l’Europe par l’Afrique.Dans ce panorama : deux cas -Le Tibet etles Kurdes- font exception en ce que dans lepremier cas, celui du Tibet, les Etats-Unis seheurtent à une cible située dans la sphèregéostratégique de la Chine et dans ledeuxième cas, les Kurdes, à un allié del’Amérique, la Turquie, la sentinelle avancéede l’Otan sur le flanc Sud.Dans le cas du Tibet, les Etats-Unisencouragent les autonomistes tibétains dansleurs revendications, mais veillent à ménagerla puissance chinoise dans son pré carré. Lesoutien des Occidentaux au Dalaï Lamaconstitue tout au plus, un instrument depression pour servir de monnaie d’échange àdes concessions diplomatiques ou économiqueschinoises.Dans le cas des Kurdes, les supplétifsexemplaires des Etats-Unis lors de l’invasionaméricaine de l’Irak, en 2003, qui s’estimaienten mesure d’obtenir un Etat enrécompense de leur collaboration n’y ont paseu droit en raison de l’hostilité de la Turquieà un projet qui pourrait la déstabiliser du faitde la présence d’un fort sentiment irrédentistekurde sur son territoire.La solution médiane à laquelle ont souscritles Kurdes – une zone de large autonomiedans le nord-kurdophone de l’Irak- sielle les satisfait partiellement, enchante pleinementles Américains en ce que l’enclavekurde englobe les riches champs pétrolifèresde Kirkouk, de surcroît liée économiquementet militairement à Israël.La solution est provisoire. Beaucoup àAnkara et à Washington nourrissent l’ambitionde constituer une entité indépendantekurde, sur les débris de la Syrie, dans le norddu pays, dans la zone de Jisr Al-Choughour,par adjonction du Kurdistan irakien, assurantainsi à l’Etat kurde un débouché sur lamer. Les troubles en Syrie, justifiés sans nuldoute par des abus du pouvoir baâthiste,sont alimentés de l’extérieur dans un butannexe. Le règlement par défaut de la questionkurde par démembrement de la Syrie,comme cela avait déjà été le cas avecAlexandrette et le Liban.Le Kosovo a attendu dix ans pour sonindépendance, mais la Palestine attendd e puis 65 ans, sans émouvoir lesOccidentaux de son sort.Pourquoi une telle duplicité ? Au-delà dutribut compensatoire des Occidentaux augénocide juif et des considérations bibliques,Israël, -le choix de son implantation nerelève pas du hasard-, est située à l’intersectionde la rive asiatique et la rive africaine dumonde arabe, au point de jonction de laroute continentale des Indes et de la routemaritime, le bassin syro-palestinien et sonprolongement égyptien, au point de convergencesdes voies d’eau du Moyen-Orient(Jourdain, Oronte, Hasbani, Zahrani) et desgisements pétroliers de la péninsule arabique.L’existence d’Israël, de par son positionnementgéographique, signe stratégiquementla rupture de la continuité territorialede l’espace arabe. Pour le malheur du peuplepalestinien qui paie le prix de cette entreprisede délocalisation de l’antisémitismerécurrent de la société occidentale, et pour leplus grand malheur des Arabes entravés de lapossibilité de constituer une masse critique àl’effet de peser sur les relations internationales.Mais ce qui est bon pour le Kosovo et leSud-Soudan ne saurait être vrai ni pour laPalestine, ni pour le Sahara occidental.L’ostracisme n’est nullement le fait du hasard: Les Palestiniens font face à Israël, lesSahraouis, au Maroc, le principal allié souterraind’Israël.Il n’est pas indifférent de noter dans cecontexte que le Kosovo et Israël sont les deuxseuls pays au monde créés par une décisionunilatérale. L’indépendance s’accorde doncen fonction des intérêts stratégiques. Leconflit du Sahara n’aurait peut-être sansdoute pas duré autant s’il ne servait à attiseret à affaiblir deux pays au bénéfice de la stratégiehégémonique occidentale aussi bienaméricaine que française dans la zone, et surtout,s’il ne constituait un excellent stimulantpour les industries d’armement.Un conflit budgétivore,stimulant pour les industriesd’armementLe Maroc est parmi les pays africains quiconsacrent le plus d’effort budgétaire à leurarmement. Près de 2, 8 milliards d’euros sontconsacrés annuellement à l’armée marocaine,représentant 15% du budget marocain,soit le double de celui de la Santé. Les besoinsmilitaires du Maroc absorbent 5% de sonPIB, ce qui lui vaut de figurer au top 20 despays les plus dépensiers pour leurs armées.Aussi, si l’on tient compte de la croissance duPIB, le Maroc dépense plus de 7 millionsd’euros par jour pour sa Défense. Parmi lesgrosses commandes figurent deux escadrillesde F-16 en plus de la modernisation de <strong>27</strong>Mirage F-1 français pour 400 millions d’euros,une frégate française Fremm pour 470millions d’euros, trois hélicoptères américainsCH-47D pour 93,4 millions d’euros,quatre avions de transport tactique C-<strong>27</strong>JSpartan à l’Italie pour 130 millions d’euros et1 200 blindés espagnols pour 200 millionsd’euros.L’Algérie, elle, est le second importateurd’armes du continent, derrière l’Afrique duSud selon le rapport 2010 de l’Institut internationalde recherche pour la paix (Sipri),basé à Stockholm. L’Algérie consacre enmoyenne 3% de son PIB par an aux dépensesmilitaires, ce qui représente environ 4,5 milliardsd’euros pour 2011.La conclusion par l’Algérie d’un contratd’acquisition d’une soixantaine d’avions decombat avec la Russie en 2006 avait immédiatementsuscité une réaction de Rabat, quis’est empressé de moderniser sa flottille deMirageF-1 vétustes et de conclure le mirifiquecontrat des F-16 avec Lockheed Martin, labénédiction de Washington et l’aide technologiqueisraélienne.Le budget militaire algérien s’accroît d’environ10% par an. Des sommes colossalessont ainsi allouées par ces deux pays dont lesecteur militaire occupe la première place entermes de budgétisation.R. N.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
Décryptage13La persistance de la crise au FLN déteint sur le RNDLa politiquedes vasescommunicantsSi Bachir Mohammed«LesAméricainsrévisent leurapprochemaghrebine»Dans cet entretien, le politologue etmaître de conférences à l’universitéMouloud-Mammeri de Tizi Ouzou,analyse le changement de stratégiede la plus grande puissancemondiale, à savoir les Etats-Unis visà-visde l’Algérie et du Maghreb aulendemain du Printemps arabe.Le 16 e anniversaire de la création du Rassemblement national démocratique (RND),s’est passé dans la discrétion la plus totale. L’ambiance n’a pas été celle des grandsjours en ce 21 février.Algérie <strong>News</strong> : Y a-t-il aussi un changement destratégie des Etats-Unis envers l’Algérie et leMaghreb comme c’est le cas au Proche etMoyen-Orient ?Si Bachir Mohammed : il faut distinguer deuxchoses. Les Etats-Unis est une puissance mondiale,qui détiennent le veto, et agissent pour desintérêts bien définis, notamment dans la régiondu Maghreb. Ils considèrent l’Algérie commeune puissance régionale et un pays pivot dans larégion. Chaque année, les Etats-Unis revoientleur considération envers les pays du Maghreb,notamment l’Algérie, en révisant certains critères,qui permettent de faire un nouveau classementde ces pays à travers des nouvelles appréciations.Mais les USA ne changent jamais de stratégie,mais plutôt de vision. Ce pays défend toujoursses intérêts là où ils sont. Les nouveaux critèresétablis par les Etats-Unis démontrent uneinclinaisson vers Maroc, par exemple, par rapportà l’Algérie, s’agissant par exemple de l’indépendancedu Sahara occidental. L’opposition del’Algérie à l’installation d’une base militaire(Africom) à Tamanrasset a forcé les Etats-Unis àréviser leur appréciation envers l’Algérie, maisavec une considération constante.Pensez-vous que l’opposition d’Alger à l’installationd’une base militaire (Africom) dans leSud algérien, entraînera un changement depolitique des Etats-Unis vis-à-vis de nous ?La réponse de l’Algérie à la proposition desEtats-Unis est très intelligente. Si cette base existait,les conséquences de l’attaque de site gazier deTiguentourine pouvaient être très importantes.Mais le refus de l’Algérie pourra changer la visiondes Américains envers notre pays, eux qui voulaientinstaller une base au Sud algérien pour luttercontre le terrorisme au Sahel. Mais les Etats-Unis ne vont pas changer leurs stratégie aprèsl’apposition d’Alger, parce qu’il y a toujours uneautre option, notamment, le nord du Mali et leNiger.Entretien réalisé par Mohammed ZerroukiDe plus, la réunion tant attenduedu Bureau national duparti sous la présidence deAbdelkader Bensalah, le secrétairegénéral par intérim, censée trancherdans les affaires en suspens, n’a pas eulieu. Et pour cause ! Bensalah était enmission en Afrique en sa qualité de représentantspécial du chef de l’Etat.Le RND doit tenir un congrès extraordinairedécisif en mai. Le temps passe etaucune mesure concrète allant dans lesens de la préparation de cet événementimportant dans la vie du parti n’est prise.Ce détail achève de planter le tableaud’une situation peu reluisante qui prévautactuellement dans la maison RND.Lorsque le secrétaire général du parti,Ahmed Ouyahia, avait démissionné, etque des membres du Bureau politique duFLN ont pressé Belkhadem à suivrel’exemple, ce dernier a répondu que leFLN n’est pas le RND. Aujourd’hui, ilsemble qu’entre le deux formations c’estla politique des vases communicants.Le RND est traversé par autant de courantsque le FLN. Au RND, aujourd’hui, ily a au moins trois courants majeurs quise battent pour avoir les leviers de commandedu parti : les parrains deAbdelkader Bensalah qui sont pour lanormalisation du parti dans la perspectived’assurer un 4 e