13.07.2015 Views

Télécharger le fichier - Service géologique de Wallonie

Télécharger le fichier - Service géologique de Wallonie

Télécharger le fichier - Service géologique de Wallonie

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

MINISTERE DE LA REGION WALLONNEDIRECTION GENERALE DES RESSOURCES NATURELLESET DE L’ENVIRONNEMENTAVENUE PRINCE DE LIEGE, 15B-5100 NAMUR


FONTAINE-L’ÉVÊQUE-C H A R L E R O IBernard DELCAMBRE&Jean-Louis PINGOTUniversité catholique <strong>de</strong> LouvainDépartement <strong>de</strong> GéologiePlace Louis Pasteur, 3B-1348 Louvain-La-NeuvePhotographie <strong>de</strong> couverture :Rochers <strong>de</strong> la grotte <strong>de</strong> Montreauà Bouffioulx(Formation <strong>de</strong> Liveset Groupe du Hoyoux)NOTICE EXPLICATIVE2000


Carte Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi n° 46/7-8RésuméLa planche Fontaine-l’Evêque Char<strong>le</strong>roi occupe la bordure<strong>de</strong> la couverture sablo-argi<strong>le</strong>use cénozoïque du Brabantet <strong>de</strong> la partie centra<strong>le</strong> du Hainaut. El<strong>le</strong> est traversée d’ouesten est par la Sambre qui y a creusé une large vallée tapisséed’alluvions argilo-limoneuses à sablo-grave<strong>le</strong>uses. Les terrainscénozoïques comprennent : <strong>de</strong>s dépôts sablo-argi<strong>le</strong>ux landénienscontinentaux piégés dans <strong>de</strong>s dépressions; <strong>de</strong>s dépôtsmarins éocènes, datés <strong>de</strong> l’Yprésien et du Lutétien. Les sériesyprésiennes se biseautent d’ouest en est et disparaissent à l’est<strong>de</strong> Ransart : au nord-est <strong>de</strong> la carte, <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s grossiers duLutétien (Bruxellien) reposent directement sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> silésien.Sur la majeure partie <strong>de</strong> la planche aff<strong>le</strong>urent <strong>le</strong>s terrainsplissés du Paléozoïque qui s’étagent <strong>de</strong> l’Ordovicien auSilésien. Leur structure géologique a été reconnue dans <strong>le</strong>strois dimensions grâce à l’exploitation charbonnière. Cesséries paléozoïques peuvent être réparties en trois gran<strong>de</strong>s unitéstectoniques:- Le Parautochtone formé du Comb<strong>le</strong> Nord (et <strong>le</strong>s massifsassociés du Placard, <strong>de</strong> St Quentin, ...), du Massif duCentre et <strong>de</strong>s massifs imbriqués développés vers l’est <strong>de</strong> lacarte par plissement, serrage et écaillage <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s plateuresexploitées à l’ouest <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (Massifs duGouffre, du Carabinier, du Pays <strong>de</strong> Liège,...) Cette premièreunité tectonique ne comporte en surface que <strong>de</strong>s terrainssilésiens ;- <strong>le</strong> Massif supérieur à houil<strong>le</strong>s grasses, déchiré en une séried’écail<strong>le</strong>s (Massifs <strong>de</strong> Chamborgneau, <strong>de</strong> Masse-Jamioulx,<strong>de</strong>s Wespes, <strong>de</strong> la Tombe s.l., <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne.... ),charrié sur <strong>le</strong>s massifs parautochtones imbriqués à l’est <strong>de</strong>la planchette. Cet ensemb<strong>le</strong> contient outre <strong>de</strong>s terrains silésiens,<strong>de</strong>s couches du Dévonien supérieur et du Dinantien;- <strong>le</strong> Massif du Midi montrant <strong>le</strong>s terrains éodévoniens <strong>de</strong> labordure nord du Synclinorium <strong>de</strong> Dinant recouvrant en discordanceangulaire un étroit ruban <strong>de</strong> terrain ordovicien,formant <strong>le</strong> bord sud <strong>de</strong> la terminaison occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong> <strong>de</strong> laban<strong>de</strong> calédonienne <strong>de</strong> Sambre-et-Meuse. La Fail<strong>le</strong> duMidi constitue la base <strong>de</strong> cette unité tectonique.L’urbanisation intense <strong>de</strong> l’agglomération carolorégiennene permet guère une observation aisée du terrainhouil<strong>le</strong>r. En revanche, <strong>le</strong>s vallées <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> ses3


affluents (Ernel<strong>le</strong>, Eau d’Heure et Biesme) offrent <strong>de</strong>s coupesremarquab<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s couches anté-silésiennes.4


1. Introduction1.1. Etablissement <strong>de</strong> la CarteLe <strong>le</strong>vé géologique <strong>de</strong> la planche n° 46/7-8, Fontainel’Evêque-Char<strong>le</strong>roi,a été commandé par <strong>le</strong> Ministère <strong>de</strong> laRégion Wallonne dans <strong>le</strong> cadre du programme <strong>de</strong> révision <strong>de</strong> lacarte géologique <strong>de</strong> <strong>Wallonie</strong>. Les <strong>le</strong>vés <strong>de</strong> terrains ont étémenés du 01 septembre 1992 au 01 avril 1994 soit sur unepério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 19 mois. Le <strong>le</strong>vé a été réalisé à 1/10.000e. La cartepubliée en constitue une réduction à 1/25.000e.Les tracés ont été établis à partir :- <strong>de</strong>s données consignées dans <strong>le</strong> dossier «minutes» <strong>de</strong> laCarte géologique <strong>de</strong> Belgique conservé au <strong>Service</strong> Géologique<strong>de</strong> Belgique ;- <strong>de</strong>s archives <strong>de</strong> l’Administration <strong>de</strong>s Mines à Char<strong>le</strong>roi,concernant <strong>le</strong>s exploitations minières;- <strong>de</strong>s observations manuscrites du Professeur A. Beugniesarchivées à la Faculté Polytechnique <strong>de</strong> Mons;- <strong>de</strong>s <strong>le</strong>vés non publiés <strong>de</strong> E. Leblanc, dans <strong>le</strong> terrain houil<strong>le</strong>r<strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong>, Loverval et Couil<strong>le</strong>t;- <strong>de</strong>s archives du professeur F. Kaisin Jr, conservées à l’Universitécatholique <strong>de</strong> Louvain;- <strong>de</strong>s archives du Ministère <strong>de</strong> l’Equipement et <strong>de</strong>s Transports(M.E.T - Char<strong>le</strong>roi) et du <strong>Service</strong> géotechnique du M.E.T(Liège);- <strong>de</strong> documents divers conservés par M. A. Delmer, Directeurhonoraire au <strong>Service</strong> Géologique <strong>de</strong> Belgique;- <strong>de</strong>s observations recueillies lors du <strong>le</strong>vé sur <strong>le</strong> terrain.La révision <strong>de</strong> la carte Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi aabouti à :- une minute détaillée <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3000 points d’aff<strong>le</strong>urementsdécrits et localisés;- une carte géologique minute à 1/10.000e;- une carte d’aff<strong>le</strong>urements;- une carte structura<strong>le</strong> complète sur laquel<strong>le</strong> ont été reportéestoutes <strong>le</strong>s mesures tectoniques;- une carte <strong>de</strong> situation <strong>de</strong>s exploitations minières;- un <strong>fichier</strong> reprenant l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s puits <strong>de</strong> mine couvrant laplanchette et ses abords immédiats.5


Ce dossier peut être consulté :- à la Direction Généra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Ressources Naturel<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> l’Environnement,Ministère <strong>de</strong> la Région Wallonne, <strong>Service</strong> <strong>de</strong>Documentation, avenue Prince <strong>de</strong> Liège 15, 5100 Namur ;- au <strong>Service</strong> Géologique <strong>de</strong> Belgique, rue Jenner 13, 1000Bruxel<strong>le</strong>s.Ce travail n’aurait pu être réalisé sans <strong>le</strong>s travaux <strong>de</strong> plusieursgénérations <strong>de</strong> géologues belges et étrangers qui ont porté<strong>le</strong>ur regard sur <strong>le</strong> sous-sol <strong>de</strong> la Belgique. Cette carte accompagnée<strong>de</strong> sa notice et <strong>le</strong> dossier <strong>de</strong>s minutes s’inscrivent dans unepolitique <strong>de</strong> meil<strong>le</strong>ure connaissance <strong>de</strong> nos ressources et <strong>de</strong>notre environnement pour une gestion équilibrée <strong>de</strong> notreRégion.1.2. Précé<strong>de</strong>ntes éditionsCette carte géologique constitue la secon<strong>de</strong> édition <strong>de</strong> laplanche Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi. La première a été <strong>le</strong>véepar A. Briart et L. Bayet et a été publiée en 1904 à l’échel<strong>le</strong> du1/40.000e par la Commission Géologique <strong>de</strong> Belgique.Des cartographies partiel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s régions sud-est et sudouestdoivent être aussi mentionnées :- une cartographie <strong>de</strong>s Massifs <strong>de</strong> Chamborgneau et d’Ormontpar H. <strong>de</strong> Dorlodot (1894);- une première carte du Massif <strong>de</strong> la Tombe publiée par A.Briart en 1894;- et plus récemment une nouvel<strong>le</strong> carte du Massif <strong>de</strong> la Tombepar A. Beugnies (1976), amendée par <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s observationsen 1981.1.3. Cadre géographique et géologique général.Dans ses gran<strong>de</strong>s lignes, l’histoire géologique <strong>de</strong> la <strong>Wallonie</strong>peut se résumer <strong>de</strong> manière suivante- dépôt d’une série sédimentaire cambro-silurienne;- plissement lors <strong>de</strong> l’orogenèse calédonienne et érosion;- sédimentation en discordance sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> calédonien d’unesérie dévono-carbonifère;- plissement varisque et érosion;- dépôt <strong>de</strong> façon discontinue en discordance sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong>varisque <strong>de</strong> sédiments mésozoïques et cénozoïques, <strong>de</strong>meurésen partie à l’état meub<strong>le</strong>.6


La structuration par l’orogenèse varisque à la fin duWestphalien a produit un raccourcissement dont la directiongénéra<strong>le</strong> est N-S dans <strong>le</strong> Hainaut, marqué par <strong>le</strong> plissement <strong>de</strong>sformations paléozoïques et <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> chevauchementslongitudinaux. Cet ensemb<strong>le</strong> plissé forme un segment <strong>de</strong>la zone externe nord varisque (ou rhéno-hercynienne).La partie méridiona<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> synanticlinorial a étécharriée sur sa partie septentriona<strong>le</strong> par l’intermédiaire d’unefail<strong>le</strong> <strong>de</strong> charriage d’importance majeure appelée Fail<strong>le</strong> du Mididans <strong>le</strong> Hainaut.La carte Fontaine l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi est bordée au sudpar cet acci<strong>de</strong>nt (fig. 1). El<strong>le</strong> comprend :- au sud <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, quelques terrains d’âge éodévonien,appartenant au flanc nord du Synclinorium <strong>de</strong> Dinantdiscordant sur <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> calédonien;- au nord <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, <strong>de</strong>s formations appartenant auparautochtone <strong>de</strong> Namur, constitué par l’essentiel <strong>de</strong> terrainssilésiens;- la bordure méridiona<strong>le</strong> <strong>de</strong> la couverture cénozoïque non plissée,qui vers <strong>le</strong> nord s’étend sur <strong>le</strong> plateau brabançon.Fig. 1 : Situation <strong>de</strong> la carte Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi dans <strong>le</strong>contexte géologique général <strong>de</strong> la Belgique.La région <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi se situe aumaximum <strong>de</strong> l’élargissement en surface du sillon houil<strong>le</strong>r duHainaut. El<strong>le</strong> est bordée au nord par un plateau montant à plus<strong>de</strong> 180 m d’altitu<strong>de</strong>, recouvert par <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rniers lambeaux du terraincénozoïque recouvrant <strong>le</strong> Brabant. Vers <strong>le</strong> sud, la ligned’horizon est dominée par une crête formée <strong>de</strong>s terrains éodévoniensdu Synclinorium <strong>de</strong> Dinant. Le tracé au sol <strong>de</strong> cette fracturemajeure s’évase fortement vers <strong>le</strong> sud entre Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul et Loverval et délimite l’Anse <strong>de</strong> Jamioulx.7


La Sambre traverse la carte d’ouest en est et reçoit pouraffluent septentrional <strong>le</strong> Piéton et pour affluents méridionauxl’Eau d’Heure et la Biesme (Ry d’Acoz). Les vallées, assezencaissées dans <strong>le</strong>s terrains dévono-dinantiens, s’élargissentconsidérab<strong>le</strong>ment lorsqu’el<strong>le</strong>s pénètrent dans <strong>le</strong>s schistes(sha<strong>le</strong>s) du terrain houil<strong>le</strong>r. L’urbanisation <strong>de</strong> la région jointe àl’intense industrialisation <strong>de</strong> la vallée ont été à l’origine <strong>de</strong> rectificationsdu tracé <strong>de</strong>s cours d’eau qui autrefois développaient<strong>de</strong> larges méandres.2. Description <strong>de</strong>s formations2.1. Les Terrains CalédoniensLe terrain calédonien <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme peut êtredivisé en trois formations :- une première unité située au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, probab<strong>le</strong>mentordovicienne, ressemb<strong>le</strong>, par ses caractères lithologiques,à la Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard;- <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux autres Formations <strong>de</strong> Moncheret et <strong>de</strong>s LonguesRoyes appartiennent au parautochtone et ont été datées duSilurien supérieur (Ludlow). El<strong>le</strong>s n’ont pu être raccordéesavec certitu<strong>de</strong> à cel<strong>le</strong>s qui ont été définies à ce jour dans larégion <strong>de</strong> Fosse-la-Vil<strong>le</strong>. Nous <strong>le</strong>ur avons attribué <strong>de</strong>s nomslocaux.Fig. 2 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements ordovico-siluriensdans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, entre Bouffioulx et Acoz.Disposition <strong>de</strong>s échantillons à taux <strong>de</strong> coalification <strong>de</strong>s débrisvégétaux é<strong>le</strong>vé (✦) et moyen (✧).8


Fig. 3 : Coupe schématique à travers la ban<strong>de</strong> calédonienne <strong>de</strong> Sambreet Meuse au méridien <strong>de</strong> Bouffioulx. Domaines à pouvoir réf<strong>le</strong>cteur(Ro) é<strong>le</strong>vé et moyen.Le passage <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi qui sépare ces <strong>de</strong>uxensemb<strong>le</strong>s a pu être cerné grâce à la mesure du pouvoir réf<strong>le</strong>cteur<strong>de</strong>s palynomorphes contenus dans <strong>le</strong>s schistes <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> calédonienne.Ces analyses complètent cel<strong>le</strong>s réalisées par Steemans(1994), dans la pointe <strong>de</strong> Puagne. Une petite carte et une coupeillustrent <strong>le</strong>s résultats obtenus par ce travail (fig. 2 & 3).Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard (SBN)Origine du nom : tranchée <strong>de</strong> la ligne ferroviaire Namur-Luxembourg, au nord <strong>de</strong> la halte <strong>de</strong> Sart-Bernard (Malaise, 1888).Les schistes sur <strong>le</strong>squels reposent en discordance <strong>le</strong>s terrainséodévoniens du Synclinorium <strong>de</strong> Dinant ont été autrefoisrapportés à l’Arenig <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard (Michot,1928; Renier, 1931). Ils aff<strong>le</strong>urent encore dans <strong>le</strong> lit <strong>de</strong> laBiesme (fig. 2, point 1) et dans <strong>le</strong>s prairies en tête du vallon <strong>de</strong>scendantvers l’église <strong>de</strong> Chamborgneau (fig. 2, point 2). Lesquelques pointements visib<strong>le</strong>s permettent d’observer <strong>de</strong>sschistes noirs assez fins et doux, à patine lustrée. Les <strong>de</strong>uxéchantillons pré<strong>le</strong>vés dans ces schistes noirs montrent un taux <strong>de</strong>coalification é<strong>le</strong>vé et renferment <strong>de</strong>s acritarches ordoviciens(analyses, Ph. Steemans, 1995).Age : dans la coupe-type, la formation est datée Llanvirn-Llan<strong>de</strong>ilo (Martin, 1965).Epaisseur : inconnue sur la planche, puisque base et sommetne sont pas atteints. Michot (1954) propose unminimum <strong>de</strong> 150 m dans la coupe-type <strong>de</strong> Sart-Bernard. (Assises <strong>de</strong> Sart-Bernard et <strong>de</strong> Huyréunies).Usage : pas d’usage connu.9


Formation <strong>de</strong>s Longues Royes (LGR)Origine du nom : la formation porte <strong>le</strong> nom du ruisseau <strong>de</strong>sLongues Royes. La coupe <strong>de</strong> référence occupela secon<strong>de</strong> ravine affluente <strong>de</strong> ce ruisseau,à l’est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme (fig. 2,point 3).La Formation <strong>de</strong>s Longues Royes est constituée <strong>de</strong>schistes verts silteux et <strong>de</strong> siltites, assez homogènes, renfermantquelques ban<strong>de</strong>s plus foncées. Dans la coupe <strong>de</strong> référence, <strong>le</strong>sschistes verts contiennent <strong>de</strong>s intercalations silteuses et micacées<strong>de</strong> plus en plus nombreuses vers l’amont <strong>de</strong> la ravine. Cesterrains sont surmontés géométriquement par <strong>le</strong>s schistes et grès<strong>de</strong> Moncheret (fig. 3) qui aff<strong>le</strong>urent dans <strong>le</strong> lit <strong>de</strong> la Biesme. Cescouches y inclinent vers <strong>le</strong> sud jusqu’au contact par fail<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>calcaire viséen (fig. 2, point 4; fig. 3).Dans <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Chamborgneau, la Formation <strong>de</strong> Moncheretaff<strong>le</strong>ure épisodiquement, en petits pointements, notammenten discordance sous <strong>le</strong> Poudingue <strong>de</strong> Bois Godiau (fig. 2,point 5).Les échantillons pré<strong>le</strong>vés dans la formation renferment<strong>de</strong>s flores et <strong>de</strong>s acritarches qui indiquent <strong>le</strong>ur âge silurien supérieur(Ludlow ou Pridoli). Le taux <strong>de</strong> coalification <strong>de</strong> la matièreorganique est faib<strong>le</strong> à modéré comme dans la Formation <strong>de</strong>Moncheret.Age : Ludlow -PridoliEpaisseur : inconnue. La base <strong>de</strong> la formation est tronquée parla Fail<strong>le</strong> du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t. La coupe du Ryd’Acoz offre une épaisseur minima<strong>le</strong> <strong>de</strong> 150 à 180 m,à moins <strong>de</strong> répétitions par fail<strong>le</strong>s.Usage : pas d’usage connu.Formation <strong>de</strong> Moncheret (MCH)Origine du nom : la formation porte <strong>le</strong> nom <strong>de</strong>s anciennesaciéries jouxtant la gorge <strong>de</strong> la Biesme danslaquel<strong>le</strong> se situe la coupe <strong>de</strong> référence (fig. 2,point 6).La Formation <strong>de</strong> Moncheret contient <strong>de</strong>s schistes silteuxvert foncé incorporant, soit <strong>de</strong>s barres métriques <strong>de</strong> grès noirdivisées en bancs <strong>le</strong>nticulaires, soit <strong>de</strong>s <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s centimétriques àdécimétriques <strong>de</strong> ce même grès. Les schistes sont souvent ponctués<strong>de</strong> traces d’oxydation ferrique ou manganique plus foncées.10


Ces couches peuvent aussi être observées, en tête d’une ravineparallè<strong>le</strong>, à l’est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme, à la lisière nord dubois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t (fig. 2, point 7).Michot (1928) rangeait ces terrains dans la Formation <strong>de</strong>Vitrival-Bruyères (Llan<strong>de</strong>ilien), en continuité avec <strong>le</strong>s schistesnoirs <strong>de</strong> Sart-Bernard. Deux résultats récents obtenus <strong>de</strong> l’examen<strong>de</strong>s flores s’opposent à cette conception :- <strong>le</strong> taux <strong>de</strong> coalification faib<strong>le</strong> à moyen <strong>de</strong> la matière organique<strong>de</strong>s échantillons pré<strong>le</strong>vés dans la Formation <strong>de</strong> Moncheret quiindique l’appartenance <strong>de</strong> ces couches au Parautochtone;- la présence <strong>de</strong> spores trilètes dont Brochotri<strong>le</strong>tes sanpetrensis,renseignant un âge silurien supérieur (Ludlow, voire Pridoli).Ces spores sont accompagnées d’acritarches ordoviciensremaniés (analyses Ph. Steemans, 1995).Age : Ludlow -PridoliEpaisseur : inconnue. La Formation <strong>de</strong> Moncheret est tronquéeà son sommet par la Fail<strong>le</strong> du Midi. La coupedu Ry d’Acoz expose une épaisseur minima<strong>le</strong> <strong>de</strong>50 à 70 m.Usage : pas d’usage connu.Pour en savoir davantage : Fourmarier, P., (1908)Michot, P., (1928, 1934, 1954)Renier, A., (1931)Steemans, Ph., (1994).2.2. Les Terrains éodévoniensFormation <strong>de</strong> Fooz (FOO)Origine du nom : Hameau <strong>de</strong> Fooz (commune <strong>de</strong> Wépion).Ancienne carrière au débouché du ravin etaff<strong>le</strong>urements <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la route en amont.(Gosse<strong>le</strong>t, 1873).Au bord nord du Synclinorium <strong>de</strong> Dinant, la Formation<strong>de</strong> Fooz repose en discordance sur <strong>le</strong>s terrains calédoniens. Dansla vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz), la série surmonte <strong>le</strong>sschistes noirs lustrés <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard.La base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz (Membre d’Ombret)n’aff<strong>le</strong>ure pas. Autrefois une petite ravine, aujourd’hui comblée,exposait <strong>le</strong> contact au sud <strong>de</strong> Chamborgneau (fig. 2, point 8; p. 8).11


Sur <strong>le</strong> plateau, ainsi qu’au versant est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme,la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz peut toutefois être suivie dans<strong>le</strong>s cultures grâce aux débris <strong>de</strong> grès grossier et <strong>de</strong> microconglomératqui jonchent <strong>le</strong> sol. Ces fragments sont essentiel<strong>le</strong>mentconstitués <strong>de</strong> grès grave<strong>le</strong>ux, peu cohérents, à grains et petitsga<strong>le</strong>ts constitués surtout <strong>de</strong> quartz, à ciment parfois rougeâtre etkaolineux, autrefois dénommés Arkose <strong>de</strong> Dave.Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ce membre grossier, la Formation <strong>de</strong> Foozest constituée <strong>de</strong> siltites vert olive, micacées, pouvant contenir<strong>de</strong>s barres métriques <strong>de</strong> grès grisâtres à structures entrecroisées.Un sondage réalisé au hameau <strong>de</strong>s Wespes (fig. 4) a recoupé untrentaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> siltites, <strong>de</strong> schistes et <strong>de</strong> grès <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Fooz. Les schistes et siltites ont une coloration vertolive. Toutefois, quelques intercalations lie-<strong>de</strong>-vin, représentantmoins <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong> la colonne stratigraphique, ont été mises enévi<strong>de</strong>nce par ce forage. Des grès gris per<strong>le</strong>, un peu kaolineux,assez grossiers à la base ont aussi été recoupés, sur <strong>de</strong>s épaisseurs<strong>de</strong> plusieurs mètres.La Formation <strong>de</strong> Fooz renferme aussi <strong>de</strong>s niveaux cariésà remplissage argi<strong>le</strong>ux, surtout dans <strong>de</strong>s horizons bioturbés. Cescaries <strong>de</strong>vaient probab<strong>le</strong>ment renfermer <strong>de</strong>s nodu<strong>le</strong>s calcairesaujourd’hui dissous. La macrofaune est absente <strong>de</strong> la formation.Le passage à la Formation du Bois d’Ausse sus-jacente,est marqué par l’apparition rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s grès quartzitiques.Epaisseur : 150 m au moins dans la vallée <strong>de</strong> la BiesmeAge : Une datation par spores <strong>de</strong> la partie supérieure <strong>de</strong> la formation(Ph. Steemans - inédit) accor<strong>de</strong> à ces séries unâge lochkovien (biozone Si). Dans l’échel<strong>le</strong> belge, cesterrains sont traditionnel<strong>le</strong>ment attribués au Gedinnien(fig. 7, p. 15).Utilisation : Le caractère silteux n’a guère encouragé <strong>le</strong>urexploitation. Seu<strong>le</strong>s, très artisana<strong>le</strong>ment, quelquesbarres gréseuses ont été entaillées pour la production<strong>de</strong> moellons qui ont servi à la construction<strong>de</strong>s maisons avoisinantes.Coupes intéressantes :- dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, <strong>le</strong>s aff<strong>le</strong>urements dans la Formation<strong>de</strong> Fooz sont fort discontinus : la partie inférieuren’est exposée que dans ses faciès <strong>le</strong>s plus gréseux, dansquelques petites excavations creusées <strong>de</strong>rrière <strong>le</strong>s maisonsconstruites au flanc ouest <strong>de</strong> la vallée. Sur l’autre rive, dans<strong>le</strong> Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t, <strong>le</strong>s mêmes grès à stratifications entrecroiséesaff<strong>le</strong>urent, un peu au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la limite sud <strong>de</strong> lacarte. Le passage aux grès du Bois d’Ausse est bien exposéau flanc ouest <strong>de</strong> la vallée, dans <strong>le</strong> versant boisé, en bordure12


Fig. 4 : Illustration <strong>de</strong> la succession lithologique dans la Formation <strong>de</strong>Fooz au sondage <strong>de</strong>s Wespes (UCL n°2 - SGB 153W).13


du sentier montant vers <strong>le</strong> plateau <strong>de</strong>puis la route <strong>de</strong> Gerpinnes,à la lisière orienta<strong>le</strong> du Bois <strong>de</strong>s Malagnes (plancheGozée-Nalinnes n° 52/3-4);- dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, la Fail<strong>le</strong> du Midi aff<strong>le</strong>ure remarquab<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong>s rochers dominant au sud <strong>le</strong> ravin dudéversoir <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (localisation: fig. 6, point 1). Les siltites<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz, vertes et jaunes par altération etassez nettement micacées, reposent sur <strong>le</strong>s calcaires frasniens,<strong>le</strong> long du sentier parcourant <strong>le</strong> versant. La formation apparaîtencore dans une série <strong>de</strong> pointements dans <strong>le</strong> bas-côté <strong>de</strong> cechemin, à mi-pente du versant, jusqu’au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la carrière,creusée en contrebas dans <strong>le</strong>s calcaires frasniens (fig. 5).Fig. 5 : Vue panoramique <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> village <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies (Les symbo<strong>le</strong>s <strong>de</strong> formations sont ceux <strong>de</strong> la légen<strong>de</strong><strong>de</strong> la carte).Fig. 6 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements dans <strong>le</strong> Dévonieninférieur <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre entre Aulne et Lan<strong>de</strong>lies.Pour en savoir plus : Anthoine, R., 1919Asselberghs, E., 1946Beugnies, A., 1976Go<strong>de</strong>froid, J. et al., 1994.Formation du Bois d’Ausse (BAU).Origine du nom : Coupe du chemin <strong>de</strong> fer Arlon-Namur, aulieu-dit «Bois d’Ausse» (d’Omalius d’Halloy,1868). Un nouveau stratotype dans la vallée14


du Tréko (Fosses-la-Vil<strong>le</strong>), plus proche <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies, a été proposé en remplacement<strong>de</strong> la coupe-type d’origine fortement dégradée(Go<strong>de</strong>froid et al., 1994).La Formation du Bois d’Ausse renferme dans sa partieinférieure <strong>de</strong>s grès gris à gris-vert, contenant <strong>de</strong>s intercalations<strong>de</strong> schiste gris b<strong>le</strong>uté à gris verdâtre, connus dans la littératurecomme Grès noirs <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (Anthoine, 1919, Beugnies,1976). Ces grès, bien stratifiés, assez fins et quartzitiques sontdivisés en bancs décimétriques et montrent parfois <strong>de</strong>s stratificationsobliques.Cette première unité est surmontée par une récurrencesilto-gréseuse plus verte, rappelant à maints égards, la Formation<strong>de</strong> Fooz sous-jacente. Ce membre intermédiaire est forméd’une alternance <strong>de</strong> grès en plaquettes ou en petits bancs et <strong>de</strong>paquets <strong>de</strong> siltites vert olive.La partie supérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois d’Ausse estconstituée <strong>de</strong> grès à intercalations <strong>de</strong> siltite et <strong>de</strong> schiste vertolive, ou parfois gris b<strong>le</strong>uté. Les barres <strong>de</strong> grès gris-vert, quartzitiques,souvent <strong>le</strong>nticulaires, contiennent <strong>de</strong> fines laminesparallè<strong>le</strong>s ou obliques à la stratification.Le passage à la Formation d’Acoz qui surmonte la Formationdu Bois d’Ausse est marqué par l’apparition assez rapi<strong>de</strong>d’intercalations <strong>de</strong> siltites lie-<strong>de</strong>-vin.Epaisseur : l’épaisseur <strong>de</strong> la Formation du Bois d’Ausse dansla vallée <strong>de</strong> la Sambre est assez délicate à établir,en raison <strong>de</strong>s nombreux plissotements qui l’affectent.Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme à Acoz, une épaisseurvoisine <strong>de</strong> 150 à 170 m peut être avancée.Age : Lochkovien supérieur - Praguien (zones Si - Su; fig. 7).Traditionnel<strong>le</strong>ment attribuée au Siegenien inférieur(Asselberghs, 1946).Fig. 7 : Echel<strong>le</strong> palynostratigraphique<strong>de</strong> l’Eodévonien <strong>de</strong>la Belgique (Steemans,1989).Extension stratigraphique <strong>de</strong>chaque formation. Un astérisqueindique <strong>le</strong>s zonespalynostratigraphiquesreconnues sur la feuil<strong>le</strong> ou àproximité immédiate.15


