Rencontre avec Yoann Deldossi, triathlète et ... - Nicolaclusaz

Rencontre avecYoann Deldossi,triathlète et redoutable coureurHello Yoann tu peux te présenter en quelquesmots.Je m’appelle yoann deldossi, j’ai 33 ans (pfff,déjà), je suis prof d’EPS. J’habite près deGrenoble, une ville super où je garde de trèsbons souvenirs de mes années universitaires.Après avoir joué au foot pendant 20 ans,je me suis lancé dans le triathlon il y a 4 ans.Tu cours et du fais du tri depuis quand ?Voilà donc 4 ans que je cours et que je faisdu tri et du duathlon. Je suis tout neuf dansle métier mais déjà proche de la retraite alorsje vais essayer de gagner un maximum decourse d’ici la. Pour l’anecdote tout a commencédevant l’IKEA de Franconville (95) oùen sortant du magasin un samedi, j’ai vu qu’ily avait un 10 km. J’avais mes baskets, alorsje l’ai fait… mais je n’ai pas gagné. 2 e . Apresj’ai voulu gagner alors j’y suis retourné leweek end d’après, puis le suivant, puis le suivant: résultats 40 courses en 1 an, et je suispassé de 35 min à 33’00.Alors tu es triathlète à Aix les Bains et tucours à l'Asha, alors triathlète ou coureur ?Non je ne suis pas triathlète à Aix les bainsmais au TOC Cesson en Bretagne, après 3années au Club des Nageurs de Paris. Jen’aime pas tellement la course à pied, ni leduathlon d’ailleurs, j’adore le triathlon. J’étaisnul en natation alors j’ai voulu travailler monvélo et ma course à pied c’est pour cela queje cours et roule beaucoup. Je suis aujourd-’hui capable de bien tirer mon épingle du jeuen triathlon mais je reste meilleur en duathlon.Il est d’ailleurs impossible de faire dela D1 en triathlon en France, le niveau esttrop relevé, Les 20 premiers des JO cours enFrance. Mon club est pourtant en D1 de triathlon,mon objectif est maintenant d’intégrerl’équipe.Comment expliqué le niveau des triathlètesen course à pied, le niveau devient de plusen plus costaud.Il faut savoir qu’un triathlète de niveau mondialest capable de courir le 10 km en 29’ voirmoins pour certains , de nager une finale dechampionnat national, et de tenir dans uneéquipe cycliste du pro tour. Ils ont un niveauinternational partout.Après le niveau augmente comme partout. Larecherche en entraînement, la diététique, leprofessionnalisme et surtout la concurrence…Tu preux nous parler de ta prépa, combiend'heures par semaine, un entraîneur, tu notestout ou c'est à l'instinct, bref tes secrets pouratteindre ce niveau ?Je laisse le soin de ma préparation à mon entraîneur,et j’en profite pour le remercier. On nepeut pas être juge et parti, surtout quand ons’entraîne, il est difficile de se juger, de ne pastomber dans le sur entraînement ou de se motiverpour aller s’entraîner… alors c’est Eric« Magic » Giacoletto qui gère le tout. Et je saisqu’il y passe un temps fou… juste pour que jeprogresse. C’est une rencontre formidablepour moi.La préparation en elle même est très difficile.Je n’ai pas un gros passé en cap alors je doisrattraper le temps perdu. Je m’entraîne beaucoup.Le secret : c’est le travail.Tu as beaucoup couru en région parisiennedans ces courses ou l'on prend des grossesclaques, ça t'a aidé pour progresser ?A ben là, tu crois pas si bien dire. Quand jejouais au foot, j’étais toujours le meilleur en endurance.Quand je me suis aligné sur les 10km parisiens, j’ai vite déchanté. Surtout dansle 93 où j’étais licencié, avec Montreuil, Pierrefitte,plus tous les triathlètes. Je te parle mêmepas des LIFA de cross, impossible de se qualifierau France cross.

Comment juges tu le niveau sur les 2 Savoie?La différence c’est simplement la densité.1 français sur 6 habite en région parisienne,et seulement 1/54 dans les 2 Savoie.Les coureurs sont pas plus talentueux làbas,il y en a plus c’est tout.Alors quand tu les rencontres, tu t’accroches,et tu progresses. Ce qui est bienc’est que tu peux t’accrocher à 10 mecsen 33’, puis quand tu deviens plus fort,t’accrocher à 10 mecs en 32’ etc…Ici il y a des mecs 10 mecs en 31, 5 en30’ et 2 en 29’… mais dans l’ensemble dudépartement.Ton meilleur et ton pire souvenir en course?C’est ma victoire au championnat deFrance groupe d’age en 2007. Ma 1erevictoire en duathlon. LA 2 e c’était 3 moisaprès lors d’un grand prix,D2. c’était tropbon çà.Mon pire souvenir c’était au duathlon dechateauroux où j’n’avançais pas. Hypo jepense. C’était l’enfer tout le monde medoublait.Tu peux revenir sur ton podium aux Francede Run & Bike ?Ah les France de run and bike ne reste pasun très bon souvenir. Bien que ce soit monpremier podium chez les élites, au france desurcroît, j’espérais mieux. Mais on a été ànotre place. Devant, ils étaient meilleurs.Mais je reste persuadé que…A quoi tu penses quand tu as mal en compet:)Ça dépend. En compétition je ne pense qu’àaller vite, à rester placer dans les packs detête à vélo, je veille à rester très concentrépour éviter la chute. Il faut rester trèsconcentré en compétition car dès que l’espritdivague, tu perds du temps.A l’entraînement, en revanche c’est différentet là encore ça dépend. Quand j’ai mal suiteà une grosse semaine d’entraînement, jepense que je n’ai pas le droit de me plaindre,je pense que j’ai de la chance de pouvoircourir et de pouvoir faire ce que j’aime,certains donneraient tout pour pouvoir être àma place, qu’ils soient blessés ou malades,ou gravement malades.Et puis quand je me sens bien, que je veuxclaquer une perf’ à l’entraînement, je penseà ma femme (elle est super courageuse etne se plaint jamais) qui sera(it) si fière si jegagne une compétition. Tout cela me donnepas mal d’énergie.On va te voir ou cette année, tu as déjà tonprogramme 2011 ?Vous allez me voir partout… si Eric le veuxbien. Si vous voyez au classement Naoy IS-SODLED, c’est moi, qui a trafiquer son nompour passer inaperçu. (lire à l’envers).