mandat pourAbdelaziz Bouteflika, le clan représentépar Yahia Guidoum qui œuvre au profitdu général à la retraite MohamedBetchine. Ce dernier, chassé du pouvoiren 1997 suite à une série de scandales,s’est éclipsé pendant plusieurs annéesavant de refaire surface lors des meetingsde soutien à la réélection d’AbdelazizBouteflika. A cela s’ajoutent les fidèlespartisans de l’ancien secrétaire général,Ahmed Ouyahia. Ces derniers encore fortementreprésentés dans les instancesprincipales du parti : secrétariats dewilaya, Conseil national et Bureau national,ne veulent pas lâcher prise. Son noma été d’ailleurs, très longuement ovationnélors des rencontres célébrant ceLe temps passe et aucunemesure concrète allant dans lesens de la préparation de cetévénement important dans lavie du parti n’est prise.16 e anniversaire du parti, à l’instar decelle qui a eu lieu jeudi à Constantine.Aujourd’hui, il y a un grain de sabledans la machine RND. De profondesdivergences sont apparues entre le secrétairegénéral par intérim et le chef de l’exmouvementde redressement du RND ausujet de la participation des coordinateursrégionaux à la commission de préparationde ce congrès qui élira un successeurà Ahmed Ouyahia, démissionnaire,à la tête du parti. Bensalah a décidéde faire participer les coordinateurs dewilaya à la préparation du prochainCongrès. La crise au RND est loin doncde connaître son épilogue, en dépit de ladémission d’Ouyahia. Des contestatairesdemandent l’élection d’une nouvelledirection intérimaire.Un observateur averti de la scène politiqueestime que Bensalah est dans sonrôle aujourd’hui. «Abdelkader Bensalahest dans son rôle. Il a été plébiscité pourneutraliser le camp Ouyahia. Il tire saforce de l’absence d’homogénéité au seindu parti et dans la multiplication dessphères d’influence et de l’appétitpolitique. Par ailleurs, Bensalahest une valeur refuge pour lesmilitants de base qui sont loindes enjeux qui font rage dans lessalons feutrés de la capitale», analyse-t-il.Cependant, cette marge demanœuvre dont jouit actuellementBensalah malgré les apparencesselon lesquelles rien ne vaplus dans la maison RND, risque de serétrécir à mesure que la crise qui secouel’autre maison, celle du FLN, se rapprochede la solution. En effet, selon la mêmesource, si le FLN ressoude ses rangs ets’unifie derrière Amar Saâdani, cela mettraBensalah sous pression. Il devra trouverdes solutions aux questions qui luisont posées actuellement, aussi bien parles membres du mouvement de redressementque par ceux restés fidèles au secrétairegénéral démissionnaire.Kamel Aït BessaïALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
14 dclgé a a eKiosque internationalAnalyses &DécryptagesAffaire Merah : les juges enappellent à Israël, au Pakistanet à l'ÉgypteAziz Zemmour, Le Point/ FranceLes juges antiterroristes en charge del'affaire Merah ont lancé des commissionsrogatoires à destinationdes trois pays dans lesquels s'estrendu le tueur. Trois commissions rogatoiresinternationales ont été lancées à destinationd'Israël, du Pakistan et de l'Égyptepar les juges du pôle antiterroriste qui instruisentl'affaire Merah. Le tueur au scootera en effet séjourné dans ces trois pays. LaDirection centrale du renseignement intérieur(DCRI) et la Direction de la protectionet de la sécurité de la défense (DPSD)avaient déjà pu obtenir des informationsdu Pakistan sur le séjour de MohamedMerah dans les zones tribales, en 2010 et2011. En revanche, Israël, qui avait été sollicité,n'avait jamais répondu aux policierset militaires français. Pourtant, le terroristetoulousain avait visité Jérusalem en 2010 etn'avait éprouvé aucune difficulté à franchirles frontières, pourtant soumises à descontrôles drastiques.Il s'agira également de savoir siAbdelkader Merah, le frère de Mohamedactuellement en détention pour complicité,s'est rendu au Pakistan. Selon sonneveu, entendu par les juges, il aurait étéreconnu sur une vidéo filmée dans larégion. Quant à l'Égypte, les demandes desmagistrats se concentrent sur les lieux fréquentéspar Merah, son frère Abdelkader etsa soeur Souad, qui ont multiplié leurs visitesentre 2008 et 2011.Familles de victimesPar ailleurs, à partir de lundi, les jugesdu pôle antiterroriste Christophe Teissier,Laurence Le Vert et Nathalie Poux reçoiventles familles des victimes de MohamedMerah. Certaines s'interrogent sur lesavancées de l'enquête des juges instructeurs,qui semble faire du surplace. De leurcôté, les juges doivent présenter les élémentsde l'enquête qui permettront, seloneux, le maintien en détention d'AbdelkaderMerah.Les membres de la famille d'Imad IbnZiaten ont été les premiers à être reçus,lundi matin. Suivront les proches deMohamed Legouad et Abel Chennouf, quiavaient été tués le 15 mars, de même queceux de Loïc Liber, grièvement blessé lemême jour à Montauban. Les familles desvictimes juives, quatre morts et un blessé àl'école Ozar-Hatorah de Toulouse le 19mars 2012, seront reçues mardi.Mon voyage de Palestine jusqu'àHollywoodEmad Burnat, HuffingtonposteMa femme et moi avons déjà vu ceregard, sur le visage de nos enfantsprincipalement. Après tout,comme tous les enfants palestiniens vivanten Cisjordanie, les nôtres ont grandi habituésà l'humiliation des vérifications d'identitéet des interrogatoires.Mais nousn'avions jamais vu notre plus jeune fils,Gibreel, aussi déçu qu'il l'était mardi, quandles fonctionnaires de l'immigration américaineont menacé de nous refuser l'entréesur le territoire américain et donc l'accès à la85ème cérémonie des Oscars pour laquellenous venions de voyager pendant deuxjours.Comme mon ami et collègue réalisateurMichael Moore -qui est intervenu pourm'aider à rentrer aux Etats-Unis- l'a ensuitetwitté:"Apparemment, les fonctionnaires del'Immigration et des douanes ne pouvaientpas croire qu'un Palestinien pouvait êtrenominé aux Oscars". Et bien oui, je suisnominé aux Oscars. Mais surtout, mon film,5 Caméras brisées -qui raconte le combatpacifique de mon village, Bil'in, pour résisterà l'occupation israélienne- parle précisémentdu genre d'humiliation que ma familleet moi avons endurée à l'aéroport internationalde Los Angeles (LAX). La seule différenceest que les victimes se comptenten millions d'où je viens, et que cesépisodes font tellement partie duquotidien là-bas que ce qui nous estarrivé, paraît bien pâle en comparaison.C'est parce que, chaque jour làbas,Israël met en place plus de 500checkpoints, barrages routiers, etautres obstacles au mouvement enCisjordanie - une région qui représentemoins de 2 % de la taille de laCalifornie et dans laquelle 2,5 millionsde Palestiniens vivent soumis à unerépression constante.Dans mon film, que j'ai co-réalisé avecl'Israélien Guy Davidi, vous pouvez voircette répression de près.Vous pouvez voir la construction de ceque des personnalités respectées (commel'archevêque Desmond Tutu) ont qualifié demur de "l'apartheid", nous séparant de nosterres, et permettant ainsi aux colonies juivesde voler nos ressources. Vous pouvezvoir les enfants de mon village bousculéspar des hommes en treillis et armés. Vouspouvez voir des civils non armés, y comprisdes pacifistes israéliens, se faire tirer dessuspar des soldats de l'occupation. Et vouspouvez voir que notre réponse -la réponsepalestinienne- a été digne, non-violente etdéterminée.Mais par dessus tout, vous pouvezALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013constater comme ces scènes sont devenuesbanales pour les Palestiniens. Cette banalitéest la raison pour laquelle tant d'entre nousà Bil'in ont été frappés par le succès du film.Des gens que je n'aurais jamais imaginé rencontrer-des acteurs, des politiciens, desmusiciens de légende- m'ont confié à quelpoint ils avaient été émus par le film, etimmanquablement, la façon dont ils"n'avaient aucune idée de la situation si terrible"des Palestiniens. La vérité est qu'ilsconnaissent bien pire. Je ne suis pas seul à ledire. Ecoutez des Américains comme l'ancienprésident Jimmy Carter ou l'auteur deLa Couleur pourpre, Alice Walker, qui ontdénoncé les injustices dont ils ont ététémoins en Palestine.Comme eux, les Américains qui ont vumon film et observé les effets de l'occupationisraélienne se sont mobilisés à noscôtés. Pas contre Israël, mais du côté desIsraéliens et des Palestiniens qui ont comprisque, comme Martin Luther King Jr., legrand porte-parole du mouvement desdroits civiques, l'a écrit un jour, le véritablesens de la paix n'est pas l'absence de tensions,mais la présence de la justice. Alorsqu'on m'interrogeait au LAX, les membresde l'Académie des Oscars se réunissaientpour une soirée en l'honneur des nominés2013 pour le Meilleur documentaire. J'étaisinvité et quand le bruit a couru que j'étaisretenu à l'immigration, le groupe a insistéde sauter le dîner jusqu'à ce que j'arrive.Leur solidarité m'a rappelé une autre citationde King: "Une injustice commise quelquepart est une menace pour la justice dansle monde entier".Agissant selon ce principe,mes compagnons de repas ont jeûné ce soirlàpour un fermier et sa famille d'un petitvillage de Palestine. Bien plus que des déclarationsd'hommes politiques ou de journalistes-ou des actes d'intimidation des fonctionnairesde l'immigration-, ce sont de telsgestes de décence et de courage moral quiramèneront la paix en Terre Sainte.Emad Burnat, qui a co-réalisé le longmétrage documentaire 5 Broken Cameras,était à Hollywood à l'occasion de la 85èmecérémonie des Oscars. Emad est venu sur leHuffPost Live pour évoquer sa détentionpar la Sécurité nationale au LAX.