Utilisation : Ce grès a été intensément exploité dans <strong>de</strong> nombreusescarrières pour la production <strong>de</strong> moellonset <strong>de</strong> concassés. La construction du chemin <strong>de</strong> fer<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi vers Jeumont a été alimentée par <strong>le</strong>sproduits <strong>de</strong> plusieurs <strong>de</strong> ces exploitations.Coupes intéressantes :En amont du village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, un ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> carrièrespermet d’obtenir un aperçu assez comp<strong>le</strong>t <strong>de</strong> la successionobservée dans la Formation du Bois d’Ausse :- <strong>le</strong>s carrières en amont <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières maisons bordant laroute menant <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies à Aulne ont été creusées dans <strong>le</strong>sGrès noirs <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, partie inférieure <strong>de</strong> la Formationdu Bois d’Ausse (fig. 6, point 2);- l’entrée orienta<strong>le</strong> du tunnel d’Aulne ainsi que <strong>le</strong>s carrièrescreusées dans la colline qu’il traverse, recoupent la partiesupérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois d’Ausse (fig. 6, point 3).La transition vers la Formation d’Acoz est bien visib<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>chemin <strong>de</strong> promena<strong>de</strong> montant <strong>de</strong> l’institut médico-pédagogiquevers <strong>le</strong> plateau, en empruntant la crête du méandre. Desflores ont été décrites dans ces carrières (Gerrienne, 1993);- La carrière en tête du méandre en amont <strong>de</strong> l’abbayed’Aulne (versant nord <strong>de</strong> la vallée, fig. 6, point 4) est creuséedans la Formation du Bois d’Ausse. Le passage aux siltiteset grès lie-<strong>de</strong>-vin d’Acoz est exposé dans la ravine au sudouest<strong>de</strong> la carrière (fig. 6, point 5);- Au versant sud <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, à la limite <strong>de</strong> laplanche, d’autres carrières ont été creusées dans <strong>le</strong>s grès <strong>de</strong>la Formation du Bois d’Ausse, disposés en plateure ondulante(fig. 6, point 6).Pour en savoir plus : <strong>de</strong> Dorlodot, H.,1892Anthoine, R.,1919Asselberghs, E., 1946Beugnies, A., 1976Steemans, Ph., 1989Gerrienne, Ph., 1993Go<strong>de</strong>froid, J. & al., 1994Formation d’Acoz (ACO)Origine du nom : Coupe bordant la route Bouffioulx - Gerpinnes,au nord du village d’Acoz, dans lavallée <strong>de</strong> la Biesme. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1892).Les siltites et <strong>le</strong>s grès rouges <strong>de</strong> la Formation d’Acoz surmontent<strong>le</strong>s Grès du Bois d’Ausse. La transition entre ces <strong>de</strong>uxformations est assez rapi<strong>de</strong> et se traduit par l’apparition <strong>de</strong>16


siltites rouges entre <strong>le</strong>s bancs <strong>de</strong> grès vert. La formation est diviséeen <strong>de</strong>ux membres :- un membre inférieur, constitué <strong>de</strong> siltites rouges auxquel<strong>le</strong>ssont nettement subordonnées <strong>le</strong>s couches gréseuses;- un membre supérieur dans <strong>le</strong>quel se réinstal<strong>le</strong> unesédimentation plus grossière, où alternent <strong>le</strong>s barres <strong>de</strong> grèsrouge, rose ou parfois vert ou crème, souvent fin ou argi<strong>le</strong>ux,divisées en bancs fort <strong>le</strong>nticulaires et peu épais, et <strong>le</strong>s siltitesbor<strong>de</strong>aux semblab<strong>le</strong>s à cel<strong>le</strong>s du membre inférieur. Cemembre supérieur n’aff<strong>le</strong>ure pas sur la carte.Epaisseur : <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation n’est pas atteint sur lacarte. Une épaisseur <strong>de</strong> 300 m est proposée parGo<strong>de</strong>froid et al. (1994) pour la Formation d’Acoz,à l’ouest <strong>de</strong> la Meuse. Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme,nos propres mesures accréditent cette va<strong>le</strong>ur.Age : ces couches ont été datées dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme àAcoz <strong>de</strong> la zone Su (Praguien supérieur - Steemans,1989; fig. 7). El<strong>le</strong>s correspondaient au Siegenien supérieur<strong>de</strong> l’échel<strong>le</strong> stratigraphique belge.Utilisation : -Coupes conseillées:- la vallée <strong>de</strong> la Sambre entail<strong>le</strong> <strong>le</strong>s siltites <strong>de</strong> la partie inférieure<strong>de</strong> la formation, en tête du premier méandre en amont<strong>de</strong> l’abbaye d’Aulne. Une ravine contiguë à la carrièreexpose ces couches et la transition entre la Formation duBois d’Ausse et cel<strong>le</strong> d’Acoz. La coupe se prolonge <strong>de</strong>puis lasortie ouest du tunnel ferroviaire, en direction <strong>de</strong> l’éclused’Aulne (planche <strong>de</strong> Gozée-Nalinnes, n° 52/3-4) (fig. 6, point 5)Pour en connaître d’avantage : <strong>de</strong> Dorlodot, H., 1892Anthoine, 1919Asselberghs, 1946Steemans, 1989Go<strong>de</strong>froid et al., 1994Formation <strong>de</strong> Bois Godiau (BGD)Choix du nom <strong>de</strong> la formation : La formation aff<strong>le</strong>ure aulieu-dit «Bois Godiau» dans <strong>le</strong> versant ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laBiesme au sud <strong>de</strong> Bouffioulx (Bayet, 1891).La Formation <strong>de</strong> Bois Godiau montre un conglomérat àga<strong>le</strong>ts pluricentimétriques à décimétriques <strong>de</strong> quartzite, <strong>de</strong>quartz, <strong>de</strong> schiste foncé cimentés dans une matrice <strong>de</strong> grès et <strong>de</strong>grès schisteux lie-<strong>de</strong>-vin ou verdâtre. Ce conglomérat surmonte17


en discordance <strong>le</strong>s schistes vert foncé <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>sLongues Royes.Epaisseur : inconnue. Seuls quelques mètres <strong>de</strong> conglomératapparaissent à l’aff<strong>le</strong>urement.Age : Emsien supérieur - Eifelien ? Nous ne possédons aucunélément permettant la datation <strong>de</strong> ce conglomérat dans lavallée <strong>de</strong> la Biesme. Il a été souvent rattaché par sonfaciès au Poudingue <strong>de</strong> Naninne (<strong>de</strong> Dorlodot, 1894).Usage :- <strong>le</strong> conglomérat <strong>de</strong> Bois Godiau aff<strong>le</strong>ure dans une petite sapinièredominant <strong>le</strong> versant occi<strong>de</strong>ntal <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laBiesme, au sud <strong>de</strong> Bouffioulx (fig. 2, point 9; p. 8). Il formeune crête dans <strong>le</strong> paysage. Latéra<strong>le</strong>ment, au coeur <strong>de</strong>s prairies,<strong>le</strong>s petits buissons couvrent encore quelques petitspointements du Poudingue <strong>de</strong> Bois Godiau. Sous ce conglomératapparaissent en discordances <strong>le</strong>s schistes siluriens <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong>s Longues Royes.Références : Bayet, L., 1891<strong>de</strong> Dorlodot, H., 1894Bultynck, P. et al., 19912.3. Les terrains frasniens et famenniensFormation <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s (PRE)Origine du nom : coupe au flanc sud <strong>de</strong> la route Char<strong>le</strong>roi -Namur contournant <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s,(Coen-Aubert et al, 1985).Les Schistes <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s n’ont pas été observés à l’aff<strong>le</strong>urementsur la planche <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi. DéjàBeugnies (1976) supposait <strong>le</strong>ur présence au sein <strong>de</strong> la dépressionbordant au nord-ouest, <strong>le</strong> versant boisé couvrant <strong>le</strong>flanc sud <strong>de</strong> la vallée du ruisseau <strong>de</strong>s Wespes, au-<strong>de</strong>là du carrefouravec la route vers Hameau (localisation, fig. 8, A). Pendantla pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s <strong>le</strong>vés, la base du versant a été entaillée pour laconstruction d’une nouvel<strong>le</strong> maison. Le substratum rocheux n’ya pas été atteint, mais <strong>le</strong>s déblais remontés <strong>de</strong>s fondations renfermaient<strong>de</strong> nombreux fragments schisteux qui ne sont pas sansrappe<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s schistes ferrugineux <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s. Laprésence voisine <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>Lustin, au versant nord <strong>de</strong> la dépression, dans <strong>le</strong> buisson aucoeur <strong>de</strong> la prairie accréditerait <strong>le</strong>ur présence en cet endroit.18


Fig. 8 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements dans <strong>le</strong> Frasnien <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies.Epaisseur : Une dizaine <strong>de</strong> mètres vraisemblab<strong>le</strong>ment. 9,7 mont été reconnus à Pres<strong>le</strong>s, dans la coupe-type.Age : Frasnien inférieur. Zone à Ancyro<strong>de</strong>lla rotundiloba. (fig. 10,p. 21). Aucune datation n’a été réalisée jusqu’ici à Lan<strong>de</strong>lies.Usage : néant.Pour en savoir plus : Beugnies, A.,1976Coen, M., (1976)Coen-Aubert, M. et al, (1985)Formation <strong>de</strong> Lustin (LUS)Origine du nom : Coupe <strong>de</strong>s rochers <strong>de</strong> Frênes à Lustin, sur larive est <strong>de</strong> la Meuse, prolongée par <strong>le</strong>saff<strong>le</strong>urements bordant la route <strong>de</strong> Dinant -Namur. (Coen-Aubert et Coen, 1975).La Formation <strong>de</strong> Lustin est constituée <strong>de</strong> calcairesconstruits et stratifiés. C’est, outre <strong>le</strong>s Schistes <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s, la formationla plus ancienne aff<strong>le</strong>urant dans <strong>le</strong>s Massifs <strong>de</strong> la Tombeet <strong>de</strong> Chamborgneau. Coen (1976) reconstruit une coupe pratiquementcomplète <strong>de</strong> la série à partir <strong>de</strong> données éparses récoltéesdans <strong>le</strong>s carrières entourant <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (fig. 9).La Formation <strong>de</strong> Lustin débute par un premier horizon <strong>de</strong>calcaire construit massif f<strong>le</strong>uri, à stromatopores, <strong>de</strong> teinte souventassez claire et partiel<strong>le</strong>ment dolomitisé. Cet horizon est l’équiva<strong>le</strong>ntdu niveau connu sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Marbre Ste Anne (a, fig. 9).19


Fig. 9 : Colonne stratigraphique reconstituée <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin(d’après Coen,1976).Un second ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> calcaire massif (b & c, fig. 9) faitsuite au calcaire Ste Anne sur une épaisseur <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 12 m. Ces<strong>de</strong>ux paquets construits sont séparés par quelques bancs crinoïdiqueset argi<strong>le</strong>ux. Ce premier ensemb<strong>le</strong>, Ste Anne inclus,totalise plus <strong>de</strong> 23 m <strong>de</strong> calcaires.Au-<strong>de</strong>ssus, la série débute par un épiso<strong>de</strong> schisteux etnodulaire (d, fig. 9) sur <strong>le</strong>quel se développe un nouvel horizonconstruit à stromatopores lamellaires (e, fig. 9). Ce niveauconstruit épais <strong>de</strong> 6,2 m, correspond au niveau du Marbre <strong>de</strong>Cousolre. Il est surmonté par <strong>de</strong>s calcaires à stromatoporeslamellaires et un buisson à Phacellophyllum avec au sommet,une série mieux stratifiée <strong>de</strong> calcaires clairs, épaisse <strong>de</strong> 8 m aumoins (f, fig. 9). Ce second épiso<strong>de</strong> essentiel<strong>le</strong>ment construit estépais <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 25 m.L’unité précé<strong>de</strong>nte est surmontée d’un nouvel épiso<strong>de</strong>nodulaire à Hexagonaria (g, fig. 9) puis par près <strong>de</strong> 20 m <strong>de</strong> calcairesstratifiés assez fins, pauvres en faune (h, fig. 9), à l’exceptiond’un <strong>de</strong>rnier niveau sub-continu à stromatopores lamellaires.Le sommet <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin est indiqué par laprésence <strong>de</strong>s schistes à nombreux pains <strong>de</strong> Phillipsastrea etFrechastraea <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la Formation d’Aisemont(i., fig. 9).20


Se rattachent aussi à la Formation <strong>de</strong> Lustin <strong>le</strong>s calcairesvisib<strong>le</strong>s dans la lèvre inférieure <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, sur la rivesud <strong>de</strong> la Sambre, en amont du barrage <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (fig. 8, F &G). Ceux-ci étaient jusqu’ici attribués au Viséen supérieur(Briart, 1889; Fourmarier 1912; Pir<strong>le</strong>t, 1972; Beugnies, 1976).La découverte d’Hexagonaria et <strong>de</strong> Thamnopora dans ces calcairesatteste <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur âge dévonien et non dinantien (déterminationsM. Coen-Aubert, non publié).Epaisseur : 70 m environAge : Frasnien. Aucune datation n’a été obtenue au moyen <strong>de</strong>sconodontes. Des Hexagonaria sp. ont été observés sur <strong>le</strong>terrain lors du <strong>le</strong>vé. Les premiers Frechastraea etPhillipsastrea apparaissent seu<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> banc àpains, juste au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la limite supérieure <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lustin (fig. 10).Fig. 10 : Echel<strong>le</strong> biostratigraphique du Frasnien <strong>de</strong> la Belgique. Zieg<strong>le</strong>r(1962), Coen (1973) et Coen-Aubert (1977).Utilisation : Le calcaire n’est plus exploité à Lan<strong>de</strong>lies. Autrefois,il a servi à la production <strong>de</strong> moellons. Lesbancs lamellaires ont été taillés. On en retrouvecertains éléments dans <strong>le</strong>s vestiges <strong>de</strong> l’abbayed’Aulne notamment. Certains blocs riches en stromatoporeslamellaires auraient été utilisés en marbreriepour la production <strong>de</strong> marbre Florence.21


Coupes <strong>de</strong> référence :Les meil<strong>le</strong>ures coupes sont concentrées autour du village<strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Réunies, el<strong>le</strong>s donnent un aperçu comp<strong>le</strong>t <strong>de</strong> lasuccession lithologique:- <strong>le</strong> calcaire massif construit (Marbre Ste Anne) aff<strong>le</strong>ure aucoeur <strong>de</strong> la prairie couvrant <strong>le</strong> flanc sud du vallon du ruisseau<strong>de</strong>s Wespes, face aux anciens fours à chaux (fig. 8, A).- la partie immédiatement supérieure au niveau du Marbre SteAnne, formée <strong>de</strong> calcaires biostromaux peut être observéedans la carrière du four à chaux (fig. 8, B);- la partie plus stratifiée <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin est visib<strong>le</strong>dans la carrière du Tri <strong>de</strong>s Gaux, partiel<strong>le</strong>ment occupée parun stand <strong>de</strong> tir (fig. 8, C), au nord <strong>de</strong> l’église <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies.Le sommet <strong>de</strong> la formation est atteint au flanc ouest <strong>de</strong> lacarrière, où aff<strong>le</strong>ure <strong>le</strong> schiste à pains <strong>de</strong> Phillipsastrea <strong>de</strong> labase <strong>de</strong> la Formation d’Aisemont;- <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation est mieux exposé dans <strong>le</strong>s petitescarrières creusées au pied du versant oriental <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong>la Sambre, <strong>le</strong> long du chemin <strong>de</strong> la Malfalise qui longe larive est <strong>de</strong> la Sambre en aval du barrage <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (fig. 8,D et E) Les calcaires stratifiés du sommet <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lustin y sont surmontés par <strong>le</strong> banc à pains <strong>de</strong> la Formationd’Aisemont;- <strong>le</strong> contact <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi est bien visib<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> versantboisé <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre au sud du déversoir. Les calcaires<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lustin, en partie silicifiés sont recouvertspar <strong>le</strong>s grès argi<strong>le</strong>ux micacés <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Fooz(Dévonien inférieur) <strong>le</strong> long du sentier qui partant du ravin dudéversoir parcourt <strong>le</strong> versant à mi-pente (fig. 8, F & G).Pour en savoir plus : Beugnies, A., 1976Coen, M., 1976Coen-Aubert, M., 1977Formation d’Aisemont (AIS)Origine du nom : Coupe <strong>de</strong> la carrière d’Aisemont (Fosses-la-Vil<strong>le</strong>), au bord sud du Synclinorium <strong>de</strong>Namur (Lacroix, 1974).La Formation d’Aisemont est constituée d’une sérieassez hétérogène alliant schistes, calcaires nodu<strong>le</strong>ux et calcaires.La série débute sur <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rniers bancs <strong>de</strong> calcaire franc <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Lustin par un paquet <strong>de</strong> schistes décarbonatés,surmonté d’un gros banc métrique <strong>de</strong> calcaire nodulaire. Chaquenodu<strong>le</strong> est formé d’un pain <strong>de</strong> stromatopores ou <strong>de</strong> rugueux massifsessentiel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s genres Phillipsastrea et Frechastraea.22


Le banc à pains est recouvert ensuite par un gros banc <strong>de</strong>calcaire massif, biostrome construit essentiel<strong>le</strong>ment par <strong>de</strong>s stromatopores,à taches rousses <strong>de</strong> dolomitisation assez caractéristiques.Il n’est pas exclu que <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> cette massecalcaire soit fort variab<strong>le</strong> latéra<strong>le</strong>ment et qu’en certains points,el<strong>le</strong> ne fasse défaut, donnant au biostrome à stromatopores uncaractère somme toute quelque peu <strong>le</strong>nticulaire. La transitionvers <strong>le</strong>s schistes situés au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> cette masse calcaire n’estmalheureusement pas bien exposée. Les aff<strong>le</strong>urements visib<strong>le</strong>s <strong>le</strong>long du chemin <strong>de</strong> la Malfalise semb<strong>le</strong>nt indiquer un passage trèsrapi<strong>de</strong> aux schistes qui succè<strong>de</strong>nt à la Formation d’Aisemont.Epaisseur : La formation n’atteint probab<strong>le</strong>ment pas 10 m àLan<strong>de</strong>lies. Dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, sonépaisseur reste inconnue à défaut d’aff<strong>le</strong>urements.Age : Frasnien supérieur. La faune <strong>de</strong> conodontes contenuedans <strong>le</strong>s aff<strong>le</strong>urements situés <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la route <strong>de</strong>Hameau a livré Ancyro<strong>de</strong>lla curvata (Coen, 1976). Lecalcaire nodu<strong>le</strong>ux (banc à pains) renferme Phillipsastreasp. et Frechastraea pentagona carinata (fig. 10 - Faune1 <strong>de</strong> Coen-Aubert, M., 1977).Utilisation : néant.Meil<strong>le</strong>ures coupes :- c’est en bordure du chemin <strong>de</strong> la Malfalise que la Formationd’Aisemont peut être observée. La coupe située dans <strong>le</strong>virage un peu avant la maison isolée bordant à l’ouest <strong>le</strong>chemin, permet <strong>de</strong> voir <strong>le</strong> niveau <strong>de</strong> schiste, <strong>le</strong> calcairenodulaire au-<strong>de</strong>ssus et <strong>le</strong> calcaire massif à taches rousses enpointements un peu au sud. La carrière située au nord <strong>de</strong> lamaison (D, fig. 8, p. 19), montre à son sommet, <strong>le</strong> passage <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Lustin à cel<strong>le</strong> d’Aisemont.Références : Lacroix, D., 1974Coen, M., 1976Coen-Aubert, M., 1977Formation <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> (FLS)Origine du nom : nouveau nom. Coupe <strong>de</strong> référence (nonpubliée) située au bord nord <strong>de</strong> l’anciennecarrière d’Aisemont, au sud <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong>,dans la vallée du ruisseau <strong>de</strong> Fosses.Aux formations carbonatées du Frasnien (Lustin et Aisemont)succè<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong>, constituée essentiel<strong>le</strong>ment<strong>de</strong> schistes (sha<strong>le</strong>s) fins ou silteux, gris et verts, parfoisviolacés, souvent finement schistosés. Vers <strong>le</strong> haut, ces schistes23


partie supérieure <strong>de</strong>s schistes <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> contient déjàCamarotoechia <strong>le</strong>tiensis (fig. 11).Utilisation : aucun usage.Coupes conseillées :- la meil<strong>le</strong>ure recoupe <strong>de</strong>s Schistes <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> bor<strong>de</strong> <strong>de</strong> partet d’autre la route remontant du village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies vers laroute <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi à Beaumont, dans l’entail<strong>le</strong> pratiquée àl’emplacement <strong>de</strong> l’ancien siège Espérance du charbonnage<strong>de</strong> Forte-Tail<strong>le</strong>, et dans la ravine située au coeur <strong>de</strong>s prairiesau sud <strong>de</strong> la route;- <strong>le</strong>s Schistes <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> aff<strong>le</strong>urent aussi dans <strong>le</strong> talus sudouest<strong>de</strong> la route menant <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies à Leernes, 100 m ausud-est <strong>de</strong> la bifurcation vers Hameau. Au pied du pylôned’éclairage, <strong>le</strong>s schistes contiennent un petit niveau gréseuxlimonitique à faune <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>s (fig. 8, H, p. 19).Pour en savoir plus : Beugnies, A., (1973)Beugnies, A., (1976)Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouches (BDM)Origine du nom : nouveau nom. Le versant boisé <strong>de</strong> la vallée<strong>de</strong> la Sambre, au nord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies offreune bonne coupe <strong>de</strong> référence à la Formationdu Bois <strong>de</strong>s Mouches.Le long <strong>de</strong> la Sambre, la Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouchesdébute par une barre <strong>de</strong> grès gris brunâtre, micacés, parfois assezgrenus. Ces grès massifs sont divisés en gros bancs marqués <strong>de</strong>nettes stratifications entrecroisées. (Unité Fa2b ou Grès <strong>de</strong>Watissart <strong>de</strong> Beugnies, 1973).Cette barre <strong>de</strong> grès en gros bancs épaisse <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 25 mest surmontée <strong>de</strong> grès silteux, à intercalations <strong>de</strong> minces plaquettes<strong>de</strong> grès micacé ou <strong>de</strong> schiste. Ces couches renfermentquelques bancs <strong>de</strong> calcaire parfois gréseux, souvent assez grossier,à crinoï<strong>de</strong>s et brachiopo<strong>de</strong>s.La partie supérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois <strong>de</strong>sMouches (fig. 12), possè<strong>de</strong> un caractère marin plus affirmé. El<strong>le</strong>incorpore <strong>de</strong>s calcaires assez foncés, fort grossiers, crinoïdiques,parfois un peu gréseux. Le sommet <strong>de</strong> la formation est fixé à l’apparition<strong>de</strong>s calcaires crinoïdiques <strong>de</strong> la Formation d’Hastière.Dans <strong>le</strong> massif <strong>de</strong> Chamborgneau, la Formation du Bois<strong>de</strong>s Mouches a été recoupée lors du fonçage du puits n° 3 ducharbonnage du Boubier (Renier, 1931). Recouverte en partiepar <strong>le</strong>s bassins <strong>de</strong> décantation <strong>de</strong> Solvay, el<strong>le</strong> n’y aff<strong>le</strong>ure pas.25


Fig. 12 : La partie supérieure <strong>de</strong> la Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouchesdans <strong>le</strong> versant occi<strong>de</strong>ntal <strong>de</strong> la Sambre, au nord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies.26


2.4. Le DinantienLe Groupe d’Anseremme (ANS)Nous avons jugé nécessaire <strong>de</strong> regrouper <strong>le</strong>s formationstrop peu épaisses, <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> et d’Hastière, en une unité :<strong>le</strong> Groupe d’Anseremme, localité dans laquel<strong>le</strong> la tranchée ferroviaireau nord du pont-rail expose <strong>de</strong> façon parfaitement continueces <strong>de</strong>ux formations.La Formation d’Hastière (HAS)Origine du nom : Coupe dans <strong>le</strong> hameau d’Insemont au sudouestdu village d’Hastière-Lavaux, au sud<strong>de</strong> Dinant. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1895).La Formation d’Hastière montre, la division classique entrois membres (fig. 13). Le membre inférieur, habituel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>plus épais dans la région-type, y est fort réduit. Le long <strong>de</strong> laSambre la série se résume comme suit, <strong>de</strong> haut en bas:LithologieEpaisseurmembre : formé d’une alternance <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong>calcaire crinoïdique assez grossier,quelque peu argi<strong>le</strong>ux, et <strong>de</strong> schistescarbonatés, marquant <strong>le</strong> retour versla sédimentation argi<strong>le</strong>use <strong>de</strong>sschistes <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong>.membre : <strong>de</strong>ux gros bancs métriques <strong>de</strong> calcairecompact, très crinoïdiques, couvertd’un troisième, moins épais.membre : une série <strong>de</strong> bancs décimétriques<strong>de</strong> calcaire foncé crinoïdiquecontenant vers sa base <strong>de</strong> plus enplus d’intercalations calcschisteuses.3,8 m4,7 m1,8 mLa limite inférieure <strong>de</strong> la formation est marquée par <strong>le</strong> caractèreprédominant <strong>de</strong>s bancs calcaires. Au sommet, la réapparition<strong>de</strong>s schistes détermine la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong>.Epaisseur : 10,3 m à Lan<strong>de</strong>lies.Age : Hastarien (Cf1 - fig. 16, p. 35). Les calcaires <strong>de</strong>smembre et contiennent une faune <strong>de</strong> foraminifèresuniloculaires (archives R. Conil).Utilisation : Ce calcaire n’a guère suscité que <strong>de</strong> petites carrièresartisana<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> versant <strong>de</strong> la Sambre.28


L’épaisseur <strong>de</strong> la série calcaire n’est guère favorab<strong>le</strong>au développement d’exploitations.La Formation <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> (PDA)Origine du nom : Lieu-dit au pied du hameau d’Insemont àHastière-Lavaux (Groessens, 1974)Les Schistes <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> (fig. 13) forment <strong>le</strong> <strong>de</strong>rnierintermè<strong>de</strong> détritique au sein <strong>de</strong>s roches carbonatées du Dinantien<strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Ces schistes verts à brun-vert contiennent uneriche macrofaune étalée sur certains joints <strong>de</strong> stratification :bryozoaires (fenestel<strong>le</strong>s), crinoï<strong>de</strong>s, brachiopo<strong>de</strong>s, dont Spiriferinellaperacuta. La base <strong>de</strong> la formation renferme encoreFig. 13 : Le Tournaisien inférieur <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre (Archives R.Conil, UCL).29


quelques bancs <strong>de</strong> calcaire crinoïdique, foncé, assez impur. Ausommet, la transition au calcaire <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies est plus tranchée.Dans la coupe <strong>de</strong> la Sambre, ces schistes sont interrompus <strong>de</strong>quelques minces intercalations plus grossières, gréso-silteuses.Michiels (1985) a décrit <strong>de</strong>ux faunes d’ostraco<strong>de</strong>s, indicatricesd’un milieu marin ouvert, <strong>de</strong> zone externe <strong>de</strong> plateforme,dans <strong>le</strong>s bancs calcaires intercalés aux schistes.Epaisseur : 10 m.Age : Hastarien (Cf1, ’). Les quelques bancs calcaires renfermentune faune <strong>de</strong> foraminifères assez peu diversifiée(fig. 16, p. 35).Utilisation : Néant.Coupe <strong>de</strong> référence :- Seu<strong>le</strong> la coupe du versant ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, aunord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, permet un examen satisfaisant du Grouped’Anseremme : <strong>le</strong>s calcaires <strong>de</strong>s séquences et y reposenthorizonta<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s séries struniennes (fig. 14, A, p. 32).Au-<strong>de</strong>là, <strong>le</strong>s couches <strong>de</strong> la partie supérieure <strong>de</strong> la Formationd’Hastière occupent la partie axia<strong>le</strong> d’un pli anticlinal fortementdéversé au nord. Le flanc nord <strong>de</strong> ce pli exposeremarquab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s schistes <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong>, dans <strong>le</strong> panneausud <strong>de</strong> la petite carrière (fig. 14, B, p. 32) entaillant <strong>le</strong>versant boisé, en arrière <strong>de</strong> l’ancien four à chaux.Pour en savoir plus : <strong>de</strong> Dorlodot, H., 1895Mamet, B., et al., 1970Groessens, E.,1974Coen, M., et al., 1988Groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendron (SGD)Pour <strong>de</strong>s raisons i<strong>de</strong>ntiques à cel<strong>le</strong>s invoquées pour <strong>le</strong>Groupe d’Anseremme, <strong>le</strong>s Formations <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies et <strong>de</strong> Maurenneont été regroupées dans une seu<strong>le</strong> unité cartographique: <strong>le</strong>groupe <strong>de</strong> <strong>le</strong> Station <strong>de</strong> Gendron. La tranchée ferroviaire au nord<strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Gendron-Cel<strong>le</strong>s (vallée <strong>de</strong> la Lesse) offre unecoupe parfaitement continue <strong>de</strong> ces formations.Formation <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (LAN).Origine du nom : la formation reçoit son nom <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>l’ancien four à chaux, creusée dans <strong>le</strong> versantouest <strong>de</strong> la Sambre, au nord du village <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1895) (fig. 14, p. 32).30


La Formation <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies est constituée <strong>de</strong> calcairescrinoïdiques, stratifiés en bancs pluridécimétriques, assez richesen débris <strong>de</strong> macrofaune, contenant dans la partie inférieure,quelques rares intercalations calcschisteuses (fig. 13, p. 29). Lesommet <strong>de</strong> la formation est indiqué par l’apparition rapi<strong>de</strong> d’unesédimentation argilo-carbonatée qui marque <strong>le</strong> passage aux calcschistes<strong>de</strong> Maurenne. Dans la coupe-type <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, <strong>le</strong>caractère massif que revêt la partie supérieure <strong>de</strong> la formationdans <strong>le</strong> Synclinorium <strong>de</strong> Dinant, est peu marqué.Epaisseur : 25 m dans la coupe <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies.Age : Hastarien, Cf1 ” (fig. 16, p. 35).Utilisation : Le calcaire <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies a été exploité dans <strong>le</strong>versant occi<strong>de</strong>ntal <strong>de</strong> la Sambre pour la fabrication<strong>de</strong> chaux (fig. 14, B). C’est <strong>le</strong> calcaire àchaux hydraulique <strong>de</strong> l’ancienne carte. De même,dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure (rive droite), où i<strong>le</strong>st présent à côté <strong>de</strong>s anciens fours à chaux.Formation <strong>de</strong> Maurenne (MAU)Origine du nom : Coupe <strong>de</strong> référence située dans la carrièresituée au nord du hameau <strong>de</strong> Maurenne(Hastière) (Groessens, 1974).Aux calcaires <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies font suite <strong>de</strong>s calcschistesgris terne contenant parfois dans <strong>le</strong>s joints <strong>de</strong> stratifications,d’abondants débris coquilliers écrasés (fig. 13, p. 29). La partieinférieure <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Maurenne renferme quelquesbancs <strong>de</strong> calcaire assez grossier. Le passage aux calcaires etdolomies sus-jacentes, n’est pas visib<strong>le</strong> dans la vallée <strong>de</strong> laSambre, ni dans la carrière bordant la route <strong>de</strong> Beaumont à Marchienneà Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul.Epaisseur : A défaut d’observer <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation, onpeut estimer <strong>le</strong>ur épaisseur à 10 mètres au plusdans la vallée <strong>de</strong> la Sambre. <strong>de</strong> Dorlodot (1895)indique une épaisseur variant entre 10 et 15 mdans cette même coupe à Lan<strong>de</strong>lies.Age : Hastarien supérieur / Ivorien inférieur dans la coupe-type<strong>de</strong> Maurenne. A Lan<strong>de</strong>lies, l’absence d’aff<strong>le</strong>urement nepermet pas <strong>de</strong> fixer l’âge au sommet <strong>de</strong> la formation (fig.16, p. 35).Utilisation : pas d’usage connu.Principa<strong>le</strong>s coupes dans <strong>le</strong> Groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendron :31


- la meil<strong>le</strong>ure coupe dans <strong>le</strong> Groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendronse trouve dans <strong>le</strong> prolongement <strong>de</strong> cel<strong>le</strong> proposée pour <strong>le</strong>sFormations <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> et d’Hastière. Située dans <strong>le</strong>versant ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, c’est la coupe-typedu Calcaire <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Au-<strong>de</strong>là, la base <strong>de</strong>s Calcschistes<strong>de</strong> Maurenne, formant la paroi nord-est <strong>de</strong> l’excavation estencore bien exposée. Manque, hélas <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong>s calcschistesrecouvert par <strong>le</strong>s colluvions du versant, et soncontact avec <strong>le</strong>s formations supérieures. (fig. 14, B).Fig. 14 : Localisation <strong>de</strong>s différents membres <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>Namur, <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rive gauche <strong>de</strong> la Sambre entre Lan<strong>de</strong>lieset Hameau.Pour en savoir plus : <strong>de</strong> Dorlodot, H., 1895Mamet, B. et al, 1970Groessens, E., et al., 1973Groessens, E., 1974Coen, M. et al., 1988Formation <strong>de</strong> Namur (NMR)Origine du nom : Rochers en aval <strong>de</strong> Namur (Marche-<strong>le</strong>s-Dames), en bordure <strong>de</strong> la Meuse (<strong>de</strong> Dorlodot,1895).La Formation <strong>de</strong> Namur regroupe plusieurs unités que ladolomitisation permet diffici<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> distinguer. La coupe <strong>de</strong>la vallée <strong>de</strong> la Sambre a été à plusieurs reprises décrite (Delépine1911, Mamet et al., 1970, Groessens et al, 1973). La formationpeut être divisée en plusieurs membres constitués:- <strong>de</strong> quelques bancs <strong>de</strong> calcaire à crinoï<strong>de</strong>s et cherts, un peuargi<strong>le</strong>ux, <strong>de</strong> teinte foncée, à débris <strong>de</strong> macrofaune (brachio-32


po<strong>de</strong>s, fenestel<strong>le</strong>s) semblant succé<strong>de</strong>r aux calcschistes <strong>de</strong>Maurenne. <strong>de</strong> Dorlodot (1895) faisait <strong>de</strong> ce terme un équiva<strong>le</strong>ntdu calcaire d’Yvoir. (Membre d’Yvoir, fig. 14, C);- <strong>de</strong> bancs bien stratifiés <strong>de</strong> calcaire et <strong>de</strong> dolomie fortementcrinoïdiques qui aff<strong>le</strong>urent dans une ancienne exploitationmarquant un retrait <strong>de</strong> la paroi. Ce second membre est épaisd’une vingtaine <strong>de</strong> mètres au plus. (membre crinoïdique, fig.14, D);- <strong>de</strong> dolomies gris brunâtre, beaucoup plus massives et nettementmoins crinoïdiques. Loca<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s îlots <strong>de</strong> calcairefoncé assez fin ont été préservés (membre dolomitique inférieur- épaisseur 15 m, fig. 14, E);- <strong>de</strong> dolomies mieux stratifiées lardées <strong>de</strong> ban<strong>de</strong>s discontinues<strong>de</strong> cherts noirs. (membre à cherts <strong>de</strong> 5 à 6 m <strong>de</strong> puissance,fig. 14, F);- <strong>de</strong> dolomie géodique brun-gris, pulvéru<strong>le</strong>nte. Cette dolomieassez massive renferme <strong>de</strong>s crachées <strong>de</strong> crinoï<strong>de</strong>s, souvent<strong>de</strong> gros diamètre. (membre dolomitique supérieur, épais <strong>de</strong>25 m au plus, fig. 14, G);- au-<strong>de</strong>là, <strong>de</strong> couches <strong>de</strong>venant <strong>de</strong> plus en plus calcaires et sestratifiant à nouveau. Les <strong>de</strong>rniers bancs contiennent <strong>de</strong>straînées <strong>de</strong> gros bioclastes (brachiopo<strong>de</strong>s, bryozoaires, gastéropo<strong>de</strong>s,tétracoralliaires). Cette unité correspond aux 30<strong>de</strong>rniers mètres <strong>de</strong> la coupe située au sud <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> paroirocheuse servant à l’escala<strong>de</strong> et aux bancs immédiatement aunord <strong>de</strong> cette dal<strong>le</strong> (membre calcaro-dolomitique, fig. 14, H);- d’une dolomie massive gris beige dont <strong>le</strong> sommet contient<strong>de</strong>s <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s à grosses oolithes. Ces couches occupent <strong>le</strong>sommet <strong>de</strong> la formation (Membre <strong>de</strong>s Avins s.l., in Paprothet al. 1983, épaisseur 15 à 20 mètres, fig. 14, I).Dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, l’absence <strong>de</strong> coupesne permet pas <strong>de</strong> vérifier une tel<strong>le</strong> division.Dans la Vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, la Formation <strong>de</strong> Namurpasse latéra<strong>le</strong>ment aux calcaires et calcaires dolomitiques <strong>de</strong>Mont-sur-Marchienne et aux calcaires <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong>.Epaisseur : 135 m dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre.Age : Tournaisien supérieur - Viséen inférieur (Cf3 - Cf4 ;Cc3). La limite Tn/V a été fixée à l’apparition d’Eoparastaffella,dans <strong>de</strong>s séries dolomitisées, souvent peupropices à la conservation <strong>de</strong> microfaunes carbonatées.El<strong>le</strong> se place dans <strong>le</strong> membre calcaro-dolomitique. Lesfaunes <strong>de</strong> conodontes permettent <strong>de</strong> cadrer plus précisémentla division biostratigraphique dans <strong>le</strong>s membresinférieurs tournaisiens (Groessens et al, 1973). Scaliognathusanchoralis est signalé à hauteur <strong>de</strong> la grottecreusée dans la paroi rocheuse (fig. 16, p. 35).33


