Mise en page 1 - Fernand Pouillon

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Meudon ArchitecturequandFernand PouilloninventeMeudon-la-ForêtPar Catherine SayenPrésidente de l’association Les Pierres Sauvages de Belcastel (1)et Michel FayolasArchitecte DPLGLa Résidence du Parc de Fernand Pouillon ou le mystère d’un chantpoétique à l’ombre de la démesure…essayer d’aller à la Résidence du Parcpour la toute première fois ressemble à une partie decache-cache. « Ici ? ou là ? où diable… ? pourtant… » et sil’on n’est pas un habitué, on a toujours un peu de mal àla situer. C’est que la Résidence du Parc, 2 635 logements,ne s’offre pas au promeneur pressé ou distrait. Et ceserait bien mal la connaître de croire que, parce qu’ona pu embrasser d’un seul coup d’œil l’étendue de ses paysagesspectaculaires, on connaîtrait les infinies variationspoétiques qu’elle recèle. Car dès la première approchela Résidence se dérobe aux regards et c’est quand on croitla tenir enfin qu’elle s’évanouit à nouveau pour laisser laplace aux grandes étendues, de gazon, d’eau, de parterres,d’arbres et de fleurs.Lorsque l’on se tient devant les « 1 000 windows (2) »comme un internaute anglo-saxon a surnommé la barrede près de deux cent cinquante mètres de long qui faitoffice de rempart, ou de muraille, on est précisément devantla Résidence. En principe on n’a plus à la chercher.© Jean-Régis Roustan / Roger-ViolletFernand Pouillon(1912-1986) :« J’ai toujoursplacé l’œuvrearchitecturaleau service del’homme, del’esprit social etde l’économie ».© CG92/José JustoPrécurseur des zones pour seuls piétonsEt c’est là le premier des mystères de la Résidence. Envoiture on ne peut y pénétrer que par deux passages, latérauxà la barre des « 1000 fenêtres », sortes de grandsguichets à ciel ouvert. Quelle surprise de se rendre compteque ces deux voies ne mènent pas dans la Résidence maisqu’elles la longent, entraînant le regard vers des espacesengazonnés ou arborés, ou bien encombrés de voiturescomme dans l’avenue du Général-de-Gaulle. La solutionpour trouver vraiment la Résidence est alors d’emprunterà angle droit la rue de la Roseraie, mince voie de communicationparallèle à la grande barre mais là encorec’est davantage une succession de visions tantôt intimestantôt grandioses sur une roseraie, puis sur un espaceplanté et arboré dessiné comme un petit jardin de curéà travers lequel on perçoit un alignement d’arbres et unefaçade qu’on devine interminable, d’une étendue d’eaud’environ 6 800 mètres carrés (3) soit le plus grand bassind’agrément de la région parisienne, de petits parcs, puis desquares au charme indéfinissable, et de bâtiments pittoresquesen guise de centre commercial. Ce n’est pas unedéception tant le décor est charmant, ou parfois spectaculaire.Mais en voiture on ne voit en réalité presque rienet on peine à identifier les lieux. Où diable se nichent ces2 635 logements ? Des pieds de façades d’immeubles, onaperçoit des murs pleins en belle pierre blond clair, ouau contraire remplis de résille carrée et ajourée en cimentgris et terne qui signalent que les rez-de-chaussée desimmeubles sont occupés par des caves. Et gare à ne pass’écarter de la rue de la Roseraie, sous peine de tournerdans des rues sinueuses comme dans un centre historique,sans plus savoir où l’on est.Comme dans toutes les réalisations de Fernand Pouillon,précurseur des zones dévolues aux seuls piétons, c’estdonc à pied qu’il faut découvrir la Résidence du Parc,revenir à cette stupéfiante façade des « 1 000 fenêtres »que la brutalité du geste n’arrive pas à rendre laide, devinerque ce qu’elle donne à voir est un envers de décor à lafonction très pédagogique d’acclimater d’emblée notreœil à l’urbanisme et l’architecture les plus monumentauxqui aient été érigés à ce jour de 1960 en région parisiennepour l’habitat des hommes.Le premier habitant de Meudonla-Forêtemménageait il y acinquante ans, en septembre 1961.30www.Vallee-culture.fr31