Kiosque international dclgéa aAnalyses &Décryptagese15REPORTAGEAu cœur de “Dog city”Reda Mouhsine, Tel Quel / MarocMême si le parlement aadopté une loi criminalisantla détention de chiensdangereux, des canidés detoutes sortes sont vendusdans un marché à ciel ouvert,en plein centre deCasablanca. Visite guidée.Il est 10h du matin et les rues entourant legrand souk de Korea sont déjà noires demonde. Ce grand marché, véritablecaverne d'Ali Baba à ciel ouvert, est nichéen plein milieu du quartier populaire de DerbSoltane. L’endroit est tellement animé qu’il n'ya plus de place pour la multitude de vendeursambulants venus y écouler leur marchandise,parfois obligés d’installer leurs étals à même lesol. Tant pis si les automobilistes n'arriventplus à circuler. Ici à Korea, ce sont les marchandsqui font la loi. Des marchands qui vendenttout et n'importe quoi, neuf ou d’occasion: vêtements, électroménager, articles de décoration,meubles... Non loin du grand souk, pilepoilsur le boulevard Mohammed VI, on aperçoitune foule dense et compacte, sur une sortede terrain vague. Des aboiements de chiens,provenant de cet endroit, se font plus insistants.Eh oui ! On trouve même un souk dechiens, et pas n'importe lesquels, puisqu'ils'agit, entre autres, de ceux que la loi qualifie dechiens dangereux.Pitbull, doberman, etc.Une fois par semaine, Mounir se rend àKorea pour “gagner son morceau de pain”,comme il se plaît à le dire. À l'entendre, oncroirait qu’il vient au souk pour écouler desmarchandises courantes, comme c'est le cas dela majorité des marchands ici. Seulement voilà,le jeune homme est accompagné de deuxmolosses, ainsi que d'une demi-douzaine dechiots. Vous l'aurez deviné, le business deMounir est de vendre des chiens. Situé entre leboulevard Mohammed VI et l'avenue ChouaïbDoukkali, un terrain vague d'environ 5000 m2sert d'espace géant où les vendeurs viennentproposer leurs bêtes. Des caniches aux chihuahuas,en passant par les bergers allemands, unemultitude de races sont présentées aux éventuelsacheteurs. Même si, ici, une race attirel’attention plus que toute autre : le pitbull. Onen voit de toutes les couleurs et de toutes lestailles, munis ou non de muselières. Les pitbullssont ici de véritables stars, et il n'est pasrare que des combats aient lieu, histoire pourles vendeurs de rassurer sur la bonne forme deleurs chiens.Mounir, lui, transporte ses chiens sur un triporteurtous les week-ends à Korea : les soukscanins n'ont en effet lieu que les samedis etdimanches. C’est largement suffisant, selonplusieurs sources, pour écouler quelque 300chiens, dont les prix varient énormément.Alors qu'on peut se procurer un petit bergerallemand à seulement 800 DH, le prix dudoberman peut atteindre 7000 DH. Des prix engénéral deux fois moins chers que ceux que l'ontrouve chez les magasins animaliers. Ici,comme partout ailleurs dans le souk, c'est la loide l'offre et de la demande qui prime. Alors,d’où peut bien provenir la demande ?“Beaucoup de personnes riches achètent leurschiens ici pour qu'ils leur servent de chiens degarde. Mais pas seulement, puisqu'on arrive àvendre des chiens même à des administrations”,répond Mounir, qui omet d’ajouter quenombre de molosses peuvent littéralement servird'armes à de nombreux délinquants, et cene sont pas les riverains qui vous diront lecontraire.Tueurs nésOriginaire de Tit Mellil, une bourgadesituée dans la périphérie de Casablanca,Mounir y réside encore, et c'est là qu’il “dresse”,assure-t-il, ses chiens depuis leur naissance. “Jene suis pas comme les autres vendeurs quidressent leurs bêtes afin qu'elles deviennentdangereuses. Au contraire, moi je leur apprendsà être disciplinées devant leur maître”, déclareMounir à propos de ses pitbulls. S'il tient absolumentà se défendre, c'est qu'ici à Korea, riverainset marchands commencent à montrerleur ras-le-bol. “On n’arrive plus à avoir declients à cause de ces chiens, les gens n'osentplus s'aventurer par ici”, se plaint un vendeurambulant de caleçons, la barbe bien fournie.L'exaspération est ici partagée par un grandnombre de marchands, mais également de riverains,qui assurent avoir constaté de nombreuxcas de morsure auprès des habitants du quartier.Naturellement, les chiens exposés à lavente sont tous dépourvus de carnet de santé,encore moins de pedigree. Au grand dam desprofessionnels du secteur. Nombre de vétérinaireset de responsables de magasins animalierss’élèvent contre la vente illégale de chiens,comparant ces endroits à de véritables zones denon-droit. Car dans la zone dédiée à la vente dechiens à Korea, tout est fait au noir, et les autoritéssemblent quasi absentes des lieux, si l'onexcepte quelques mokhaznis éparpillés ça et là.La règle du jeuIl est 16h. Mounir est déjà prêt à rentrerchez lui. Résultat des courses, une seule de sesbêtes a trouvé preneur. Le prix ? 1200 DH pourun petit chiot. “Ce n'est pas exceptionnel. Mais,au moins, avec cette somme je pourrai m'enprocurer deux autres”, tient-il à positiver. À latombée de la nuit, plus une âme ne circule surce terrain vague qui, auparavant, servait depetit parc d'attractions. Les chiens y sont vendusdepuis une dizaine d'années seulement etles autorités locales ne semblent pas s'en émouvoiroutre mesure, au moment même où le parlementest en train de se pencher sur la question.La loi 56-12 a en effet été adoptée à l'unanimitépar une commission de la Chambre desreprésentants. Interdisant la vente et la détentionde chiens dits dangereux, incluant des peinesde prison allant jusqu'à 5 ans de détentionpour une simple morsure, la loi crée l’événement,poussant ses défenseurs et ses détracteursà avancer leurs pions. Une chose est toutefoissûre, les vendeurs de chiens de Korea nesont pas près de lâcher le morceau. Ils sedébrouilleront toujours autrement, loi ou pasloi.Législation. La loi de ladiscordeà peine adoptée, la loi 56-12 a suscité unelevée de boucliers auprès des défenseurs desdroits des animaux dans le royaume. Acteursassociatifs, vétérinaires ou simples amoureuxde l'espèce canine, tous ont décidé de donnerde la voix contre ce qu'ils n'hésitent pas à qualifierde loi “exterminatrice”.Une pétition circulant sur la Toile, dont leprincipal mot d'ordre est d'empêcher la loid'être appliquée, a recueilli quelque 25 000signatures. “La loi 56-12 a été adoptée et va êtreapplicable si nous ne nous mobilisons pas rapidementpour la bloquer”, peut-on lire sur ledescriptif de la pétition.Si les détracteurs de la loi s'y opposent principalementpar souci de défense des animaux,ils n'hésitent pas, non plus, à pointer le manquede débat préalable avant l'adoption de cette loi,ainsi que son manque de précision.En cause, le texte de loi n'a toujours pasintroduit de liste nominative des races ditesdangereuses. Ce qui, selon ses détracteurs,pourrait conduire à des dérives, aussi bien de lapart des autorités que des propriétaires dechiens eux-mêmes. Toutefois, cette la loi a aussises défenseurs. “On enregistre près de 11 000morsures par an au Maroc”, indique AzouzAwane, président de l’Association Najwa desvictimes de chiens (ANVC), qui estime que cesbêtes constituent une véritable menace pour lasécurité publique.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D EAprès le vote protestataireL'impasse en ItalieL'Italie semblait plongée dans une impasse politique hier après le voteprotestataire qui a marqué les élections de dimanche et lundi au terme desquellesaucune alliance n'apparaissait en mesure de former un gouvernement stable.Après une année d'austérité,plus de la moitiédes électeurs se sontralliés aux plates-formesanti-européennes de SilvioBerlusconi et de Beppe Grillo,grand vainqueur du scrutin. Lecentre gauche de Pier LuigiBersani est crédité de 125.000voix d'avance sur le centre droit àla Chambre des députés et laprime au gagnant lui garantitune majorité confortable. Il estégalement arrivé en tête des sénatoriales,mais reste en-deçà de lamajorité, y compris avec l'appointdes élus fidèles au centristeMario Monti, président duConseil sortant largement désavoué.Dans la mesure où lesdeux chambres disposent desmêmes prérogatives, le centregauche aurait donc besoin du Mouvement 5Etoiles de Beppe Grillo ou du centre droit deSilvio Berlusconi pour faire passer ses réformes.Pour l'instant, ni l'ancien comique, nil'ancien chef du gouvernement n'ont manifestél'intention de négocier, laissant craindreque de nouvelles élections soient nécessaires.«Le vainqueur est l'impossibilité degouverner», titrait hier matin le quotidienromain Il Messaggero tandis que LaRepubblica notait que «le premier parti dupays" était le «non parti», terme désignant lerejet de la classe politique traditionnelle. Lesmarchés et les partenaires européens deThein SeinLe président réformateur birman, TheinSein, est arrivé hier à Oslo dans le cadred'une tournée européenne, sa première,destinée à consolider la réintégration deson Etat longtemps paria sous ceslatitudes. Artisan d'ouverturesdémocratiques qui ont permis la levéedes sanctions contre son pays, l'exgénéralemboîte le pas à l'opposanteAung San Suu Kyi venue l'an dernier enNorvège pour prononcer -enfin- lediscours d'acceptation du prix Nobel de lapaix qui lui avait été décerné deuxdécennies plus tôt alors qu'elle était enrésidence surveillée. Le royaumescandinave est la première étape d'unelongue tournée qui devrait conduire TheinSein en Finlande, en Autriche, enBelgique et en Italie avec un retour enBirmanie prévu le 8 mars.Nucléaire iranienNouvelle offre de Téhéran pour le groupe 5+1va proposer une nouvelleoffre aux puissances duL'Irangroupe 5+1 sur son programmenucléaire controversé aucours d'importantes négociations àAlmaty visant à surmonter les divergencesentre les deux parties, a indiquémardi une source proche de l'équipede négociateurs iraniens. Nous avonspréparé notre propre offre avec plusieursversions différentes. En fonctionde l'offre qui nous sera faite par le5+1, nous leur présenterons l'une oul'autre de ces versions. Elle sera dul'Italie, avides de stabilité, craignaient un telscénario pour la troisième économie d'unezone euro confrontée à la crise de la dette, auchômage et à la récession.La répercussions'est immédiatement fait sentir sur les marchésfinanciers avec un repli de l'euro quis'établissait à 1,3<strong>02</strong>5 dollar en début deséance européenne, soit le bas niveau de lamonnaie unique depuis le 10 janvier. Cevote de protestation est aussi un camoufletpour le président du Conseil sortant, l'anciencommissaire européen Mario Monti,dont l'alliance centriste n'arrive qu'en quatrièmeposition, loin derrière le populistemême poids que leur offre, a déclarécette source. Il n'est pas question defermer le site de Fordo ou d'envoyer àl'étranger notre stock d'uranium à20%. En revanche, nous pouvonsenvisager l'arrêt de l'enrichissement à20% contre la levée de toutes les sanctionsinternationales, notamment cellesdu Conseil de sécurité, a ajoutécette source. Peu avant, le groupe 5+1(les cinq membres du Conseil de sécuritéde l'ONU - Etats-Unis, France,Grande-Bretagne, Russie et Chine -plus l'Allemagne) avait égalementannoncé qu'il allait proposer une nouvelleoffre promettant une baisse decertaines sanctions sur le commercede l'or, celles concernant l'industriepétrochimique et certaines sanctionsbancaires, en échange de concessionsde la part de Téhéran, selon unesource du groupe 5+1. Cette offrerenouvelle cependant la demande faiteà l'Iran lors de la rencontre de Bagdad,début 2012, à savoir l'arrêt de l'enrichissementà 20%, la fermeture du sitede Fordo (enfoui sous la montagne etdifficile à détruire, ndlr) et l'envoi duBeppe Grillo, qui a axé sa campagnesur la dénonciation des «élites»pro-européennes et d'uneclasse politique «corrompue».