Usage : Les bancs inférieurs encrinitiques ont été exploités pourla production <strong>de</strong> moellons. Leur dolomitisation parfoisfort avancée n’est guère favorab<strong>le</strong> à une production <strong>de</strong>qualité. La partie supérieure <strong>de</strong> la formation a été exploitéepour la production <strong>de</strong> concassés, dans <strong>le</strong>s carrièreentaillant <strong>le</strong> versant <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre.Aff<strong>le</strong>urements conseillés :- <strong>le</strong>s aff<strong>le</strong>urements <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre forment pratiquementla seu<strong>le</strong> coupe satisfaisante dans la Formation <strong>de</strong>Namur. On peut la suivre au pied <strong>de</strong> la paroi, ou grimper sur<strong>le</strong> sommet du versant et observer en même temps <strong>le</strong> développement<strong>de</strong> poches karstiques spectaculaires dans <strong>le</strong>s dolomies(fig. 14, p. 32).Pour en savoir plus : Brien, V., 1905Delépine, G., 1911Mamet, B. et al., 1970Groessens, E. et al., 1973Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> (PNL)Origine du nom : Lieu-dit à Mont-sur-Marchienne, au flancoriental <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, siège<strong>de</strong> la carrière GRALEX, où aff<strong>le</strong>urent <strong>le</strong>scalcaires <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong>.Des calcaires gris foncé, dolomitiques et nettement stratifiésen bancs décimétriques constituent la Formation <strong>de</strong> Pont-Fig. 15 : Disposition <strong>de</strong>s différents membres <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> dans la carrière GRALEX-sud, à Mont-sur-Marchienne.34


à-Nô<strong>le</strong>. Ces couches renferment <strong>de</strong> nombreux nodu<strong>le</strong>s calcitiquesen forme <strong>de</strong> chou-f<strong>le</strong>ur qui ponctuent la roche <strong>de</strong> tachesblanches caractéristiques.Ces calcaires peuvent être divisés en trois unités :- <strong>le</strong>s premiers bancs visib<strong>le</strong>s, proches <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la formation,(fig. 15, unité a) montrent une encrinite qui pourraitcorrespondre aux calcaires fortement crinoïdiques autrefoisexploités dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, dans la partie inférieure<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Namur. On ne connaît pas l’extrêmebase <strong>de</strong> la formation;- au-<strong>de</strong>ssus, <strong>le</strong>s couches, bien stratifiés et assez crinoïdiques(fig. 15, unité b), renferment <strong>de</strong> nombreux cherts foncés;Fig. 16 : Juxtaposition <strong>de</strong> l’échel<strong>le</strong> lithostratigraphique du Dinantien <strong>de</strong>la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi et <strong>de</strong> la division biostratigraphique duDinantien <strong>de</strong> la Belgique.35


- la partie supérieure, dépourvue <strong>de</strong> silicifications, contientquelques ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dolomie brune caverneuse (fig. 15, unitéc). Certains bancs sont riches en macrofaune : petits tétracoralliaires(Caninia sp.), brachiopo<strong>de</strong>s,.....Les calcaires <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> constituent un équiva<strong>le</strong>ntlatéral peu ou pas dolomitisé <strong>de</strong> la partie inférieure <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Namur observée dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, et dans <strong>le</strong>Massif <strong>de</strong> Chamborgneau.Epaisseur : diffici<strong>le</strong> à établir en raison <strong>de</strong> la comp<strong>le</strong>xité tectoniquerencontrée dans la carrière. Environ 100 m.Age : Les datations obtenues dans ces calcaires indiquent unâge Ivorien/base Moliniacien (Cf3 - Cf41- Etu<strong>de</strong> micropaléontologique: L. Hance, inédite; fig. 16, p. 35).Utilisation : Ces calcaires sont exploités à Mont-sur-Marchiennepour la production <strong>de</strong> concassés.Coupe conseillée :- la partie sud <strong>de</strong> l’exploitation méridiona<strong>le</strong> <strong>de</strong> la carrièreGRALEX <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne expose la Formation <strong>de</strong>Pont-à-Nô<strong>le</strong>. La partie la plus inférieure (membre encrinitique;fig. 15, a) aff<strong>le</strong>ure dans <strong>le</strong>s petites excavations creuséesdans <strong>le</strong> sous-bois, au sud la gran<strong>de</strong> carrière.Références : Pir<strong>le</strong>t, H., 1972Beugnies, A., 1976Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne (MSM)Origine du nom : Carrière GRALEX à Mont-sur-Marchienne,dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure. Coupe <strong>de</strong>référence dans la partie nord <strong>de</strong> l’exploitationcreusée au sud du viaduc.La Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne comprend <strong>de</strong>scalcaires clairs, divisés en gros bancs, ponctués <strong>de</strong> nodu<strong>le</strong>s <strong>de</strong>calcite et renfermant une macrofaune abondante et diversifiée <strong>de</strong>coraux, <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>s (Levitusia humerosa). Ces calcairescontiennent <strong>de</strong>s couches riches en oncolithes, rubans algaires,...traces d’un milieu <strong>de</strong> sédimentation peu agité et marqué d’uncertain confinement.La transition <strong>de</strong>puis <strong>le</strong>s calcaires <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> se traduitpar l’éclaircissement progressif du calcaire et <strong>le</strong> développement<strong>de</strong>s faciès algaires. La macrofaune <strong>de</strong>vient rapi<strong>de</strong>ment plusabondante, dès la base <strong>de</strong> la formation. Le passage à la Formation<strong>de</strong> Terwagne n’est pas exposé.36


La Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne n’est pas observée<strong>le</strong> long <strong>de</strong> la Sambre et doit probab<strong>le</strong>ment en partie correspondreaux dolomies du membre supérieur <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong>Namur.Epaisseur : une quarantaine <strong>de</strong> mètres au moins.Age : Moliniacien inférieur (Cf41/2- déterminationsL. Hance). (fig. 16, p. 35).Usage : Ce calcaire est exploité à Mont-sur-Marchienne pour laproduction <strong>de</strong> concassés routiers.Coupes conseillées :- la Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne aff<strong>le</strong>ure dans laparoi nord <strong>de</strong> la carrière GRALEX-sud à Pont-à-Nô<strong>le</strong>. L’extensionvers <strong>le</strong> nord <strong>de</strong> l’exploitation n’a pas encore atteint<strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation (fig. 15, d; p. 34).Formation <strong>de</strong> Terwagne (TER)Origine du nom : commune du Condroz. Coupe <strong>de</strong> la route <strong>de</strong>Seny (Conil, 1967; Hance, 1988).La Formation <strong>de</strong> Terwagne surmonte <strong>le</strong>s Dolomies etCalcaires <strong>de</strong> Namur. Dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre, la formationfait suite au Membre oolithique <strong>de</strong>s Avins (fig. 17). La série ydébute par quelques bancs <strong>de</strong> calcaire fin assez foncé, algaire,contenant <strong>de</strong> minces passées brèchiques. Au-<strong>de</strong>là, el<strong>le</strong> est formée<strong>de</strong> calcaires, parfois dolomitiques, alternant passées stratifiéessouvent plus foncées et calcaires plus clairs et plus grenus,divisés en bancs métriques. Les faciès algaires sont particulièrementdéveloppés : laminations, rubans oncolithiques accompagnés<strong>de</strong> géo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> calcite dénotent un milieu vraisemblab<strong>le</strong>mentpeu profond, mais suffisamment agité pour produire <strong>le</strong>s structuressédimentaires entrecroisées observées dans certains bancs.La macrofaune est peu abondante : quelques brachiopo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>petite tail<strong>le</strong> et <strong>de</strong> rares gastéropo<strong>de</strong>s. Le passage à la Formation<strong>de</strong> Neffe se produit à l’apparition <strong>de</strong>s calcarénites bioclastiquesmassives gris clair à blanc crème et à la disparition du caractèrestratifié <strong>de</strong>s couches.Epaisseur : l’épaisseur <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Terwagne peut êtreestimée à 90 m dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre. Dansla vallée <strong>de</strong> la Biesme, une épaisseur fort semblab<strong>le</strong>peut être avancée, si l’on admet avoirpresque atteint la base <strong>de</strong> la formation dans lagran<strong>de</strong> carrière creusée dans la partie nord <strong>de</strong> laréserve ornithologique.37


Age : Viséen inférieur, Moliniacien, zone Cf4 - , (fig. 16,p. 35).Utilisation : Ces calcaires sont exploités <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la Sambrepour la production <strong>de</strong> granulats.Fig. 17 : La limite entre la Formation <strong>de</strong> Namur et la Formation <strong>de</strong>Terwagne dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre (Archives R. Conil,UCL).38


Coupes conseillées :- <strong>le</strong> flanc sud <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre expose<strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> Terwagne. La base <strong>de</strong> la formation aff<strong>le</strong>ureau bord sud <strong>de</strong> la carrière creusée au sud <strong>de</strong> l’exploitationactuel<strong>le</strong> (localisation: fig. 17);- dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, la Formation <strong>de</strong> Terwagneoccupe <strong>le</strong> coeur du pli anticlinal recoupé par <strong>le</strong>s carrièresenglobées dans la réserve ornithologique RNOB <strong>de</strong> Sébastopol.La base <strong>de</strong> la formation est pratiquement atteinte dans<strong>le</strong> quartier nord-ouest <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière gran<strong>de</strong> carrièreentaillant <strong>le</strong> versant, dans la zone axia<strong>le</strong> du pli anticlinal.Pour en savoir davantage : Brien, V., 1905Delépine, G., 1911Mamet, B., et al., 1970Beugnies, A.,1976Formation <strong>de</strong> Neffe (NEF)Origine du nom : Faubourg <strong>de</strong> Neffe à Dinant, coupe <strong>de</strong> la voieferrée au sud du passage à niveau <strong>de</strong> la route<strong>de</strong> Philippevil<strong>le</strong>. (<strong>de</strong> Dorlodot, 1895).Dans <strong>le</strong>s Carrières <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre, <strong>le</strong>s calcaires<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Neffe sont remarquab<strong>le</strong>ment blancs etont un aspect crayeux exceptionnel. Ce faciès du calcaire <strong>de</strong>Neffe est particulier à ce secteur du Massif <strong>de</strong> la Tombe. La formationest divisée en gros bancs <strong>de</strong> plusieurs mètres d’épaisseur,voire <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 m. El<strong>le</strong> montre plusieurs méga-séquences,avec à la base un développement <strong>de</strong> calcarénites grossières(microcalcirudites) et vers <strong>le</strong> sommet, <strong>de</strong>s faciès plus fins voiremême algaires. L’abondance <strong>de</strong>s lumachel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> gros brachiopo<strong>de</strong>sest remarquab<strong>le</strong>, surtout dans la partie médiane <strong>de</strong> la formation.Le sommet <strong>de</strong> la série est marqué par un banc métriqueconglomératique à ciment argi<strong>le</strong>ux, équiva<strong>le</strong>nt du Banc d’Or <strong>de</strong>Bachant, poudingue à ga<strong>le</strong>ts calcaires, dont la matrice provient<strong>de</strong> la dégradation <strong>de</strong> dépôts pyroclastiques vitreux en argi<strong>le</strong>(cinérite L1; Delcambre, 1989).Dans la carrière nord-ouest <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> la Sambre, labréchification qui affecte la Formation <strong>de</strong> Lives surmontant <strong>le</strong>sCalcaires <strong>de</strong> Neffe pénètre dans <strong>le</strong>s calcaires blancs, formantune brèche à blocaux <strong>de</strong> Calcaire <strong>de</strong> Neffe.Dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, <strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> Neffeont perdu la coloration blanc crème rencontrée sur la rive gauche<strong>de</strong> la Sambre. Ils adoptent un faciès beaucoup plus habituel<strong>de</strong>puis la rive droite <strong>de</strong> la Sambre, où <strong>de</strong> petites carrières, encontrebas <strong>de</strong> la ligne SNCB l’ont entamé. Certains bancs renfermentDorlodotia briarti.39


Dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, la Formation <strong>de</strong> Neffeapparaît plus stratifiée, sous <strong>de</strong>s faciès plus proches <strong>de</strong> ceux rencontrésplus à l’est au bord sud du Synclinorium <strong>de</strong> Namur.Comme en bord <strong>de</strong> Sambre, la cinérite L1 marque <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong>la formation. La base n’y est pas atteinte.Dans <strong>le</strong> Massif d’Ormont entaillé par la vallée <strong>de</strong> laBiesme, <strong>le</strong>s gran<strong>de</strong>s carrières <strong>de</strong> part d’autre <strong>de</strong> la vallée (carrièreMoreau, carrière Sébastopol) montrent un Calcaire <strong>de</strong>Neffe assez semblab<strong>le</strong> à celui <strong>de</strong> la carrière Solvay : ce sont <strong>de</strong>smasses stratifiées grossièrement <strong>de</strong> calcaires grenus clairs, <strong>de</strong>venantplus foncé vers <strong>le</strong> bas <strong>de</strong> la formation. De part et d’autre <strong>de</strong>l’anticlinal <strong>de</strong> Sébastopol, <strong>le</strong> passage au Calcaire <strong>de</strong> Lives estclairement indiqué par la cinérite L1.Epaisseur : 70 m max. dans la vallée <strong>de</strong> la Sambre. Epaisseur fortsemblab<strong>le</strong> dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz).Age : Moliniacien supérieur, zone Cf4, RC5, (fig. 16, p. 35).Utilisation : La Formation <strong>de</strong> Neffe constitue certainement <strong>le</strong>niveau calcaire qui suscite <strong>le</strong> plus d’intérêt <strong>de</strong> la part<strong>de</strong>s industriels. Ce calcaire est encore abondammentexploité sous son faciès blanc remarquab<strong>le</strong>, dans lavallée <strong>de</strong> la Sambre. Il est <strong>de</strong>stiné à diverses industries,parmi <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s la sidérurgie, la verrerie et lasucrerie. Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (carrière Sébastopol),<strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> Neffe ont été extraits directementpar <strong>le</strong>s sociétés sidérurgiques pour alimenter<strong>le</strong>urs haut-fourneaux en fondants (castine). Le calcaireblanc est en partie commercialisé en granulats <strong>de</strong> trèsfin calibre (pulvérulats broyés). Cette opération estfacilitée par la très faib<strong>le</strong> cohésion <strong>de</strong> la roche.Coupes conseillées :- la carrière <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre offre une coupecontinue à travers la Formation <strong>de</strong> Neffe. Le faciès très particuliercrayeux y est superbement développé. La coupecontient plusieurs lumachel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> grosses coquil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>set montre la transition du calcaire <strong>de</strong> Terwagnevers la Formation <strong>de</strong> Neffe. Au sommet <strong>de</strong> la formation, lacinérite L1 équiva<strong>le</strong>nt du Banc d’Or <strong>de</strong> Bachant indiqueclairement <strong>le</strong> passage aux calcaires algaires <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives. La secon<strong>de</strong> carrière montre la pénétration <strong>de</strong>la bréchification dans <strong>le</strong> sommet du calcaire <strong>de</strong> Neffe;- la Formation <strong>de</strong> Neffe a aussi été exploitée <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la vallée<strong>de</strong> l’Eau d’Heure, dans la carrière du Rocher Lombot, ausud <strong>de</strong>s exploitations <strong>de</strong> GRALEX (fig. 18, A). Il faut aussi yraccor<strong>de</strong>r <strong>le</strong>s premiers aff<strong>le</strong>urements visib<strong>le</strong>s sur l’autre rive(fig. 18, B), dans <strong>le</strong> prolongement <strong>de</strong> la carrière, dans <strong>le</strong>squelsDorlodotia briarti a été observé;40


Fig. 18 : La Formation <strong>de</strong> Neffe dans la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, entreLa Plagne et <strong>le</strong> Rocher Lombot.- la vallée <strong>de</strong> la Biesme expose aux <strong>de</strong>ux flancs du pli anticlinalrecoupé par <strong>le</strong>s carrières <strong>de</strong> la réserve ornithologique <strong>de</strong>Sébastopol la totalité <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Neffe, dans unfaciès beaucoup plus habituel <strong>de</strong> calcarénite grise en grosbancs;- à Couil<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> Calcaire <strong>de</strong> Neffe aff<strong>le</strong>ure au flanc oriental <strong>de</strong>l’ancienne carrière Solvay. Le passage au Calcaire <strong>de</strong> Livesse traduit par un changement brutal <strong>de</strong> coloration <strong>de</strong>s bancscalcaires du clair au foncé et par l’apparition très rapi<strong>de</strong><strong>de</strong>s faciès algaires, souvent bréchifiés.Pour en savoir plus : Brien, V.,1905Pir<strong>le</strong>t, H.,1972Beugnies, A.,1976Formation <strong>de</strong> Lives (LIV)Origine du nom : Carrière en bordure <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Namur àHuy, à l’Est du viaduc <strong>de</strong> Beez (E40), sur larive sud <strong>de</strong> la Meuse. (Demanet, 1923).Les séries stratifiées et <strong>le</strong>s brèches qui sont intimementmêlées aux calcaires ont été regroupées dans la Formation <strong>de</strong>Lives. Le caractère aléatoire <strong>de</strong> l’extension <strong>de</strong> la bréchification<strong>de</strong>s calcaires ne permet en aucun cas <strong>de</strong> cartographier <strong>le</strong>slimites, souvent diffuses <strong>de</strong>s brèches.41


De l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s coupes observées, on peut en déduireque la Formation <strong>de</strong> Lives comprend trois membres :- un membre stratifié rythmique, Calcaire <strong>de</strong> Lives sensustricto : développé <strong>de</strong>puis la base <strong>de</strong> la formation jusque aumur <strong>de</strong> la brèche. Des parties <strong>de</strong> ce membre peuvent êtreenglobés dans la brèche (coupe <strong>de</strong> la Sambre, Pir<strong>le</strong>t, 1972);- un membre bréchique, pouvant s’étendre au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>slimites norma<strong>le</strong>s inférieures et supérieures <strong>de</strong> la formation.Cette brèche tantôt grise, tantôt rouge est formée pour unebonne part d’éléments pré<strong>le</strong>vés dans <strong>le</strong>s autres membres. Pir<strong>le</strong>t(1972) signa<strong>le</strong> au coeur <strong>de</strong> la brèche <strong>de</strong>s fragments arrachésà <strong>de</strong>s séries plus récentes (blocaux à microfaune warnantiennedu groupe du Hoyoux, voire <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> schistenamurien);- un membre massif non bréchique, Membre <strong>de</strong> Bouffioulx,formé <strong>de</strong> calcaire massif, marbré <strong>de</strong> b<strong>le</strong>u, algaire et contenant<strong>de</strong>s traces évaporitiques manifestes. Ce membre est soitenglobé dans la brèche, soit situé au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> cel<strong>le</strong>-ci etstratigraphiquement localisé immédiatement sous <strong>le</strong>s calcairesdu Groupe du Hoyoux.Le mécanisme <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> la brèche est sujet à discussions<strong>de</strong>puis plusieurs décennies. L’importance <strong>de</strong>s évaporites,mise en évi<strong>de</strong>nce dans <strong>de</strong>s horizons stratigraphiquesi<strong>de</strong>ntiques dans <strong>le</strong> sondage <strong>de</strong> St Ghislain, est invoquée par laplupart <strong>de</strong>s modè<strong>le</strong>s génétiques (Pir<strong>le</strong>t, 1972; Claeys & al.,1988; De Putter, 1995). Deux groupes <strong>de</strong> théories s’opposent àpropos <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> brèche :- <strong>le</strong>s théories dynamiques. Depuis Briart, 1894, jusqu’à Pir<strong>le</strong>t,1972, el<strong>le</strong>s proposent un processus <strong>de</strong> bréchification lié auxdéformations tectoniques encaissées par <strong>le</strong>s séries sédimentaires.Pour Pir<strong>le</strong>t, la brèche résulte du glissement gravitaireprécoce <strong>de</strong> l’olistholithe sur <strong>le</strong>s séries évaporitiques;- <strong>le</strong>s théories sédimentaires proposent soit une brèchificationsyn-sédimentaire (Brien, 1905; Fourmarier, 1911; Mamet etal., 1986, partim), soit <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> collapse par dissolutionpost-sédimentaire du matériel évaporitique (Rouchyet al., 1987).Pour obtenir un panorama plus étendu sur <strong>le</strong>s processusgénétiques proposés à la genèse <strong>de</strong> la brèche, on lira la partiehistorique bien documentée <strong>de</strong> De Putter (1995). La figure 19illustre la succession enregistrée dans <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s coupes àtravers la Formation <strong>de</strong> Lives et <strong>le</strong>s relations géométriques entre<strong>le</strong>s faciès stratifiés et la brèche.Epaisseur : L’épaisseur <strong>de</strong> la formation est diffici<strong>le</strong> à établir,en raison du développement très variab<strong>le</strong> <strong>de</strong>sbrèches. Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, au flanc nord<strong>de</strong> l’anticlinal <strong>de</strong> Sébastopol, <strong>le</strong> membre <strong>de</strong> la42


Fig. 19 : Relations géométriques entre <strong>le</strong>s différents membres <strong>de</strong> laFormation <strong>de</strong> Lives et <strong>le</strong>s formations encadrantes.1 : Rive droite <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme à Bouffioulx; 2 : rivegauche <strong>de</strong> la Sambre; 3 : Carrière Solvay à Couil<strong>le</strong>t; 4.Carrière Dullière à Monceau-sur-Sambre et tranchéeferroviaire <strong>de</strong> la Jambe <strong>de</strong> Bois.brèche est fort réduit. La série y est épaisse <strong>de</strong> 150à 170 m. Dans <strong>le</strong>s domaines à développementimportant <strong>de</strong> la brèche, ces va<strong>le</strong>urs peuvent êtrebeaucoup plus faib<strong>le</strong>s.Age : Livien, Cf5, (fig. 16, p. 35). L’âge <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> labrèche varie selon <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s génétiques.Utilisation : Les calcaires <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives sontencore intensément exploités au sud <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong><strong>de</strong> Monceau, pour la production <strong>de</strong> concassés quiservent notamment à la confection d’enrobés. ACouil<strong>le</strong>t, la carrière a entaillé la même brèchepour la fabrication <strong>de</strong> la sou<strong>de</strong> caustique (procédéSolvay).Le membre bréchique a été extrait pour la production <strong>de</strong>marbres rouges. Des marbres gris clair ont été produits à partirdu membre supérieur algaire (Marbre <strong>de</strong> Bouffioulx).43


Coupes intéressantes :Les coupes dans la Formation <strong>de</strong> Lives sont particulièrementabondantes et riches en enseignements divers. Certainesd’entre el<strong>le</strong>s ont été décrites avec détail par divers auteurs <strong>de</strong>puisBriart (1894). D’autres sont inédites (Couil<strong>le</strong>t).- La vallée <strong>de</strong> la Sambre montre une coupe exceptionnel<strong>le</strong>dans la brèche viséenne et <strong>le</strong>s calcaires qui l’encadrent. Lacoupe débute au flanc nord-est <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s Calcaires<strong>de</strong> la Sambre, se prolonge dans <strong>le</strong> versant <strong>de</strong> la vallée, puisse poursuit à travers la tranchée ferroviaire <strong>de</strong> la Jambe <strong>de</strong>Bois (fig. 20, F) et la carrière Dullière, près <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong> <strong>de</strong>Monceau/Sambre (fig. 20, G).Fig. 20 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements du Viséen supérieur<strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, entre Lan<strong>de</strong>lies et la centra<strong>le</strong> <strong>de</strong>Monceau-sur-Sambre.44


Au flanc nord-est <strong>de</strong> la carrière <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> la Sambre,<strong>de</strong>s calcaires stratifiés mêlés à <strong>de</strong>s brèches font suite à la Formation<strong>de</strong> Neffe. La Formation <strong>de</strong> Lives débute par <strong>de</strong>s calcaires,algaires, fins, assez clairs, à rubans stromatolithiques(fig. 20, A). Ces couches passent latéra<strong>le</strong>ment à <strong>de</strong>s brèchesdont l’extension vers <strong>le</strong> bas dépasse parfois la base norma<strong>le</strong><strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives (Carrière du Pré F<strong>le</strong>uri à Monceau,carrière nord-ouest <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre; Pir<strong>le</strong>t, 1972;Beugnies, 1976; fig. 20, E). Le long du chemin montant versHameau, la succession décrite avec détail par Pir<strong>le</strong>t (1972) seprolonge par <strong>de</strong>s séries fortement disloquées. La stratificationn’apparaît à nouveau clairement qu’à hauteur <strong>de</strong> la séquence-1 (fig. 20, B) au pied ouest du grand bassin <strong>de</strong> décantation.La partie supérieure algaire <strong>de</strong> la séquence 0 contient la cinériteL3. Au-<strong>de</strong>là s’opère graduel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> passage à la brèchemassive (fig. 20, C). Cette brèche parfois colorée en rougeaff<strong>le</strong>ure <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la paroi bordant <strong>le</strong> bassin <strong>de</strong> décantationjusqu’au viaduc autoroutier du R3. Sous ce pont, la brèche recouvre<strong>de</strong> gros bancs <strong>de</strong> calcaire fin, marbré et à cherts duMembre <strong>de</strong> Bouffioulx (fig. 20, D). Surmontant stratigraphiquementla brèche, ils précè<strong>de</strong>nt <strong>le</strong>s premiers bancs duGroupe du Hoyoux (séquences bioclastiques inférieures). Au<strong>de</strong>là,dans <strong>le</strong>s carrières creusées à l’est du viaduc autoroutier,débutent <strong>le</strong>s calcaires bien stratifiés du Groupe du Hoyoux;- Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz), la Formation <strong>de</strong>Lives est bien exposée au flanc N <strong>de</strong> l’anticlinal <strong>de</strong> Sébastopol.L’extension <strong>de</strong>s faciès stratifiés est remarquab<strong>le</strong> <strong>de</strong>puisla cinérite L1 (= Banc d’Or <strong>de</strong> Bachant), jusqu’aux premiersbancs du Groupe du Hoyoux. Le caractère rythmique <strong>de</strong> lasédimentation est perceptib<strong>le</strong> dès <strong>le</strong>s premières séquencesfaisant suite aux bancs algaires et stromatolithiques <strong>de</strong> labase <strong>de</strong> la Formation, dans <strong>le</strong>s petites carrières creusées aunord <strong>de</strong> la réserve ornithologique (fig. 21, A, p. 46).Au nord <strong>de</strong> la route remontant du fond <strong>de</strong> la vallée vers la Patted’Oie et la Gou<strong>le</strong>tte (fig. 21, B, p. 46), <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives contient une énorme masse <strong>de</strong> calcaire massif,finement grenu, marbré, loca<strong>le</strong>ment riche en macrofaune(brachiopo<strong>de</strong>s, bryozoaires) du Membre <strong>de</strong> Bouffioulx ;- La carrière Solvay à Couil<strong>le</strong>t illustre dans <strong>le</strong>s trois dimensions<strong>le</strong>s relations géométriques entre <strong>le</strong>s membres <strong>de</strong> laFormation <strong>de</strong> Lives. La conservation <strong>de</strong> lambeaux intacts duMembre <strong>de</strong> Bouffioulx dans la brèche et la présence <strong>de</strong>reliques évaporitiques dans ces calcaires sont remarquab<strong>le</strong>mentexposés dans <strong>le</strong>s niveaux inférieurs <strong>de</strong> la carrière.Pour en savoir plus : Briart, A.,1894Brien, V.,1905Corin, F.,1943Pir<strong>le</strong>t, H.,1969Pir<strong>le</strong>t, H.,1972Claeys, Ph. et al., 1988De Putter, Th., 199545


Fig. 21 : Localisation <strong>de</strong>s principaux aff<strong>le</strong>urements dans <strong>le</strong> Viséensupérieur <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme.Groupe du Hoyoux (HOY)Origine du nom du groupe : coupes <strong>de</strong> référence à Royseuxet Modave, dans la Vallée duHoyoux. (Commission nationa<strong>le</strong><strong>de</strong> stratigraphie du Dinantien).Le Groupe du Hoyoux rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s séries calcaires <strong>de</strong>sFormations <strong>de</strong> Thon-Samson, Poilvache et Anhée, ainsi que <strong>le</strong>s<strong>de</strong>rniers bancs calcaires du V3c (auct.). Cette succession traduitla division en trois unités <strong>de</strong>s calcaires du V3b par Pir<strong>le</strong>t (1968),rangées au rang <strong>de</strong> formation par Paproth et al. (1983). La quatrièmeunité correspond aux calcaires du V3c <strong>de</strong>s auteurs. Cesformations distinctes sur <strong>le</strong> terrain pour un oeil averti sontcependant suffisamment voisines et peu épaisses pour être cartographiéesen un seul groupe : <strong>le</strong> Groupe du Hoyoux.46


Formation <strong>de</strong> Thon-Samson (V3b auct.)La partie inférieure <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Thon-Samsondébute par <strong>de</strong>ux rythmes à base bioclastique développée, souventlardés <strong>de</strong> cherts. Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ces séquences, la série sepoursuit par <strong>de</strong>s calcaires en plaquettes, riches en joints argi<strong>le</strong>uxcinéritiques, à développement <strong>de</strong> faciès rubanés typiques,connus sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Plates Escail<strong>le</strong>s (séquences +3 à +5,Pir<strong>le</strong>t, 1968). La succession s’achève par <strong>de</strong>ux séquences <strong>de</strong> calcairestratifié à développement important <strong>de</strong> la phase algaire,renfermant encore quelques cherts.Formation <strong>de</strong> Poilvache (V3b auct.)La Formation <strong>de</strong> Poilvache montre dans sa partie inférieureune série <strong>de</strong> calcaires rythmiques gris en bancs régulierspluridécimétriques. Ces séquences contiennent quelques grospaquets <strong>de</strong> calcaire à rubans algaires et un gros intercalaire argi<strong>le</strong>uxcinéritique. Les bases bioclastiques <strong>de</strong>s séquences sont souventpeu développées, voire même absentes. Vers <strong>le</strong> haut <strong>de</strong> lasérie, la formation développe <strong>de</strong> gros bancs <strong>de</strong> calcaire algairegris clair, parfois rubané, parfois bréchique. Les <strong>de</strong>rnièresséquences contiennent <strong>de</strong>s intercalations argilo-charbonneuses.Les calcaires re<strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> nouveau plus foncés.Formation d’Anhée (V3b auct)La Formation d’Anhée débute par <strong>de</strong>s calcaires stratifiés,foncés, en bancs décimétriques à pluridécimétriques dans <strong>le</strong>squelss’interca<strong>le</strong>nt quelques minces couches <strong>de</strong> charbon terreux(terrou<strong>le</strong>). Les bases <strong>de</strong> séquence bioclastiques sont plus développéesque dans la Formation <strong>de</strong> Poilvache. Les calcaires <strong>le</strong>splus fins du sommet <strong>de</strong>s rythmes, très foncés, ont un aspect lustrécaractéristique. C’est dans la partie supérieure <strong>de</strong> cette formationque se situent <strong>le</strong>s bancs marbriers dits B<strong>le</strong>u belge. Ausommet <strong>de</strong> la formation, <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s couches <strong>de</strong> terrou<strong>le</strong>s’interca<strong>le</strong>nt entre <strong>le</strong>s bancs calcaires. Les parties basa<strong>le</strong>s <strong>de</strong>srythmes renferment <strong>de</strong>s faunes <strong>de</strong> tétracoralliaires et <strong>de</strong> brachiopo<strong>de</strong>s,<strong>le</strong> plus souvent absents <strong>de</strong>s formations sous-jacentes.Couches <strong>de</strong> passage (V3c inf. auct.)La sédimentation carbonatée du Viséen s’achève par <strong>de</strong>scalcaires algaires gris clair, contenant <strong>de</strong>s cherts foncés, enbancs assez irréguliers. Le contact avec <strong>le</strong>s schistes noirs siliceuxdu Namurien se produit sans transition, par une surfacebosselée.Epaisseur : 105 m à Monceau/Sambre. Son épaisseur décroîtlorsque la brèchification entail<strong>le</strong> sa partie inférieure.47