Meudon Architecturequand<strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong>inv<strong>en</strong>teMeudon-la-ForêtPar Catherine Say<strong>en</strong>Présid<strong>en</strong>te de l’association Les Pierres Sauvages de Belcastel (1)et Michel FayolasArchitecte DPLGLa Résid<strong>en</strong>ce du Parc de <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong> ou le mystère d’un chantpoétique à l’ombre de la démesure…essayer d’aller à la Résid<strong>en</strong>ce du Parcpour la toute première fois ressemble à une partie decache-cache. « Ici ? ou là ? où diable… ? pourtant… » et sil’on n’est pas un habitué, on a toujours un peu de mal àla situer. C’est que la Résid<strong>en</strong>ce du Parc, 2 635 logem<strong>en</strong>ts,ne s’offre pas au prom<strong>en</strong>eur pressé ou distrait. Et ceserait bi<strong>en</strong> mal la connaître de croire que, parce qu’ona pu embrasser d’un seul coup d’œil l’ét<strong>en</strong>due de ses paysagesspectaculaires, on connaîtrait les infinies variationspoétiques qu’elle recèle. Car dès la première approchela Résid<strong>en</strong>ce se dérobe aux regards et c’est quand on croitla t<strong>en</strong>ir <strong>en</strong>fin qu’elle s’évanouit à nouveau pour laisser laplace aux grandes ét<strong>en</strong>dues, de gazon, d’eau, de parterres,d’arbres et de fleurs.Lorsque l’on se ti<strong>en</strong>t devant les « 1 000 windows (2) »comme un internaute anglo-saxon a surnommé la barrede près de deux c<strong>en</strong>t cinquante mètres de long qui faitoffice de rempart, ou de muraille, on est précisém<strong>en</strong>t devantla Résid<strong>en</strong>ce. En principe on n’a plus à la chercher.© Jean-Régis Roustan / Roger-Viollet<strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong>(1912-1986) :« J’ai toujoursplacé l’œuvrearchitecturaleau service del’homme, del’esprit social etde l’économie ».© CG92/José JustoPrécurseur des zones pour seuls piétonsEt c’est là le premier des mystères de la Résid<strong>en</strong>ce. Envoiture on ne peut y pénétrer que par deux passages, latérauxà la barre des « 1000 f<strong>en</strong>êtres », sortes de grandsguichets à ciel ouvert. Quelle surprise de se r<strong>en</strong>dre compteque ces deux voies ne mèn<strong>en</strong>t pas dans la Résid<strong>en</strong>ce maisqu’elles la long<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>traînant le regard vers des espaces<strong>en</strong>gazonnés ou arborés, ou bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>combrés de voiturescomme dans l’av<strong>en</strong>ue du Général-de-Gaulle. La solutionpour trouver vraim<strong>en</strong>t la Résid<strong>en</strong>ce est alors d’emprunterà angle droit la rue de la Roseraie, mince voie de communicationparallèle à la grande barre mais là <strong>en</strong>corec’est davantage une succession de visions tantôt intimestantôt grandioses sur une roseraie, puis sur un espaceplanté et arboré dessiné comme un petit jardin de curéà travers lequel on perçoit un alignem<strong>en</strong>t d’arbres et unefaçade qu’on devine interminable, d’une ét<strong>en</strong>due d’eaud’<strong>en</strong>viron 6 800 mètres carrés (3) soit le plus grand bassind’agrém<strong>en</strong>t de la région parisi<strong>en</strong>ne, de petits parcs, puis desquares au charme indéfinissable, et de bâtim<strong>en</strong>ts pittoresques<strong>en</strong> guise de c<strong>en</strong>tre commercial. Ce n’est pas unedéception tant le décor est charmant, ou parfois spectaculaire.Mais <strong>en</strong> voiture on ne voit <strong>en</strong> réalité presque ri<strong>en</strong>et on peine à id<strong>en</strong>tifier les lieux. Où diable se nich<strong>en</strong>t ces2 635 logem<strong>en</strong>ts ? Des pieds de façades d’immeubles, onaperçoit des murs pleins <strong>en</strong> belle pierre blond clair, ouau contraire remplis de résille carrée et ajourée <strong>en</strong> cim<strong>en</strong>tgris et terne qui signal<strong>en</strong>t que les rez-de-chaussée desimmeubles sont occupés par des caves. Et gare à ne pass’écarter de la rue de la Roseraie, sous peine de tournerdans des rues sinueuses comme dans un c<strong>en</strong>tre historique,sans plus savoir où l’on est.Comme dans toutes les réalisations de <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong>,précurseur des zones dévolues aux seuls piétons, c’estdonc à pied qu’il faut découvrir la Résid<strong>en</strong>ce du Parc,rev<strong>en</strong>ir à cette stupéfiante façade des « 1 000 f<strong>en</strong>êtres »que la brutalité du geste n’arrive pas à r<strong>en</strong>dre laide, devinerque ce qu’elle donne à voir est un <strong>en</strong>vers de décor à lafonction très pédagogique d’acclimater d’emblée notreœil à l’urbanisme et l’architecture les plus monum<strong>en</strong>tauxqui ai<strong>en</strong>t été érigés à ce jour de 1960 <strong>en</strong> région parisi<strong>en</strong>nepour l’habitat des hommes.Le premier habitant de Meudonla-Forêtemménageait il y acinquante ans, <strong>en</strong> septembre 1961.30www.Vallee-culture.fr31


Meudon Architecture© CG92/Olivier RAVOIRE© CG92/Olivier Ravoirewww.Vallee-culture.fr33


Meudon Architecture« Quel que soit le matériau de façade,de pierre, de brique, de verre, de fer,la travée est perçue par l’œil, et doncpar le cerveau, et elle impose unrythme, une échelle, une atmosphère. »Une juxtapositiond’alignem<strong>en</strong>ts« prestigieux »et d’atmosphèresintimes.décor grandiose et presque théâtral, et des s<strong>en</strong>sations siintimes dans des espaces resserrés qu’on a l’impressiond’être dans une rue alors qu’<strong>en</strong> réalité on est devant unecour-jardin ? <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong> répondrait sûrem<strong>en</strong>t quele principal élém<strong>en</strong>t de réponse est dans l’unité qui a présidéà la conception de tout l’<strong>en</strong>semble, aussi bi<strong>en</strong> sur leplan de l’urbanisme que sur le plan architectural. Dansle détail, plusieurs indices peuv<strong>en</strong>t nous aider à compr<strong>en</strong>drecomm<strong>en</strong>t la démesure de la Résid<strong>en</strong>ce du Parcnous paraît si mesurée et à échelle humaine.© Catherine Say<strong>en</strong> et Franck GautréTout d’abord la Résid<strong>en</strong>ce du Parc nous plonge dans l’universd’un architecte pour qui les ressorts du métier d’architect<strong>en</strong>’avai<strong>en</strong>t pratiquem<strong>en</strong>t pas de secret. Il maniaitavec virtuosité les artifices de la composition et des illusionsd’optique comme les avai<strong>en</strong>t pratiqués les architectesde la civilisation grecque à la R<strong>en</strong>aissance et telsqu’on peut les voir avec l’exagération du décor de théâtreà l’Olympico Teatro de Vic<strong>en</strong>ze <strong>en</strong> Italie. Ainsi de l’exploitationdu système des piles de pierre employé pourles façades les plus hautes de onze niveaux. Considéréedepuis le point fixe de notre regard, chaque façade, bi<strong>en</strong>que rigoureusem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tique aux autres, apparaît différ<strong>en</strong>tede toutes car aucune ne pouvant être située sousle même angle de notre vue, le jeu des ombres portées etla décroissance des lignes de perspective induis<strong>en</strong>t uneperception différ<strong>en</strong>te pour chaque immeuble. Il ne sauraitdonc y avoir de monotonie puisque que, bi<strong>en</strong> que semblable,ri<strong>en</strong> n’est pareil. De même les jeux perspectifs despiliers de ces mêmes façades augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la s<strong>en</strong>sation deprofondeur