«Ce n'est pas si surprenant queça, compte tenu de l'ampleur dela désillusion à l'égard des formestraditionnelles de la politique»,a commenté Monti. Il étaitévident ces dernières semaines,au vu des foules rassemblées parle leader du Mouvement 5Etoiles (M5S), que le courantpopuliste avait le vent en poupe,mais peu d'observateurs s'imaginaientqu'il puisse recueillir unquart des suffrages et devenir lepremier parti de la Péninsule.Avec 25,5% des voix, il arrivejuste devant le Parti démocratede Pier Luigi Bersani (25,4%)qui s'est allié à la formationGauche, écologie et liberté (SEL). C'est unrevers cuisant pour Bersani qui était donnégrand favori à la fin de l'an dernier avec uneavance de plus de dix points sur SilvioBerlusconi. Le leader du Parti démocrate arenoncé à la conférence de presse prévuedans la soirée mais a reconnu dans un communiquéque l'Italie se trouvait dans unesituation «très délicate». Enrico Letta,numéro deux du mouvement, et MarioMonti ont tous deux plaidé pour la formationd'une «grande coalition» afin d'éviterun retour aux urnes, mais la tâche pourraitbien être hors de portée.R.I.Les gensstock d'uranium enrichi à 20% àl'étranger, a déclaré la même source.L'Iran et les grandes puissances sontréunis mardi à Almaty, dans le sud-estdu Kazakhstan, pour tenter de surmonterleurs divergences sur la questiondu nucléaire iranien après plus dehuit mois d'interruption dans leursnégociations et des désaccords n'incitantguère à l'optimisme. Téhéraninsiste sur le fait que l'enrichissementà 20% est utilisé pour produire ducombustible pour son réacteur deTéhéran, qui produit des radio-isotopes,alors que les pays occidentaux etIsraël l'accusent de chercher à fabriquerl'arme atomique sous couvert deson programme nucléaire pacifique.Le Conseil de sécurité de l'ONU aadopté six résolutions, dont quatreassorties de sanctions, mais les Etats-Unis et les pays de l'Union européenneont adopté leurs propres sanctionséconomiques qui visent en particulierles exportations pétrolières et tout lesecteur bancaire iranien, dans le butde faire céder l'Iran sur son programmenucléaire.EgypteDix-neuf touristes européens et asiatiques ont ététués dans l'explosion d'une montgolfière près de laville de Louxor en Egypte, ont déclaré mardi unreprésentant de l'entreprise ayant affrété l'aérostatet l'agence de presse officielle. Les victimes sontoriginaires de France, de Grande-Bretagne, duJapon et de Hong Kong, a rapporté l'agence Mena,citant une source des services de sécurité. A Paris,le ministère des Affaires étrangères s'est refusé àtout commentaire dans l'immédiat. Seuls un despassagers et le pilote de l'appareil ont survécu àl'accident, survenu alors que le ballon se trouvait à1.000 pieds (environ 300 mètres) d'altitude, adéclaré à Reuters Ahmed Aboud, un porte-parolede l'exploitant de la montgolfière. «Il y avait 20passagers à bord. Une explosion s'est produite et19 passagers ont péri. Un touriste et le pilote ontsurvécu», a-t-il dit par téléphone. Konny Mathews,directrice adjointe de l'hôtel Al Moudira de Louxor,a déclaré avoir entendu le bruit d'une explosionvers 07h00 (05h00 GMT).Sur le filMaliLe ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, aaffirmé mardi que des combats violents entre forces françaiseset groupes islamistes armés se poursuivaient dans le nord duMali, dans le réduit des terroristes, faisant beaucoup,beaucoup de morts jihadistes. Les combats sont violents et sepoursuivent au moment où nous parlons dans le massif desIfoghas, a déclaré M. Le Drian sur la radio RTL. Le nombre desjihadistes tués est significatif, a-t-il ajouté, se refusant à unecomptabilité plus précise. Il y a des morts tous les jours maisles forces françaises font en revanche très peu de prisonniers,a-t-il précisé. On est en train de toucher au dur, a poursuivi M.Le Drian, interrogé sur l'opération en cours dans ce massif demoyenne montagne à l'extrême nord du Mali près de lafrontière algérienne. C'est un secteur où nous pensions queles groupes terroristes les plus radicaux s'étaient réfugiés.Nous n'en étions pas sûrs. Maintenant nous en sommescertains, a-t-il ajouté. Nous sommes chez eux, nous sommesrentrés dans leur maison. Là c'est plus compliqué, il fautpasser au sol, au peigne fin, doucement mètre après mètre surun territoire qui est quand même assez vaste, mais c'est làque se trouve le réduit des terroristes, a insisté M. Le Drian.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013Afrique du SudLe viol collectif particulièrement sauvage d'une adolescente sudafricaine,abandonnée mourante après avoir été éventrée, arappelé à l'Afrique du Sud qu'elle détenait le triste recordmondial du nombre de viols, des mouvement de protestationrécurrents n'y changeant pas grand-chose. Deux des auteursprésumés de ce viol en réunion devaient comparaître mardi pourdemander une libération sous caution. Le calvaire d'AneneBooysen, le 2 février dans la petite ville de Bredasdorp (sudouest),a écoeuré le pays. Cette jeune fille de 17 ans a été violéeen sortant d'un pub par un groupe dhommes dont faisait partieson ex-petit ami, selon l'accusation -, éventrée, éviscérée. Lavictime a été découverte agonisante par des agents de sécuritéet elle est morte à l'hôpital quelques heures plus tard, aprèsavoir dénoncé l'un de ses agresseurs. Mais comme à chaque foisqu'un viol particulièrement affreux suscite l'indignation, lesoufflé est vite retombé. Les médias et le public se sontpassionnés pour l'affaire du champion handisport OscarPistorius, accusé du meurtre de sa petite amie, et ont oublié ledrame de Bredasdorp.Dans la tempête de réactions qui a suivi ledrame, le président Jacob Zuma a condamné un crime choquant,cruel et inhumain.
N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B17Combats à Koufraen LibyeDeux personnestuées et cinqautres blesséesDeux personnes ont trouvé lamort et cinq autres ont étéblessées avant-hier dans descombats entre groupes de latribu Toubou et les forces del'ordre, à Koufra, dansl'extrême-sud de la Libye. Lesmédias libyens parus hierrapportent que des bandesarmées formées de Toubousd'origine tchadiennecirculaient dans la ville avecdes armes de différentescatégories. Selon la presse, lechef Toubou Issa Abdel Al-Majid aurait fait appel à desmercenaires touboustchadiens. En recevant unedélégation de Koufracomposée des tribus Toubouet Zawi, le 07 février dernier,le Premier ministre libyen, AliZeïdan, avait affirmél'engagement de songouvernement à réparer lesdestructions matérielles etmorales occasionnées par lescombats entre les deux tribus.Ces dernières s'étaientengagées à cette occasion àse réconcilier et legouvernement avait décidé deprendre toutes les mesurespour ramener et assurer lasécurité de la ville,notamment en nommant undirecteur général de lasécurité pour la région. Cettedécision avait été entérinéepar la suite par le Congrèsnational général (Parlement).Mauritanie-UnioneuropéenneDes stocksde poissonsà évaluerL'Union européenne et laMauritanie vont créer uncomité scientifique conjointpour l'évaluation des stocksde poissons dans les eauxmauritaniennes. L'Unioneuropéenne (UE) et laMauritanie ont décidé deconvoquer un comitéscientifiques conjoint pourune évaluation précise desstocks de poissons dans leseaux territorialesmauritanienne, y compris lespoulpes et les calamars,indique un communiqué de lacommission européennetransmis avant-hier à lapresse à Bruxelles. L'accordde pêche UE-Mauritanie,actuellement en cours, exclutles navires de pêcheespagnols ciblant lescéphalopodes. Selon lecommuniqué, le comitéscientifique aura pour tâched'analyser d'autres mesurestechniques permettant dediversifier les catégories depoissons à capturer. Lacommission européenneestime qu'à ce stade desnégociations entre les deuxparties, l'accord de pêche aété rendu plus viableéconomiquement, notammentgrâce à la hausse descaptures pour les catégoriesde crevettes et surtoutl'extension de la zone sud oùdoivent opérer les navirespélagiques.Assassinat de Chokri BelaïdLe meurtrier identifiéet 4 complices arrêtésLe meurtrier de l'opposant tunisien Chokri Belaïd a été identifié, alors que quatre présuméscomplices ont été arrêtés hier indique un communiqué du ministère tunisien de l’Intérieur.Aupravant des médias tunisiens, citant la même source, rapportait qu’un homme soupçonnéd'avoir tué l'opposant et son complice présumé avaient été arrêtés avant-hier, décrivant lesdeux hommes comme appartenant à la mouvance salafiste.Il faut dire que les informationscolportées par lesmédias tombent en cascade,mais ne se ressemblent point!Au départ , le portrait-robot tueurprésumé a été même esquissé :un artisan de 31 ans spécialisédans les meubles en aluminium eta été arrêté à Carthage, dans labanlieue de Tunis. Son compliceégalement a fait l’objet d’une analysepolicière Le deuxièmehomme, dit-on, est soupçonnéd'être le motard qui a permis lafuite du tireur le matin du 6février après que Chokri Belaïd aété abattu à bout portant en basde son domicile à Tunis. Des sourcesont indiqué que les deux suspectsappartenaient à la mouvanceradicale salafiste et que leurarrestation avait été facilitée par letémoignage d'une femme, témoindes faits, qui a été placée sous protectionpolicière. Le tueur étaitactif dans la Ligue de protectionde la révolution (LPR, une milicebrutale pro-islamiste) du Kram,une banlieue populaire de Tunisvoisine de Carthage. La LPR a étéaccusée à de nombreuses reprisespar l'opposition d'orchestrer desattaques contre des opposants oudes associations pour les intimider.Ses militants sont ainsi soupçonnésdu lynchage à mort d'unreprésentant d'un parti d'oppositionà Tatoutine (sud) à l'automne2012 ainsi que de