Age : Warnantien (Cf6; RC 6 sup., RC7-RC8; fig. 16, p. 35)Utilisation : Ces calcaires ont été extraits <strong>de</strong> nombreuses carrièrespour la production <strong>de</strong> concassés. Beaucoup<strong>de</strong> murs <strong>de</strong> maisons anciennes ont été construitsavec <strong>le</strong>s bancs rubanés caractéristiques du Groupedu Hoyoux, dont <strong>le</strong> débit régulier permettait unemise en oeuvre aisée. Aujourd’hui, ces calcairessont encore exploités avec la brèche viséennedans la carrière <strong>de</strong> Monceau/Sambre, où ils serventà la production <strong>de</strong> concassés.Coupes <strong>de</strong> référence :La région <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi forme, avec lavallée du Samson, une <strong>de</strong>s régions <strong>le</strong>s plus favorab<strong>le</strong>s à l’examen<strong>de</strong>s calcaires du Viséen supérieur. Plusieurs carrières ont entailléces terrains dans <strong>le</strong>s vallées <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> ses affluents :- la carrière Dullière montre dans <strong>le</strong> grand pli couché visib<strong>le</strong>au nord <strong>de</strong> l’excavation, <strong>le</strong>s séries du Groupe du Hoyoux,<strong>de</strong>puis son contact avec la brèche jusqu’à la partie inférieure<strong>de</strong> la formation d’Anhée, et ses ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> charbonterreux, à proximité <strong>de</strong>s ateliers du carrier. La partie supérieure<strong>de</strong> cette formation est partiel<strong>le</strong>ment enfouie sous <strong>le</strong>sdécouvertures <strong>de</strong> l’exploitation. Le sommet du groupe (V3cauct.) aff<strong>le</strong>ure dans la rampe d’accès aux bureaux <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong>et sous <strong>le</strong> convoyeur alimentant la centra<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique,au nord <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> la carrière (fig. 20, G, p. 44);- la tranchée ferroviaire creusée dans <strong>le</strong> méandre <strong>de</strong> la Jambe<strong>de</strong> Bois, souvent illustrée (Brien, 1905; Kaisin, 1936; Pir<strong>le</strong>t,1972 - fig. 20, F) et <strong>le</strong>s carrières immédiatement au sud exposentremarquab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> contact <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> Thon-Samson avec la brèche viséenne. Les calcaires <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Thon-Samson, en polarité inverse, sont affectés d’unesérie <strong>de</strong> pli à vergence variab<strong>le</strong>, en blague à tabac, dansl’entrée occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong> <strong>de</strong> la tranchée. Puis, vers l’est, cesbancs <strong>de</strong>ssinent un pli antiforme à plan axial très fortementdéversé vers <strong>le</strong> nord. Les couches impliquées par ce pli seprolongent dans la digitation sud-ouest <strong>de</strong> la carrière Dullière,où el<strong>le</strong>s passent sous la brèche rouge;- dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, <strong>le</strong> Groupe du Hoyoux aff<strong>le</strong>uredans <strong>de</strong> très nombreuses carrières. Le contact <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives (Membre <strong>de</strong> Bouffioulx) avec la base <strong>de</strong>s calcairesdu Groupe du Hoyoux s’opère dans la carrière aunord <strong>de</strong> la Gou<strong>le</strong>tte (fig. 21, C, p. 46);- dans <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau, à Couil<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> flanc oriental<strong>de</strong> la carrière Solvay est formé <strong>de</strong>s couches du Groupe duHoyoux, séparées par fail<strong>le</strong> du reste du gisement. Lescouches décrivent un dressant renversé puis sont ramenéesen plateure faib<strong>le</strong>ment inclinée vers l’ouest par un pli syncli-48


nal. Ensuite, dans <strong>le</strong> quartier nord-ouest, <strong>de</strong> la carrière, cescouches se renversent à nouveau complètement dans un plianticlinal à plan axial fortement déversé au nord-ouest. Lasérie exposée ne monte pas plus haut que dans la secon<strong>de</strong>moitié <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Poilvache. Pour observer la partiesupérieure <strong>de</strong> la série, il convient <strong>de</strong> parcourir <strong>le</strong>saff<strong>le</strong>urements bordant <strong>le</strong> versant boisé limitant à l’ouest lacarrière, au bord est du village <strong>de</strong> Loverval. Dans <strong>le</strong>s taillis,d’anciennes excavations ont été creusées dans <strong>le</strong>s calcaires<strong>de</strong> la Formation d’Anhée. Quelques pointements montrent<strong>de</strong>s faunes riches en tétracoralliaires (Lithostrotion pauciradia<strong>le</strong>)et gros productidés.Pour en savoir plus : Briart, A., 1894Pir<strong>le</strong>t, H.,1968Pir<strong>le</strong>t, H.,19722.5. Le Groupe Houil<strong>le</strong>r (HOU)Le Groupe Houil<strong>le</strong>r rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s schistes et <strong>le</strong>s grès duCarbonifère supérieur. Comme une subdivision en formationsprésentant <strong>de</strong>s caractères lithologiques bien reconnaissab<strong>le</strong>sn'est pas possib<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s géologues belges ont utilisé <strong>de</strong>s horizonslithologiques (veines <strong>de</strong> charbon, horizons marins) pour délimiter<strong>le</strong>s ensemb<strong>le</strong>s principaux au sein <strong>de</strong> la succession dontl'épaisseur tota<strong>le</strong> dépasse 1500 m. Dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi,ce sont <strong>de</strong> bas en haut <strong>le</strong>s Assises <strong>de</strong> Chokier, d'An<strong>de</strong>nne, <strong>de</strong>Châte<strong>le</strong>t et <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (fig. 22, p. 50). A la suite <strong>de</strong> Paproth etal. (1983), nous délaissons <strong>le</strong> terme assise pour celui <strong>de</strong> formationbien que <strong>le</strong>s unités lithologiques correspondantes ne soientni très homogènes, ni très tranchées.- la Formation <strong>de</strong> Chokier débute la sédimentation houillère.Ce sont <strong>de</strong>s schistes noirs siliceux, à faune marine. La limitesupérieure <strong>de</strong> cette première unité n'est pas établie très précisément.Au sommet, ces schistes se chargent d'intercalationsgréseuses <strong>de</strong> plus en plus fréquentes ;- la Formation d'An<strong>de</strong>nne a un caractère plus gréseux. El<strong>le</strong> nerenferme que loca<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s intercalations à faune marine,parfois calcaires (calcaires <strong>de</strong> Spy, <strong>de</strong> Soye, d'Arsimont).Ces incursions marines se produisent <strong>le</strong> plus souvent au toit<strong>de</strong> veinettes ou dans <strong>de</strong>s schistes surmontant <strong>de</strong>s sols <strong>de</strong>végétation (murs à radicel<strong>le</strong>s). Une barre <strong>de</strong> grès grossier àgrains <strong>de</strong> charbon, <strong>le</strong> Poudingue Houil<strong>le</strong>r, constitue un bonrepère dans la partie supérieure <strong>de</strong> la formation ;- la Formation <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t enregistre encore <strong>de</strong>ux incursionsmarines : l'Horizon marin <strong>de</strong> Sainte Barbe <strong>de</strong> Ransart et celui49


Fig. 22 : Echel<strong>le</strong> lithostratigraphique généra<strong>le</strong> du Groupe Houil<strong>le</strong>r dansla région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi. ( : faune marine)<strong>de</strong> Ste Barbe <strong>de</strong> Floriffoux. El<strong>le</strong> renferme aussi <strong>le</strong>s premièrescouches <strong>de</strong> charbon exploitées industriel<strong>le</strong>ment (Léopold,Ste Barbe, Drion). Son sommet est fixé à la veine Gros Pierre(Loup, Ahurie, Fou<strong>le</strong>tte .... - fig. 24 à 26) ;- la Formation <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi clôt la série houillère reconnuedans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (fig. 27 à 29). El<strong>le</strong> est divisée parl'Horizon marin <strong>de</strong> Quaregnon (à lingu<strong>le</strong>s) qui sépare <strong>le</strong>sMembres <strong>de</strong> Mons à la base et <strong>de</strong> Quaregnon au-<strong>de</strong>ssus(Paproth et al, 1983). Cette formation renferme l'essentiel<strong>de</strong>s couches exploitées. Les veines <strong>de</strong> charbon sont irrégulièrementdistribuées, concentrées dans <strong>de</strong>s niveaux riches quialternent avec <strong>de</strong>s séries moins intéressantes économiquement.Ce sont respectivement <strong>le</strong>s faisceaux et <strong>le</strong>s stampesstéri<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la terminologie <strong>de</strong>s mineurs. La Formation <strong>de</strong>Char<strong>le</strong>roi comporte 3 faisceaux principaux, <strong>de</strong> bas en haut :+ <strong>le</strong> Faisceau <strong>de</strong> 10 Paumes ou du Gouffre (partie inférieure<strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi);+ <strong>le</strong> Faisceau <strong>de</strong>s Ardinoises comprenant <strong>le</strong>s couches <strong>de</strong>part et d'autre <strong>de</strong> l'Horizon marin <strong>de</strong> Quaregnon;+ <strong>le</strong> Faisceau <strong>de</strong> Sablonnière, formant la partie supérieuredu gisement.50


Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> sédimentation houillère résulte <strong>de</strong> l’alternance<strong>de</strong> phases <strong>de</strong> stabilité et <strong>de</strong> phases <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>nce dans unbassin situé :- soit en domaine continental (bassin limnique);- soit dans un contexte littoral <strong>de</strong> type <strong>de</strong>ltaïque ou palustre (bassinparallique). Le bassin houil<strong>le</strong>r wallon est <strong>de</strong> type parallique.En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>nce, la sédimentation est détritique.Des dépôts souvent fins s’accumu<strong>le</strong>nt et compensent l’enfoncementdu bassin.En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> stabilité, <strong>le</strong>s apports argilo-sab<strong>le</strong>ux diminuent :un sol sur <strong>le</strong>quel croissent <strong>de</strong>s végétaux et s’accumu<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>urs débrispeut alors se développer (phase phytogéne). Le milieu réducteur <strong>de</strong>la tourbière houillère peu favorab<strong>le</strong> à l’oxydation <strong>de</strong> la matière organique,permet la formation d’un horizon pédologique d’accumulationépais et empêche <strong>le</strong> développement d’horizons <strong>de</strong> dégradation.Lors d’une nouvel<strong>le</strong> phase d’instabilité, <strong>le</strong> dépôt d’argi<strong>le</strong>s<strong>de</strong> toit, souvent très fines, se produit et piège <strong>le</strong>s flores détruiteslors <strong>de</strong> la nouvel<strong>le</strong> inondation. Si cette instabilité démarre bruta<strong>le</strong>ment(subsi<strong>de</strong>nce rapi<strong>de</strong>, développement <strong>de</strong> chenaux fluviauxou wash out), <strong>de</strong>s sédiments plus grossiers se déposent. Cettesédimentation plus dynamique peut parfois provoquer l’érosion<strong>de</strong> la couche <strong>de</strong> débris végétaux sous-jacente. Si <strong>le</strong> systèmes’ouvre vers <strong>le</strong> large, l’accroissement <strong>de</strong> la salinité du milieupermet la colonisation temporaire par <strong>de</strong>s organismes marins :ce sont <strong>le</strong>s horizons marins qui divisent <strong>le</strong> Westphalien.Après enfouissement, <strong>le</strong>s dépôts organiques sont progressivementtransformés en tourbe, lignite, charbon brun, charbonsflambants, gras et maigre et enfin en anthracite. Cette évolutioncorrespond à une décomposition tota<strong>le</strong> ou partiel<strong>le</strong> <strong>de</strong>smolécu<strong>le</strong>s organiques végéta<strong>le</strong>s (cellulose, ..) en molécu<strong>le</strong>sminéra<strong>le</strong>s plus simp<strong>le</strong>s : carbone graphite, méthane (grisou),eau, et à un accroisement du pouvoir calorifique du combustib<strong>le</strong>formé. La température, à laquel<strong>le</strong> ces dépôts végétaux sont amenés,agit sur <strong>le</strong>ur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> maturation :- en augmentant la proportion <strong>de</strong> carbone graphite ;- en abaissant la teneur en matières volati<strong>le</strong>s (dont <strong>le</strong> CH 4méthane) ;- en diminuant <strong>le</strong>ur teneur en eau constitutive.L'épaisseur <strong>de</strong>s couches <strong>de</strong> charbon n'excè<strong>de</strong> qu'exceptionnel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux mètres. Beaucoup <strong>de</strong> veines et <strong>de</strong> veinettesne dépassent pas <strong>le</strong> <strong>de</strong>mi-mètre. Sous la couche <strong>de</strong> charbon(<strong>le</strong> mur), <strong>le</strong>s schistes et <strong>le</strong>s grès sont pétris <strong>de</strong> radicel<strong>le</strong>sperforantes. Le toit qui surmonte la veine, lorsqu'il n'a pas étéérodé par la mise en place <strong>de</strong> barres <strong>de</strong> grès (wash-out), est souventformé <strong>de</strong> schistes doux renfermant <strong>de</strong>s flores et/ou <strong>de</strong>sfaunes d'eau douce (lamellibranches, ostraco<strong>de</strong>s, poissons,...).51


Epaisseur : Le sommet du groupe n'est pas atteint. A Char<strong>le</strong>roi,son épaisseur excè<strong>de</strong> 1500 m se répartissantcomme suit : Chokier, 90 m; An<strong>de</strong>nne, 300m;Châte<strong>le</strong>t, 200m; Char<strong>le</strong>roi, plus <strong>de</strong> 900 m.Les variations d'épaisseur (en m) enregistrées dans<strong>le</strong>s différentes unités tectoniques sont reprisesdans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au suivant :Comb<strong>le</strong> Nord Massif Gisement gras MassifM. du Placard du Centre <strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la TombeChar<strong>le</strong>roi (M. <strong>de</strong> Mons) 250 280 à 340 >300 ?>300Châte<strong>le</strong>t 80 155 à 195 200 200An<strong>de</strong>nne 300 ? ? 250Chokier 40 ? ? 90Age : Silésien; du Namurien au Westphalien B. Les Formations<strong>de</strong> Chokier et d'An<strong>de</strong>nne sont namuriennes. Cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>Châte<strong>le</strong>t et <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi sont westphaliennes.Fig. 23 : Division biostratigraphique du Silésien <strong>de</strong> la Belgique par <strong>le</strong>sgoniatites.Horizons à goniatites reconnus dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi(✤✤) (<strong>de</strong> Dorlodot et Delépine, 1930 ; Demanet, 1941, 1943 &1952 ; Bouckaert, 1967).Correspondance entre <strong>le</strong>s horizons à goniatites et <strong>le</strong>s niveauxrepères <strong>de</strong> Stainier, 1932 (✤).52


Zonation à goniatites : étalées <strong>de</strong>puis la zone E2b1(Arnsbergien à Eumorphoceras bisulcatum et Cravenocerasket<strong>le</strong>singensis) à la zone à Gastrioceras listeri (WestphalienA (fig. 23).Utilisation : <strong>le</strong> terrain houil<strong>le</strong>r a été intensément exploité enmines souterraines pour son charbon jusqu'en1984. Quelques exploitations à ciel ouvert ontprolongé cette activité jusqu'il y a peu (Gosselies,Jumet, Lo<strong>de</strong>linsart).Loca<strong>le</strong>ment, <strong>de</strong>s grès houil<strong>le</strong>rs ont été extraits pourla confection <strong>de</strong> moellons <strong>de</strong> construction.Coupes conseillées :- la base du Groupe Houil<strong>le</strong>r est remarquab<strong>le</strong>ment exposée àMont-sur-Marchienne, au flanc est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laSambre, dans la tranchée d'accès aux anciennes carrièresqui entaillaient <strong>le</strong> versant (fig. 30, B);- sur l'autre versant <strong>de</strong> la vallée, la route d'accès à la centra<strong>le</strong><strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre (Hameau) offre une coupe intéressantedans <strong>le</strong>s schistes noirs <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Chokier(fig. 30, A). La coupe se prolonge <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la rivière, dansla tranchée pratiquée pour <strong>le</strong> passage du gazoduc (Formationd'An<strong>de</strong>nne et base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Chokier - fig. 30, C);Fig. 30 : Le Namurien autour <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique <strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre : localisation <strong>de</strong>s coupes.53


- la tranchée du canal <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi à Bruxel<strong>le</strong>s à Gosseliesrecoupe la série productive <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi;- <strong>le</strong> Poudingue Houil<strong>le</strong>r peut être observé entre Monceau-sur-Sambre et Leernes : au nord du terril <strong>de</strong>s Bas-Longs-Près(n°19 <strong>de</strong> Monceau-Fontaine), <strong>le</strong> long <strong>de</strong> la route reliantLeernes aux Wespes et dans <strong>le</strong> talus du ring R3.Pour en savoir plus : Stainier, X, 1901<strong>de</strong> Dorlodot, J. & Delépine, G., 1930Stainier, X., 1932Demanet, F., 1941, 1943Kaisin Jr., F., 1947Delmer, A. & Ancion, Ch., 1954Paproth, E., et al., 19832.6. Les terrains <strong>de</strong> la couverte cénozoïqueFormation d’Erquelinnes (ERQ)Origine du nom : Sab<strong>le</strong>s d’Erquelinnes : sablières <strong>le</strong> long <strong>de</strong>l’ancienne voie ferrée Erquelinnes - Binche(Rutot, 1881).La Formation d’Erquelinnes n’a pas été observée lors dunouveau <strong>le</strong>vé <strong>de</strong> la carte. El<strong>le</strong> était autrefois bien exposée dans<strong>de</strong>s sablières à l’ouest <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque, à Leernes, et surtoutautour <strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t. Ces excavations ont toutes étéremblayées.Quelques sondages récents (153W 690 à 693; fig. 31)réalisés pour l’édification du métro au sud-ouest <strong>de</strong> Fontainel’Evêqueont recoupé sur près <strong>de</strong> 15 m, <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>ux assezfins, gris à gris brunâtre, et <strong>de</strong>s argi<strong>le</strong>s silteuses <strong>de</strong> même teinte.Ces couches renferment <strong>de</strong>s intercalations argi<strong>le</strong>uses plus foncéesgris brunâtre ou noires. De l’ambre a été observée dans l’un<strong>de</strong>s sondages (Hance, 1988). La Formation d’Erquelinnesrepose en discordance sur <strong>le</strong> substratum paléozoïque.Dans l’une <strong>de</strong>s nombreuses sablières creusées dans <strong>le</strong>plateau entre Couil<strong>le</strong>t et Châte<strong>le</strong>t, Rutot (1887) puis Briart(1888) décrivent <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s landéniens. Briart (1888) indique laprésence <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s gris (L3) ou blancs (L4) parfois argi<strong>le</strong>ux surmontés<strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s roux ou veinés <strong>de</strong> roux (L5) contenant <strong>de</strong>samas argi<strong>le</strong>ux et recouverts par un horizon <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> noir(fig. 32). Les sab<strong>le</strong>s blancs (L4) renferment <strong>de</strong>s bancs <strong>de</strong> grèsmamelonnés semblab<strong>le</strong>s à ceux décrits dans <strong>le</strong>s dépôts landéniens<strong>de</strong> Gozée.54


Fig. 31 : La Formation d’Erquelinnes autour <strong>de</strong> Leernes et Fontainel’Evêque.Illustration par quelques sondages <strong>de</strong>s variationslithologiques observées.55


Fig. 32 : Géométrie <strong>de</strong>s dépôts sab<strong>le</strong>ux dans l’une <strong>de</strong>s sablièrescreusée au sud <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t (repris <strong>de</strong> Briart, 1888).Légen<strong>de</strong> :Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>ta : à grès fistu<strong>le</strong>ux et à grès calcarifères fort nombreux et enbancs minces et serrés vers la base, où ils se terminentbrusquement. Ces sab<strong>le</strong>s sont jaunes et passent auverdâtre à la partie inférieure.Formation d’ErquelinnesL5 : Sab<strong>le</strong> sans cailloux, roux, surmonté d’amas <strong>le</strong>nticulairesd’argi<strong>le</strong> et <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s noirs.L4 : Sab<strong>le</strong> blanc veiné <strong>de</strong> roux, renfermant <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> grèsblanc mamelonné avec empreintes végéta<strong>le</strong>s.L3 : Sab<strong>le</strong> gris plus ou moins foncé.Rutot (1887) fournit une <strong>de</strong>scription similaire, en ajoutantà la base <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s blancs (L3 et L4 <strong>de</strong> Briart) un gravier <strong>de</strong>base et une couche d’argi<strong>le</strong> verte sous-jacente aux terrains landéniens(fig. 32). La géométrie synclina<strong>le</strong> <strong>de</strong>s couches recoupéesdans la sablière est attribuée à la <strong>de</strong>scente <strong>de</strong>s terrains cénozoïquesdans <strong>de</strong>s effondrements karstiques du soc<strong>le</strong>paléozoïque. Dans certaines <strong>de</strong> ces poches, la Formationd’Erquelinnes est recouverte par <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s à glauconie <strong>de</strong> laFormation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t attribués au Bruxellien par Rutot (1887)ou à l’Yprésien par Leriche (1936).La géométrie, <strong>le</strong> faciès sédimentaire et <strong>le</strong>s restes fossi<strong>le</strong>sindiquent un milieu <strong>de</strong> dépôt continental, essentiel<strong>le</strong>ment fluviati<strong>le</strong>(Rutot, 1881, 1887; Stevens, 1913; Leriche, 1928). Ce mo<strong>de</strong><strong>de</strong> sédimentation expliquerait la préservation du Landénien dans<strong>de</strong>s dépressions creusées dans <strong>le</strong> substratum paléozoïque schisteuxau sud-ouest <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque.Epaisseur : variab<strong>le</strong>. L’un <strong>de</strong>s sondages à Fontaine-l’Evêque arecoupé une quinzaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s et d’argi<strong>le</strong>s<strong>de</strong> la Formation d’Erquelinnes.Age : Landénien supérieur (Thanetien).Usage : Les sab<strong>le</strong>s ont été jadis exploités au nord <strong>de</strong> Leernes etautour <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur utilisation pourla construction, ces sab<strong>le</strong>s étaient <strong>de</strong> qualité suffisante(teneur en argi<strong>le</strong>, granulométrie et résistance au feu)pour servir au moulage dans la fon<strong>de</strong>rie.56


Les argi<strong>le</strong>s ont été à la source <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong>s céramiquesdans la basse vallée du Ry d’Acoz (Biesme). L’industrie<strong>de</strong>s Grès <strong>de</strong> Bouffioulx fut florissante jusqu’à l’apparition <strong>de</strong>sproduits synthétiques qui progressivement <strong>le</strong>s ont supplantés(conduites d’égout, poteries, ....).Pour en savoir plus : Rutot, A., 1881; 1887Briart, A.,1888Stevens, Ch., 1913Leriche, M., 1928Formation <strong>de</strong> Carnières (CRN)Origine du nom : Nouveau nom, sablière Saint-Eloi à Carnièreset sondage adjacent.La Formation <strong>de</strong> Carnières est composée <strong>de</strong> sédimentsargi<strong>le</strong>ux à argilo-sab<strong>le</strong>ux à teinte dominante grise à gris brunâtre.Les sab<strong>le</strong>s sont souvent argi<strong>le</strong>ux et fins, parfois colorés envert par la glauconie. Dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi, la distinctionancienne entre un Yprésien argi<strong>le</strong>ux (Yc) et un Yprésien sab<strong>le</strong>ux(Yd) ne se justifie nul<strong>le</strong>ment (Kaasschieter, 1961).Les sondages réalisés en préparation aux constructions <strong>de</strong>sautoroutes ceinturant l’agglomération carolorégienne et <strong>de</strong> la rectification<strong>de</strong> la ligne SNCB Mons - Char<strong>le</strong>roi permettent <strong>de</strong> mieuxcerner la composition <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Carnières au nord et àl’ouest <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (fig. 33). Ces couches renferment <strong>de</strong>s faunesmarines dont Nummulites planulatus. El<strong>le</strong>s correspon<strong>de</strong>nt pour<strong>le</strong>ur plus gran<strong>de</strong> part à l’Argilite <strong>de</strong> Morlanwelz <strong>de</strong> Mourlon(1880). Il ne s’agit toutefois pas d’une réel<strong>le</strong> argilite, mais plutôtd’argi<strong>le</strong>s fort compactes intercalées à <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>ux fins, grisfoncé à gris brunâtre, contenant <strong>de</strong> la glauconie et <strong>de</strong>s micas.Les argi<strong>le</strong>s et sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Carnières reposent directement endiscordance sur <strong>le</strong> substratum paléozoïque composé <strong>de</strong>s schistes(sha<strong>le</strong>s) du Silésien. Il n’est toutefois pas exclu que quelques résiduslandéniens puissent avoir été préservés entre cette formationet <strong>le</strong>s terrains paléozoïques. Base et sommet <strong>de</strong> la formation s’enfoncentgraduel<strong>le</strong>ment du sud vers <strong>le</strong> nord et d’est en ouest.Sur la planche, la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s recouvre cel<strong>le</strong><strong>de</strong> Carnières. El<strong>le</strong> s’en distingue par la dominance <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>sjaunes à jaune-vert et l’apparition <strong>de</strong> concrétions gréso-carbonatées(grès fistu<strong>le</strong>ux et en plaquettes). Vers <strong>le</strong> nord-est <strong>de</strong> laplanche, <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s et argi<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Carnières disparaissent.Les Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s recouvrent directement <strong>le</strong>substratum paléozoïque (Pironchamps-Campinaire). En <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> la carte, vers l’ouest, La Formation <strong>de</strong> Carnières est surmontée<strong>de</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Mons-en-Pévè<strong>le</strong> datés <strong>de</strong> l’Yprésien.57


Fig. 33 : La Formation <strong>de</strong> Carnières dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi illustréepar quelques sondages.Epaisseur : <strong>de</strong> 0 à 17 m. L’épaisseur <strong>de</strong> la formation est assezirrégulière. Globa<strong>le</strong>ment el<strong>le</strong> s’amenuise progressivementvers l’est. La Formation <strong>de</strong> Carnières aprobab<strong>le</strong>ment été partiel<strong>le</strong>ment érodée avant lamise en place <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s.Age : Nummulites planulatus indique un âge Yprésien. Dans latranchée <strong>de</strong> l’échangeur <strong>de</strong> Gouy-<strong>le</strong>z-Piéton, <strong>le</strong> sommet58


<strong>de</strong> cette unité est daté <strong>de</strong> la zone NP 11 - unité I, (King inSteurbaut, 1990).Usage : ces argi<strong>le</strong>s et ces sab<strong>le</strong>s ont été loca<strong>le</strong>ment pré<strong>le</strong>vésavec <strong>le</strong>s limons pour la confection <strong>de</strong> briques.Pour en savoir plus : Mourlon, M.,1880Kaasschieter, J., 1961Maréchal, R. & Laga, P., 1988Steurbaut, E., 1990Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t (CLL)Origine du nom : nouveau nom.Les sab<strong>le</strong>s recouvrant <strong>le</strong>s dépôts landéniens piégés dans<strong>le</strong>s poches karstiques situées autour <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t ont été rangésdans la Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t. Ils n’ont pas été assimilés auxsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong> faisait l’anciennecarte 1/40.000e, par analogie aux sab<strong>le</strong>s à Nummulites laevigatus<strong>de</strong> la sablière <strong>de</strong>s Monts à Nalinnes (Briart, 1888). En effet, sil’on en croit <strong>le</strong>s données paléontologiques recueillies par Leriche(1936), <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s jaune-vert glauconieux <strong>de</strong>s sablières creuséesentre Couil<strong>le</strong>t et Châte<strong>le</strong>t datés par Nummulites planulatus,<strong>de</strong>vraient être rattachés aux sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Peissant, d’âge yprésien.La figure 32 (p. 56) illustre la succession observée dans l’une<strong>de</strong> ces sablières par Rutot (1887). Les sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t renferment<strong>de</strong> minces couches argi<strong>le</strong>uses et ravinent <strong>le</strong> sab<strong>le</strong> landénien continental<strong>de</strong> la Formation d’Erquelinnes. Un gravier indique <strong>le</strong>ur base.Au sommet, ces sab<strong>le</strong>s contiennent <strong>de</strong>s plaquettes <strong>de</strong> grès en lits discontinusrenfermant <strong>le</strong>s Nummulites planulatus, foraminifères yprésiens.Ces terrains ne sont plus accessib<strong>le</strong>s à l’observation. D’après<strong>le</strong>s éléments <strong>de</strong> <strong>de</strong>scription disponib<strong>le</strong>s, ces sab<strong>le</strong>s sont assez différents<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s lutétiens <strong>de</strong> Nalinnes, siliceux et grossiers.Epaisseur : inconnue. Le sommet <strong>de</strong> la formation n’est probab<strong>le</strong>mentpas atteint.Age : Yprésien, datée par Nummulites planulatus. La Formation<strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t est peut-être un équiva<strong>le</strong>nt latéral <strong>de</strong>ssab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Peissant (Leriche, 1936).Usage : sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> construction. Ce sab<strong>le</strong> mêlé à celui <strong>de</strong> la Formationd’Erquelinnes a servi <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> moulage pourla fon<strong>de</strong>rie.Pour en savoir plus : Rutot, V., 1887Briart, A., 1888Leriche, M., 193659


Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s (BXL)Origine du nom : Sablières dans la région <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s(Dumont, 1839; Omalius d’Halloy, 1842).Le nord <strong>de</strong> la carte est couvert par la Formation <strong>de</strong>Bruxel<strong>le</strong>s. Ces sab<strong>le</strong>s montrent <strong>de</strong>s faciès assez différents si l’onse déplace d’ouest en est :- dans <strong>le</strong>s sablières creusées dans <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, entre Gillyet F<strong>le</strong>urus, <strong>le</strong>s quelques pointements conservés montrent <strong>de</strong>ssab<strong>le</strong>s jaunes à roussâtres, ferriques, <strong>de</strong> granulométrie variab<strong>le</strong>, àstratifications entrecroisées. Les travaux d’égouttage pratiquésdans <strong>le</strong>s rues <strong>de</strong> Ransart ont recoupé <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s jaune ocre, assezgrossiers, à gros grains <strong>de</strong> quartz enrobés d’oxy<strong>de</strong> ferrique.- à Gosselies, la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s conserve un caractèrenettement carbonaté. Ce sont <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s fins jaune crème,dans <strong>le</strong>squels sont intercalés <strong>de</strong>s bancs assez continus <strong>de</strong> grèscarbonaté blanc, plus clair que <strong>le</strong> sab<strong>le</strong>. Les sondages réaliséspour la rectification <strong>de</strong> la ligne ferroviaire Char<strong>le</strong>roi-Mons etpour la construction <strong>de</strong> l’échangeur à l’ouest <strong>de</strong> l’aéroport <strong>de</strong>Gosselies illustrent la succession à la base <strong>de</strong> la formation. Lasérie comporte <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s assez fins parfois carbonatés, parfoisargi<strong>le</strong>ux, contenant <strong>de</strong>s rognons <strong>de</strong> grès calcaire et <strong>de</strong>vrais bancs <strong>de</strong> calcaire gréseux (fig. 34). Les sab<strong>le</strong>s comme<strong>le</strong>s grès fistu<strong>le</strong>ux renferment un peu <strong>de</strong> glauconie.Ces observations et <strong>le</strong>s sondages disponib<strong>le</strong>s laissent àpenser qu’à mesure que l’on se déplace d’ouest en est, <strong>le</strong> facièscarbonaté gréseux laisse place à un faciès <strong>de</strong> sab<strong>le</strong>s souvent plusgrossiers, pas ou peu carbonatés, à structures entrecroisées.Jusqu’à Ransart, la formation repose sur <strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>s etsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Carnières dont el<strong>le</strong> éro<strong>de</strong> la partiesupérieure. Parfois, la base <strong>de</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s est marquéepar un horizon <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> grossier à ga<strong>le</strong>ts <strong>de</strong> si<strong>le</strong>x (Puits n° 6 <strong>de</strong>Bascoup, puits n° 3 du Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi). Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> la méridienne<strong>de</strong> Ransart, <strong>le</strong>s sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s reposent directementet en discordance sur <strong>le</strong> substratum paléozoïque silésien.Epaisseur : <strong>le</strong> sommet <strong>de</strong> la formation n’a pas été atteint. Aupuits n° 6 <strong>de</strong> Bascoup, 22 m <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> ont étérecoupés lors du fonçage du puits.Age : ces sab<strong>le</strong>s sont pauvres en faune, surtout dans <strong>le</strong>s partiesdécarbonatées. La Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s est d’âgeLutétien. On connaît Nummulites laevigatus dès la base<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s, 10 km à l’est <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi (Rutot, 1887).Usage : <strong>le</strong> sab<strong>le</strong> bruxellien <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi n’est plus exploité surla carte. Il a servi <strong>de</strong> matériau <strong>de</strong> construction, voire <strong>de</strong>sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> moulage pour la métallurgie (Mignion, 1969).60


Fig. 34 : Evolution latéra<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s sondagesau nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.61