des cours-jardins de la rue de la Roseraie.La Résid<strong>en</strong>ce nous plonge aussi dans la régularité desnombres, pairs pour les longueurs d’immeubles : dix,douze, seize, vingt et quatre-vingt-douze travées (5) , etseulem<strong>en</strong>t deux hauteurs d’immeubles, <strong>en</strong> nombre impair: onze niveaux, soit R+10, et cinq niveaux, soit R+4traités comme nous l’avons vu comme R+3+1.Les dim<strong>en</strong>sions de travées de la Résid<strong>en</strong>ce du Parc sembl<strong>en</strong>têtre les plus petites que <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong> ait utiliséespour un <strong>en</strong>semble parisi<strong>en</strong> et peut-être même pourtoutes ses réalisations : 2,70 m à 3,00 m (6) . Il expliquaitvolontiers à propos de la notion de travée que plus lesmoy<strong>en</strong>s financiers <strong>en</strong>gagés dans la construction de l’édificesont faibles, plus il est nécessaire d’utiliser unepetite travée pour exprimer la plus grande richessepossible. Quel que soit le matériau de façade, de pierre,de brique, de verre, de fer, la travée est perçue par l’œil,et donc par le cerveau, et elle impose un rythme, uneéchelle, une atmosphère. C’est grâce à elle que les « 1 000f<strong>en</strong>êtres » ne nous agress<strong>en</strong>t pas, car sa travée dim<strong>en</strong>sionnéeà 2,70 m de large, même reproduite à quatrevingt-douzereprises, est à l’échelle d’un habitat aux proportionsagréables à vivre, et le cerveau de l’être humain<strong>en</strong> analyse bi<strong>en</strong> ses heureux effets. Ajoutez à ceci que latravée des immeubles bas de quatre étages est plus importante,<strong>en</strong>viron 3 mètres, suffit à faire compr<strong>en</strong>dre combi<strong>en</strong><strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong> a joué de la modénature des immeubles<strong>en</strong>tre eux pour générer des impressions visuellesqui nous sont agréables bi<strong>en</strong> que fort différ<strong>en</strong>tes. Dansla Résid<strong>en</strong>ce du Parc <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong> donne à nouveaula preuve de sa capacité à juxtaposer des alignem<strong>en</strong>tsprestigieux avec des atmosphères intimes.Un ori<strong>en</strong>tation particulièreLa Résid<strong>en</strong>ce nous emporte aussi dans son aptitude, visiblesur chaque façade, à capter la plus belle lumière.Il n’y a aucun hasard à cela et l’ori<strong>en</strong>tation des immeublesa été soigneusem<strong>en</strong>t choisie par <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong>.À quelques degrés près, elle est la même aux Deux-C<strong>en</strong>tLogem<strong>en</strong>ts d’Aix-<strong>en</strong>-Prov<strong>en</strong>ce et au Point du Jour à Boulogne-Billancourt,c’est-à-dire à chaque fois que l’architecturea pu la choisir. Pour les Deux-C<strong>en</strong>t Logem<strong>en</strong>ts<strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong> écrivait qu’il avait recherché toutes lesexpositions, n’<strong>en</strong> excluant aucune, le sud correspondantà la médiane de l’angle de chaque immeuble ; ce qui estexactem<strong>en</strong>t le cas pour la Résid<strong>en</strong>ce du Parc.Des moy<strong>en</strong>s multiples déployés par l’architecte pour faire© Catherine Say<strong>en</strong> et Franck Gautréde la Résid<strong>en</strong>ce du Parc un <strong>en</strong>semble exemplaire à la foisde grandeur et d’humilité, citons-<strong>en</strong> <strong>en</strong>core deux :- l’expression très volontariste, et impressionnante, deverticalité des immeubles les plus hauts, au moy<strong>en</strong> d’unappareillage de piles de pierre massive aux dim<strong>en</strong>sionsimportantes, <strong>en</strong>viron soixante-sept c<strong>en</strong>timètres de hauteur,soit seulem<strong>en</strong>t quatre assises nécessaires par niveau ;- les structures de piles <strong>en</strong> pierre dissimul<strong>en</strong>t les baiesdans des perspectives infinies, évoquant les murs aveuglesdes temples ou des forteresses. Ces piles de pierrevues de l’extérieur peuv<strong>en</strong>t sembler difficiles à vivre alorsqu’au contraire, la vision de l’intérieur vers l’extérieur,cadrée par les piles de pierre, dissimule la d<strong>en</strong>sité urbainevéritable et c’est l’impression très agréable de vivre dansun petit immeuble qui l’emporte.Incontestablem<strong>en</strong>t l’architecture de <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong>,indissociable de l’urbanisme qui l’accompagne, est avanttout une affaire d’émotions, d’impressions, de s<strong>en</strong>sations.<strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong> était très admiratif du tal<strong>en</strong>t de l’un desplus grands peintres français, avec qui il partageait l’amourde la même campagne française, la Prov<strong>en</strong>ce. Il s‘agitde Paul Cézanne, qui rechercha les moy<strong>en</strong>s picturaux lesplus simples pour exprimer des émotions puissantes.Aux maîtres architectes reconnus de <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong>,Eugène Beaudoin et Auguste Perret, peut-être faut-il ajouterle nom d’un peintre. nà nOterZOOMMeudon fête au mois de mars 2011F. <strong>Pouillon</strong> et les grands architectesqui ont œuvré dans la ville au XX esiècle.Plusieurs confér<strong>en</strong>ces sont prévuesà la médiathèque. Ainsi CatherineSay<strong>en</strong> évoquera le 3 mars « la vie etl’œuvre de cet architecte hors ducommun ». Michel Fayolas, le 10mars, parlera de <strong>Fernand</strong> <strong>Pouillon</strong>et l’habitat social, et le 17 mars, duprogramme de Meudon-la-Forêt.Programme complet surwww.media.mairie-meudon.frDix dates- 14 mai 1912 : naissance à Cancon dans leLot-et-Garonne..- 1934 : premier chantier à Aix-<strong>en</strong>-Prov<strong>en</strong>ce- 1951-1953 : chantier du Vieux Port à Marseille- mai 1953 : interv<strong>en</strong>tion à Alger avec Jacques Chevalier- 1957-1961 : résid<strong>en</strong>ces du Quai et du Point du Jourà Boulogne- 4 mai 1960 : démarrage des travaux de Meudon-la-Forêt.Le premier habitant emménage le 16 septembre 1961- 1964 : parution de son ouvrage fameux « Les Pierressauvages » et <strong>en</strong> 1968 de « Mémoires d’un architecte »- 1966 : deuxième interv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> Algérie pour lesprogrammes « Hôtelleries »- 24 juillet 1986 : décès au château de Belcastel(Aveyron)Pour <strong>en</strong> savoir plus sur la vie et l’œuvre de <strong>Fernand</strong><strong>Pouillon</strong> : www.fernandpouillon.com(1) Association loi 1901depuis 1996 qui se consacreà la connaissance et à lareconnaissance de l’œuvrede F. <strong>Pouillon</strong>, architecte,écrivain et éditeur.(2) 1 000 f<strong>en</strong>êtres. Il y a <strong>en</strong>réalité 920 baies vitrées,réparties sur 92 travées de10 étages. Si l’on considèrele nombre d’alvéoles dansla façade, on <strong>en</strong> dénombre1012.(3) 127 m de long par 54 mde large. En comparaison,le bassin des Tuileries fait83 mètres de long pour36 mètres de large soitpresque 3 000 m², et celuidu Luxembourg 55 mètrespar 46 m et <strong>en</strong>viron 1 900 m².(4) éditions du Jardin deFlore, 1976. Ce texte a parudans l'édition de 1953 sousle titre Ordonnances.(5) Le mot travée désignetoute ordonnance <strong>en</strong>tredes points d’appuiprincipaux.(6) Une importante étudesur la Résid<strong>en</strong>ce est <strong>en</strong>cours, mandatée par lacopropriété de la Résid<strong>en</strong>cedu Parc, et m<strong>en</strong>ée par lecabinet d’architectes Alluin& Mauduit. Elle établiraprécisém<strong>en</strong>t un grandnombre de données.36www.Vallee-culture.fr37

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