l'attaque qui avisé le siège du syndicat UGTT endécembre. La mouvance salafistedjihadiste est pour sa part accuséede nombre de coups d'éclats, certainssanglants, en particulier del'attaque en septembre de l'ambassadedes Etats-Unis, qui avaitfait quatre morts parmi les assaillants.L'assassinat de l'opposantanti-islamiste Chokri Belaïd aplongé la Tunisie dans une crisepolitique sans précédent depuis larévolution de 2011, précipitant ladémission du Premier ministreHamadi Jebali. La famille dudéfunt a accusé Ennahda, le partiislamiste au pouvoir d'être responsabledu meurtre, ce que cemouvement dément. Le ministretunisien de l'Intérieur, qui a étéchargé la semaine dernière de formerun nouveau gouvernement,Ali Larayedh, avait annoncé jeudil'arrestation de suspects, tout enprécisant alors que l'enquêten'avait pas permis l'identificationdu tueur, des commanditaires etdes mobiles. La veuve de ChokriDétenus sahraouis de Gdeim IzikUn acte de «vengeance»,selon l’ASDHOMLes 22 détenus sahraouis dans la prisonde Salé, sur les 25 dits du groupe GdeimIzik ayant écopé dernièrement de lourdespeines de prison après avoir comparudevant un tribunal militaire à Rabat, font l’objetdepuis d’une "politique de vengeance" de lapart de l’administration pénitentiaire, a-t-onappris lundi auprès d’une association basée àParis. Selon le secrétaire général del’Association de défense des droits del’homme au Maroc (ASDHOM), l’administrationpénitentiaire de la prison de Salé 1 oùsont détenus les 22 Sahraouis (sur les 25, un aété condamné par contumace et deux autres àla peine déjà couverte par la détention préventive)a commencé sa «politique de vengeance».Il a souligné que le 20 février, l'administrationpénitentiaire a procédé à une «fouille sansménagement des cellules accompagnée d’insulteset de violences pour obliger les détenusde signer des procès-verbaux qui, selon lesfamilles, contiennent des faits fabriqués et falsifiés».La même source cite, dans un communiquéparvenu à l’APS, les cas de MohamedEmbarek Lafkir (25 ans de prison ferme) qui aété "violenté et frappé à la tête après avoir étéattaché à une porte en métal, les mainsmenottées", et de Abdallahi Lekhfawni (perpétuité)qui a été, lui, "victime de violence avantd’être jeté dans un cachot". Selon l’ASDHOM,les détenus, militants sahraouis des droits del’homme, ont été "tous interdits de visite etprivés de recréation". Le secrétaire général del’Association a relevé que, lors de leurs procèsdéjà, les détenus ont rappelé la torture et lemauvais traitement et dégradant auquel ilsétaient soumis quand ils étaient à la prison deSalé 2 avant leur transfert, mais, regrette-t-il,le président du tribunal militaire "n’en a pastenu compte". "Il semble dès lors que la politiquede la vengeance est la seule qui vaille", a-t-il estimé. Le tribunal militaire de Rabat avaitcondamné, le 17 février dernier, neuf prévenussahraouis à la réclusion à perpétuité, quatre à30 ans de prison, huit à 25 ans, deux à 20 ansd'emprisonnement et deux autres prévenus àla peine correspondant à la durée de la détentionpréventive qui a duré <strong>27</strong> mois. Les mis encause avaient été incarcérés depuis les évènementsdu camp de Gdeim Izik, proche deLaayoune dans le Sahara occidental occupé oùils avaient participé, en novembre 2010, à l'organisationd’un camp de protestation pacifique.Belaïd a déclaré qu'elle voulaitsavoir qui avait commandité l'assassinatde son mari, en réagissantpour la première fois à l'annoncede l'arrestation du tueur présumé.«C'est beau de savoir qui a exécutémais pour moi c'est trèsimportant de savoir qui a commandé,comme cela a été fait, carc'est un crime très organisé», adéclaré Basma Belaïd sur Europe1. «On demande un procès et ondemande de pousser l'enquête etde tout savoir», a-t-elle affirmé.R. M.Les gensMohamed GhannouchiL'ex-Premierministre tunisien,MohamedGhannouchi, a niédevant la justicemilitaire tout rôledans la répressionmeurtrière d'unemanifestationdurant la révote,assurant que lesdécisions liées àla sécuritédépendaient duprésident déchuZine El-AbidineBen Ali.Ghannouchi comparaissait en tant que témoindevant le tribunal militaire de Sfax (sud), quijuge Ben Ali et d'autres hauts responsablesdu régime poursuivis pour meurtre, uneaccusation passible de la peine de mort. «BenAli prenait toutes les décisions et je n'avaisaucune autorité sur les décisionssécuritaires», a dit le dernier Chef degouvernement du président déchu au jugeMohamed Faouzi Masmoudi. Il a aussi assurén'avoir eu que trois entretiens avec Ben Ali,qui avaient porté essentiellement sur ledéveloppement économique, entre les 12 et14 janvier, les trois derniers jours avant lafuite du président pour l'Arabie saouditeaprès 23 ans de règne sans partage.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
18> S P O R T SPSG-OM en Coupe de FranceEt revoilà le derbyTrois jours après leur confrontation en Ligue 1, le PSG et l'OM se retrouventaujourd’hui au Parc des Princes pour la plus belle affiche des huitièmes de finalede la Coupe de France, qui verront aussi Saint-Etienne et Lille en découdre.Dans le Forez, hier,deux des joueurs lesplusenformedumoment, DimitriPayet et Pierre-EmerickAubameyang, devraient livrerun beau duel en forme derevanche de la demi-finale deCoupe de la Ligue, remportéepar les Verts. Mais tous lesregards convergeront le lendemainvers Paris, où Marseille serend en visiteur pour la troisièmefois cette saison après sadéfaite en huitièmes de finalede la Coupe de la Ligue (2-0) etcelle de dimanche dernier enchampionnat (2-0). D'abordparce que l'OM, distancé de huit pointspar le PSG en championnat, a sans douteété écarté d'une course au titre que peude monde le voyait disputer et n'a doncplus que la Coupe de France pour espérerobtenir un trophée. Ensuite parce quele PSG, appelé à devenir un ogre enFrance et qui souhaite en faire de mêmeen Europe, a prévenu qu'il ne négligeraitpas cette compétition. Enfin parce quel'attraction numéro un de dimanche,David Beckham, pourrait cette fois êtretitularisé avec le PSG, trois jours aprèsdes débuts prometteurs mais trop courts- 15 minutes - pour se faire une idée précisede son niveau réel. L'Anglais, qui arejoint Paris pour cinq mois, a fait uneentrée remarquée et a laissé entrevoirque sa qualité de passe n'avait pas étéaltérée par son exil aux Etats-Unis ou sesLes gensLe défenseur international algérien,Rafik Halliche, rétabli de sablessure, a renoué avec la compétitionofficielle lors de la défaite adomicile de son équipe, AcadémicaCoimbra face à Maritimo Funchal(2-3), avant-hier soir en cloture de la20 e journée du championnat de premiéredivision portugaise de football.Halliche a joué la totalité du temps dela rencontre, rassurant ainsi quant à saforme physique, aprés avoir raté lespécédents rendez-vous de ses camaradesen raison d'une suspension, puisd'une blessure. L'ancien joueur du NAHusseïn-Dey, qui a rejoint Coimbraen début de saison en provenance deFulham (Div 1, Angleterre), a retrouvésa place de titulaire en équipe nationalelors de la coupe d'Afrique desnations (CAN-2013) cloturée le 10février en cours en Afrique du Sud,presque trois mois sans jouer. Reste laquestion de sa condition physique, quel'entraîneur Carlo Ancelotti juge assezbonne pour «peut-être» pour le fairedébuter. Les circonstances s'y prêtentpuisque Marco Verratti est suspendu,Thiago Motta convalescent, et queBeckham est appelé à évoluer au milieudu terrain.Le onze de départ ne sera pasbeaucoup plus modifié. «Il n'y aura pasbeaucoup de changements», a prévenuCarlo Ancelotti dimanche soir après lematch de championnat. «Il faut récupérerde l'énergie pour aller chercher uneCoupe de France.»Esprit revanchardLe physique était aussi la préoccupationpremière de son homologue marseillais,Elie Baup, dontl'équipe est parfois apparue àcourt de souffle ces dernièressemaines.«On a déplacé le staffmédical avec nous, on va faireun travail adapté (...) En termesde récupération, le faitd'éviter les allers-retours doitnous permettre de mieuxrécupérer», a dit Baup, dontl'équipe est restée en régionparisienne entre les deuxmatches.Au-delà de ce quatrième"classique" de la saison, ceshuitièmes de finale offrenttrois affiches entre clubs deLigue 1 avec Sochaux-Troyes et Saint-Etienne-Lille mardi, puis Lorient-Brestmercredi.Le match entre les Verts et les Doguesest d'autant plus alléchant qu'il constitueune réplique de la demi-finale de laCoupe de la Ligue gagnée par lesStéphanois aux tirs au but le mois dernier.«C'est un super match à jouer. Ilssont, comme nous, très en forme depuisla reprise. Ils auront un esprit revanchardmais on jouera pour se qualifieravec une équipe compétitive», a dit l'entraîneurstéphanois, Christophe Galtier.La rencontre verra aussi deux desjoueurs les plus en forme du championnatse livrer un duel à distance, Pierre-Emerick Aubameyang et Dimitri Payet.Synthèse R. S.Djamel-Eddine BenlamriLe défenseur de la JS Kabylie Djamel-Eddine Benlamri, n’a pas dissimulé son désir de rejoindre lesrangs de l’équipe nationale, après avoir épaté le sélectionneur Vahid Halilhodzic, lors du matchface à l’USM Alger (1-0) comptant pour la 22e journée du championnat. «Je suis en train detravailler d’arrache pied depuis le début de la saison pour taper dans l’oeil du sélectionneur. Monobjectif est de rejoindre un jour l’équipe nationale,qui reste l’ambition de n’importe quel joueur», aaffirmé le défenseur des Canaris. Benlarmi (23 ans), considéré comme l’un des meilleurs joueursde la JSK cette saison, est en train de s’affirmer, devenant ainsi une pièce-maîtresse dans ledispositif de l’entraîneur, Nacer Sandjak. «Je sais que le coach national est en train de suivre lesjoueurs locaux de près. Personnellement, c’est un stimulant pour moi, même si je suis persuadéqu’il me faudra être performant pour taper à la porte de la sélection», a-t-il ajouté, précisant qu’iln’a reçu «pour le moment» aucune approche de la part du staff technique national.Championnat portugaisHalliche a joué unmatch completaprés plus de deux années de galére.L'entraîneur des Verts, le BosnienVahid Halilhodzic, qui l'a aligné faceau Togo et à la Cote d'Ivoire, dans les2 e et 3 e journée du premier tour, s'estdit satisfait du rendement du joueur,aprés l'avoir préféré à Carl Medjani,titulaire à part entiére au cours des éliminatoires.Halliche agé de 26 ans, faitpartie des rares «rescapés» du groupequi a qualifié l'Algérie à la coupe dumonde 2010 en Afrique du Sud, et surlequel le sélectionneur national miseˇéormément en vue de la suite des«liminatoires du Mondial brésilien,afin de se racheter de l'éliminationprécoce du «Club Algérie», sorti dés lepremier tour de la CAN sud africaine.L'équipe nationale accueillera le