Aff<strong>le</strong>urements significatifs :- dans <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, quelques sablières exposentencore <strong>le</strong>s Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s. Ce sont <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s jauneroux, assez fins, peu pourvus <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong> grès. Les coupessont malheureusement assez mal conservées;- à Gosselies, à l’est immédiat <strong>de</strong> son passage sous la routeN5, l’ancienne voie ferrée Gosselies - Jumet - Forchies-la-Marche, a été récemment recreusée. La coupe montre unsab<strong>le</strong> blanc crème assez fin contenant une série <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong>grès calcaire finement glauconieux, surmonté d’un empi<strong>le</strong>ment<strong>de</strong> rognons <strong>de</strong> grès fistu<strong>le</strong>ux à glauconie, sous unemince couche <strong>de</strong> sol.Pour en savoir, plus : Rutot, A.,1887Leriche, M.,1922Kaasschieter, J., 1961Gulinck, M., 1965Mignion, G., 19692.7. Alluvions récentes (AMO)La carte est traversée d’ouest en est par la vallée <strong>de</strong> laSambre. Sur son parcours, cette rivière col<strong>le</strong>cte <strong>le</strong>s eaux <strong>de</strong> plusieursaffluents; <strong>le</strong>s plus importants sont l’Eau d’Heure et laBiesme (Ry d’Acoz) sur sa rive sud et <strong>le</strong> Piéton sur son bord nord.Les vallées <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> l’Eau d’Heure sont fortementencaissées dans <strong>le</strong>ur traversée <strong>de</strong>s terrains anté-silésiens.Les dépôts alluviaux y sont limités aux fonds <strong>de</strong> vallées. Au<strong>de</strong>là, la vallée s’ouvre dès qu’el<strong>le</strong> entre dans <strong>le</strong> Houil<strong>le</strong>r, formépour l’essentiel <strong>de</strong> terrains schisteux. Dans ces domaines, laSambre et ses affluents s’éten<strong>de</strong>nt dans <strong>de</strong> larges plaines alluvia<strong>le</strong>ssur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>urs dépôts ont été épandus.L’épaisseur <strong>de</strong>s alluvions <strong>de</strong> la Sambre est fort variab<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> peut dépasser <strong>le</strong>s 10 m <strong>de</strong> graviers, sab<strong>le</strong>s et limons.Quelques couches argilo-limoneuses renferment d’importantsdébris végétaux (bois flottés, tourbe,...).Les versants peu inclinés <strong>de</strong>s domaines confluents <strong>de</strong>l’Eau d’Heure et <strong>de</strong> la Sambre sont recouverts <strong>de</strong> graviers jusqu’aupied <strong>de</strong> la vallée actuel<strong>le</strong>. Il n’a pas été possib<strong>le</strong> à défautd’observations récentes et en raison du remo<strong>de</strong>lage du relief parl’urbanisation, <strong>de</strong> séparer ces dépôts situés un peu au-<strong>de</strong>ssus duniveau actuel <strong>de</strong>s rivières, <strong>de</strong>s sédiments <strong>le</strong>s plus récents. Lescrêtes <strong>de</strong> partage entre l’Eau d’Heure et la Sambre, ainsi que lapartie supérieure du versant sud <strong>de</strong> la vallée, entre Marchienneet Mont-sur-Marchienne conservent <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> terrasse, soiten place, soit formés d’éléments remaniés (graviers, limonssab<strong>le</strong>ux), que nous avons distingués <strong>de</strong>s alluvions récentes.62


3. Esquisse structura<strong>le</strong> du Paléozoïque(Voir coupes et carte structura<strong>le</strong> en cartouche <strong>de</strong> la planche).La planche Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi couvre un tronçon<strong>de</strong> la longue ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> terrain houil<strong>le</strong>r qui relie <strong>le</strong> Nord <strong>de</strong> laFrance à Aix-la-Chapel<strong>le</strong>.Des fail<strong>le</strong>s découpent ce terrain plissé en <strong>de</strong> nombreusesunités structura<strong>le</strong>s désignées <strong>le</strong> plus souvent sous <strong>le</strong> terme <strong>de</strong>massif dans la littérature et qui, en principe, portent <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> lafail<strong>le</strong> qui <strong>le</strong>s limite à la base. L’emploi du terme massif est discutab<strong>le</strong>et n’est conservé ici que pour <strong>le</strong>s unités pour <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>scet usage relève <strong>de</strong> la tradition.Dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> ce texte explicatif, il n’est pas possib<strong>le</strong>d’entrer dans <strong>le</strong> détail <strong>de</strong> chaque unité structura<strong>le</strong>, ni <strong>de</strong> commenterchaque fail<strong>le</strong>. Nous nous limiterons aux traits principaux,en mentionnant <strong>le</strong>s références principa<strong>le</strong>s donnant accèsaux données plus détaillées.Fig. 35 : Relations géométriques entre <strong>le</strong>s différentes unités tectoniquesdu bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.63


Trois grands ensemb<strong>le</strong>s structuraux se dégagent (fig. 35,p. 63). Du nord au sud, ce sont :- <strong>le</strong>s massifs parautochtones, formés du Comb<strong>le</strong> Nord (et <strong>de</strong>smassifs associés du Placard, <strong>de</strong> Saint-Quentin) et du Massifdu Centre (s.l.) en gran<strong>de</strong> plateure à la méridienne <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque,imbrication <strong>de</strong> petits massifs à l’est <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi(Massif du Roton, du Gouffre, du Carabinier, du Pays<strong>de</strong> Liège, supérieur du Trieu Kaisin,....);- <strong>le</strong> massif charrié, à houil<strong>le</strong>s grasses, découpé en plusieursécail<strong>le</strong>s (Massifs d’Ormont, <strong>de</strong> Chamborgneau, <strong>de</strong> la Tombe) etlimité à sa base par une épaisse zone fail<strong>le</strong>use : la Zone fail<strong>le</strong>usedu Borinage (Stainier, 1913) ou d’Ormont (Kaisin, 1947);- <strong>le</strong> Massif du Midi, constitué <strong>de</strong> terrains éodévoniens et calédonienssurmontant la Fail<strong>le</strong> du Midi.3.1. Les massifs parautochtones3.1.1. Le Comb<strong>le</strong> NordLa structure majeure du Comb<strong>le</strong> Nord a la forme d’unsynclinal ouvert à l’ouest, à flanc sud redressé vers l’est, où il estrecoupé par la Fail<strong>le</strong> du Placard. Un bombement transversal affectece synclinal entre Courcel<strong>le</strong>s et Gosselies et sépare <strong>le</strong> gisement<strong>de</strong> Courcel<strong>le</strong>s-Nord <strong>de</strong> celui du Grand Conty qui s’éten<strong>de</strong>ntsurtout sur la bordure sud <strong>de</strong> la planche Gouy-<strong>le</strong>z-Piéton -Gosselies. Des fail<strong>le</strong>s <strong>de</strong> faib<strong>le</strong> rejet (inverses ou norma<strong>le</strong>s) découpentéga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> Comb<strong>le</strong> Nord. Certains <strong>de</strong> ces acci<strong>de</strong>ntsnormaux semb<strong>le</strong>nt être associés aux effondrements <strong>de</strong> puitsnaturels dans <strong>le</strong> calcaire dinantien sous-jacent.3.1.2. Le Massif du PlacardCette unité est structurée en plis serrés, déversés vers <strong>le</strong>nord et affectés <strong>de</strong> fractures moins importantes. A l’est <strong>de</strong> la valléedu Piéton, <strong>le</strong> Massif du Placard se confond avec <strong>le</strong> Comb<strong>le</strong> Nord.3.1.3. Les Massifs <strong>de</strong> Saint Quentin, du Nord, <strong>de</strong> 100m etd’AppauméeEntre la Fail<strong>le</strong> du Centre et <strong>le</strong> Massif du Placard s’interca<strong>le</strong>une série d’écail<strong>le</strong>s délimitées par <strong>le</strong>s Fail<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Saint-Quentin, du Nord, <strong>de</strong> 100 m et d’Appaumée. Ces fail<strong>le</strong>s sontrecoupées par la Fail<strong>le</strong> du Centre à l’est <strong>de</strong> Ransart. Les couchescomprises entre ces fractures décrivent <strong>de</strong> longues plateures quis’enfoncent sous <strong>le</strong> Massif du Centre.64


aFig. 36 : Evolution <strong>de</strong> la déformation dans <strong>le</strong> Massif du Centre entreFontaine-l’Evêque et Châte<strong>le</strong>t. Les coupes correspon<strong>de</strong>nt auxlignes 1 à 4 sur la carte a.3.1.4. Le Massif du CentreLa Fail<strong>le</strong> du Centre traverse <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong> la planched’ouest en est. A la méridienne <strong>de</strong> Fontaine l’Évêque, <strong>le</strong> Massif duCentre forme une longue plateure découpée et étirée par un réseau<strong>de</strong> fail<strong>le</strong>s subhorizonta<strong>le</strong>s. Cette plateure s’enfonce loin vers <strong>le</strong>sud sous <strong>le</strong>s écail<strong>le</strong>s du Massif charrié (coupe bb’; fig. 36,1).65


Depuis la méridienne <strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre, versl’est, <strong>le</strong> Massif du Centre se structure progressivement par <strong>le</strong>développement <strong>de</strong> courts dressants (coupe dd’; fig. 36, 2). A l’est<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi, ces plis s’accentuent par <strong>le</strong> jeu <strong>de</strong> fail<strong>le</strong>s inversesjusqu’à former une structure imbriquée (coupe ee’; fig. 36,3 & 4), qui comporte du nord au sud :- Le Massif du Roton (Cambier, 1921);- Le Massif du Gouffre (Smeysters, 1880) ;- Le Massif du Carabinier (Smeysters, 1880).3.2. Le Massif charriéLe bord sud du Bassin Houil<strong>le</strong>r est constitué <strong>de</strong> massifsreposant sur <strong>le</strong> Parautochtone et sur sa structure imbriquée développéeà l’est <strong>de</strong> la carte. Cet ensemb<strong>le</strong>, unique à l’origine, a étédécoupé en plusieurs écail<strong>le</strong>s et est limité à sa base par uneépaisse zone fortement dérangée connue sous <strong>le</strong> nom <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>zone fail<strong>le</strong>use du Borinage et du Centre <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> Nord <strong>de</strong> laFrance. Cette gran<strong>de</strong> unité rassemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>s gisements à houil<strong>le</strong>grasse et à terrou<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> comporte <strong>le</strong>s Massifs d’Ormont, <strong>de</strong>Chamborgneau, <strong>de</strong> Jamioulx (prolongation vers l’est du Massif<strong>de</strong> Masse), <strong>de</strong>s Wespes, <strong>de</strong> la Tombe (divisé en sous-unités <strong>de</strong>Conception, <strong>de</strong> Forêt, <strong>de</strong> Monceau et <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne)et du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t (Silurien).3.2.1. Le Massif d’OrmontLe Massif d’Ormont (= Massif <strong>de</strong> Bouffioulx; <strong>de</strong> Dorlodot,1894) aff<strong>le</strong>ure au sud-est <strong>de</strong> la planche. La fail<strong>le</strong> qui <strong>le</strong>limite a été reconnue dans <strong>le</strong> puits Saint-Xavier <strong>de</strong>s charbonnagesd’Ormont : sous 80 m <strong>de</strong> schistes noirs <strong>de</strong> la base duNamurien, <strong>le</strong>s couches productives westphaliennes du Massif duCarabinier ont été recoupées. La trace <strong>de</strong> la fail<strong>le</strong> d’Ormontpasse donc un peu au nord <strong>de</strong> ce puits. Cette fracture incline vers<strong>le</strong> sud <strong>de</strong> 20° environ.Le Massif d’Ormont est structuré en plis déversés au sud.Il s’enfonce vers l’ouest sous <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Chamborgneau. Iln’atteint pas <strong>le</strong> sondage n° 31, où <strong>le</strong>s dressants du Massif du Carabinierreconnus au sondage n°32 reposent directement sous <strong>le</strong>Dévonien moyen du Massif <strong>de</strong> Chamborgneau. Le Viséen supérieurou moyen recoupé lors du fonçage du puits n°3 du Boubieren constituerait l’extension maxima<strong>le</strong> vers l’ouest sous <strong>le</strong> Massif<strong>de</strong> Chamborgneau.3.2.2. Le Massif <strong>de</strong> ChamborgneauLe Massif <strong>de</strong> Chamborgneau (= Massif <strong>de</strong> Loverval; <strong>de</strong>Dorlodot, 1893) repose sur une épaisse zone dérangée dénom-66


mée zone fail<strong>le</strong>use d’Ormont (Kaisin, 1947), prolongation versl’est <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> zone fail<strong>le</strong>use du Borinage et du Centre. Il estconstitué du gisement gras <strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong> et au bord sud-est <strong>de</strong> laplanche <strong>de</strong>s couches dévono-dinantiennes <strong>de</strong> Loverval.Vers l’ouest, il s’étend sous <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> la Tombe et correspondau gisement en dressants renversés du puits Espinoy <strong>de</strong>Forte Tail<strong>le</strong> auquel se raccor<strong>de</strong> <strong>le</strong> gisement gras <strong>de</strong>s dressants <strong>de</strong>Fontaine-l’Evêque (coupes gg’ et hh’).3.2.3. Le Massif <strong>de</strong> Masse-JamioulxLe Massif <strong>de</strong> Masse-Jamioulx repose sur <strong>le</strong> gisement gras<strong>de</strong> Marcinel<strong>le</strong> (Massif <strong>de</strong> Chamborgneau) par la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong>Jamioulx (Fourmarier, 1920) connue à l’ouest <strong>de</strong> la planche etqui se raccor<strong>de</strong> à la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Masse (Tricot et Wéry, 1959). Cetteunité plonge vers l’est sous <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> la Tombe. El<strong>le</strong> réapparaîtdans la fenêtre tectonique <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies et a été déhouillée par<strong>le</strong>s puits creusés entre Lan<strong>de</strong>lies et Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul.Les gisements du Massif <strong>de</strong> Masse-Jamioulx contiennentune qualité particulière <strong>de</strong> charbon dite terrou<strong>le</strong>, charbon pulvéru<strong>le</strong>nt,probab<strong>le</strong>ment en gran<strong>de</strong> partie dégazé naturel<strong>le</strong>ment.3.2.4. Le Massif <strong>de</strong>s WespesAu sud du hameau <strong>de</strong>s Wespes se situe une petite écail<strong>le</strong>constituée <strong>de</strong> calcaires dinantiens et <strong>de</strong>s couches <strong>de</strong> la base duSilésien. Cette unité formée <strong>de</strong> couches renversées repose sur <strong>le</strong>splateures du gisement supérieur <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque (Massif<strong>de</strong> Masse-Jamioulx). On lui raccordait autrefois <strong>le</strong> petit lambeau<strong>de</strong> calcaire aff<strong>le</strong>urant dans la fenêtre <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, au versantsud <strong>de</strong> la Sambre, en amont du déversoir. Ce lien ne peut plusêtre retenu : la découverte <strong>de</strong> faunes frasniennes dans ces calcairesinterdit cette relation. Il est dès lors plus vraisemblab<strong>le</strong> <strong>de</strong>croire que <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong>s Wespes, très limité en épaisseur, soits’enfonce plus au sud sous <strong>le</strong> Massif du Midi, à la méridienne <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies, soit s’amenuise rapi<strong>de</strong>ment et n’atteint pas la fenêtre<strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Vers l’ouest, son extension ne dépasse la limite <strong>de</strong>la carte que <strong>de</strong> quelques centaines <strong>de</strong> mètres (Beugnies, 1976).3.2.5. Le Massif <strong>de</strong> la Tombe et ses sous-unités.Le Massif <strong>de</strong> la Tombe s’étend <strong>de</strong>puis Fontainel’Evêque,à l’ouest, jusqu’au hameau <strong>de</strong> la Tombe à Marcinel<strong>le</strong>.Sa présence insolite au coeur du Bassin Houil<strong>le</strong>r a suscité bonnombre <strong>de</strong> modè<strong>le</strong>s. C’est Briart (1874) qui <strong>le</strong> premier l’interprètecomme une écail<strong>le</strong> reposant par l’intermédiaire d’unefail<strong>le</strong> peu inclinée sur <strong>le</strong>s terrains houil<strong>le</strong>rs sous-jacents, aprèsque <strong>le</strong>s charbonnages aient prolongé <strong>le</strong>urs exploitations sous <strong>le</strong>Dévono-Dinantien du Massif <strong>de</strong> la Tombe.67


Le Massif <strong>de</strong> la Tombe ne constitue en réalité pas uneécail<strong>le</strong> unique, mais est morcelé en quatre unités (coupes bb’,gg’ et hh’, fig. 37) :Fig. 37 : Coupe schématique WNW-ESE au travers du Massif <strong>de</strong> laTombe.- l’Unité <strong>de</strong> Monceau découpée par la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Gaux dans sapartie occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong>. S’y rattachent <strong>le</strong>s terrains dévono-dinantiens<strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, ainsi que ceux situés sur larive ouest <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure;- l’Unité <strong>de</strong> Forêt;- l’Unité <strong>de</strong> Conception formant la partie orienta<strong>le</strong> du Massif<strong>de</strong> la Tombe. Cette unité comme la précé<strong>de</strong>nte n’est constituéeque <strong>de</strong> terrain houil<strong>le</strong>r;- l’Unité <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne, à l’est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Eaud’Heure;3.2.5.1. L’Unité <strong>de</strong> MonceauLa structure généra<strong>le</strong> est cel<strong>le</strong> d’un anticlinal fortementdéversé vers <strong>le</strong> nord et ennoyé vers <strong>le</strong> nord-ouest (coupe ff’). Aucontact <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi, <strong>le</strong> flanc sud peu incliné <strong>de</strong> cet anticlina<strong>le</strong>st découpé par un jeu <strong>de</strong> fail<strong>le</strong>s qui répètent <strong>le</strong>s calcaireset schistes du Frasnien et forment un dup<strong>le</strong>x, avec au mur laFail<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Tombe et au toit, la Fail<strong>le</strong> du Midi (fig. 38). Le flancnord <strong>de</strong> cet anticlinal se déverse <strong>de</strong> plus en plus vers <strong>le</strong> nord dansla vallée <strong>de</strong> la Sambre au point d’amener à l’horizonta<strong>le</strong> <strong>le</strong>scouches du Viséen supérieur dans la tranchée <strong>de</strong> la Jambe-<strong>de</strong>-Bois, au sud <strong>de</strong> la centra<strong>le</strong> é<strong>le</strong>ctrique <strong>de</strong> Monceau. Ce flanc renverséest affecté <strong>de</strong> plis coffrés.A l’ouest <strong>de</strong> la carte, dans la vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque,la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Gaux met en contact <strong>de</strong>s schistes <strong>de</strong> la base duNamurien du versant sud <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Ernel<strong>le</strong>, à la brèchecalcaire <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives dominant <strong>le</strong> versant nord. LeFig. 38 : Coupe à travers la structure en dup<strong>le</strong>x dans <strong>le</strong> Frasnien <strong>de</strong>Lan<strong>de</strong>lies, à la lèvre inférieure <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi.68


tracé donné à cette fail<strong>le</strong> sur la base <strong>de</strong>s données récoltées lors <strong>de</strong>la construction du métro et <strong>de</strong> la ceinture autoroutière <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roioblige à modifier <strong>le</strong>s interprétation <strong>de</strong> Briart (1874 = Fail<strong>le</strong><strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque), <strong>de</strong> Fourmarier (1920) ou <strong>de</strong> Beugnies(1976).3.2.5.2. Les Unités <strong>de</strong> Forêt et <strong>de</strong> Conception.Dans la Vallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure, <strong>le</strong>s anciens charbonnages<strong>de</strong> la Réunion et <strong>de</strong> Saint Martin ont mis en évi<strong>de</strong>nce lasuperposition <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux gisements séparés par la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Forêt.Le plus inférieur a été exploité <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> puits Conception, <strong>le</strong>supérieur par <strong>le</strong> puits Forêt (coupes bb’, gg’ & hh’).L’Unité <strong>de</strong> Forêt s’enfonce sous l’Unité <strong>de</strong> Monceau. Iln’est pas possib<strong>le</strong> <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>r <strong>le</strong> gisement supérieur du puits StMartin (Unité <strong>de</strong> Forêt) avec <strong>le</strong> Namurien <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> laSambre. La fail<strong>le</strong> qui limite à l’ouest <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> Forêt est laFail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Monceau.3.2.5.3. L’Unité <strong>de</strong> Mont-sur-MarchienneLe Massif <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne se situe à l’est <strong>de</strong> lavallée <strong>de</strong> l’Eau d’Heure. Les coupes établies <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong>la vallée ne peuvent être reliées : <strong>le</strong>s séries observées sur la riveouest prolongent cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre et appartiennentau Massif <strong>de</strong> Monceau. Sur la rive est (fig 39), la carrièreGra<strong>le</strong>x-sud entail<strong>le</strong> <strong>le</strong>s calcaires du Tournaisien supérieur et <strong>de</strong>la base du Viséen disposés en dressants. A l’étage inférieur <strong>de</strong>cette exploitation, ces couches reposent par <strong>le</strong>ur tranche sur <strong>de</strong>scouches subhorizonta<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Lives. La fail<strong>le</strong> quisépare ces <strong>de</strong>ux unités est la Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne. Ausud, cette fail<strong>le</strong> d’allure listrique superpose <strong>le</strong>s couches famenniennes<strong>de</strong> la tranchée <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> Beaumont aux calcaires <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Neffe <strong>de</strong> la carrière du Rocher Lombot.Fig. 39 : La Fail<strong>le</strong> <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne au flanc est <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong>l’Eau d’Heure.69


3.2.6. Le Massif silurien du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t (coupe ee’).Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme (Ry d’Acoz), une écail<strong>le</strong>constituée <strong>de</strong> terrains siluriens s’interca<strong>le</strong> entre <strong>le</strong> Massif d’Ormontet la Fail<strong>le</strong> du Midi.3.2.7. Le Massif du MidiAux ang<strong>le</strong>s sud-ouest et sud-est <strong>de</strong> la carte aff<strong>le</strong>urent <strong>le</strong>sterrains du Massif du Midi. Le tracé en surface <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> duMidi <strong>de</strong>ssine une courbe autour du village <strong>de</strong> Jamioulx. A laméridienne <strong>de</strong> Leernes, la Fail<strong>le</strong> du Midi est inclinée <strong>de</strong> 15° vers<strong>le</strong> sud. A Bouffioulx, son inclinaison est proche <strong>de</strong> 40°.Le Dévonien inférieur du Massif du Midi est intensémentplissé jusqu’à la bordure orienta<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’Anse <strong>de</strong> Jamioulx. Ceplissement produit l’élargissement <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> éodévonienne ausud <strong>de</strong> la carte. Ces terrains reposent en discordance sur <strong>le</strong>sschistes ordoviciens dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme.4. Industries du passé et ressources pour l’avenirLa richesse du sous-sol est à l’origine <strong>de</strong> l’industrialisationintense <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi : la proximité <strong>de</strong>s gisements<strong>de</strong> houil<strong>le</strong>, <strong>de</strong> minerai <strong>de</strong> fer, <strong>de</strong> calcaire, <strong>de</strong> sab<strong>le</strong> et d’argi<strong>le</strong>,autour d’une voie fluvia<strong>le</strong>, la Sambre, a favorisél’installation <strong>de</strong> l’industrie verrière et <strong>de</strong> la sidérurgie.4.1. La Houil<strong>le</strong>De nombreux documents attestent l’importance acquisepar l’exploitation du charbon dans la région carolorégienne dès<strong>le</strong> Moyen-Age. Cette extraction est menée artisana<strong>le</strong>ment jusqu’àla fin <strong>de</strong> l’Ancien Régime. Le tracé général <strong>de</strong>s concessionstel qu’il est <strong>de</strong>meuré jusqu’ici date <strong>de</strong> la première moitié duXIX e sièc<strong>le</strong>. A cette époque, <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> l’exploitationcharbonnière est entraîné par <strong>le</strong>s besoins croissants en combustib<strong>le</strong>salimentant l’industrie et <strong>le</strong>s transports en p<strong>le</strong>in essor, etpar <strong>le</strong> remplacement progressif du charbon <strong>de</strong> bois par la houil<strong>le</strong>(transformée en coke) dans l’industrie sidérurgique. L’exploitation<strong>de</strong>s houillères est toutefois émaillée <strong>de</strong> crises qui amènentvers la faillite certaines sociétés (crises <strong>de</strong> 1848, <strong>de</strong> 1880). Lasous-capitalisation et <strong>le</strong>s difficultés financières rencontrées par<strong>le</strong>s premiers patrons conduisent à la concentration <strong>de</strong>s petitesconcessions au sein <strong>de</strong> sociétés à capitaux partagés.Dès la fin du XIX e sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong> regroupement <strong>de</strong>s activitésréduit <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> sièges d’exploitations. Grâce à la maîtrise <strong>de</strong>l’aérage et <strong>de</strong> l’exhaure, et à la suite <strong>de</strong> l’épuisement progressif70


Fig. 40 : Evolution <strong>de</strong> la production charbonnière dans <strong>le</strong>s exploitationscouvertes par la carte et ses abords immédiats.<strong>de</strong>s gisements superficiels, la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s puits s’accroît, <strong>de</strong>même que <strong>le</strong> rayonnement <strong>de</strong>s exploitations autour <strong>de</strong> chaquesiège. Economiquement, cette secon<strong>de</strong> partie du XIX e sièc<strong>le</strong>constitue à coup sûr l’âge d’or <strong>de</strong> l’exploitation charbonnière àChar<strong>le</strong>roi. Les statistiques <strong>de</strong> l’Administration <strong>de</strong>s Mines montrentque dans ses meil<strong>le</strong>ures années, à l’aube du XX e sièc<strong>le</strong>, laproduction annuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s concessions couvertespar la carte tournait autour <strong>de</strong> 7.500.000 <strong>de</strong> tonnes (fig. 40).Les dégâts occasionnés par la première guerre mondia<strong>le</strong>,puis la crise <strong>de</strong>s années 30 marquent un premier tassement <strong>de</strong> laproduction. Dans l’entre-<strong>de</strong>ux-guerres, 6.000.000 <strong>de</strong> tonnes sontencore extraites annuel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s concessions couvrant la carte.Cette baisse <strong>de</strong> la production s’explique aussi en partie par lafermeture progressive <strong>de</strong>s premières concessions épuisées aubord nord du bassin (Falnuée, Courcel<strong>le</strong>s-Nord, Masse-Diarbois,La Rochel<strong>le</strong> et Charnois, ...). La secon<strong>de</strong> guerre mondia<strong>le</strong>marque un brutal recul <strong>de</strong> la production.Au début <strong>de</strong>s années 50, <strong>le</strong> redressement <strong>de</strong> la productionest spectaculaire. Sous l’impulsion du plan charbon <strong>de</strong> la C.E.C.A.,el<strong>le</strong> atteint encore 6.120.000 tonnes en 1951. Mais la faib<strong>le</strong> ouverture<strong>de</strong>s veines, la profon<strong>de</strong>ur croissante <strong>de</strong>s chantiers et la comp<strong>le</strong>xitéstructura<strong>le</strong> du gisement interdisant une mécanisation systématique<strong>de</strong>s tail<strong>le</strong>s n’autorisent plus une production rentab<strong>le</strong>. Apartir <strong>de</strong> 1960, l’accélération du processus <strong>de</strong> fermeture <strong>de</strong>s siègesd’exploitation provoque un net recul du tonnage encore extrait.L’histoire minière <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi s’achève fina<strong>le</strong>ment en septembre1984 par la fermeture du puits Ste Catherine <strong>de</strong>s charbonnages duRoton à Farciennes. Au même moment, <strong>le</strong>s parties superficiel<strong>le</strong>sdu gisement sont mises à profit durant quelques années par <strong>de</strong>sexploitations à ciel ouvert (SOCMIN - Gosselies & Jumet).L’histoire du charbon à Char<strong>le</strong>roi n’est pas encore définitivementclose. Bon an mal an quelques dizaines <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong>tonnes <strong>de</strong> charbon sont encore retirées du lavage <strong>de</strong>s terrils quidisparaissent progressivement du paysage du Pays Noir.71


Fig. 41 : Classification <strong>de</strong>s houil<strong>le</strong>s suivant <strong>le</strong>ur teneur en matièrevolati<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s différentes parties du Bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong>Char<strong>le</strong>roi.La qualité <strong>de</strong>s charbons n’est pas uniforme dans <strong>le</strong> bassin<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi. En règ<strong>le</strong> généra<strong>le</strong>, la teneur en matières volati<strong>le</strong>sdiminue à mesure que l’on s’enfonce dans <strong>le</strong> gisement (règ<strong>le</strong> <strong>de</strong>Hilt). A Char<strong>le</strong>roi, la teneur en matière volati<strong>le</strong> s’accroît du nordau sud, en passant d’un massif à l’autre: <strong>le</strong>s massifs charriésfournissent <strong>de</strong>s houil<strong>le</strong>s grasses, <strong>le</strong>s massifs sous-jacents, <strong>de</strong>scharbons plus maigres (fig. 41).De nettes variations sont aussi mesurées d’est en ouest ausein d’une même unité tectonique. Le Comb<strong>le</strong> Nord livre <strong>de</strong>shouil<strong>le</strong>s maigres voire anthraciteuses, à l’est <strong>de</strong> la planchette.El<strong>le</strong>s y sont plus grasses dans la région <strong>de</strong> Trazegnies - Courcel<strong>le</strong>s(Bascoup, puits 5 et 6, gisement <strong>de</strong> Courcel<strong>le</strong>s-N, du Nord<strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi sous la Fail<strong>le</strong> du Centre).Le Massif du Centre et <strong>le</strong>s massifs imbriqués contiennent<strong>de</strong>s charbons maigres à mi-gras (8 à 15% M.V.), dont la teneur enmatières volati<strong>le</strong>s tend à s’accroître vers <strong>le</strong> sud. Les massifs supérieursse distinguent par <strong>de</strong>s houil<strong>le</strong>s grasses, riches en matièresvolati<strong>le</strong>s (<strong>de</strong> 17 à plus <strong>de</strong> 30%). Plusieurs étu<strong>de</strong>s détaillées <strong>de</strong>svariations qualitatives <strong>de</strong>s charbons ont été proposées jusqu’ici(Delmer 1920, Legraye 1944). El<strong>le</strong>s indiquent un net changement<strong>de</strong>s teneurs en matières volati<strong>le</strong>s à hauteur <strong>de</strong> la fail<strong>le</strong> qui sépare <strong>le</strong>Massif charrié à houil<strong>le</strong>s grasses (Tombe-Ormont-Chamborgneau)<strong>de</strong>s massifs sous-jacents (Massifs du Centre et ses divisions).4.2. La pierre calcairea. Concassés et produits cuitsLa pierre calcaire est exploitée intensément dans <strong>le</strong>s vallées<strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> l’Eau d’Heure. Trois gran<strong>de</strong>s carrièressont encore en activité :- <strong>le</strong>s Calcaires <strong>de</strong> la Sambre exploitent la Formation <strong>de</strong> Neffeet fournissent un calcaire blanc très pur aux industries <strong>de</strong> lasucrerie et du verre, ainsi qu’à la sidérurgie;72


- la carrière Dullière à Monceau-sur-Sambre, extrait <strong>le</strong>s calcairesdu Viséen supérieur pour la production <strong>de</strong> concassésroutiers;- la carrière GRALEX, à Mont-sur-Marchienne concasse <strong>le</strong>s calcairesdu Tournaisien supérieur et <strong>de</strong> la partie inférieure duViséen à <strong>de</strong>s fins i<strong>de</strong>ntiques.Dans <strong>le</strong> Massif d’Ormont-Chamborgneau, l’industrie <strong>de</strong>la pierre calcaire autrefois florissante a cessé <strong>de</strong>puis la fermeture<strong>de</strong> la carrière Solvay à Couil<strong>le</strong>t. Les produits tirés <strong>de</strong> la Formation<strong>de</strong> Lives entraient dans la fabrication <strong>de</strong> la sou<strong>de</strong>.Dans la vallée <strong>de</strong> la Biesme, <strong>le</strong>s fours <strong>de</strong> la carrièreSébastopol sont aujourd’hui éteints. La cuisson <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong>Neffe fournissait la chaux <strong>de</strong>stinée à l’industrie sidérurgique.Des traces <strong>de</strong> cette activité chaufournière sont aussi visib<strong>le</strong>sautour <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque (carrière et fours <strong>de</strong> l’Ermitage) età Bouffioulx (carrière Moreau et fours contigus).b. Les pierres <strong>de</strong> tail<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s marbresAutour <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, <strong>de</strong>s pierres <strong>de</strong> tail<strong>le</strong>s et <strong>de</strong>s marbresont été produits à partir <strong>de</strong>s calcaires du Frasnien et du Dinantien.Le Frasnien exploité dans <strong>le</strong> village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies a livré à lafois <strong>de</strong>s calcaires polis (marbre Florence) et <strong>de</strong>s pierres tailléesque l’on retrouve notamment dans <strong>le</strong>s éléments maçonnés <strong>de</strong>l’abbaye d’Aulne.Quelques tentatives <strong>de</strong> produire du marbre et <strong>de</strong> la pierre<strong>de</strong> tail<strong>le</strong> à partir <strong>de</strong>s calcaires dinantiens ont été menées dans labrèche rouge <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies et dans l’encrinite du Tournaisiensupérieur. Ces produits ont été pré<strong>le</strong>vés dans <strong>de</strong> petites carrièresqui entail<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s versants <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre, en aval duvillage <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Les moellons bruts extraits <strong>de</strong> ces exploitationsont servi à l’édification <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong>s villages a<strong>le</strong>ntour.A Bouffioulx, la brèche viséenne et <strong>le</strong> calcaire massif <strong>de</strong>la Formation <strong>de</strong> Lives ont été exploités sur la rive droite <strong>de</strong> lavallée <strong>de</strong> la Biesme.4.3. Les grèsLes grès autrefois exploités sur la planche proviennent <strong>de</strong>trois formations :a. Les grès du Terrain Houil<strong>le</strong>rDans <strong>le</strong> Groupe houil<strong>le</strong>r, quelques <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s gréseuses ontété exploitées loca<strong>le</strong>ment pour la confection <strong>de</strong> moellons. D’anciennescarrières subsistent, notamment au lieu-dit l’Amérique à73


Marcinel<strong>le</strong>, et dans <strong>le</strong> versant sud <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre dans<strong>le</strong> bois du Boubier. D’autres sont encore signalées, à l’est <strong>de</strong>Jumet, au bord sud du bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, et dans <strong>le</strong> versantboisé du ruisseau <strong>de</strong> la Charbonnière, ainsi que dans <strong>le</strong> parccommunal <strong>de</strong> Monceau-sur-Sambre. Des maisons anciennesrenferment encore dans <strong>le</strong>urs murs <strong>le</strong>s produits <strong>de</strong> ces exploitationsartisana<strong>le</strong>s.b. Les grès du FamennienAu nord <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies, dans <strong>le</strong> versant ouest <strong>de</strong> la vallée<strong>de</strong> la Sambre, une carrière a tenté <strong>de</strong> tirer profit <strong>de</strong> la barre <strong>de</strong>grès qui surmonte <strong>le</strong>s schistes du Famennien inférieur. La qualité<strong>de</strong> ce produit aurait été insuffisante pour poursuivre l’exploitation<strong>de</strong> façon plus industriel<strong>le</strong>.c. Les grès du Bois d’Ausse (Dévonien inférieur du Massif duMidi).Les grès du Bois d’Ausse ont été extraits <strong>de</strong>s versants <strong>de</strong>la Sambre en amont du village <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Cette productionconnut son apogée lors <strong>de</strong> l’édification <strong>de</strong> la ligne ferroviaireChar<strong>le</strong>roi-Erquelinnes (ballast, empierrement, parement <strong>de</strong>stranchées,...). Au début du sièc<strong>le</strong>, ces carrières étaient déjàtoutes abandonnées (Anthoine, 1919).4.4. Les sab<strong>le</strong>sD’autres produits à l’origine <strong>de</strong> l’industrialisation <strong>de</strong> larégion <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi ont été retirés <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s sablières creuséesautour du village <strong>de</strong> Leernes, sur <strong>le</strong> plateau entre Couil<strong>le</strong>t etChâte<strong>le</strong>t, à l’emplacement <strong>de</strong>s grands bassins <strong>de</strong> décantation <strong>de</strong>Solvay et dans <strong>le</strong> bois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont, entre F<strong>le</strong>urus et Gilly.Les Sab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s, glauconieux et contenant <strong>de</strong>sban<strong>de</strong>s gréseuses ont été utilisés loca<strong>le</strong>ment (sab<strong>le</strong>s maçons). Ilsont été exploités au sud <strong>de</strong> F<strong>le</strong>urus dans la partie haute du bois<strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont. Selon Mignion (1969) la partie supérieure dugisement enrichie en argi<strong>le</strong> pouvait offrir un sab<strong>le</strong> sidérurgique.Le sab<strong>le</strong> fin argi<strong>le</strong>ux <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t était<strong>de</strong>stiné aux fon<strong>de</strong>ries. Mélangé avec <strong>le</strong> sab<strong>le</strong> d’Erquelinnessous-jacent, il servait au moulage <strong>de</strong>s pièces métalliques.Certains sab<strong>le</strong>s plus purs et pauvres en argi<strong>le</strong>, pré<strong>le</strong>vésdans la Formation d’Erquelinnes ont été autrefois utilisés pour laverrerie. Leur qualité et <strong>le</strong>ur pureté ont rapi<strong>de</strong>ment été jugéesinsuffisantes pour la production <strong>de</strong> verres <strong>de</strong> qualité (traces colorantestrop abondantes notamment).74


4.5. Argi<strong>le</strong>s et limonsDans la région <strong>de</strong> Bouffioulx, l’industrie céramique <strong>de</strong>sGrès <strong>de</strong> Bouffioulx fut autrefois florissante. El<strong>le</strong> pré<strong>le</strong>vait dans<strong>le</strong>s dépressions karstiques du Viséen, <strong>le</strong>s argi<strong>le</strong>s intercalées auxsab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Formation d’Erquelinnes. Outre la poterie, <strong>de</strong>sconduites <strong>de</strong> distribution d’eau et d’égouttage étaient fabriquéesdans plusieurs ateliers <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Biesme.L’essor urbanistique et industriel <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi s’estaccompagné d’un besoin important en matériaux <strong>de</strong> construction.Des briques ont été produites dans un nombre important <strong>de</strong>petites briqueteries, à partir d’une gamme <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> basetrès variée : limons alluviaux, limons éoliens, produits d’altérationdu houil<strong>le</strong>r et argi<strong>le</strong>s yprésiennes. A ce jour, il n’existeplus aucune briqueterie en activité sur la carte.4.6. Le minerai <strong>de</strong> ferDans <strong>le</strong> Bassin <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi, l’industrie sidérurgiquetrouve naturel<strong>le</strong>ment son origine dans la proximité géographique<strong>de</strong>s gisements <strong>de</strong> minerai <strong>de</strong> fer et <strong>de</strong> houil<strong>le</strong>. Quelquesgîtes métalliques y ont été exploités artisana<strong>le</strong>ment au XIX e sièc<strong>le</strong>.La minéralisation enrichie superficiel<strong>le</strong>ment en limonitejaune (FeOOH) se compose vers la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> sidérose(FeCO 3 ) et <strong>de</strong> pyrite (FeS 2) . La minéralogie détaillée <strong>de</strong> ces gisementsn’est connue que par <strong>le</strong>s anciennes <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong>Bouhy (1856). Ces gisements coïnci<strong>de</strong>nt la plupart du temps auxinterfaces entre <strong>le</strong>s calcaires et <strong>le</strong>s schistes, interfaces liés tant àla succession stratigraphique, qu’à <strong>de</strong>s contacts par fail<strong>le</strong>. Lefaciès limonitique supérieur, économiquement <strong>le</strong> plus intéressant,résulte vraisemblab<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> l’enrichissement supergènepar oxydation du gisement sidéro-pyritique primaire.De petites exploitations sont indiquées par Bouhy (1856)et par Delmer (1913) :- A Leernes, un gîte <strong>de</strong> limonite épais <strong>de</strong> 0,5 à 3,5 m a étéexploité par ga<strong>le</strong>rie jusqu’à 15 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur, entre 1846et 1852. Il occupe <strong>le</strong> contact par fail<strong>le</strong> entre <strong>le</strong>s calcaires duMassif <strong>de</strong> la Tombe et <strong>le</strong>s schistes du Silésien sous-jacent;- Le gisement <strong>de</strong> Montigny-<strong>le</strong>-Til<strong>le</strong>ul occupe une situationassez semblab<strong>le</strong>, entre <strong>le</strong> Dinantien calcaire du Massif <strong>de</strong> laTombe et <strong>le</strong>s schistes du Houil<strong>le</strong>r. Il se prolonge à l’ouest <strong>de</strong> laroute <strong>de</strong> Beaumont au contact entre <strong>le</strong>s grès famenniens et <strong>le</strong>scalcaires tournaisiens. L’exploitation par puits et ga<strong>le</strong>ries y aatteint la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 50 m. Selon Bouhy (1856), <strong>le</strong> mineraibien que phosphoreux était d’excel<strong>le</strong>nte qualité et permettait75


d’obtenir une bonne fonte <strong>de</strong> moulage avec un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>30 à 40 %. L’activité minière dans ces gisements couvre <strong>le</strong>spério<strong>de</strong>s s’étalant <strong>de</strong> 1845 à 1847 et <strong>de</strong> 1853 à 1854;- Trois gisements <strong>de</strong> fer occupent <strong>le</strong> contact entre <strong>le</strong>s calcaireset <strong>le</strong>s schistes du Frasnien, dans <strong>le</strong> vallon situé au nord duhameau <strong>de</strong> Chamborgneau. Le premier situé au lieu-dit Bois<strong>de</strong>s Minières a livré un minerai <strong>de</strong> bonne qualité pourl’époque. Son ren<strong>de</strong>ment en fonte atteignait 28 %. Plus àl’ouest, <strong>le</strong> second site dit <strong>de</strong> Champ Borniau (Bouhy, 1856)prolongeait <strong>le</strong> gisement du Bois <strong>de</strong> Minières. Son mineraiétait <strong>de</strong> même qualité. La localisation précise du troisièmegisement est perdue.Pour en savoir plus : Bouhy, V., 1856Stainier, X., 1900Delmer, A., 1913Delmer, A., 1920Legraye, M., 1944Mignion, G., 19695. Hydrogéologie et phénomènes karstiques5.1. Nappes aquifèresLe sous-sol <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi renfermeplusieurs nappes aquifères. Leur exploitation n’est pas sansrisques et inconvénients : ou <strong>le</strong>ur vulnérabilité aux pollutions estimportante dans une région fortement urbanisée, ou la qualité <strong>de</strong><strong>le</strong>ur eau est mauvaise, ou <strong>le</strong>ur capacité est trop réduite.1° Les nappes <strong>de</strong>s formations dévono-carbonifères :- Les nappes renfermées dans <strong>le</strong>s calcaires <strong>de</strong>s Massifs d’Ormont-Chamborgneauet <strong>de</strong> la Tombe constituent à coup sûr <strong>le</strong>sprincipa<strong>le</strong>s sources d’approvisionnement local en eau. Cesaquifères sont notamment exploités à Lan<strong>de</strong>lies, dans unerégion restée à l’abri du développement urbain. Au pied du versant,la source adossée à la carrière du Tri <strong>de</strong>s Gaux est captée.- Le Famennien schisto-gréseux, quoique ayant une capacitéd’emmagasinement moindre, constitue un aquifère d’appointnon négligeab<strong>le</strong> en raison <strong>de</strong> la présence d’intercalationscalcaires et surtout dans sa partie superficiel<strong>le</strong> altérée .L’eau contenue dans ces nappes est diffusée dans <strong>le</strong>réseau <strong>de</strong> joints et <strong>de</strong> conduits karstiques qui affectent <strong>le</strong>s calcaires.Ces aquifères <strong>de</strong>meurent fort vulnérab<strong>le</strong>s aux agents polluantsdéversés à la surface.76


2° La nappe <strong>de</strong>s alluvionsLes alluvions <strong>de</strong> la Sambre et <strong>de</strong> l’Eau d’Heure constituentun réservoir d’eau volumétriquement important. Lesindustries qui jalonnent <strong>le</strong> fond <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong>puis Monceau jusqu’àChâte<strong>le</strong>t puisent assez abondamment dans la nappe <strong>de</strong> laSambre <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> qualité «industriel<strong>le</strong>». D’abondants captagesdans <strong>le</strong>s zones basses <strong>de</strong>s vallées ont aussi été rendusnécessaires à la suite <strong>de</strong>s affaissements miniers liés à l’exploitation<strong>de</strong> la houil<strong>le</strong>. A Marchienne-au-Pont <strong>de</strong> nombreux captagespermettent <strong>de</strong> pré<strong>le</strong>ver l’excé<strong>de</strong>nt d’eau et d’éviter <strong>le</strong>s inondationsqui autrefois recouvraient régulièrement <strong>le</strong>s parties basses<strong>de</strong> la vil<strong>le</strong> et <strong>de</strong> ses environs (démergement).3° La nappe <strong>de</strong> la couverture cénozoïqueLa couverture cénozoïque surmontant <strong>le</strong>s schistes et grèsdu Houil<strong>le</strong>r au bord nord <strong>de</strong> la planche forme aussi un aquifère <strong>de</strong>surface assez important en raison <strong>de</strong> la granulométrie assez grossière<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s. Le percement <strong>de</strong>s puits <strong>de</strong> mine dans cette couvertures’est toujours déroulé <strong>de</strong> façon délicate en raison <strong>de</strong>s abondantesvenues d’eau observées à l’approche <strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s grossiers(boulants) <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> la Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s. Les couchesargilo-sab<strong>le</strong>uses <strong>de</strong> la formation <strong>de</strong> Carnières limitent vers <strong>le</strong> bas lanappe en formant une couche imperméab<strong>le</strong> qui sépare l’aquifère<strong>de</strong>s terrains houil<strong>le</strong>rs sous-jacents. Des sources marquent la basedu Sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s entre Forchies-la-Marche et Jumet.4° Le terrain Houil<strong>le</strong>rLes formations essentiel<strong>le</strong>ment argi<strong>le</strong>uses du terrainhouil<strong>le</strong>r ne constituent pas a priori une lithologie favorab<strong>le</strong> àl’emmagasinement d’eau et la constitution <strong>de</strong> réserves abondantes.Toutefois, très loca<strong>le</strong>ment quelques horizons gréseuxpeuvent renfermer <strong>de</strong>s quantités d’eau non négligeab<strong>le</strong>s susceptib<strong>le</strong>sd’être captées par <strong>de</strong>s puits <strong>de</strong> faib<strong>le</strong> ren<strong>de</strong>ment. Cesnappes en raison <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur forte compartimentation sont beaucoupmoins vulnérab<strong>le</strong>s aux contaminations à partir <strong>de</strong> la surface.Il est bien certain que l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> ces aquifères necouvre pas <strong>le</strong>s besoins en eau <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi etqu’une part non négligeab<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’eau consommée provient <strong>de</strong>captages situés plus au sud, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse.5.2. Phénomènes karstiquesLes calcaires du Massif <strong>de</strong> la Tombe ainsi que ceux d’Ormont-Chamborgneausont affectés <strong>de</strong> phénomènes karstiquesimportants. Les plus spectaculaires sont visib<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s barresrocheuses qui bor<strong>de</strong>nt la vallée <strong>de</strong> la Biesme au sud du village <strong>de</strong>77


Bouffioulx. Les massifs calcaires sont percés <strong>de</strong> grottes et <strong>de</strong>conduits karstiques (grottes <strong>de</strong> Montreau, Trou Quinet, ...). Unimportant réseau <strong>de</strong> ga<strong>le</strong>ries et <strong>de</strong> sal<strong>le</strong>s part <strong>de</strong> ces orifices. Sur<strong>le</strong> plateau, quelques dépressions, la plupart pratiquement remblayées,indiquent d’anciennes dolines. A Couil<strong>le</strong>t, la préservation<strong>de</strong>s sab<strong>le</strong>s d’Erquelinnes et <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t n’a été permise quegrâce à <strong>le</strong>ur piégeage dans <strong>de</strong> vastes poches <strong>de</strong> dissolution aucoeur <strong>de</strong>s calcaires viséens.Les découvertures <strong>de</strong>s carrières <strong>de</strong>s Calcaires <strong>de</strong> laSambre mettent à nu <strong>le</strong>s roches carbonatées du Viséen inférieur.Le sommet du calcaire forme un relief très découpé (lapiez)marqué d’entonnoirs profonds <strong>de</strong> 10 mètres au plus et séparéspar un alignement <strong>de</strong> chicots résiduels. Cette structure est aussivisib<strong>le</strong> au sommet <strong>de</strong>s grands rochers dolomitiques au sud <strong>de</strong>cette exploitation.Pertes et résurgences occupent presque toutes <strong>le</strong>s interfacesentre substratum carbonaté et bed-rock schisto-gréseux(perte et résurgences du ruisseau <strong>de</strong>s Wespes à Leernes, du ruisseau<strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> à Mont-sur-Marchiene, du Ry <strong>de</strong> Sinry etdu ruisseau <strong>de</strong>s Longues Royes à Bouffioulx,...).78


BIBLIOGRAPHIEAnthoine, R. (1919) : Observations sur <strong>le</strong> bord nord du bassin<strong>de</strong> Dinant entre <strong>le</strong>s méridiens d’Acoz et <strong>de</strong> Binche. Ann. Soc.géol. Belgique, 42: M3-M112.Asselberghs, E. (1946) : L’Eodévonien <strong>de</strong> l’Ar<strong>de</strong>nne et <strong>de</strong>srégions voisines. Mém. Inst. géol. Univ. Louvain, XIX, 598 p.Bayet, L. (1891) : Compte-rendu général <strong>de</strong>s scéances etexcursions <strong>de</strong> la Société belge <strong>de</strong> Géologie, <strong>le</strong>s 14, 15 et 16août 1889. Bull. Soc. belge Géol., 3:. 498.Bertiaux, A. (1910) : Contribution à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’extension suddu gisement houil<strong>le</strong>r du Hainaut. Ann. Soc. géol. Belgique, 40:B328-368.Beugnies, A. (1973) : Contribution à l’étu<strong>de</strong> du Famennien dubord sud du Synclinorium <strong>de</strong> Namur. Ann. Soc. géol. Nord, 93:147-155.Beugnies, A. (1976) : Le lambeau <strong>de</strong> poussée hercynien <strong>de</strong> laTombe (Ar<strong>de</strong>nne belge). Ann. Soc. géol. Nord., 96/ 1: 27-74.Beugnies, A. (1981) : Le Massif <strong>de</strong> la Tombe entre Fontainel’Evêqueet la Sambre. Serv. géol. Belgique, Prof. Paper., 2,10 p.Blanchart, A. (1894) : Présence <strong>de</strong> l’eau dans <strong>le</strong>s calcaires.Bull. Soc. belge Géol., 8: 130-144.Bouckaert, J. (1961) : Les goniatites du Carbonifère belge.Document pour l’Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Paléontologie du TerrainHouil<strong>le</strong>r, Ed Soc. belge Géol. Pal. & Hydrol. (hors série), 9 p.Bouckaert, J. (1967) : Namurian transgression in Belgium.Ann. Soc. géol. Pologne, 37: 145-150.Bouckaert, J. & Higgins, A.C. (1963) : La base du Namuriendans <strong>le</strong> Bassin <strong>de</strong> Dinant. Bull. Soc. belge Géol., 72: 106-120.Bouhy, V. (1856) : Du minerai <strong>de</strong> fer en Hainaut. Publ. Soc.Sc. Arts et bel. Lettr. Hainaut, IV: 203-272.Briart, A. (1888) : Notice <strong>de</strong>scriptive <strong>de</strong>s terrains tertiaires etcrétacés <strong>de</strong> l’Entre-Sambre-et-Meuse. Ann. Soc. géol. Belgique,15: 3-58.Briart, A. (1894) : Géologie <strong>de</strong>s environs <strong>de</strong> Fontainel’Evêqueet <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Ann. Soc. géol. Belgique, 21: 35-103.Briart, A. & Bayet, L. (1904) : Carte géologique n° 153 «Fontaine-l’Evêque- Char<strong>le</strong>roi» 1/40.000. Commission Géologique<strong>de</strong> Belgique, 1 pl.79


Brien, V. (1905) : La région <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies. Publ. Congr. Int.Min. Mét. Méc. Géol Appl., Section géologie, 1-16.Bultynck., P., Coen-Aubert, M., Dejonghe, L., Go<strong>de</strong>froid,J., Hance, L., Lacroix, D., Préat, A., Stainier, P., Steemans,Ph., Streel, M. & Tourneur, Fr. (1991) : Les Formations duDévonien moyen <strong>de</strong> la Belgique. Mém. Expl. Cartes géol. min.Belgique, 30, 106 p.Cambier, R. (1920) : Etu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s fail<strong>le</strong>s du Bassin houil<strong>le</strong>rbelge dans la région <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi. Ann. Soc. géol. Belgique, 43:M82-119.Claeys, Ph., Herbosch, A. & Préat, A. (1988) : Collapse breccia :a possib<strong>le</strong> explanation for the «Gran<strong>de</strong> Brèche viséenne» of theDinant and Namur basins (Belgium). Gui<strong>de</strong>book of 9th Europeanregional meeting (IAS), 273-286.Coen, M. (1973) : Faciès, conodontes et stratigraphie du Frasnienà l’Est <strong>de</strong> la Belgique pour servir à une révision <strong>de</strong> l’étage.Ann. Soc. géol. Belgique, 95: 239-253.Coen, M. (1976) : Le Frasnien in Beugnies, A., Le lambeau <strong>de</strong>poussée hercynien <strong>de</strong> la Tombe (Ar<strong>de</strong>nne belge). Ann. Soc.géol. Nord., 96/ 1: 69-71.Coen-Aubert, M. (1977) : Distribution stratigraphique <strong>de</strong>sRugueux massifs du Givetien et du Frasnien <strong>de</strong> la Belgique.Ann. Soc. géol. Nord, 97/1: 49-56.Coen-Aubert, M. & Coen, M. (1975) : Le Givetien et <strong>le</strong> Frasniendans la vallée <strong>de</strong> la Meuse à Yvoir (bord Nord du bassin<strong>de</strong> Dinant). Ann. Soc. géol. Belgique, 97: 499-524.Coen-Aubert, M., Dejonghe, L., Cnud<strong>de</strong>, C. & Tourneur, F.(1985) : Etu<strong>de</strong> stratigraphique, sédimentologique et géochimique<strong>de</strong> trois sondages effectués à Membach (Massif <strong>de</strong> laVesdre). Serv. géol. Belgique, Prof. Paper,. 223: 1-57.Coen M., Michiels, D. & Parisse E. (1988) : Ostraco<strong>de</strong>s duTournaisien <strong>de</strong> l’Ar<strong>de</strong>nne. Mém. Inst. géol. Univ. Louvain,XXXIV: 1-42Conil, R. (1967) : Problèmes du Viséen inférieur dans <strong>le</strong>Condroz. Ann. Soc. géol. Belgique, 90: B 413-429.Conil, R., Groessens, E., Hance, L., Laloux, M., Poty., E. &Tourneur, F. (1990) : Carboniferous gui<strong>de</strong> formainifera,corals and conodonts in the franco-belgian and Campine basin :their potential for wi<strong>de</strong>spread correlations. Cour. Forschr. Inst.Senckenberg, 130: 15-30.Corin, F. (1943) : Découverte <strong>de</strong> brèche polygène à cimentrouge dans <strong>le</strong> calcaire viséen <strong>de</strong> Bouffioulx. Ann. Soc. géol.Belgique, 46: 133-142.80


<strong>de</strong> Dorlodot, H. (1892) : Note sur <strong>le</strong> Cob<strong>le</strong>ncien d’Acoz. Ann.Soc. géol. Belgique, 19: M303-M307.<strong>de</strong> Dorlodot, H. (1893) : Recherches sur <strong>le</strong> prolongement occi<strong>de</strong>ntaldu Silurien <strong>de</strong> Sambre-et-Meuse et sur la terminaisonorienta<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Fail<strong>le</strong> du Midi. Ann. Soc. géol. Belgique, 20:289-424.<strong>de</strong> Dorlodot, H. (1895) : Le calcaire carbonifère <strong>de</strong> la Belgiqueet ses relations avec celui du Hainaut français. Ann. Soc.géol. Nord., 23: 201-313.<strong>de</strong> Dorlodot, J. & Delépine, G. (1930) : Faune marine du terrainhouil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> la Belgique. Mém. Inst. géol. Univ. Louvain,VI/1: 112 p.Delcambre, B. (1989) : Marqueurs téphrostratigraphiques aupassage <strong>de</strong>s calcaires <strong>de</strong> Neffe vers ceux <strong>de</strong> Lives. Bull. Soc.belge Géol., 98/2: 163-170.Delépine, G. (1911) : Recherches sur <strong>le</strong> calcaire carbonifère <strong>de</strong>la Belgique. Mém. Trav. Fac. Cath. Lil<strong>le</strong>, VIII, 419 p.Delmer, A. (1913) : La question du minerai <strong>de</strong> fer en Belgique.Ann. Mines Belgique, 18: 325- 448.Delmer, A. (1920) : Carte <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong>s charbons belgesd’après <strong>le</strong>ur nature. Ann. Mines Belgique, 21: 1475-1499.Delmer, A. & Ancion, Ch. (1954) : Le Westphalien, in Prodromed’une <strong>de</strong>scription géologique <strong>de</strong> la Belgique, Ed.Vaillant-Carmanne, Liège, 355-368Demanet, F. (1923) : Le Waulsortien <strong>de</strong> Sosoye et ses rapportsfauniques avec <strong>le</strong> Waulsortien d’âge Tournaisien supérieur.Mém. Inst. géol. Univ. Louvain, II: 37-283.Demanet, F. (1941) : Faune et Stratigraphie <strong>de</strong> l’étage Namurien<strong>de</strong> la Belgique Mém. Mus. roy.. Hist. nat. Belgique, 97.Demanet, F. (1943) : Les horizons marins du Westphalien <strong>de</strong>la Belgique et <strong>le</strong>urs faunes. Mém. Mus. roy. Hist. nat. Belgique,101.Demanet, F. (1952) : Un nouvel horizon à goniatites dans lapartie supérieure <strong>de</strong> l’assise d’An<strong>de</strong>nne. C. R. 3e Congr. Strat.Géol. Carb., Heer<strong>le</strong>n, 1951, I: 141-144.De Putter, Th. (1995) : Etu<strong>de</strong> sédimentologique <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong>Brèche viséenne («V3a») du bassin <strong>de</strong> Namur-Dinant. Mém.Explic. Cartes géol. min. Belgique, 40, 264 p.Fourmarier, P. (1908) : La structure du bord nord du bassin<strong>de</strong> Dinant entre Wépion/Meuse et Fosse. Ann. Soc. géol. Belgique,35: M47-72.81


Fourmarier, P. (1911) : Observations sur <strong>le</strong> Massif <strong>de</strong> charriage<strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque - Lan<strong>de</strong>lies. Ann. Soc. géol. Belgique,39: M3-M24.Fourmarier, P. (1914) : Observations sur la structure <strong>de</strong> lacrête silurienne du Condroz dans sa partie occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong>. Ann.Soc. géol., Belgique, 41, B252.Fourmarier, P. (1919) : Les fail<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s districts <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi etdu Centre. Ann. Soc. géol. Belgique, 42: M169-M217.Fourmarier, P. (1920) : Observations sur <strong>le</strong> prolongement <strong>de</strong>sfail<strong>le</strong>s du Bassin du Hainaut sous <strong>le</strong> massif charrié du Midi.Ann. Soc. géol. Belgique, 43: B132-B142.Gerrienne, Ph. (1993) : Inventaire <strong>de</strong>s végétaux éodévoniens<strong>de</strong> Belgique. Ann. Soc. géol. Belgique, 116: 105-118.Go<strong>de</strong>froid, J., Blieck, A., Bultynck, P., Dejonghe, L.,Gerrienne, Ph., Hance, L., Melliez, F., Stainier, P. &Steemans, Ph. (1994) : Les formations du Dévonien inférieurdu Massif <strong>de</strong> la Vesdre, <strong>de</strong> la fenêtre <strong>de</strong> Theux et du Synclinorium<strong>de</strong> Dinant (Belgique, France). Mém. Expl. Cartes géol.min. Belgique, 38: 144 p..Groessens, E., Conil, R. & Lees, A. (1973) : Problèmes relatifsà la limite du Tournaisien et du Viséen en Belgique. Bull.Soc. belge Géol., 82: 17-50.Groessens, E. (1974) : Distribution <strong>de</strong> conodontes dans <strong>le</strong>Dinantien <strong>de</strong> la Belgique. Int. Symp. on belgian micropal.Limits, Namur, 17: 193 p.Gosse<strong>le</strong>t, J. (1873) : Le système du Poudingue <strong>de</strong> Burnot. Ann.Sciences. géol., IV: 1-32.Gulinck, M. (1965) : Aperçu sur <strong>le</strong>s dépôts éocènes <strong>de</strong> la Belgique.Bull. Soc. géol. France, 7e sér., 7: 222-227.Hance, L. (1988) : Le Moliniacien du Synclinorium <strong>de</strong> Dinant(Belgique) <strong>de</strong> la région dinantaise à la vallée <strong>de</strong> l’Ourthe. Mém.Inst. géol. Univ. Louvain, XXXIII: 91 p.Houthuys, R. & Gul<strong>le</strong>ntops, F. (1985) : Brusseliaan faciëssenen hun invloed op het relief ten zui<strong>de</strong>n van Brussel. Bull. Soc.belge. Géol., 94: 11-18.Kaasschieter, J.P.H. (1961) : Foraminifera of the Eocene ofBelgium. Mém. Inst. roy. Sc. nat. Belgique, 147: 274 p..Kaisin, F. (1936) : Le problème tectonique <strong>de</strong> l’Ar<strong>de</strong>nne.Mém. Inst. géol. Univ. Louvain, XI: 368 p..Kaisin Jr, F. (1947) : Le Bassin Houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi. Mém.Inst. géol. Univ. Louvain, XV: 119 p.82


Lacroix, D. (1974) : Sur la stratigraphie du Mésodévonien etdu Frasnien au bord sud du Synclinorium <strong>de</strong> Namur. Ann. Soc.géol. Belgique, 94: 11-21.Laloux, M. (1987) : Foraminifères du Viséen supérieur et duNamurien du bassin franco-belge. Bull. Soc. belge Géol., 95:205-220.Legraye, M. (1944) : Les lignes isovolati<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la couche XPaumes dans <strong>le</strong> Bassin <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi. Ann. Soc. géol. Belgique,67: B176-191.Leriche, M. (1922) : Les gisements à Nummulites laevigatusBrug. dans <strong>le</strong> bassin belge. Bull. Soc. belge Géol., 32: 93-99.Leriche, M. (1928) : Sur la répartition <strong>de</strong>s faciès lagunaire etfluviati<strong>le</strong> du Landénien dans <strong>le</strong>s bassins belges et parisiens.Bull. Soc. belge Géol., 38: 69-91.Leriche, M. (1936) : L’Yprésien dans la région comprise entrela Sambre et la Meuse. Bull. Acad. roy. Belgique, Cl. Sc.,5esérie, 22: 1245-1258.Malaise, C. (1888) : Sur <strong>le</strong>s schistes noirs <strong>de</strong> Sart-Bernard.Ann. Soc. géol. Belgique, 15: 74-75.Mamet, B., Mikhailoff, N. & Mortelmans, G. (1970) : Lastratigraphie du Tournaisien et du Viséen inférieur <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies.Comparaison avec <strong>le</strong>s coupes du Tournaisis et du Bordnord du Synclinal <strong>de</strong> Namur. Mém. Soc. belge Géol.., 9: 1-81.Mamet, B., Clayes, Ph., Herbosch, A., Préat, A. & Wolfowicz,Ph. (1986) : La «Gran<strong>de</strong> brèche» viséenne (V3a) <strong>de</strong>s Bassins<strong>de</strong> Namur et <strong>de</strong> Dinant (Belgique) est probab<strong>le</strong>ment une brèched’éffondrement. Bull. Soc. belge Géol., 95: 151-166.Maréchal, R. & Laga, P. (1988) : Voorstel lithostratigrafischein<strong>de</strong>ling van het Pa<strong>le</strong>ogeen. Nat. Comm. voor Stratigrafie,Comm. Tertiair, 208 p.Martin, F. (1965) : Les acritarches <strong>de</strong> Sart-Bernard (Ordovicienbelge). Bull. Soc. belge Géol., 74: 423-444.Michiels, D. (1985) : Ostraco<strong>de</strong>s du Tournaisien Moyen(Dinantien) <strong>de</strong> la Belgique. Mém. Licence UCL, 39 p.Michot, P. (1928) : La ban<strong>de</strong> silurienne <strong>de</strong> Sambre-et-Meuse entreBouffioulx et Fosse. Ann. Soc. géol. Belgique, LI: M37-M105.Michot, P. (1934) : La stratigraphie du Silurien <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong>Sambre-et-Meuse. Mém. Acad. roy. Belgique, Cl. Sc., 2e série,13: 1-108Michot, P. (1954) : Le Silurien in Prodrome d’une <strong>de</strong>scriptiongéologique <strong>de</strong> la Belgique, 39-82, Ed. Vaillant-Carmanne., Liège.83