Béninle 26 mars prochain dans le cadre de latroisiéme journée des qualifications dela messe planétaire (groupe D).MC El-EulmaSavoy attenduLe technicien suisse Raul Savoy est attenduaujourd’hui ou demain, pour s’engager«officiellement» avec le MCE Eulma (Ligue 1algérienne de football) en remplacement deRachid Belhout qui a quitté le club àl’amiable, a-t-on appris auprès du présidentdu club, Arrés Herrada. «Nous avonspratiquement finalisé avec Raul Savoy quisera le nouvel entraîneur de l’équipe. Ilreste quelques détails à traiter une fois surplace à Eulma. Il est attendu mercredi oujeudi pour signer son contrat et entamer sontravail», a affirmé le premier responsabledu MCEE. Appelé à évoquer la mission quisera confiée au technicien helvétique, ArrésHerrada, a souligné que la direction comptelui «assigner l’objectif du maintien». Ledépart de Belhout, qui avait succédé àAbdelkader Iaiche en novembre dernier,intervient après la défaite de l’équipe àdomicile face à l’ASO Chlef (0-1), disputépour le compte de la 22 e journée duchampionnat professionnel de football deLigue 1. Savoy, qui touchera une mensualitéde 8 000 euros, sera le 3 e entraîneur duMCEE depuis le début de la saison. A l’issuede la 22 e journée, le MCEE pointe à la 10 eplace du classement de Ligue 1, encompagnie de l’ASO Chlef, avec 25 points.MO ConstantineUn joueur suspendu pourdopageLe joueur du MO Constantine (Ligue 2), ZoubirZmit, a été suspendu trois mois par la commissionde discipline pour avoir «consommé des produitsfigurant sur la liste des matiéres interdites», aannoncé la Ligue de football professionnel. Lejoueur a été controlé positif lors de la rencontreNA Husseïn Dey - MO Constantine (1-1), comptantpour la 16 e journée du championnat d'Algérie deLigue 2, précise la même source. «Compte tenudes conditions évoquées par le concerné etnotamment celles qui ont présidé à l’usage d’unproduit acheté en pharmacie et compte tenu duparcours sportif de l’intéressé, la commission dediscipline a considéré que malgré l’infractioncommise, le joueur Zmit Zoubir n’a pas fait usagede cette substance dans le but d’améliorer sesperformances sportives», selon le procés verbal dela commission, repris par la LFP.Arabie saouditeRouabah s’engage avecAl-TaâounToufik Rouabah, qui a entraîné le CAB Bou-Arréridjet le CA Batna lors de la phase aller duchampionnat de Ligue 1 algérienne de footballcette saison, s'est engagé jusqu'à la fin del'exercice avec le club saoudien de Al-Taâoun, a-tonappris hier auprés d'une source proche dutechnicien algérien. Rouabah est attendu dans lesprochaines heures en Arabie saoudite pourparapher son contrat et succéder ainsi auMacédonien Jokika, démis de ses fonctions enraison des mauvais résultats du club enchampionnat local premier, selon la méme source.Premier LeagueWest Ham battu parTottenhamEn s'imposant (3-2) chez son voisin londonien deWest Ham, Tottenham s'est emparé avant-hier soirde la troisième place du classement de la PremierLeague aux dépens de Chelsea. Un but del'inévitable Gareth Bale à la 90 e minute a donné lavictoire aux Spurs. Le Gallois avait déjà ouvert lamarque à la 13 e minute, avant qu'Andy Carroll surpenalty puis Joe Cole ne donnent l'avantage auxlocaux. Le milieu de terrain islandais GylfiSigurdsson avait remis les deux équipes à égalitéà l'entrée du dernier quart d'heure. Après cesuccès, Tottenham compte 51 points pour <strong>27</strong>matches, et dispose de deux longueurs d'avancesur Chelsea, mais accuse 17 points de retard sur leleader, Manchester United, et cinq sur ledeuxième, Manchester City. Avant la rencontre, leclub de West Ham a rendu hommage à BobbyMoore, capitaine de l'équipe d'Angleterrevictorieuse à domicile de la Coupe du monde en1966 et décédé d'un cancer il y a vingt ans à l'âgede 51 ans. Le défenseur central a disputé 646matches avec le club londonien entre 1958 et1974, avec lequel il a remporté la Cup en 1964 et lacoupe d'Europe des vainqueurs de coupe l'annéesuivante. Ses trois petits-enfants précédaientl'entrée des équipes sur la pelouse d'Upton Parket ont déposé le ballon sur le rond central, tandisque les supporters, tant de Tottenham que deWest Ham, observaient une impressionnanteminute d'applaudissements continus.Serie ANaples laisse filer laJuve, la Lazio 3 eEn concédant avant-hier un nouveau match nul (0-0) face à l'Udinese, le troisième de rang, Naplesvoit ses chances de contester le titre à la JuventusTurin s'amoindrir en Serie A. Les Napolitainsrestent deuxièmes avec 52 points mais seretrouvent à six points des Turinois, qui ont étrilléSienne 3-0 dimanche. L'avant-centre uruguayenEdinson Cavani, pourtant meilleur buteur duchampionnat avec 18 buts, a symbolisél'impuissance du Napoli en ratant plusieursoccasions. Cavani marchait à un but par match enmoyenne jusqu'à la fin janvier, mais n'a plus misune seule réalisation à son actif depuis lors.Naples reçoit la Juve vendredi soir pour unerencontre au sommet qui pourrait constituer ladernière chance des hommes de Walter Mazzarride postuler encore pour le titre. Dans la soirée, laLazio s'est emparée de la troisième place duclassement aux dépens du Milan AC en s'imposant2-0 à domicile face à Pescara.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
M E D I A N E T19IsraëlScandaleInstagramTéléphones intelligents720 millions vendusen 2012Quelque 720 millions de téléphones intelligents ont été vendus dans le monde en 2012,contre 886 millions de téléphones mobiles «classiques», indique avant-hier l'institut GFKqui mise pour 2013 sur un succès toujours plus grand des téléphones intelligents en raisonde la baisse de leur prix.La vente des téléphonesintelligents - aussi appeléssmartphones - a ainsicrû de 56% au cours del'année écoulée, contre 14% pourles mobiles dits «classiques». Si lemarché des téléphones intelligentsse porte bien en Europeavec une augmentation des ventesde 34%, «il a littéralement bondide 133% en Asie notamment dans(la zone Chine, Hong-Kong etTaiwan)», contre 34% en Europe,NouveautésLe géant chinois des télécomsZTE a annoncéavant-hier à Barcelonele lancement de deux nouveauxtéléphones : le GrandMemo, à la frontière de latablette, et un appareil d'entréede gamme, ZTE Open,premier fonctionnant avec lesystème d'exploitation «opensource» Firefox OS.Poursuivant sa stratégie deremplir tous les rôles de laprécise GFK. L'institut estime à285 euros le prix de vente moyenactuel d'un téléphone intelligent.Il indique que le marché mondial«est porté par les références venduesen Chine à moins de 100euros, et les références haut degamme qui coûtent plus de 400euros». «En revanche, la part desappareils commercialisés entre200 et 400 euros diminuepuisqu'ils ne représentent plusque 20% des ventes», souligne-til.Côté fonctions, si la taille del'appareil (écran et épaisseur) etl'appareil photo intégré «continuentd'être des facteurs déterminantspour le choix», les consommateurscherchent de plus en plusdes appareils compatibles avec lesnouvelles normes de réseau 4G etd'usages NFC (paiement sanscontact)», détaille GFK. Pourl'année 2013, l'institut spécialiséestime que le marché total - téléphonesintelligents et classiques -ZTE lance deux téléphonesTabletteHP présente sa SlateDévoilée au Mobile World Congress deBarcelone, la nouvelle tablette 7 poucesSlate signe le retour de HP sur lemarché des tablettes.Il s'agit pour leconstructeur d'un nouveau départ après l'arrêtde sa TouchPad en 2011 et de son premierterminal mobile sous Android. Compacte,légère et bon marché, la Slate de HP s'attaqueau marché des tablettes 7 pouces. Afin d'êtreaccessible au plus grand nombre, elle intègreun processeur double coeur cadencé à1,6GHz et un modeste capteur photo de 3mégapixels. En revanche, elle dispose d'un belatout avec la technologie Beats Audio embarquée.Tournant sous Android Jelly Bean, laHP Slate propose un accès privilégié à l'ensembledes services en ligne de Google. Latablette devrait dans un premier temps êtredisponible aux États-Unis à partir d'avrilpour seulement 169$.chaîne des télécoms, l'équipementiera présenté lors duCongrès de la téléphoniemobile de Barcelone le téléphoneGrand Memo avec unécran de 5,7 pouces qui le faitentrer dans la nouvelle catégoriedes «phablets», moitiétablette-moitié téléphone. Cetéléphone haut de gammefonctionne avec le systèmed'exploitation Android(Google), a indiqué Hu«va croître à la même vitessequ'en 2012», avec la poursuite«d'une très forte croissance desventes de téléphones intelligents,qui va contrebalancer le déclindes mobiles classiques».Les ventes de téléphones intelligentsseront notamment dopéespar la généralisation des téléphonesintelligents à moins de 200euros, «notamment en Chine etdans les marchés émergents»,souligne GfK.Shiyou, responsable de ladivision des appareils mobileschez ZTE.Grand Memo bénéficieégalement du processeursnapdragon de l'AméricainQualcomm, d'un son «dolbydigital plus», et d'un appareilphoto de 13 megapixels. ZTEest également présent surl'entrée de gamme grâce àson partenariat avec la fondationMozilla.Un soldat israélien a publié, surl’application photo Instagram, uncliché montrant un jeune garçonde dos, vraisemblablementpalestinien, dans le viseur d’unfusil. La photo a fait le tour duWeb et provoqué la colère desinternautes. Condamnée aussibien par Tsahal (dont ce n’est pasle premier scandale photo : en2010, une soldate avait publié surFacebook un album où elleposait, tout sourire, près deprisonniers aux yeux bandés) quepar des associations israéliennes,la photo n’en reste pas moinsrévoltante.AutomobileGM équipe sesvéhicules en 4GLe constructeur automobileaméricain General Motors aindiqué avant-hier qu'il s'alliaitavec l'opérateur téléphoniqueAT&T pour équiper ses véhiculesen réseau de télécommunications4G d'ici 2014.La quatrièmegénération (4G) de réseaux detéléphonie offre un très haut débitet permet donc d'utiliser desapplications nécessitant unvolume important de données.Les passagers des véhicules GMéquipés de la 4G pourront doncvisionner des vidéo en flux à bordet auront accès à du wi-fi avecsuffisamment de débit pouralimenter plusieurs appareilsmobiles en même temps.Paiement mobilesans contactVisa et Samsungs'allientLe géant des paiements par cartebancaire Visa a annoncé lundi unpartenariat avec Samsung quipermettra de payer ses achatsdirectement avec certainstéléphones du fabricantcoréen.Selon cet accord, lenuméro un mondial dessmartphones intégrera danscertains de ses appareils uneapplication développée par Visa,«Visa payWave», qui permetd'effectuer un paiement enpassant le téléphone à quelquescentimètres d'une borne depaiement. Par ailleurs, lesbanques pourront utiliser unservice de Visa pour téléchargerde façon sécurisée les données depaiement des clients depuis leurtéléphone Samsung, ajoute legroupe américain, qui présentecette innovation à l'occasion duCongrès mondial de la téléphoniemobile, à Barcelone. «Nousintégrons les fonctionnalités de lacarte bleue dans le téléphone»,résume Nathalie Chabaud, porteparolede Visa Europe.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