Mignion, G. (1969) : Les sablières <strong>de</strong> la province <strong>de</strong> Hainautet <strong>de</strong> la partie wallonne <strong>de</strong> la province <strong>de</strong> Brabant. Ann. MinesBelgique, 951-981.Mourlon, M. (1880) : Géologie <strong>de</strong> la Belgique. Ed. Hayez,Bruxel<strong>le</strong>s, tome premier, 317 p..Omalius d’Halloy, J.B. (d’), (1868) : Précis élémentaire <strong>de</strong>géologie. 8e édition. C. Muquardt Lib., Bruxel<strong>le</strong>s, 636 p.Paproth, E., Conil. R., B<strong>le</strong>ss, M.J.M., Boonen, P.,Bouckaert, J., Carpentier, N., Coen. M., Delcambre, B.,Depryck, Ch., Deuzon, S., Dreesen, R., Groessens, E.,Hance, L., Hennebert, M., Hibo, D., Hahn, G. & H.,Hislaire, O., Kasig, W., Laloux, M., Lauwers, A., Lees, A.,Lys, M., Op <strong>de</strong> Beek, K., Overlau, P., Pir<strong>le</strong>t, H., Poty, E.,Ramsbottom, W.H.C., Streel, M., Swennen, R., Thorez, J.,Vanguestaine, M., Van Steenwinkel, M. & Vies<strong>le</strong>t, J..L.(1993) : Bio- and lithostratigraphic subdivisions of the Dinantianin Belgium. A review. Ann. Soc. géol. Belgique, 106: 185-239.Paproth, E., Dusar, M., B<strong>le</strong>ss, M.J.M, Bouckaert, J.,Delmer, A., Fairon-Demaret, M., Houl<strong>le</strong>berghs, E., Laloux,M., Pierart, P., Somers, Y., Streel, M., Thorez, J. & Tricot,J. (1983) : Bio- and lithostratigraphic subdivisions of theSi<strong>le</strong>sian in Belgium. A review. Ann. Soc. géol. Belgique, 106:241-283.Pir<strong>le</strong>t, H. (1968) : La sédimentation rythmique et la stratigraphiedu Viséen V3b, c inférieur dans <strong>le</strong>s synclinoriums <strong>de</strong>Namur et <strong>de</strong> Dinant. Mém. Acad. roy., Belgique, Cl. Sc, 2e sér.,17: 7-98.Pir<strong>le</strong>t, H. (1969) : Sur l’âge et la signification tectonique <strong>de</strong> labrèche <strong>de</strong> Bouffioulx. Ann. Soc. géol. Belgique, 92: 123-130.Pir<strong>le</strong>t, H. (1972) : La «Gran<strong>de</strong> Brèche» viséenne est un olisthostrome.Son rô<strong>le</strong> dans la constitution du géosynclinalvarisque en Belgique. Ann. Soc. géol. Belgique, 95: 53-134.Renier, A. (1931) : Contribution à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la bordure méridiona<strong>le</strong>du Bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi et <strong>de</strong> la Basse-Sambre.Description <strong>de</strong> la coupe du puits n°3 du Charbonnage du Boubierà Bouffioulx. Bull. Soc. belge Géol., 41: 268-300.Robar<strong>de</strong>t, M., Blaise, J., Bouyx, E., Gourvennec, R.,Lar<strong>de</strong>ux, H., Le Hérissé, A., Le Menn, J., Mélou, M., Paris,F., Plusquel<strong>le</strong>c, F., Poncet, J., Régnault, S., Rioult, M. &Wéyant, M. (1993) : Paléogéographie <strong>de</strong> l’Europe occi<strong>de</strong>nta<strong>le</strong><strong>de</strong> l’Ordovicien au Dévonien. Bull. Soc. géol. France, 164/5:683-695.Rouchy J-M., Laumondais, A. & Groessens, E. (1987) : TheLower carboniferous (Visean) evaporites in Northern France84


and Belgium : <strong>de</strong>positional, diagenetic and <strong>de</strong>formationalgui<strong>de</strong>s to reconstruct a disrupted evaporitic basin. Notes inearth Sciences, 13: 31-67.Rutot, A. (1881) : Sur la position stratigraphique <strong>de</strong>s restes <strong>de</strong>mammifères terrestres recueillis dans <strong>le</strong>s couches <strong>de</strong> l’Eocène<strong>de</strong> Belgique. Bull. Acad. Roy. Sc. Lettr. & Beaux-Arts, 3e série,I: 506-546.Rutot, A. (1887) : Notes sur quelques coupes observées dans <strong>le</strong>massif tertiaire au sud <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la Sambre. Bull. Soc.belge Géol., I: 192-205.Rutot, A. (1887) : Sur l’âge <strong>de</strong>s grès du Fayat. Bull. Soc. belgeGéol., I: 42-48.Sartenaer, P. (1968) : De l’importance stratigraphique <strong>de</strong>sRhynchonel<strong>le</strong>s fameniennes situées sous la zone à Ptychoma<strong>le</strong>toechiaomaliusi (Gosse<strong>le</strong>t J., 1877). 6e note : Pampoecilorhynchus,N. Gen.. Bull. Inst. roy. Sc. nat. Belgique, 44, n°43,36 p.Smeysters, J. (1900) : Sur la constitution <strong>de</strong> la partie orienta<strong>le</strong>du Bassin houil<strong>le</strong>r du Hainaut. Ann. Mines Belgique, V: 29-112, 205-245 & 333-396.Smeysters, J. (1905) : Etat actuel <strong>de</strong> nos connaissances sur lastructure du Bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi et, notamment dulambeau <strong>de</strong> Poussée <strong>de</strong> la Tombe. Publ. Congr. Intern. Mines,Métal., Méc. et Géol. appl. Sect. Géol.,1e session, p. 247-285.Stainier, X. (1901) : Stratigraphie du Bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.Bull. Soc. belge Géol., 15: 1-59.Stainer, X. (1913) : Structure du bord sud <strong>de</strong>s Bassins <strong>de</strong>Char<strong>le</strong>roi et du Centre. Ann. Mines Belgique, 18: 273-312 &641-679.Stainier, X. (1914) : Structure du bord sud <strong>de</strong>s Bassins <strong>de</strong>Char<strong>le</strong>roi et du Centre. Ann. Mines Belgique, 19: 813-840.Stainier, X. (1922) : Structure du bord sud <strong>de</strong>s Bassins <strong>de</strong>Char<strong>le</strong>roi et du Centre. Ann. Mines Belgique, 22: 29-82.Stainier, X. (1932) : Stratigraphie <strong>de</strong>s assisses inférieures duBassin du Hainaut. Ed. Hosdain, Jumet., 35p., 152 pl.Steemans, Ph. (1989) : Palynostratigraphie <strong>de</strong> l’Eodévoniendans l’ouest <strong>de</strong> l’Europe. Mém. Explic. Cartes géol. min. Belgique,27: 1-453.Steemans, Ph. (1994) : Géologie <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Puagne,Ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> Sambre-et-Meuse (Belgique). Hypothèses basées surl’état <strong>de</strong> maturation <strong>de</strong>s palynomorphes fossi<strong>le</strong>s. C.R. Acad. Sc.Paris, 318, II: 1551-1556.85


Steurbaut, E. (1990) : Ypresian calcareous nanoplankton biostratigraphyand palaegeography of the belgian basin. Bull. Soc.belge Géol., 97: 251-285.Stevens, Ch. (1913) : Etu<strong>de</strong> du Landénien supérieur dans <strong>le</strong>Hainaut. Ann. Soc. géol. Belg, 41: M5-21.Zieg<strong>le</strong>r, W. (1962) : Phylogenetische Entwicklung wichtigerConodonten-Gattungen in <strong>de</strong>r Manticoceras-Stufe (Ober<strong>de</strong>von,Deutschland). N. Jb. Geol. Paläont. Abh., Bd. 114, H2.86


AnnexesAnnexe 1 : Coordonnées et dénomination <strong>de</strong>s principaux puits<strong>de</strong> mine indicés sur la carte.Annexe 2 : Epaisseur et altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la base <strong>de</strong>s formationscénozoïques dans <strong>le</strong>s sondages réalisés sur la carteFontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi.La nature du soc<strong>le</strong> paléozoïque est indiquée entre parenthèsesdans la <strong>de</strong>rnière colonne : TH : terrain houil<strong>le</strong>r; V : calcaireviséen. Ces sondages sont indiqués sur la carte par <strong>le</strong>ur n° SGB.Annexe 3 : Description <strong>de</strong>s terrains cénozoïques recoupés par<strong>le</strong>s puits <strong>de</strong> mine. Ces puits sont indiqués par <strong>le</strong>urn° SGB.Annexe 4 : Description <strong>de</strong>s sondages profonds réalisés sur laplanchette <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque-Char<strong>le</strong>roi. Cessondages sont repris (S1 à S12) sur <strong>le</strong> documentcartographique.Annexe 5 : Liste <strong>de</strong>s captages d’eau recensés sur <strong>le</strong> carteFontaine-l’Evêque - Char<strong>le</strong>roi (Données : Ministère<strong>de</strong> la Région Wallonne - Division <strong>de</strong> l’Eau, 1994).87


Annexe 1 : coordonnées et dénomination <strong>de</strong>sprincipaux puits <strong>de</strong> mineLes chiffres <strong>de</strong> la première colonne du tab<strong>le</strong>au à la suite correspon<strong>de</strong>ntà ceux illustrés sur la carte.Dans la secon<strong>de</strong> colonne sont données <strong>le</strong>s dénominations en usage <strong>de</strong>chaque ouvrage ou siège, pour chaque société ou concessions (division1947 - répartition <strong>de</strong>s concessions, fig. 42).Fig. 42 : Carte <strong>de</strong>s concessions houillères <strong>de</strong> la planche Fontainel’Evêque- Char<strong>le</strong>roi.Les colonnes 3, 4 et 5 donnent <strong>le</strong>s coordonnées <strong>de</strong>s puits repris enannexe: longitu<strong>de</strong>, latitu<strong>de</strong> et altitu<strong>de</strong>/mer. Les <strong>de</strong>ux coordonnées horizonta<strong>le</strong>ssont référencées par rapport au beffroi <strong>de</strong> Mons (coordonnéesdu Corps <strong>de</strong>s Mines).Cette liste est loin d’être exhaustive et ne représente qu’une infime partie<strong>de</strong>s ouvrages recensés lors <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong> la carte. Un <strong>fichier</strong>plus détaillé, complété <strong>de</strong> données complémentaires peut être consultédans <strong>le</strong> nouveau dossier archives.Y Mine = Y Lambert - 127111,96X Mine = 120262,70 - X Lambert88


Ch. d’Amercoeur1 Naye à Bois -31846,5 -2840,5 127,52 Bel<strong>le</strong> Vue -32758,5 -2522,5 180,83 Chaumonceau -34153,5 -2190,- 146,54 Puits <strong>de</strong> la Marine -34286,5 -2441,5 144,8Ch. d’Appaumée - Ransart - Bois du Roi et Fontenel<strong>le</strong>5 n°1 Appaumée -38371,5 -285,- 161,66 n°2 St Char<strong>le</strong>s -38649,5 +72,- 159,57 n°3 Marquis -41119,- +280,- 185,-8 n°4 St Auguste -40391,- +457,5 183,2Ch. <strong>de</strong> Mariemont-Bascoup9 Puits n°6 -26565, -357,- 181,9Ch. <strong>de</strong> Bayemont et Sacré-Madame10 St Char<strong>le</strong>s -32872,- -3725,8 132,611 St Théodore -33138,8 -4060,0 119,912 St Auguste -33172,8 -3443,8 143,513 Puits <strong>de</strong>s Piges -34603,6 -4033,8 123,114 Puits <strong>de</strong> la Campagne -34413,5 -4241,- 134,415 Ste Suzanne -33263,8 -3739,3 117,916 Ste Barbe -33915,- -4018,- 138,517 St Henri -33057,4 -3065,7 160,718 Pts <strong>de</strong> la Blanchisserie -34264,6 -4811,- 137,5Ch. <strong>de</strong> Fontaine-l’Evêque (Beaulieusart et Leernes)19 Puits n°1 (Pétria) -25843,8 -5102,5 166,4Ch. Elisabeth (Bois Communal <strong>de</strong> F<strong>le</strong>urus)20 Puits Ste Henriette -40542,- -497,5 176,7Ch. du Bois du Cazier21 Puits St Char<strong>le</strong>s -35015,5 -8212,5 145,-22 Puits St Ernest -35067,5 -8810,- 172,-Ch. du Boubier23 Puits n° 1 -39906,5 -5925,4 106,324 Puits n°2 -38949,5 -6385,- 107,125 Puits n°3 -39200,- -8042,- 185,-Ch. du Carabinier Français26 Puits n°1 -41148,2 -6002,7 126,-27 Puits n°2 -40913,6 -5891,5 116,589


Ch. <strong>de</strong>s Houillères Unies (Centre <strong>de</strong> Gilly)28 Puits <strong>de</strong>s Vallées n°1 -37482,5 -2935,- 163,-29 Puits du Moulin -36782,3 -3362,5 173,-30 Puits St Bernard -36825,- -2805,2 166,-Ch. du Centre <strong>de</strong> Jumet31 St Quentin -32190,5 -1136,5 167,532 Puits n°3 -32950,- -2002,- 166,733 Puits Sart-<strong>le</strong>-Moine -32527,5 -93,5 112,734 Puits St Louis -33474,5 -808,- 159,2Ch. Courcel<strong>le</strong>s-Nord35 Puits n° 6 -28430,- +411,2 176,-36 Puits n° 8 -28375,- +760,0 116,5Ch. Forte-Tail<strong>le</strong>.37 Puits Espérance -29700,- -8873,- 17838 Puits Espinoy -30443,2 -7510,1 150,4Ch. Grand Conty & Spinois39 Puits Spinois -33274,- +1077,5 132,5Ch. du Gouffre40 Puits n° 7 -40348,- -3550,- 140,641 Puits n° 8 -40484,3 -2722,2 183,-42 Puits n° 3 -40602,5 -4151,- 123,-43 Puits n° 5 -40538,5 -4507,- 111,-44 Puits n°10 -39380,- -3250,- 160,-45 Puits n°9 -39920,- -2180,- 152,-Ch. du Mambourg (Grand Mambourg et Bonne Espérance)46 Puits Résolu -36760,5 -5044,- 146,-47 Puits n°1 Neuvil<strong>le</strong> -36098,5 -4535,- 152,-48 Puits Ste Zoé - St Auguste -36559,5 -4074,2 152,-49 Mécanique du Pied -36545,9 -4101,7 153,-50 Puits <strong>de</strong>s Comb<strong>le</strong>s -36905,5 -3862,5 150,551 Puits <strong>de</strong> l’Epine -37311,4 -4636,3 156,-Ch. <strong>de</strong> Masse et Diarbois52 Puits n°5 -36076,0 -658,3 176,553 Puits n° 4 -37126,- -100,- 188,-Ch. <strong>de</strong> la Masse Saint-François.54 Puits Mazarin -41727,5 -2659,7 +15390


Ch. Monceau-Fontaine et Marcinel<strong>le</strong>-Nord55 Puits n°3 (Fosse du Bois) -26692,- -2757,- 162,356 Puits n°4 (Martinet) -31024,- -2732,- 118,757 Puits n°8 (Forchies) -26517,5 -2393,- 181,358 Puits n°2 (St Léonard) -30902,- -4462,5 143,-59 Puits n°12 (Goutroux) -28457,5 -4417,5 160,-60 Puits n°14 -28506,3 -3176,- 171,-61 Puits n°19 Bas Longs Près -30755,6 -5861,7 107,462 Puits n°18 Provi<strong>de</strong>nce -32243,8 -4379,3 98,-63 Puits Ste Barbe -31561,5 -5859,5 119,-64 Puits St Joseph -32656,7 -5818,5 137,-65 Puits 23 Cerisier -33549,5 -8258,8 175,-66 Puits n°3 Forêt -32562,8 -6497,2 143,-67 Puits Ste Marie -31872,- -8792,5 153,268 Puits St Martin -31554,5 -6298,5 123,569 Puits Ste Sophie -31196,7 -5981,2 111,570 Puits Conception -32702,5 -6081,6 138,-71 Puits St Jacques -37768,3 -6294,6 135,-72 Puits n°3 (M-N) -34854,- -6621,1 120,-73 Puits n°5 (M-N) -34253,5 -6329,- 133,-74 Puits n°6 (M-N) -34693,5 -6992,5 137,-75 Puits n°10 (M-N) -35433,- -6993,- 122,-76 Puits n°21 (n°11 M-N) -34679,5 -6077,- 119,-77 Puits n°25 Blanchisserie -36272,5 -6512,- 108,-78 Puits n°22 (n°12 M-N) -34339,- -7404,5 146,579 Puits n°24 (n° 4 Fiestaux) -37382,- -7408,5 155,-Ch. Noël Sart-Culpart80 Puits St Xavier -38186,1 -2025,6 157,-Ch. Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi81 Puits n°6 Périer -28733,2 -688,8 163,682 Puits n°3 -28572,5 -2338,5 188,-83 Puits n°2 -28966,- -2190,- 185,484 Puits n°4 -30064,- -406,2- 131,5Ch. Nord <strong>de</strong> Gilly85 Puits n°1 -39615,2 -1330,5 177,5Ch. d’Ormont86 Puits n°2 -40864,5 -6277,8 177,-87 Puits St Xavier -41013,5 -7122,5 165,-Ch. du Poirier88 Puits St Char<strong>le</strong>s -36014,5 -5371,4 143,289 Puits St André -37111,0 -5852,5 128,-90 Puits Ste Célénie -36667,0 -5469,0 138,991 Puits Ste Barbe -36125,5 5446,0 137,-92 Puits St Louis -37237,5 -5441,4 135,591


Ch. Réunis <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi.93 Puits <strong>de</strong>s Hamen<strong>de</strong>s -36635,3 -1694,2 172,394 Puits S-F n°1 «Phénix» -34122,0 -3632,5 144,895 Puits Sacré Français n°2 -34294,2 -3370,3 137,996 Puits n°1 Mambourg -35963,8 -3721,3 163,797 Puits n°2 Mambourg -35186,4 -3913,8 126,298 Puits n°7 -34806,2 -3043,7 140,499 Puits n°12 Sablonnière -35725,- -4124,- 147,5100 Puits n°13 Ste Barbe -36105,- -3921,5 157,-101 Puits n°15 Ste Thérèse -36365,0 -3660,5 166,8102 Puits n°3 Ch. Lo<strong>de</strong>linsart -35758,8 -3107,- 137,5103 Puits n°3 Trop me coûte -35517,5 -3288,- 132,-104 Puits n°1 14 Actions -34872,5 -3282,0 123,1105 Puits Ste Barbe -35747,5 -3873,4 130,8106 Puits n°2 Drion Strivet -35841,0 -4305,- 145,-Ch. <strong>de</strong> La Rochel<strong>le</strong> et Charnois107 Puits Paradis -31657,- -1623,- 116,5Ch. du Roton-Ste Catherine108 Puits Ste Catherine -41760,- -2330,- 145,5Charbonnage du Trieu Kaisin109 Puits n°11 <strong>de</strong> la Remise -37204,- -4026,4 153,-110 Puits n°1 <strong>de</strong>s Viviers -38276,5 -3839,5 150,-111 Puits Ste Marie -37446,5 -3686,- 163,-112 Puits Simon Lambert -37467,- -3871,- 152,-113 Puits Bel<strong>le</strong> F<strong>le</strong>ur -37406,9 -3860,- 162,-114 Puits Ste Al<strong>de</strong>gon<strong>de</strong> -37680,- -3869,- 160,-115 Puits n°7 St Jacques -38066,- -5002,- 136,5116 Puits n°6 <strong>de</strong> la Duchère -37930,3 -5134,3 136,6117 Puits n°4 Sébastopol -39127,5 -4763,5 132,-118 Puits n° 8 Pays Bas -39062,5 -5442,- 123,6119 Puits n° 10 -38873,5 -4918,5 134,5120 Puits n° 12 <strong>de</strong> la Ferme -38888,8 -4252,592


Annexe 2 : terrains Cénozoïques :petits sondagesNuméro Côte Epaisseur Epaisseur Epaisseur Epaisseur Côte topo.SGB topo <strong>de</strong>s (et base) (et base) (et base) dudu du terrains Formation Formation Formation sommet duSondage sondage quaternaires Bruxel<strong>le</strong>s Carnières Erquelinnes Paléozoïque46/7-0357 175, 4,5 15,2 (n.a.) - - -46/7-0366 180,5 1,0 8.2 (172,3) - - -46/7-0425 165, 1,6 3,0 (160,40) 9,65 (150,75) - 150,75 (TH)46/7-0437 145, 11,8 - - 6,2 (n.a.) -46/7-0454 169,56 0,8 9,75 (159.01) 11,93 (147,08) - 147,08 (TH)46/7-0455 154,1 0,4 4,6 (149,10) 5,30 (143,80) - 143,8 (TH)46/7-0458 160, 3,8 - 4,15 (152,05) - 152,05 (TH)46/7-0463 163,4 2,6 - 14,73 (146,08) - 146,08 (TH)46/7-0560 183,7 7,1 7,0 (n.a.) - - -46/7-0561 184,2 6,3 13,3 (n.a.) - - -46/7-0570 187, 7,3 7,6 (n.a) - - -46/7-0579 180,3 2,3 9,7 (n.a) - - -46/7-0582 173,4 4,1 4,1 (165,20) 3,8 (n.a) - -46/7-0672 161,2 2,0 - 10,00 (149,2) - 149,2 (TH)46/7-0676 182,75 2,2 14,0 (166,55) 2,8 (n.a.) - -46/7-0679 184,2 2,08 15,42 (166,07) 5,5 (n.a.) - -46/7-0683 178,5 1,7 6,8 (170,00) 11,5 (n.a.) - -46/7-0684 160, 3,35 - - - 165,65 (TH)46/7-0690 156,83 8,0 - - 7,0 (n.a.) -46/7-0691 156,28 6,4 - - 16,5 (133,38) 133,38 (TH)46/7-0692 156,29 5,8 - - 14,2 (n.a) -46/7-0693 157,21 6,3 - - 8,7 (n.a.) -46/7-0847 150, 0,25 - - - 149,75 (V)46/7-0848 142,5 4,9 - - 5,5 (132,10) 132,1 (V)46/7-0849 140, 5,2 - - 8,8 (n.a.) -46/7-0850 147,5 5,15 - - 4,05 (138,30) 138,1 (V)46/7-0851 131,05 5,75 - - - 125,3 (V)46/7-0853 154,83 8,25 - - - 146,58 (V)46/7-0854 153,4 9,5 - - 6,5 (n.a.) -46/7-0855 155,27 5,85 - - - 149,42 (TH)46/7-0857 177,3 2,0 8,0 (n.a.) - - -46/7-0860 176,5 0,5 5,5 (170,50) 11,0 (n.a.) - -46/7-0881 153,04 4,0 - - - 153,04 (TH)46/7-0882 159,18 1,0 - 2,5 (155,68) - 155,68 (TH)46/7-1126 137,3 2,0 - - 2,0 (133,30) 133,3 (V)46/7-1127 148,5 7,3 - - 7,7 (133,50) 133,5 (V)46/7-1128 155,5 1,7 - - - 153,8 (V)46/7-1129 162,1 1,55 - - - 160,55 (V)46/7-1130 163, 2,5 - - 2,7 (n.a.) -46/7-1132 174,8 4,5 - - - 170,3 (V)46/7-1134 175,4 10,0 - - 5,0 (160,40) 160,4 (V)46/7-1161 144,98 2,0 - - - 142,98 (V)46/7-1167 149,4 5,0 - - 5,6 (138,20) 138,2 (V)46/8-0353 185,5 10,0 16,0 (170,0) ?18 (142,0) - ?142,0 (TH)93


46/8-0357 180,78 2,5 16,0 (162,28) 5,5 (156,80) - 156,8 (TH)46/8-0359 183,09 3,0 18,0 (162,10) 7,0 (155,10) - 155,1 (TH)46/8-0363 174,73 1,6 - 5,7 (167,43) - 167,43 (TH)46-8/0367 186,89 5,5 17,5 (163,90) 9,5 (154,39) - 154,39 (TH)46/8-0386 177,74 0,5 6,5 (170,74) 15 (155,74) - 155,74 (TH)46/8-0388 176,93 7,0 - 13 (156,93) - 156,93 (TH)46/8-0394 181,15 0,0 9,0 (172,15) 13,5 (158,65) - 158,65 (TH)46/8-0505 186, 6,0 15,0 (171,0) - - 171,0 (TH)46/8-0798 184,76 3,0 7,0 (n.a.) - - -46/8-0845 170,2 5,1 - 2,0 (163,10) - 163,1 (TH)94


Annexe 3 : recoupe <strong>de</strong>s terrains cénozoïquespar <strong>le</strong>s puits <strong>de</strong> mineNuméro Dénomination Côte Epaisseur Epaisseur Epaisseur Epaisseur Côte topo.SGB <strong>de</strong> topo <strong>de</strong>s (et base) (et base) (et base) dudu l'ouvrage du terrains Formation Formation Formation sommet duPuits <strong>de</strong> Mine Puits quaternaires <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Carnières d'Erquelinnes Paléozoïque46/7-0032 n°14 Monceau-Fontaine 188,3 2,7 9,75 (175,85) 9,9 (165,95) 1,8 (164,15) 164,15 (TH)46/7-0033 n°12 Monceau-Fontaine 174 4,7 2,5 (166,4) - 166,4 (TH)46/7-0036 n°6 "Périer" Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi 163,6 1,5 - 10,7 (151,1) - 151,1 (TH)46/7-0037 n°6 Courcel<strong>le</strong>s-Nord 176,6 1 15,2 (160,4) 12,6 (147,8) - 147,8 (TH)46/7-0038 n° 8 Courcel<strong>le</strong>s-Nord 182,5 5 9,4 (168,1) 12,91 (155,2) - 155,2 (TH)46/7-0047 n°3 Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi 188 8 12,5 (167,5) 12,5 (155,5) - 155,5 (TH)46/7-1253 n°6 Bascoup 181,93 2,5 32,25 (144,18) 13,3 (137,38) 137,38 (TH)46/7-1254 n°8 Monceau-Fontaine 181,3 3 8,0 (170,3) 22,0 (138,3) - 138,3 (TH)46/7-1255 n°2 Nord <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi 185,4 7 12,4 (166,4) 13,6 (153,4) - 153,4 (TH)46/8-1169 n°3 Appaumée-Ransart 187,6 10 15,0 (162,6) 0 - 162,6 (TH)46/8-1171 n° 5 Masse-Diarbois 176,5 4,5 5,5 (166,5) 1 (165,5) - 166,5 (TH)46/8-1172 n°4 Masse-Diarbois 188 4,5 7,5 (176) 2 (174) - 174,0 (TH)46/8-1173 S te Henriette (Bois Communal) 170,7 - 3,4 (167,3) - - 167,3 (TH)95


Annexe 4 : sondages profonds, localisation etterrains recoupésN° Numéro N° Dénominationsur SGB Carte dula du <strong>de</strong>s forageCarte Sondage MinesS1 46/7-0034 Ferme <strong>de</strong> LuzeS2 46/7-0041 Tout VentS3 46/7-0168 20 Les MarlièresS4 46/7-0241 MalfaliseS5 46/7-0308 23 EspinoyS6 46/7-0311 25 Marcinel<strong>le</strong>-Nord(Les Gonceries)S7 46/7-0326 GonneliesS8 46/8-0071 34 Chamborgneau(Ormont)S9 46/8-0072 35 Chamborgneau(Bois du Cazier)S10 46/8-0073 33 Long BoisS11 46/8-0233 Masse & DiarboisS12 46/8-0282 Fonçage Fossen°3 du Boubier96


CôteTerrains recoupéstopodu <strong>de</strong> à Lithologieforage (m) (m)144 0,25 25,5 Sab<strong>le</strong> et argi<strong>le</strong>s25,5 106 Calcaire viséen106 124,4 Houil<strong>le</strong>r124,4 203,63 Calcaire viséen203,6 354,1 Houil<strong>le</strong>r152,5 0 187 Calcaire viséen145 0 338,1 Calcaire viséen338,1 348,6 Houil<strong>le</strong>r inférieur348,1 1326,5 Houil<strong>le</strong>r supérieur160 0 29,2 Schistes et grès famenniens29,2 207 Calcaires et dolomies dinantiens207 211 Houil<strong>le</strong>r productif148 0 215 Calcaire viséen215 1103,63 Houil<strong>le</strong>r162 0 322,75 Houil<strong>le</strong>r (non décrit)322,75 1216,2 Houil<strong>le</strong>r133 0 200 Calcaire viséen168 0 2,5 Limons2,5 563 Calcaire viséen561 920,25 Houil<strong>le</strong>r166,5 0 10,5 Limons10,5 520,2 Calcaire viséen520,2 909 Houil<strong>le</strong>r174 0 8,75 Limons8,75 303,5 Calcaire dévonien303,5 1270 Houil<strong>le</strong>r170 0 10,1 Yprésien10,1 295,1 Houil<strong>le</strong>r295,1 299 Calcaire viséen185 0 307,5 Schistes et grès famenniens307,5 395 Calcaire395 445 Houil<strong>le</strong>r inférieur445 888 Houil<strong>le</strong>r97


Annexe 5 : Captages (localisations etdénominations)Dénomination loca<strong>le</strong> Commune X Y 1 2du captageCroix Tourné Fontaine-l’Evêque 148.110 125.910 XSiège n°5 Courcel<strong>le</strong>s 146.590 127.530 XTri aux Agneaux (lavoir Perfecta) Courcel<strong>le</strong>s 150.940 126.860 XBrasserie l’Union Char<strong>le</strong>roi 153.260 125.530 XCarrière <strong>de</strong> l’Ermitage Fontaine-l’Evêque 147.380 121.860 XPuits Fanvel Char<strong>le</strong>roi 150.850 121.770 XCentra<strong>le</strong> <strong>de</strong> compression Char<strong>le</strong>roi 152.840 121.770 XMarchienne-état Char<strong>le</strong>roi 152.100 122.080 XPuits Lixon (route <strong>de</strong> Mons) Char<strong>le</strong>roi 153.240 122.300 XConfluent Char<strong>le</strong>roi 152.340 122.200 XLe Barbieu (hall 26) Char<strong>le</strong>roi 151.500 122.400 XFontaine du Moulin Montigny 148.925 119.070 XPuits Constr. et entr. industriel<strong>le</strong>s Char<strong>le</strong>roi 151.720 119.550 XCarrière Dupuis Char<strong>le</strong>roi 151.615 119.445 XLe Beau site Char<strong>le</strong>roi 154.000 121.000 XLieu-dit «La Sambre» Char<strong>le</strong>roi 152.350 121.420 XPuits ACEC Fontaine-l’Evêque 153.655 121.330Puits Wéry-Jacobeus Courcel<strong>le</strong>s 147.890 127.370Puits Olivier Courcel<strong>le</strong>s 147.565 128.070Puits Dr Hautain Fontaine-l’Evêque 147.390 120.855Brasserie Mahy Fontaine-l’Evêque 147.560 120.635Puits ACEC Char<strong>le</strong>roi 153.680 121.700Charbonnages du Centre Courcel<strong>le</strong>s 146.275 128.160Puits Beckeart-Cokerill Fontaine-l’Evêque 147.555 122.430Puits Cokerill Char<strong>le</strong>roi 152.095 122.400Puits Potasco Char<strong>le</strong>roi 152.200 122.180Puits Thy-Marcinel<strong>le</strong>-Provi<strong>de</strong>nce Char<strong>le</strong>roi 152.395 121.030Jumet-Est Char<strong>le</strong>roi 154.540 127.050 XJean Froie Char<strong>le</strong>roi 159.170 127.470 XBois <strong>de</strong> So<strong>le</strong>ilmont F<strong>le</strong>urus 159.700 126.110 XBosquetvil<strong>le</strong> Char<strong>le</strong>roi 155.720 121.570 XChaussée <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi Char<strong>le</strong>roi 157.500 123.460 XLa Duchère Char<strong>le</strong>roi 158.060 121.700 XLe Falau Châte<strong>le</strong>t 160.460 122.020 XMarché Vespéral Char<strong>le</strong>roi 155.900 119.820 XParc <strong>de</strong> la Vil<strong>le</strong>tte Char<strong>le</strong>roi 154.300 121.500 XQuai au bois Bosquetvil<strong>le</strong> Char<strong>le</strong>roi 158.040 120.400 XUsine Marcinel<strong>le</strong> Char<strong>le</strong>roi 158.040 120.400 XCarrière Bois <strong>de</strong>s Cloches Char<strong>le</strong>roi 157.790 118.610 XRoute <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t Châte<strong>le</strong>t 158.480 120.310 XRue <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t Char<strong>le</strong>roi 158.410 120.450 XLes Coutures Châte<strong>le</strong>t 160.580 120.700 XRue du Beau Moulin Châte<strong>le</strong>t 160.750 121.000 XUsine Dauchot Char<strong>le</strong>roi 154.650 127.890La Poudrière (Adm. com. F<strong>le</strong>urus) F<strong>le</strong>urus 161.120 127.37098


Dénomination loca<strong>le</strong> Commune X Y 1 2du captageLavoir <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Terre Châte<strong>le</strong>t 160.300 122.445Lavoir <strong>de</strong> Châtelineau Châte<strong>le</strong>t 160.735 122.245Puits De Cock Châte<strong>le</strong>t 159.300 120.825Puits Usine métallurgique Char<strong>le</strong>roi 157.550 120.255Puits Dupuis Char<strong>le</strong>roi 156.020 120.720Faïencerie <strong>de</strong> Bouffioulx Châte<strong>le</strong>t 160.630 120.840Puits Delhaize Char<strong>le</strong>roi 159.065 127.150Brasserie Delbruyère Châte<strong>le</strong>t 160.480 121.470Lavoir mo<strong>de</strong>rne Châte<strong>le</strong>t 161.540 120.990Usine Fairey Char<strong>le</strong>roi 154.900 127.355Puits ADEC F<strong>le</strong>urus 161.450 127.400Données :Division <strong>de</strong> l’EauMinistère <strong>de</strong> la Région Wallonne1. Captage en activité2. Captage arrêté99