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S E L E C T I O NBoomerangCe soir sur Canal+BasicCe soir sur MBC2> T É L É V I S I O NLESGENSDamien Hammouchi21Une plongée dans les coulisses de l'industrie agroalimentaire àtravers les trois ingrédients principaux des barres chocolatées. LaCôte d'Ivoire fournit 40 % des fèves de cacao consommées dans lemonde. Grégoire Deniau y découvre les conditions dans lesquellestournent les exploitations de ce précieux produit. Guillaume Pitrons'envole pour l'Indonésie, premier producteur d'huile de palme, uneindustrie qui a largement participé à la destruction d'un tiers de laforêt du pays. Au Brésil, Hugo Van Offel se rend dans la régionamazonienne, où les populations locales sont déplacées et lesindigènes spoliés pour laisser la place à la culture du soja. Quant àDiego Buñuel, il s'est rendu auprès de ceux qui réfléchissent àd'autres manières de produire et de consommer.UnforgettableCe soir sur TF1Carrie arrive surune scène decrime, sans savoirque la victimen'est autre queWalter Morgan,son ennemi juré,qui détenait desinformationscapitales sur lamort de sa soeur.Très vite, elledevient le premiersuspect dans cetteaffaire. En effet,elle l'a rencontréplusieurs fois peuavant qu'il nedécède. Walter avait prévenu Carrie qu'elle recevrait bientôt unappel d'un certain Jensen. En apprenant qu'elle fait partie de lapolice, celui-ci avait finalement renoncé à lui transmettre desrenseignements. Déterminée à connaître la vérité, elle lui a offertune importante somme d'argent et lui a donné rendez-vous. Jensenpourrait devenir son alibi...Une nuit, lors d'un exercice d'entraînement, un ouragan frappePanama. Six militaires dont l'autoritaire sergent Westdisparaissent et il ne reste que deux témoins pour raconter cequ'il s'est passé.L'agent Tom Hardy, qui travaille pour la Drug EnforcementAdministration, est rapidement appelé sur les lieux pour menerl'enquête aux côtés du lieutenant Julia Osborne, qui n'a obtenuaucune information des deux survivants. L'un d'eux a en effetinsisté pour ne parler qu'à Tom Hardy. Julia Osborne, surprisepar cette demande, s'interroge sur le lien pouvant exister entrece dernier et toute cette histoire. La vérité sera difficile à obtenir.En tout cas, une chose est sûre, ce n'est pas l'ouragan qui est lacause de la disparition du sergent West et de ses hommes...Football Paris-SG(L1) / Marseille (L1)Ce soir sur France 3Le Parc des Princess'apprête àconnaîtrel'ambiance desgrands soirs,d'autant que lanouvelle recrueparisienne, lasuperstar DavidBeckham, pourraiteffectuer ce soirses débuts sousses nouvellescouleurs, et tenter de servir au mieux l'incontournableZlatan Ibrahimovic, meilleur buteur du championnat. Enseizième de finale, les Parisiens, qui évoluaient déjà àdomicile, ont logiquement disposé de Toulouse (3-1),alors que les Marseillais, avec Mathieu Valbuena,Benoît Cheyrou et Jordan Ayew notamment, sont alléschercher leur qualification sur le terrain de Rouen,pensionnaire de National (1-2). ATTENTION : risque deprolongation et, éventuellement, de tirs au but.Journaliste du Conservatoire nationalsupérieur de musique de Paris, DamienHammouchi s'est fait fort de démontrercomment les génériques respectifs desdeux principaux journaux télévisés françaiss'étaient construits sur des partitionsexistantes, en développant à l'envi le côtéanxiogène et emphatique. Le hic : sadémonstration très précise de larécupération d'un thème de la bandeoriginale des Dents de la mer pour le JT deTF1... n'était pas de lui. Serge Llado avaitdéjà fait cet exposé en 2006 dansl'émission de radio de Laurent Ruquier Onva se gêner et a dénoncé au moyen d'unvidéomontage incrusté de remarquesacérées le fait que Damien Hammouchil'avait récupéré sans rendre à César ce quilui appartient. En tout état de cause, leraisonnement et les propos utilisés parl'intéressé d'après ses notes sont en effetstrictement identiques à la versionoriginale...CachéCe soir sur ArteL'entrée d'unimmeubleparisien. C'est unevidéo qu'Anne etGeorges Laurentsont en train deregarder. Cetimmeuble est leleur, et la cassettea été envoyée sansaucuncommentaire.Cette vidéoanonyme n'est làque pour leurprouver qu'il sontespionnés en permanence. Qui peut leur en vouloir ?Georges anime une émission littéraire à la télévisionavec un certain succès. Il mène une vie calme encompagnie de son épouse et de leur fils Pierrot. Deuxautres cassettes vont lui parvenir. Georges commenceà comprendre. Un fait tragique de son enfance luirevient. A 6 ans, il avait calomnié Majid, un orphelinque ses parents avaient recueilli...28, rue Ahmed Boualem Khalfiex-Burdeau, Alger centreQuotidien d'informations généralesEdité par EURL Express <strong>News</strong> aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida AyachiDIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi YacineSECRETAIRE GÉNÉRAL DE LARÉDACTIONMassinissa BoudaoudMAILredactionews@yahoo.frREDACTIONTél : <strong>02</strong>1 637 018SITEwww.algerienews.infoREDACTION EN CHEFTél/Fax : <strong>02</strong>1 637 016ADMINISTRATIONTél : <strong>02</strong>1 663 880Fax : <strong>02</strong>1 663 879PUBLICITÉ/MARKETINGTél / Fax : <strong>02</strong>1 663 693ANEP : 1, av. Pasteur, Alger.Tèl : <strong>02</strong>1 737 678 / <strong>02</strong>1 737 128Fax : <strong>02</strong>1 739 559IMPRESSIONCentre SIADIFFUSIONExpress <strong>News</strong>Tél/Fax : <strong>02</strong>1 298 300Les manuscrits, photos et tous autres documentstransmis à la rédaction, non publiés ne sont pasrendus et ne peuvent faire l'objet de quelqueréclamation.Copyright : La reproduction de tout article estinterdite sans l'accord de l'Administration.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
C U L T U R E 23Fespaco 2013Les 3BQue se passe-t-il réellement dans ce Fespaco, 23 e édition ? Des films y sont projetés bien évidemment.Le public vient-il au rendez-vous ? En soirée, absolument, mais pas autant que dans les précédentes éditions.De notre envoyé spécialà Ouagadougou Samir ArdjoumLa faute, semble-t-il, est à imputer àune communication timide et auxconditions de projection ? Réussies,mais toujours avec son quota d’incohérences(Même pas mal, débutera avec10 minutes d’avance sans la présence de laréalisatrice, des coupures d’électricité àl’Institut français, ou bien un film, «Femmeécrite» du Marocain Lahcen Zinoun, quirefuse de voir défiler ses plans à cause d’unDVD défectueux). Les choses sont ainsi faites.Côté programmation, difficile de faireson choix, entre salles de cinéma éparpilléesaux quatre coins de la ville, transportsouvent éprouvant, mais comme diraitl’adage : « Quand on veut, on peut ». Alors,mettons nos habitudes de côté, et allons-y.Le cinéma, c’est aussi cet «Ailleurs» qu’ontente de découvrir. Fespaco oblige, lecinéma burkinabé est à l’honneur. Les professionnelsreconnaissent que la productionest «sévèrement triste», que les filmssouvent projetés entre deux éditions du festival,sont des objets alimentaires dont lesréalisateurs assument la superficialité del’entreprise. Faut aller tout de même plusloin dans l’intérieur de ces produits deconsommation, dont il faut rappeler le succèspublic conséquent.L’un des plus emblématiques réalisateursde cette scène filmique se nommeBoubakar Diallo. Ancien fondateur et journalistedu «Journal du Jeudi» (plus connusous le sobriquet «Jiji»), Diallo est connupour sa verve et son trait sarcastique. En2000, subitement, il décide de changer deregistre, de prendre une caméra, de ne pas«attendre l’argent des Occidentaux» et defaire des films qui parleront, selon lui, aupublic local. Bricolage, peu de décors, unecaméra numérique, des personnages aucaractère bien trempé, un florilège de stéréotypes,et surtout des subventionsallouées par plusieurs ministères à la fois.Amusant de patienter jusqu’au génériquefinal d’un de ses films, et d’y dresser la listedes organismes étatiques, «amoureux ducinéma», allant du ministère de la Culture àcelui de la Santé, participant de ce fait à uneopération plus que douteuse. Tous ces filmsne sont là que pour esquiver les véritablesproblèmes sociaux du pays. Servez la soupecomique, insérez parfois des relents misogynesou racistes (le personnage du sénégalaisest devenu au fil des films de Diallo, unleitmotiv comique), et saupoudrez le tout.Et vous obtiendrez des titres tels que Sofia,Cœur de lion, Sam le Caïd, Foulard noir,Môgo puissant. «Beau» programme qui endit long sur la volonté d’éradiquer ceux oucelles qui auraient l’outrecuidance de voirdans le cinéma, une arme de destructionmassive.Dans le «cinéma» de Diallo, interdit depenser ! Que nous dit cette fois-ci le réalisateurdans «Congé de mariage», son dernieropus présenté lundi 25 février dans lacompétition long-métrage ? Que la femme,qu’elle le veuille ou non, est toujoursdépendante de l’homme. Il ne le dit pasfrontalement, pis encore, il l’insère en filigrane,et camoufle son discours par dessaynètes, des sketchs, où le mot d’espritviendra assommer le spectateur par un rirejubilatoire. Femme mariée ou maitresse,mari volage ayant un revenu professionnelintéressant, histoire d’infidélité, subterfugede la femme cocufiée, nationalisme pousséau summum et toujours cette musique quiconditionne le spectateur, l’obligeant uniquementà se divertir. Et la forme dans toutça ? Vaudeville épousant les codes du théâtreoù le côté «cour» et «jardin» est respectéà la lettre. On entre comme on sort ducadre, avec cette manie de poser son dialoguecomme si de rien n’était. Tout est dicté,savamment récité comme un texte sacré,que des os dans ces personnages qui ressemblentà des silhouettes. Chez Diallo,comme dans toute cette spécificité filmique,les mots ne sont plus cinglants, ilsremplissent juste des bouteilles. Comme ledisait un intellectuel local : «Ici, les genssont intéressés par les 3B». «Bière,Brochette et Baise». En ce sens, Congé demariage est un chef-d’œuvre !S.A.ALGERIE NEWS Mercredi <strong>27</strong> février 2013
Les lettres du mont KoukouPar Nadir BachaAu derniervoyagedu siècleElle s’appelle Amina etelle attend son frère, plusâgé qu’elle de deuxannées, qui ne va pastarder à la rejoindre avecla brouette du voisin quidoit avoir en principeterminé de remplir sondernier voyage.quitté Alger, trois joursaprès le bouclage du numéroet, dans la même foulée, celuide l’hebdomadaire; beaucoupJ’aide « tikherbichine», interne etexterne, le rendait à la longue impraticable.Il était situé au premier étage d’unvaste appartement dans la rue Didouche-Mourad, à deux pas de tout ce qu’on veut,des pizzerias, des bars et même des flics,juste en face, sait-on jamais, le gérant netournant pas rond, il y avait le fric à disposition,de bons journalistes dont d’adorablesfilles appliquées et pleines de bonnevolonté, mais il y régnait comme uneespèce de malédiction supplémentaire,latente, qui se cultivait dans l’ambiance del’enceinte, principalement dans l’aura d’unétrange individu dont j’ai eu par le passé àbien apprécier la proximité d’une partie desa frange familiale dans la banlieue est dela capitale, une famille honorable quicompte de grands patriotes, cette personnec’est Mohamed Sifaoui sur le compteduquel la rédaction – dont j’étais le responsabledu volet politique et économique,Fayçal Oukaci du département cultureet société et, vers les derniersmoments efficaces du journal,Abderrahmane Mahmoudi dans l’analyse– passait l’essentiel de sa vacation à le surveilleren même temps à essayer de rendredigestes ses papiers ; ce n’est pas qu’il luiéchappât la maîtrise de sa langue de travail,mais parce qu’il faisait le nécessairepour nous fourguer des textes où, à chaquefois, le superficiel prend toute la place del’essentiel, afin de semer le doute sur laligne éditoriale qui était, surtout aumoment de la campagne présidentielle,carrément en faveur du radicalement nouveauet jeune, par rapport à la candidatured’un ancien du pouvoir dirigiste de HouariBoumediène. Mohamed Sifaoui ne juraitque par Abdelaziz Bouteflika, mais nous lelaissions faire car le journal voulait jouer àfond la démocratie pour laquelle les journalistesont payé plus qu’il n’en faille. Entout cas, tant qu’il me soit possible de rencontrersur mon passage une «anecdote»dans laquelle ce larron est de près ou deloin mêlé, je dirais qu’il est, ou plutôt qu’ila été, l’exemple du journaliste à faire étudierdans les instituts des sciences de lacommunication dans le but que les futursbosseurs dans le presse fassent le maximumd’effort pour ne pas lui ressembler.Bref, tant qu’à me rouler les pouces, j’accompagneun ami jusqu’à Oujda où il doitaller au devant d’une sœur établie danscette ville frontalière depuis une dizained’années, quelques semaines après sonmariage avec un Marocain travaillant alorschez une compagnie française à Alger, BullFrance, si je ne me trompe pas, dans le staffde Ahmed Kerdjana, son manager. Je doisle laisser profiter des retrouvailles pour lerencontrer deux jours plus tard à Tanger.Je circule dans un environnementurbain dans lequel une rue sur quatre estgoudronnée, en général, la rue qui traversele pâté «huppé», plus ou moins décent,pour ne pas dire le moins précaire etimpossible à vivre. Il n’y a pas d’eau dansles trois-quarts de l’ensemble habité, s’ilest correct de désigner ainsi tout un pan deville méditerranéenne où on se lève très tôtle matin pour aller chercher son eau à dosde mulet. On rencontre des enfants portantle cartable dans une main et quelquechose à vendre dans l’autre, à n’importequelle heure de la journée.C’est presque les vacances estivales, lesdernières du vingtième siècle. Vers un cafémaure, sur un semblant de trottoir en terrebattue, une fillette d’une dizaine d’années,assise sur un seau renversé, surveille desbidons et des jerricans en plastique, elleessaye de remettre en place la tige de satong, mais ne perdant pas du regard deuxpoulets, gisant par terre, attachés aux pattespar le même filin. Elle s’appelle Aminaet elle attend son frère, plus âgé qu’elle dedeux années, qui ne va pas tarder à larejoindre avec la brouette du voisin quidoit avoir en principe terminé de remplirson dernier voyage.«Nous n’avons pas les moyens de louerun mulet à 20 dirhams», dit-elle avant deme proposer les deux volatiles. J’expliqueque je suis passager et qu’il est délicat queje me trimballe dans les rues qui grouillentavec une paire de deux créatures caquetant,elle sourit, exhibant des dents cariéesjusqu’aux molaires et balance un bras derrièreun jerrican de quarante litres pourretirer une vieille robe saharienne toutefripée et sentant encore une sueur. Elleannonce cinquante dirhams, l’équivalentdu prix de deux mètres cubes d’eau lorsquela fontaine du quartier ne désemplitpas, assaillie par des riverains qui en ontplus besoin que les autres pour élever, unjour, un mur, un autre, installer un semblantde fenêtre, mais les toits y sont en lattesde ferraille ou de PVC, parfois en eternit,mais très rarement en dalle de bétonou en tuile, qui fait que l’ensemble constitueun immense village où domine lerouge et le gris, contrairement à la vue versquelques lieues plus loin sur le nord, dansle centre-ville et les bords de mer où lablancheur éblouit et la propreté apaise,Tanger l’immaculé qui regarde fièrementl’illustre détroit, mais qui donne le dos à lamisère la plus déconcertante.Dans ce quartier bidonville – qui feraparler de lui une dizaine d’années plus tardpar des manifestations acerbes et unerépression sans égal et qui a fait décider leMakhzen d’une enveloppe particulièrepour l’amélioration de la qualité de vie, encours actuellement et dont les échos disentque de grosses magouilles tournent autour– qui compte plus de 200 000 habitants,pratiquement le quart de la population dela ville, la plupart de ses résidents sontvenus des profondeurs de la chaîne du Rifdepuis la fin des années quatre-vingt,début des quatre-vingt-dix, coïncidantavec la monté de la mouvance islamique,comme appelée par les mosquée du Nord,mais surtout par la cause de l’aggravationdes conditions de l’existence rurale, exacerbéepar la sècheresse et la fulgurantehausse des prix des produits d’entretien dubétail. Toutefois, beaucoup de ces migrantsvers les côtes, entre Tanger, Tétouan, ElHoceima et Nador, cultivaient anciennementle kif en parcelles familiales oucomme métayers chez les grands propriétairesterriens associés aux notables duMakhzen. Et moyennant l’argent épargné,ils tentent leur rêve halal sur les rives de laMéditerranée. Et ainsi, de jour en jour, àlongueur d’année, ils viennent s’agglutinersur les lopins «libres» pour bâtir en briquesse sachant incapables de continuerjusqu’aux finitions, souvent même pas aucrépissage des parois externes, espérant lefaire, pour certains, dans les bricoles ducolportage avec les touristes. Le colportagedans toutes les acceptations du terme, çava du paquet de cigarettes ou de dix grammesde haschich, à la crème solaire ou lebob en même temps que la fille qui les présente.Le travail dans les environs de cequartier – y compris dans les autres quartierspopulaires de la ville – est «complet»depuis une bonne décennie, malgré les«délocalisations» européennes dans le textiledu prêt-à-porter, la chaussure et laconserverie, au point où un drôle de businessy prend naissance dans le trafic del’emploi. Une contrebande originale à traverslaquelle des affairistes s’activent à passerleur temps à acheter et vendre des postesde travail, de sorte qu’on peut, dans unediscussion autour d’un thé, mettre la mainsur un job au même titre que d’acheter unvélo ou bécane, les prix sont selon la soliditéde l’entreprise et des salaires quivarient entre huit et dix dirhams l’heure,sachant que le pouvoir d’achat d’unefamille ne dépasse pas les 100 dirhams parjour.Je remets les 50 dirhams à la petiteAmina, histoire qu’elle achète une paire detongs neuve et je prends la robe avachiepour ne pas lui faire d’affront, mais je doisla quitter parce que la brouette du grandfrangin ne décide pas à pointer, un rencardm’attend dans le centre-ville à dix heuresavec l’ami laissé à Oujda. Dans le téléphone,le fixe de son beau-frère, il ditqu’on se verrait au café Hafa dans le quartierMarchane, en bord de mer, à chevalentre La Casbah et la nouvelle ville. J’yétait déjà à plusieurs reprises à Tanger –dont une fois durant la couverture d’uncolloque sur l’intégration des économiesdu Maghreb, au printemps 1989 – j’y aientendu parler de ce «mythique» café, quiaurait accueilli des célébrités planétaires,des écrivains renommés, des grandsacteurs, des chanteurs, des princes même,mais à chaque occasion pour aller le visiterun impondérable se présente. On le prendpar un escalier, comme si on se hisse sur laparoi d’une falaise, les marches sont assezrudes à arpenter, mais dès la moitié de l’escalade,on est frappé d’envoûtement sur labaie du détroit et en même temps sur lavariété florale, en arbres et en plantes vivaces.Mais dès la terrasse atteinte, c’est l’extase,pourtant dans le sobre et le rudimentaire,des tables en ferraille et des chaisesen matière plastique, les odeurs sont doucereusementrassurantes. Je regarde ungroupe de jeunes filles tout en sourire quise font prendre en photo sous un palmier àla limite de la rambarde, dans la ligne deperspective de laquelle je dois aussi enprincipe voir les côtes espagnoles, maismon esprit est happé par l’atmosphère derelents pestilentiels que j’aie laissée il y amoins d’une heure dans le quartier de BéniMekada et ses amoncellements d’ordure enface desquels la petite Amina attendait sonfrère pour aller ensemble à la fontaine fairela queue. J’entends l’une d’elles, en short etsaharienne, qui se désole de la mauvaisevisibilité qui empêche de prendre, enarrière-plan dans l’angulaire, un bout de lapéninsule ibérique. Un patenté de la terrassem’apprends qu’il y a un sympathiquebar juste à côté, mais je me suis abstenuparce que je ne savais pas avec qui monami pouvait se la ramener.Le café a refroidi et j’en commande unautre vers dix heures cinquante, toujours àpoireauter tout seul, pourtant il a insistépour que je sois à l’heure, certainement, aijecru, pour me faire une surprise. Maiscomme tout Algérien patriote, surtoutquand il est à une bonne distance de laparanoïa collective de la capitale, je memets à philosopher ma patience en tentantde faire la différence entre cette cité dudétroit, où il y a presque plus d’étrangersque de Marocains, et la très chère ville quim’a vu naître dont les seuls touristes quil’accostent sont les hommes d’affaires quiviennent grignoter dans le bénéfice dupétrole et du gaz. Qu’on ne rencontrejamais dans la rue, sauf s’ils sont coincésdans un bouchon quand ils se rendent versles palaces. Et je me suis du coup demander,si nous n’avions pas les gisementssahariens combien de Béni Mekada nousaurions sur les bras.Midi passé de dix minutes, pas de tracede l’ami, j’appelle le garçon pour régler lanote, mais surtout pour lui demander si lebar du coin fait de la bouffe, comme sij’avais dans la tête l’idée d’aller dans ce bistrotexpressément pour me sustenter.N. B.
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