Farben- und Zeichenerklärung - Legen<strong>de</strong> - LegendFormationsgrenze - Formatiegrens - GeologicalboundaryFormationsgrenze unter Be<strong>de</strong>ckung o<strong>de</strong>rhypothetischer VerlaufFormatiegrens on<strong>de</strong>r be<strong>de</strong>kking of hypothetische -Geological boundary un<strong>de</strong>r covering orhypothetical geological boundaryÜberschiebungOverschuivingOverthrustHypothetische ÜberschiebungHypothetisch overschuivingHypothetical overthrustÜberschiebung unter Be<strong>de</strong>ckungOverschuiving on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinen of hypothetischOverthrust un<strong>de</strong>r covering or hypothetical overthrustNorma<strong>le</strong> VerwerfungNorma<strong>le</strong> breukNormal faultHypothethische Norma<strong>le</strong> VerwerfungHypothetisch breukHypothetical normal faultNorma<strong>le</strong> Verwerfung unter Be<strong>de</strong>ckungNorma<strong>le</strong> breuk on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinenNormal fault un<strong>de</strong>r coveringStreichen und Fal<strong>le</strong>n (n) <strong>de</strong>r Schichten - Strekkingen helling (a) - Strike and dip (a)aSchichten normal gelagert- norma<strong>le</strong> hel<strong>le</strong>n<strong>de</strong>lagen - inclined strataSchichten vertikal gelagert- vertika<strong>le</strong> lagen -vertica<strong>le</strong> strataaSchichten überkippt- omgekeer<strong>de</strong> lagenoverturnedstrataxxTiefbohrung (Beschreibung : siehe n° xx in <strong>de</strong>rErlaüterungen)Diepe boringen ( beschrijving : ziee nr xx van <strong>de</strong>verkalren<strong>de</strong> tekst)Deep boreho<strong>le</strong> (<strong>de</strong>scription, see n° xx in the notice)100


ab46/x-xxxK<strong>le</strong>ine Bohrung (Tiefe <strong>de</strong>r Deckenformation : a;Teufe <strong>de</strong>s Bohrlochs : b).K<strong>le</strong>ine boring (a :diepte :van <strong>de</strong> <strong>de</strong>kterreinen, bdiepte van <strong>de</strong> boring)Small boreho<strong>le</strong> (a : <strong>de</strong>ep of the superficial<strong>de</strong>posits, b : <strong>de</strong>pth of the boreho<strong>le</strong>)Borhungen in <strong>de</strong>r caenozoischen Be<strong>de</strong>ckung(Beschreibung : siehe n° 46/y-xxx) i n <strong>de</strong>rErläuterungen)Boringen in het caenozoischen <strong>de</strong>kterrein (zie nr46/x-xxx van <strong>de</strong> verklaren<strong>de</strong> tekst)Boreho<strong>le</strong> in the cenozoic <strong>de</strong>posits (see n°46/x-xxxin the notice)MinenschachtMijnschachtMineshaftxxMinenschacht mit Koordinaten und Benennung(Beschreibung : siehe n° xx in <strong>de</strong>r Erläuterungen)Mijnschacht met referenties (benaming encoordinaten sie nr XX van <strong>de</strong> verklaren<strong>de</strong> tekst)Mineshaft with references (coordinates and<strong>de</strong>signation, see n° xx in the notice)Steinbruch im BetriebSteengroeve in uitbatingQuarry in useVerlassener SteinbruchVerlaten steengroeveDisused quarryAugeschütetter SteinbruchOpgevul<strong>de</strong> steengroeveFil<strong>le</strong>d quarryVerlassene SandgrubeVerlaten zandgroeveDisused sand pitAufgeschütetterSandgrubeOpgevul<strong>de</strong> zandgroeveFil<strong>le</strong>d sand pitDolineDolineDoline101


Aufgeschütette DolineOpgevul<strong>de</strong> dolineFil<strong>le</strong>d dolineKarstquel<strong>le</strong>KarstbronResurgenceSchlucklochVerdwijngatStreamsinkPumpwerkWaterwinningWater-catchmentFeLimonitischer Erzkörper (verlassener Betrieb)Limonietlichaam (ou<strong>de</strong>n mijnen)Limonitic ore body (disused mine)Deutsche Zeichen-und Farbenerklärungen -Ne<strong>de</strong>rlands <strong>le</strong>gen<strong>de</strong> - English <strong>le</strong>gendAMOBXLCLLRezente alluvia<strong>le</strong> Talablagerungen : Kies, Sand,Lehm und Ton. Einige torfige LagenRecent alluvium : grind, zand en <strong>le</strong>em. VeenlagenRecent alluvial <strong>de</strong>posit : Gravels, sands, loam andclays of val<strong>le</strong>y bottoms. Peat Levels.Bruxel<strong>le</strong>s Formation : Gelber und rostfarbenerSand, grobkörnig im unteren Teil, manchmalglaukonitisch. Zwischenlagen aus karbonatischeno<strong>de</strong>r kieseligen knolligen Sandsteinen.Formatie van Bruxel<strong>le</strong>s : Ge<strong>le</strong> en rosse zand,grofkorrelige aan <strong>de</strong> basis van <strong>de</strong> formatie,dijkwils glauconiethou<strong>de</strong>n<strong>de</strong>. Tussenlagen vankalkhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> of verkieselt fistu<strong>le</strong>use zandsteenBruxel<strong>le</strong>s Formation : Yellow and reddish-brownsand, coarse at the basis (gravels), sometimes withglauconite. Levels of calcareous and siliceoussandstone.Couil<strong>le</strong>t Formation : Feinkörniger tonigerglaukonitfürhen<strong>de</strong>r Sandstein, mit TonlagenFormatie van Couil<strong>le</strong>t : Fijnkorreligek<strong>le</strong>ihou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> zand met glaukoniet en k<strong>le</strong>ilagenCouil<strong>le</strong>t Formation : Fine argillaceous sands withglauconite and clay layers102


CARERQCarnières Formation : Grauer o<strong>de</strong>r cremefarbener,feinkörniger Sand, Lehm und Ton. Grünerglaukonitischer Sand. Kiesbett an <strong>de</strong>r Basis.Formatie van Carnières : Grijs tot roomgek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong>wit fijnkorrelige zand, <strong>le</strong>em en k<strong>le</strong>i. Groeneglaukoniethou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> zand. Kiezenlagen aan <strong>de</strong>basis van <strong>de</strong> formatieCarnières Formation : Fine sands, siltstone andgrey to cream-white clays. Green glauconiticsands. Broken stones at the basis of the formation.Erquelinnes Formation : Komp<strong>le</strong>x aus grauemo<strong>de</strong>r weibgrauem Sand, Lehm und Ton mitPflanzenresten, Lignite und Bernsteintröpchen.Formatie van Erquelinnes : Komp<strong>le</strong>x van grijs totwit-grijs zan<strong>de</strong>n, met plantenresten, ligniet enbarnsteendruppelsErquelinnes Formation : Compound of sands andgrey to greyish-white clays, with plant remains,lignite and amber drop<strong>le</strong>ts.Steinkoh<strong>le</strong>n Gruppe -Steenkoh<strong>le</strong>n Groep - Coal Measures:HOUSteinkolhen GruppeSchiefer, Siltite und Sandstein mit Kolhenflözen,Vegetationbö<strong>de</strong>n. Horizonte mit Pflanzenresteno<strong>de</strong>r marinen Faunen.Grobkörniger Sandstein (Poudingue Houil<strong>le</strong>r);kieselige schwarze Schiefer mit marinen Faunenim unteren Teil <strong>de</strong>s Gruppe.Abgebil<strong>de</strong>te Lagen :BroseBorKolhenflözen (mit seiner Benennung unter <strong>de</strong>rLage auf <strong>de</strong>r Karte)QQKolhenflözen unter Be<strong>de</strong>ckung o<strong>de</strong>rhypothetischer VerlaufMariner Horizont von Quaregnon (Q)SBRHorizont mit marinen Faunen : Sainte Barbe <strong>de</strong>Ransart (SBR)Grobkorniger Sandstein : Poudingue Houil<strong>le</strong>rPoudingue Houil<strong>le</strong>r unter Be<strong>de</strong>ckung o<strong>de</strong>rhypothetischer VerlaufSteenkolhen Groep103


Schiefers, siltite en zandstenen metsteenkoollagen, vegetationbo<strong>de</strong>n en horizon metplantenresten of marine fauneGrofkorrelige zandsteen (Poudingue Houil<strong>le</strong>r);zwarte kieselhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> schiefers met marine faunaAfgebeel<strong>de</strong> horizonten :Steenkoollaag (met zijn benaming on<strong>de</strong>r <strong>de</strong> laagop <strong>de</strong> kaart geschreven)Steenkoollaag on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinen of hypothetischMarine Horizon te Quaregnon (Q)Horizon met marine fauna : Ste Barbe <strong>de</strong> Ransart(SBR)Grofkorrelige zandsteen : Poudingue Houil<strong>le</strong>rPoudingue Houil<strong>le</strong>r on<strong>de</strong>r <strong>de</strong>kterreinen ofhypothetischSha<strong>le</strong>s, siltite and sandstone with coal seams,vegetation ground and horizon with plant fossilsor marine fauna.Coarse sandstone (Poudingue Houil<strong>le</strong>r); blacksiliceous sha<strong>le</strong> with marine faunaCoal seam (with its <strong>de</strong>signation un<strong>de</strong>r the seam onthe map)Coal seamFigured horizons :Quaregnon marine band (Q)Sainte Barbe <strong>de</strong> Ransart (SBR)Coarse sandstone : Poudingue Houil<strong>le</strong>rPoudingue Houil<strong>le</strong>r un<strong>de</strong>r covering bedsHOYHoyoux Gruppe - Groep van <strong>de</strong> Hoyoux - HoyouxGroup«Couches <strong>de</strong> Passage»Hellgraue, meist feinkörnige Kalksteine, mitzalreichen Hornsteinknol<strong>le</strong>n. WelligeSchichtflächen an <strong>de</strong>r obere Grenze <strong>de</strong>rFormation.«Couches <strong>de</strong> Passage»»-Lichtgrijze kalksteen, fijnkorrelige, met talrijkecherts. Aan <strong>de</strong> top van <strong>de</strong> formatie, onregelmatigeoppervlaakteTransitional bedsPa<strong>le</strong> grey, often fine grained limestone withnumerous cherts. At the top of the formation:embossing surface of stratificationAnhée FormationGutgeschichtete dunk<strong>le</strong> Kalksteine. «Marbre b<strong>le</strong>ubelge - belgischer blauer Marmor» mitrhythmischen LagerungenFormatie van Anhée104


Gelaag<strong>de</strong> ritmische donkergrijze kalksteen«Blauwe belgien marmer»Anhée FormationDark, well-stratified limestone (Belgian bluemarb<strong>le</strong> - «Marbre b<strong>le</strong>u belge») with well<strong>de</strong>velopedsedimentary rythm.Poilvache FormationGutgeschichteter hellgrauer o<strong>de</strong>r hel<strong>le</strong>r Kalkstein,oft algenführend. Dicke gebän<strong>de</strong>n Bänken. EinigeHornsteinknol<strong>le</strong>n.Formatie van PoilvacheLicht- en donkergrijze kalksteen. Dikkenlintvormige banken. Sommige chertsPoilvache FormationStratified dark to pa<strong>le</strong> grey limestone, often algallimestone. Broad ban<strong>de</strong>d beds. Some cherts.Thon-Samson FormationGutgeschichtetter hellgrauer ritmischer Kalkstein,stel<strong>le</strong>nweise mit Algenresten. Schwarzerfeingechichteter Kalkstein mit dünen tonigencineritischen Zwischenlagen. EinigeHornsteinknol<strong>le</strong>n.Goed gestratifieer<strong>de</strong> donkergrijze kalkstenen.Zwarte fijngeschichte banken met k<strong>le</strong>iachtigecineritische intercalaties. Enke<strong>le</strong> chertsFormatie van Thon-SamsonFijngelaagerd zwarte kalksteen, met fijnen k<strong>le</strong>iencineritischen tussenlagen. Weinig chertsThon-Samson Formation : Dark grey, wellstratified,sequential, often algal limestone. Blackslaty beds with fine argillaceous cineritic <strong>le</strong>vels.Rare cherts.LIVLives FormationBouffioulx Schichtglied : massiver feinkornigerlichtgrauer Kalkstein, mit blauen Venen,Algenresten und evaporitische Knol<strong>le</strong>nBrekzie Schichtglied : Kalkbrekzie, rot- o<strong>de</strong>rgraufarben, in die bei<strong>de</strong>n an<strong>de</strong>ren Schichtglie<strong>de</strong>rzwinschengeschaltet, stel<strong>le</strong>nweise in an<strong>de</strong>renKalkformationen eingreifend.Lives Kalkstein Schichtglied s.s. : geschichteterdunkelgrauer Kalkstein in rhythmischenSequenzenFormation van Lives.Lid van Bouffioulx : lichtgrijs massive kalksteen,fijnkorrelige, blauw, gebouwd en algaire, metevaporitische knol<strong>le</strong>nLid van <strong>de</strong> Breccie : ro<strong>de</strong> of grijze kalkachtige105


eccie, in <strong>de</strong> gelageer<strong>de</strong> li<strong>de</strong>n tussengevoegd.Lid van <strong>de</strong> kalksteen van Lives s.s. : gelageerdritmische donkergrijs kalksteenLives FormationBouffioulx member : pa<strong>le</strong> grey, fine, bluish,buil<strong>de</strong>d and algal massive limestone withevaporitic nodu<strong>le</strong>s.Breccia member : red or grey calcareous breccia,interbed<strong>de</strong>d between two other members, localin<strong>de</strong>ntation in bor<strong>de</strong>ring limestone formations.Lives limestone member s.s. : dark, grey, wellstratifiedlimestone with sedimentary rythm.NEFTERMSMNeffe FormationBioklastischer, hellgrauer Kalkstein im dickenBänken. Weisser und verkrei<strong>de</strong>ter Kalkstein <strong>de</strong>r«Calcaires <strong>de</strong> la Sambre» Steinbruch.Konglomerat mit tonigem Zement im höchstenTeil <strong>de</strong>r Formation (Banc d’Or <strong>de</strong> Bachant)Formatie van NeffeBioclastiche lichtgrijs kalksteen in dikken banken.Wtte krijtige kalksteen van <strong>de</strong> «Calcaires <strong>de</strong> laSambre» steengroeve. Konglomerat metk<strong>le</strong>iachtige matrix aan <strong>de</strong> top van <strong>de</strong> formatie.Neffe FormationPa<strong>le</strong> grey, bioclastic limestone divi<strong>de</strong>d in broadbeds. White chalky limestone of the quarry of the«Calcaires <strong>de</strong> la Sambre». At the top of theformation, conglomerate with argillaceous cement(Banc d’or <strong>de</strong> Bachant).Terwagne FormationGrauer geschichteter Kalkstein und dolomitischerKalkstein, mit Algenresten, trogförmigerSchrägschichtung, Bän<strong>de</strong>n mit Oncolithen undkalzitischen Knol<strong>le</strong>n.Formatie van TerwagneGelageer<strong>de</strong> kalksteen en dolomitische kalksteen,algaire, lichtgrijze en evaporitische.Doorgekruis<strong>de</strong> laminaties en ban<strong>de</strong>n vanoncolithen.Terwagne FormationWell-stratified, algal, grey, limestone anddolomitic sandstone. Crossed stratifications,oncolithic bands and calcitic nodu<strong>le</strong>s.Mont/Marchienne FormationMassiver bis geschichteter hellgrauer Kalksteinund dolomitischer Kalkstein, mit kalzitischenKnol<strong>le</strong>nFormatie van Mont-sur-Marchienne106


Massive tot gelageer<strong>de</strong> lichtgrijze kalksteen endolomitische kalksteen met calcitische knol<strong>le</strong>nMont-sur-Marchienne FormationMassive to stratified, pa<strong>le</strong> grey limestone todolomitic limestone with calcitic nodu<strong>le</strong>sPNLNMRPont-a-Nô<strong>le</strong> FormationDunkelgrauer Kalkstein und dolomitischeKalkstein, krinoi<strong>de</strong>nführend, mit Bän<strong>de</strong>rn braunenDolomitsteinsGrobkörniges und krinoi<strong>de</strong>nführen<strong>de</strong>sSchichtglied an <strong>de</strong>r Basis. Kalzitische Knol<strong>le</strong>n.Zalreiche Hornsteine im unteren Teil <strong>de</strong>rFormation.Formatie van Pont-à-Nô<strong>le</strong>Donkergrijze crinoï<strong>de</strong>nhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> kalksteen, metban<strong>de</strong>n van bruine dolomiet. Grofkorreligcrinoï<strong>de</strong>nrijk lid aan <strong>de</strong> basis. Gecalcitiseer<strong>de</strong>knol<strong>le</strong>n. Talrijke cherts in het laagst <strong>de</strong>el van <strong>de</strong>formatiePont-à-Nô<strong>le</strong> FormationDark grey, crinoidal limestone to dolomiticlimestone with brown dolomitic beds. In the lowerpart of the formation, coarse encrinitic member.Calcitic nodu<strong>le</strong>s. Numerous cherts at the basis.Namur FormationMassive bis geschichtete Dolomitstein,dolomitische Kalkstein und Kalkstein,stel<strong>le</strong>nweise Krinoï<strong>de</strong>nführend, mitZwischenlagen von Hornsteinen.Schwarzer Kalkstein und Krinoï<strong>de</strong>nkalkstein imuntere Teil (Yvoir und «Petit Granit»Schichtglied).Hel<strong>le</strong>r Dolomitstein mit Oolithen im höchsten Teil<strong>de</strong>r Formation (Les Avins Schichtglied).Entspricht <strong>de</strong>n dolomitisierten Mont-sur-Marchienne und Pont-à-Nô<strong>le</strong> KalksteinenFormatie van NamurDonkergrijze dolomiet en dolomitische kalksteen,massive of gelageer<strong>de</strong>, somtijds crinoi<strong>de</strong>nrijke,met tussenlagen en knol<strong>le</strong>n van chertsLichtgek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong> en oolitische dolomiet aan <strong>de</strong> topvan <strong>de</strong> formatie (Lid van Les Avins).Vertegenwoordigt aan <strong>de</strong> Formaties van Mont-sur-Marchienne en Pont-à-Nô<strong>le</strong> gedolomitiseer<strong>de</strong>nNamur FormationMassive or well-stratified, often crinoidaldolomite or dolomitic limestone with cherty beds.At the basis, black limestone and encrinite (PetitGranit and Yvoir member). At the top of the107


formation, pa<strong>le</strong> dolomite with oolithes (Avinsmember). Equiva<strong>le</strong>nt to dolomitised formations ofMont-sur-Marchienne and Pont-à-Nô<strong>le</strong>.SGDANSBDMStation <strong>de</strong> Gendron Gruppe.Maurenne Formation : matt graue Kalschiefer undtoniger KalksteinLan<strong>de</strong>lies Formation : gutgeschichteter,dunkelgrauer krinoi<strong>de</strong>nführen<strong>de</strong>r KalksteinGroep van <strong>de</strong> «Station <strong>de</strong> Gendron»Formatie van Maurenne : matgrijze kalkschiefersen k<strong>le</strong>ihou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> kalkstenenFormatie van Lan<strong>de</strong>lies : crinoi<strong>de</strong>nrijkedonkergrijze gelageer<strong>de</strong> kalksteenStation <strong>de</strong> Gendron GroupeMaurenne Formation : Ha<strong>le</strong>rs and dark greyargillaceous limestoneLan<strong>de</strong>lies Formation : Well-stratified dark greycrinoidal limestoneAnseremme GruppePont d’Arco<strong>le</strong> Formation : braune karbonatischeSchiefer, Schichtflächen be<strong>de</strong>ckt mit Fossilfaunen(Bryozoen, Krinoi<strong>de</strong>n, Fenestella, Brachiopo<strong>de</strong>ndarunter Spiriferina peracuta).Formation d’Hastière : krinoi<strong>de</strong>nführen<strong>de</strong>rKalkstein in metermächtigen Bänken, mitkalkschiefartigen Zwischenlagen im höchsten Teil<strong>de</strong>r Formation.Groep van AnseremmeFormatie van Pont d’Arco<strong>le</strong> : Bruinegecarbonateer<strong>de</strong> schiefers met rijke fauna(bryozoaire, crinoï<strong>de</strong>n, fenestella, brachiopo<strong>de</strong>no.a. Spiriferina peracuta)Formatie van Hastière : Crinoi<strong>de</strong>nrijke kalksteenin meterdikken banken, met kalkschieferigentussenlagenPont d’Arco<strong>le</strong> Formation : brown calcareousschist, with stratification surface covered by fauna(bryozoans, crinoids, fenestella, brachiopodsamong Spiriferina peracuta).Hastière Formation : crinoidal limestone divi<strong>de</strong>din metric beds, sha<strong>le</strong> intercalations at the top of theformationBois <strong>de</strong>s Mouches FormationBraünlichgraue Sandsteine und Siltite, zuwei<strong>le</strong>nglimmerführend, meistens in k<strong>le</strong>inen Lagen.Karbonatische Zwischenlagen. Grobkörnigersandiger Kalkstein im höchsten Teil <strong>de</strong>r Formation(Strunien).108


Formatie van Bois <strong>de</strong>s MouchesZandstenen en siltstenen, soms micahou<strong>de</strong>n<strong>de</strong>, ink<strong>le</strong>ine banken. Kalkhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> tussenlagen.Grofkorrelige kalksteen en zandige kalksteen aan<strong>de</strong> top (Struniaan). Zandsteen in dikken banken an<strong>de</strong> basis van <strong>de</strong> formatieBois <strong>de</strong>s Mouches FormationGey brownish, sometimes micaceous sandstoneand siltstone, more often in small beds. Calcareousintercalations in the upper part (Strunian).FLSAISLUSFalisol<strong>le</strong> FormationGrüner o<strong>de</strong>r bor<strong>de</strong>auxfarbener Schiefer.Kavernöse, hematititischer Bän<strong>de</strong>r mitBrachiopo<strong>de</strong>n. K<strong>le</strong>ine sandige Bänken im oberenTeil <strong>de</strong>r Formation.Formatie van Falisol<strong>le</strong>Groene of ro<strong>de</strong>wijngek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong> schiefers.Hematitische knollige ban<strong>de</strong>n met brachiopo<strong>de</strong>n.K<strong>le</strong>in zandsteendige tussenlagen aan <strong>de</strong> top.Falisol<strong>le</strong> FormationBor<strong>de</strong>aux or green sha<strong>le</strong>s. Cavernous beds withhematite and brachiopods. Small sandy beds at thetop of the formation.Aisemont FormationAus verschie<strong>de</strong>nen Tei<strong>le</strong> zusammen<strong>de</strong>setzteFormation grüner Schiefer, die in zweiKalkhorizonte eingeschlossen ist. Bank ausknolligen Schiefer an <strong>de</strong>r Basis : «Banc à pains»aus Phillipsastrea. Biostroma<strong>le</strong> Kalksteinbank mitStromatoporen und rosttroten Dolomietf<strong>le</strong>cken imobere Teil.Formatie van Aisemont.Groene schiefer tussen twee biostroma<strong>le</strong>kalkstenen. Aan <strong>de</strong> bassis, knollige schiefer metPhillipsastrea. Aan <strong>de</strong> top, dikke bank vangebouwd kalksteen met stromatoporen en bruinetaken van dolomiet.Aisemont FormationDual formation composed by green sha<strong>le</strong>s flankedby two horizons of buil<strong>de</strong>d limestone. At the basis,bed of nodular schist «banc à pains» withPhillipsastrea.Lustin FormationWechselfolge massiger Riffkalke undgutgeschichteter KalksteineBiostroma<strong>le</strong> Fazies an <strong>de</strong>r Basis (Marbre SteAnne» - Ste Anne «Marmor). Dolomitisierte Tei<strong>le</strong>und gutgeschichtete feingebän<strong>de</strong>rte Kalksteine109


Formatie van LustinAfwissseling van massive gebouw<strong>de</strong> en gelageer<strong>de</strong>kalkstenen. Biostroma<strong>le</strong> facies aan <strong>de</strong> basis van <strong>de</strong>Formatie (Marbre Ste Anne). Gedolomitiseer<strong>de</strong><strong>de</strong><strong>le</strong>n en fijngelamineer<strong>de</strong> gelageer<strong>de</strong> kalkstenenLustin FormationAlternation of build massive limestone and wellstratifiedlimestone. In the lower part of theformation, biostromal facies (Ste Anne «Marb<strong>le</strong>»).Dolomitised parts and tiny laminated, stratifiedlimestone.PREBGDACOBAUPres<strong>le</strong>s FormationKarbonitische, hematitische SchieferFormatie van Pres<strong>le</strong>sHematitische kalkhou<strong>de</strong>n<strong>de</strong> schiefersPres<strong>le</strong>s FormationCarbonated schist with hematiteBois Godiau FormationKonglomerat aus Sandsteinkiesel, Quarziten undQuarze, mit siltisch-sandigem, grünem o<strong>de</strong>r rotemZement.Formatie van Bois GodiauKonglomerat met kiezen van sandsteen, kwartziteen kwarts, met ro<strong>de</strong> of groene siltige zandsteenigematrixBois Godiau FormationConglomerate with pebb<strong>le</strong>s of sandstone, quartziteand quartz with silty-sandy red or green cement.Acoz FormationWeinrote Sandsteine und Siltite. Seltene Bänkeaus tonigem, grünem Sandstein.Formatie van AcozRo<strong>de</strong>wijngek<strong>le</strong>ur<strong>de</strong> siltstenen en zandstenen.Zeldzame banken van groene k<strong>le</strong>iachtigezandsteen.Acoz FormationBor<strong>de</strong>aux siltstones and sandstones. Rare beds ofargillaceous green sandstone.Bois d’Ausse FormationGeschichtete Sandsteine, Quartzite und Siltite,grau-grün bis bläulichgrau (Fazies <strong>de</strong>r SchwarzenSandsteinschichten von Lan<strong>de</strong>lies).Zwischenlagen von grünen Siltiten undvio<strong>le</strong>ttblauen Schiefer (in <strong>de</strong>r Lan<strong>de</strong>lies Fazies).Formatie van Bois d’AusseGrijsgroene tot Blaugrijze (Facies van <strong>de</strong> ZwarteZandstenen van Lan<strong>de</strong>lies) gelageer<strong>de</strong>110


zandstenen, kwartziten en siltstenen. Tussenlagenvan groenen siltstenen en van blaue tot paarssiltige schiefer (Facies van Lan<strong>de</strong>lies).Bois d’Ausse Formation : well-stratified greenishgreyto bluish-grey sandstone, siltstone andquartzite (facies of the Lan<strong>de</strong>lies blackSandstones). Intercalations of green siltstones andpurp<strong>le</strong> blue silty schist (facies of Lan<strong>de</strong>lies)FOOMCHLGRSBNFooz FormationOlivgrüne Siltite, oft glimmerführend, mit Bänkengrobkörniger Sandsteine mit trogförmigerSchrägschichtung.Konglomerat und Arkosesandstein an <strong>de</strong>r Basis(Ombret Schichtglied)Formatie van FoozOlivegroene siltstenen, dijkwils micahou<strong>de</strong>n<strong>de</strong>,met <strong>le</strong>nseformige banken van grofkorreligezandsteen met doorgekruis<strong>de</strong> laminatiesKonglomerat en arkosige zandsteen aan <strong>de</strong> basis(Lid van Ombret)Fooz Formation : greenish, often micaceoussiltstone with some beds of coarse sandstone withcrossed-bedding stratification. In the lower part ofthe formation, conglomerate and arkosic sandstone(Ombret member)Moncheret FormationDunkelgraue und grüne Schiefer (Sha<strong>le</strong>s undSiltites) mit Bänken und Linsen aus dunkelgrauemschwarzem SandsteinFormatie van MoncheretGroene en donkergrijze schiefers en siltstenen metbanken en <strong>le</strong>nsen van donkergrijze tot zwartezandsteen.Moncheret Formation : dark grey and green schistand siltstone with <strong>le</strong>nticular beds of dark grey toblack sandstone.Longues-Royes FormationLeicht tonige, manchmal siltige, grüne Schiefer.Schwarze o<strong>de</strong>r rötliche Zwischenlagen.Formatie van Longues-RoyesGroene lichtk<strong>le</strong>iige schiefers, somtijds siltige.Zwarte of rosachtige tussenlagenLongues-Royes FormationSilty green schist. Black or reddish intercalations.Sart-Bernard FormationFeinkörnige, weiche, glänzen<strong>de</strong>, schwarzeSchiefer111


HOYFormatie van Sart-BernardZwarte, fijne en zachte gelustreer<strong>de</strong> schiefers.Sart-Bernard FormationGlassy, soft, black, fine schist.112


TABLES DES MATIÈRESRésumé................................................................................ 31. Introduction ................................................................... 51.1. Etablissement <strong>de</strong> la carte ....................................... 51.2. Précé<strong>de</strong>ntes éditions .............................................. 61.3. Cadre géographique et géologique général ........... 62. Description <strong>de</strong>s formations............................................ 82.1. Les Terrains calédoniens....................................... 8Formation <strong>de</strong> Sart-Bernard (SBN) ........................ 9Formation <strong>de</strong> Longues Royes (LGR) .................... 10Formation <strong>de</strong> Moncheret (MCH) .......................... 102.2. Les Terrains éodévoniens...................................... 11Formation Fooz (FOO).......................................... 11Formation du Bois d’Ausse (BAU)....................... 14Formation d’Acoz (ACO) ..................................... 16Formation <strong>de</strong> Bois Godiau (BGD) ........................ 172.3. Les Terrains frasniens et famenniens .................... 18Formation <strong>de</strong> Pres<strong>le</strong>s (PRE) .................................. 18Formation <strong>de</strong> Lustin (LUS) ................................... 19Formation d’Aisemont (AIS) ................................ 22Formation <strong>de</strong> Falisol<strong>le</strong> (FLS) ................................ 23Formation du Bois <strong>de</strong>s Mouches (BDM) .............. 252.4. Le Dinantien.......................................................... 28Le groupe d’Anseremme (ANS) ........................... 28Formation d’Hastière (HAS).............................. 28Formation <strong>de</strong> Pont d’Arco<strong>le</strong> (PDA) ................... 29Le groupe <strong>de</strong> la Station <strong>de</strong> Gendron (SGD) .......... 30Formation <strong>de</strong> Lan<strong>de</strong>lies (LAN).......................... 30Formation <strong>de</strong> Maurenne (MAU)........................ 31Formation <strong>de</strong> Namur (NMR) ............................. 32Formation <strong>de</strong> Pont-à-Nô<strong>le</strong> (PNL) ...................... 34Formation <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne (MSM)..... 36Formation <strong>de</strong> Terwagne (TER).......................... 37Formation <strong>de</strong> Neffe (NEF)................................. 39Formation <strong>de</strong> Lives (LIV).................................. 41Le groupe du Hoyoux (HOY)................................ 46Formation <strong>de</strong> Thon-Samson............................... 47Formation <strong>de</strong> Poilvache ..................................... 47Formation d’Anhée ............................................ 472.5. Le Groupe Houil<strong>le</strong>r (HOU) ................................... 492.6. Les terrains <strong>de</strong> la couverture cénozoïque .............. 54Formation d’Erquelinnes - ERQ............................ 54Formation <strong>de</strong> Carnières (CRN) ............................. 57Formation <strong>de</strong> Couil<strong>le</strong>t (CLL) ................................ 59Formation <strong>de</strong> Bruxel<strong>le</strong>s (BXL).............................. 602.7. Alluvions récentes (AMO).................................... 623. Esquisse structura<strong>le</strong> du bassin houil<strong>le</strong>r <strong>de</strong> Char<strong>le</strong>roi..... 633.1. Les massifs parautochtones................................... 643.1.1. Le Comb<strong>le</strong> Nord.......................................... 643.1.2. Le Massif du Placard................................... 64113


3.1.3. Les Massifs <strong>de</strong> Saint Quentin, du Nord<strong>de</strong> 100 m et d’Appaumée ............................ 643.1.4. Le Massif du Centre .................................... 653.2. Le Massif charrié................................................... 663.2.1. Le Massif d’Ormont.................................... 663.2.2. Le Massif <strong>de</strong> Chamborgneau....................... 663.2.3. Le Massif <strong>de</strong> Masse-Jamioulx..................... 673.2.4. Le Massif <strong>de</strong>s Wespes................................. 673.2.5. Le Massif <strong>de</strong> la Tombe et ses sous-unités ... 673.2.5.1. L’Unité <strong>de</strong> Monceau....................... 683.2.5.2. Les Unités <strong>de</strong> Forêt et <strong>de</strong> Conception 693.2.5.3. L’Unité <strong>de</strong> Mont-sur-Marchienne .. 703.2.6. Le Massif <strong>de</strong> silurien du Bois <strong>de</strong> Châte<strong>le</strong>t... 703.2.7. Le Massif du Midi....................................... 704. Industrie du passé et ressources pour l’avenir............... 704.1. La Houil<strong>le</strong>.............................................................. 704.2. La pierre calcaire................................................... 72a. Concassés et produits cuits................................ 72b.Les pierres <strong>de</strong> tail<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s marbres........................ 734.3. Les grès ................................................................. 73a. Les grès du Terrain Houil<strong>le</strong>r.............................. 73b.Les grès du Famennien ...................................... 74c. Les grès du Bois d’Ausse................................... 744.4. Les sab<strong>le</strong>s .............................................................. 744.5. Argi<strong>le</strong>s et limons ................................................... 754.6. Le minerai <strong>de</strong> fer ................................................... 755. Hydrogéologie et phénomènes karstiques..................... 765.1. Nappes aquifères ................................................... 761° Les nappes <strong>de</strong>s formations dévono-carbonifères. 762° La nappe <strong>de</strong>s alluvions...................................... 773° La nappe <strong>de</strong> la couverture cénozoïque.............. 774° Le terrain Houil<strong>le</strong>r ............................................ 775.2. Phénomènes karstiques ......................................... 77Bibliographie ...................................................................... 79Annexe ................................................................................ 87Farben- und Zeichernerklärung - Legen<strong>de</strong> – Legend.......... 100114

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!